Cecilius et la bataille de Palerme

Cecilius et la bataille de Palerme

 

VII, 6

 

2003-2004

 

Naples, Palerme et toute la Cecile,

Par main barbare sera inhabitée,

Corsique, Salerne et de Sardeigne l'isle,

Faim, peste, guerre, fin de maux intentée.

 

Cecile : jeu de mot Sicile/Cecilius

 

Lucius Caecilius Metellus (v. 290 av. J.-C., 221 av. J.-C.) est un homme politique de la République romaine de la puissante gens plébéienne des Caecilii Metelli. Il est deux fois consul durant la première guerre punique (fr.wikipedia.org - Lucius Caecilius Metellus (consul en -251)).

 

La bataille de Palerme

 

Neapolis ("Naples") était le nom donné par les Grecs à un quartier de Palerme qui le distinguait de la vieille ville Paleopolis (L'Italie, la Sicile, les iles Éoliennes, l'ile d'Elbe, la Sardaigne, Malte, l'ile de Calypso, etc. D'après les inspirations, les recherches et les travaux de MM. le vicomte de Chateaubriand, Tome 2, 1835 - books.google.fr).

 

La première guerre punique ou guerre de Sicile est la première des trois guerres qui opposent Rome et Carthage, deux puissances majeures en Méditerranée occidentale. L’adjectif punique, formé d'après le latin Punicus, vient du nom Poeni que les Romains donnent à leurs adversaires, assimilés aux Phéniciens (Phoenices). Ce conflit, engagé pour le contrôle de la Sicile et qui dure 23 ans de 264 av. J.-C. à 241 av. J.-C., est l'un des plus longs menés par Rome. Son déroulement est connu par les auteurs grecs et latins, principalement Polybe.

 

La situation de Carthage est fort diffĂ©rente : son implantation hĂ©ritière des comptoirs phĂ©niciens lui permet de constituer un vĂ©ritable empire maritime. Des rivages de l'Afrique du Nord en passant par une bonne partie de l'Hispanie, la citĂ© punique dispose de nombreux territoires. Mais, par-dessus tout, toutes les Ă®les de la MĂ©diterranĂ©e occidentale sont carthaginoises : la Corse, la Sardaigne, les BalĂ©ares, Malte et les cĂ´tes nord, ouest et sud-ouest de la Sicile. Seules les cĂ´tes de Gaule et du Nord de l’Espagne sont hors de son contrĂ´le, et appartiennent Ă  la sphère d’influence phocĂ©enne basĂ©e sur Massalia, qui quoique alliĂ© Ă  Rome, reste en dehors du conflit

 

La deuxième bataille de Panormus fut livrée dans le cadre de la première guerre punique en 251 av. J.-C. entre les légions de la République romaine et les Carthaginois. Elle se termina par la victoire des Romains, ce qui leur permit de garder le contrôle de la ville de Panormus (la moderne Palerme) jusqu'à la fin de la guerre (fr.wikipedia.org - Bataille de Panormus (251 av. J.-C.)).

 

Asdrubal, chef des Carthaginois, témoin de l'épouvante où avait été l'armée romaine dans les dernières batailles rangées, et instruit qu'un des consuls était retourné en Italie avec la moitié des troupes, et que Cecilius, avec l'autre moitié séjournait à Palerme, Asdrubal, dis-je, pour couvrir et favoriser les moissons des alliés, partit de Lilybée et se porta sur les confins de la campagne de Palerme. Cecilius, qui vit son assurance, retint, pour l'irriter de plus en plus, ses soldats au dedans des portes. Asdrubal, fier de ce que le consul n'osait venir à sa rencontre, à ce qu'il croyait, s'avance avec toute son armée, et franchissant les détroits, entre dans le pays. Il ravage les moissons jusqu'aux portes, sans que le consul s'ébranle. Mais quand il eut passé la rivière qui coule devant la ville, Cecilius, qui n'attendait que ce moment, détacha des soldats armés à la légère pour le harceler et le, contraindre de se mettre en bataille. Il s'y mit, et aussitôt le général romain range devant le mur et devant le fossé quelques archers, avec ordre, si les éléphants approchaient, de lancer sur eux une grêle de traits; en cas qu'ils fussent pressés, de se sauver dans le fossé, et d'en sortir ensuite pour lancer de nouveaux traits sur les éléphants. Il ordonne en même temps aux mineurs de la place de leur porter des traits, et de se tenir en bon ordre aux pieds du mur, en dehors (Ouvrages historiques de Polybe, Hérodien et Zozime: Avec des notices biogr. par Jean Alexandre C. Buchon, 1852 - books.google.fr).

 

Asdrubal, se laissant emporter par son ardeur, attaque, avec les éléphants en tête, la ville avec ses défenseurs postés sur les murs et dans les fossés. Quand les éléphants avancent pour disperser les troupes légères romaines, ils sont assaillis par une pluie javelots, de traits et autres projectiles, causant la panique parmi les pachydermes qui, effrayés, se retournent vers leur propre ligne et y porte l'épouvante et le chaos. Metellus ordonne alors à ses légions d'attaquer l'aile gauche des Carthaginois, manœuvre qui réussit et qui provoque la déroute de l'armée carthaginoise. Les Romains ne poursuivent pas leurs ennemis mais capturent tous les éléphants, qui sont plus tard massacrés au Circus (fr.wikipedia.org - Bataille de Panormus (251 av. J.-C.)).

 

Lien avec le quatrain suivant

 

Il est question du roi de Sardaigne de la Maison de Savoie dans le quatrain VII, 7 - La guerre des Alpes.

 

Typologie

 

Le report de 2004 sur la date pivot -251 donne -2506.

 

Epoque du pharaon de Thèbes Sen Saophis qui serait Khephren (Lenglet Du Fresnoy, Tablettes chronologiques de l'hist. univers., sacrée et proph., ecclésiast. et civile, depuis la création du monde, jusqu'à l'an 1762, 1763 - books.google.fr).

 

Chephren était, selon Hérodote, le frère et le successeur de Chéops; une édition du Syncelle donnait Sen Saophis pour le nom du successeur de Souphis Ier (Khoufou) (Félix Robiou de La Tréhonnais, Histoire ancienne des peuples de l'Orient jusqu'au début des guerres médiques, 1862 - books.google.fr).

 

La pierre de Palerme est l'un des sept fragments survivants d'une stèle connue sous le nom d'annales royales de l'ancien royaume de l'Égypte ancienne. La stèle contenait une liste des rois d'Égypte de la première dynastie (vers 3150-2890 avant notre ère) jusqu'au début de la cinquième dynastie (vers 2392-2283 avant notre ère) Pierre de Palerme.

 

La pierre de Palerme a été achetée par un avocat sicilien, Ferdinand Guidano, en 1859 et se trouve à Palerme depuis 1866. Le 19 octobre 1877, elle a été présentée au musée archéologique de Palerme par la famille Guidano, où elle est restée depuis (fr.qaz.wiki - Palermo Stone).

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