Les débuts de Pompée

Les débuts de Pompée

 

VII, 8

 

2005

 

Flora, fuis, fuis le plus proche Romain,

Au Fesulan sera conflict donné :

Sang espandu, les plus grands prins Ă  main,

Temple ne sexe ne sera pardonné.

 

Flora et Pompée

 

Flora, fameuse courtisane de Rome, se fit tendrement aimer de Pompée, & eut tant d'égards pour lui, qu'elle ne voulut jamais acquiescer aux pressantes sollicitations d'un autre galant, jusques à ce que Pompée la pria lui-même d'y condescendre. Pompée en usa de la sorte, parce que cet autre galant, qui étoit de ses bons amis, lui demanda un bon mot de recommandation auprès de Flora. Depuis ce tems-là Pompée fâché sans doute de son grand crédit, & d'avoir trouvé tant de complaisance, n’alla plus voir cette maîtresse; ce qui la plongea dans une telle mélancholie, qu'elle en fut longtems malade. Quand elle fut âgée, elle prenoit un plaisir tout particulier à faire mention des doux momens qu'elle avoit passez avec Pompée, & remarquoit même qu'elle ne s'étoit jamais retirée d'entre ses bras, sans avoir reçu de lui quelque morsure. Plutarque observe que Pompée avoit un don tout particulier de se faire aimer des femmes; & que Flora étoit si belle que Cecilius Metellus la fit peindre, afin de consacrer son portrait avec plusieurs autres dans le Temple de Castor & de Pollux. Ce ne fut ni la première ni la dernière fois, que le portrait d'une courtisane reçut un pareil honneur. Je ne sais si l'on ne pourroit pas dire que cette action de Cecilius Metellus a contribué à l'erreur dont j'ai parlé dans l’Article précédent, lors que j'ai montré que Lactance n'a pas eu raison de dire que les jeux Floraux étoient célébrez en l'honneur d'une courtisane (Dictionaire historique et critique par M.r Pierre Bayle: D-L, 1720 - books.google.fr).

 

Lactance a jouĂ© probablement sur le caractère audacieux des Floralia et sur le nom de la maĂ®tresse de PompĂ©e, la courtisane Flora. P. Mingazzini, et il est bien le seul, a ajoutĂ© foi Ă  ce que nous raconte Lactance ! On prĂ©fĂ©rera sans peine l'Ă©tiologie avancĂ©e par Ovide, Ă©tayĂ©e, elle, par plusieurs monnaies : les jeux furent instituĂ©s par un dĂ©cret des Ă©diles Publicii (Fast., V, 287-294) : voir les notices de Varron et de Verrius, en se fiant Ă  Varron pour la qualitĂ© exacte des Ă©diles, des plĂ©bĂ©iens. En effet, Verrius parle des Ă©diles curules de 241, les Publicii Malleoli, tandis que Varron propose les Ă©diles plĂ©bĂ©iens de 238. Notre religion n'est guère Ă©clairĂ©e par les textes postĂ©rieurs, puisque Velleius propose 241, tandis que Pline prĂ©fère 238 ! Tout le monde est d'accord, en revanche, sur le fondateur des Jeux annuels en 173, un Servilius, Ă  cause d'une monnaie portant l'inscription : C. Seruilius C. f. Floral (ia) primus (fecit). Mais pour la raison qui motiva, en cette annĂ©e 173, le retour des Jeux sous forme annuelle, (une sĂ©rie de calamitĂ©s agricoles particulièrement Ă©prouvantes) on est en droit de se montrer sceptique. Ovide est un lieu commun chez lui qu'une nĂ©gligence humaine entraĂ®ne sur le plan divin des reprĂ©sailles cruelles, suivies d'expiations destinĂ©es Ă  enrayer le courroux des dieux : qu'on songe aux Parentalia (Danielle Porte, L'Ă©tiologie religieuse dans les Fastes d'Ovide, 1985 - books.google.fr).

 

On retrouve Flore au quatrain VIII, 18 en rapport avec la gens Servilii.

 

"Fesulan" : La révolte de Faesulae

 

Au Ier siècle avant J.C. Rome n'Ă©tait plus une CitĂ©-État mais un Empire et les institutions traditionnelles Ă©taient dĂ©rĂ©glĂ©es. La vie politique connaissait la corruption, les manipulations Ă©lectorales et la violence. Le Ier siècle fut marquĂ© par le rĂ´le dĂ©cisif des grands imperatores qui cherchèrent Ă  rĂ©gner sur le monde romain et qui ouvrirent la voie Ă  Auguste. Ce fut dans ce contexte que M. Aemilius Lepidus, le petit-fils du consul de 187 et père de LĂ©pide commença sa carrière politique. Sur le plan familial, il perpĂ©tua la tradition populaire de sa famille, puisqu'il Ă©pousa Ă  une date inconnue Appuleia, la fille de L. Appuleius Saturnines, le tribun de 103. Il eut trois fils, et l'aĂ®nĂ© fut adoptĂ© par L. Cornelius Scipio Asiagenus, le consul de 83, ce qui rĂ©activa la vieille alliance Aemilii/ Scipions. Le deuxième fils Ă©tait L. Paullus Lepidus, le futur proscrit et le troisième, M. Aemilius Lepidus, LĂ©pide, le futur triumvir dĂ©jĂ  mentionnĂ©. L'action politique de ce personnage fut extrĂŞmement controversĂ©e. Il choisit d'abord le camp des Marianistes contre Sylla, et pendant l'absence de ce dernier, il coopĂ©ra avec Cinna. Puis il se rapprocha de Sylla ce qui lui permit d'Ă©chapper Ă  la proscription. Il fut proprĂ©teur en Sicile en 80 oĂą semble-t-il, il s'enrichit par ses exactions aux dĂ©pens des provinciaux, et la proscription syllanienne fut Ă©galement pour lui une source de profite. C'est certainement Ă  son retour de Sicile qu'il rĂ©amĂ©nagea la Basilica Aemilia. Quand il n'eut plus rien Ă  craindre de l'ancien dictateur, M. Aemilius Lepidus s'en prit violemment Ă  Sylla. D'après la cĂ©lèbre diatribe que lui prĂŞte Salluste, il traita Sylla de tyran, de bourreau, de parricide tout en se justifiant de son enrichissement. En 78, il fut Ă©lu au consulat avec comme collègue le très conservateur Q. Lutatius Catulus, et les deux hommes se combattirent très rapidement. C'est pendant son consulat qu'il dĂ©veloppa un certain nombre de projets qui passèrent pour "rĂ©volutionnaires". Il entreprit d'abord de faire voter une loi frumentaire qui prĂ©voyait des distributions de cinq modii (soit trente-cinq ou quarante kilos) de blĂ© par mois et par personne. Cette mesure se comprend mieux Ă  la lumière du contexte Ă©conomique. Elle Ă©tait une rĂ©ponse aux pertubations des approvisionnements en blĂ©, dues Ă  la piraterie en MĂ©diterranĂ©e. De 78 à  66, date de la mission extraordinaire de PompĂ©e, les pirates gĂŞnaient l'arrivĂ©e du blĂ© Ă  Rome et par ailleurs Sylla avait certainement supprimĂ© les frumentationes. et La loi fut votĂ©e nullo resistente et Q. Lutatius Catulus, le second consul, n'exerça pas son droit d'intercessio. Elle rĂ©pondait Ă  un rĂ©el besoin parce que son but Ă©tait de contribuer Ă  un approvisionnement rĂ©gulier et Ă  un prix stable Ă  Rome. Il voulut ensuite rĂ©tablir les pouvoirs des tribuns de la plèbe et redonner les terres aux citoyens dĂ©possĂ©dĂ©s par les vĂ©tĂ©rans de Sylla. La rĂ©volte qui grondait Ă  Rome gagna l'Étrurie. Les habitants de FiĂ©sole massacrèrent les vĂ©tĂ©rans de Sylla et reprirent les terres que ceux-ci occupaient. Le SĂ©nat envoya les deux consuls Ă©touffer la rĂ©volte, après leur avoir fait jurer de ne pas se faire la guerre. ArrivĂ© sur place, M. Aemilius Lepidus prit le parti des insurgĂ©s et trouva en Étrurie des alliĂ©s son fils aĂ®nĂ© adoptĂ© par L. Cornelius Scipio Asiagenus et qui Ă©tait proscrit, l'ancien tribun de la plèbe M. Iunius Brutus, proscrit Ă©galement et qui disposait de forces importantes en Gaule Cisalpine et un troisième proscrit, M. Perperna, qui de Sicile, Ă©tait arrivĂ© en Ligurie. Lorsque la rĂ©volte fut matĂ©e, Q. Lutatius Catulus rentra Ă  Rome, tandis que M. Aemilius Lepidus, prĂ©textant un devoir de surveillance resta en Étrurie. MandĂ© par le SĂ©nat, pour prĂ©sider les Comices consulaires, il exigea : l'amnistie pour les proscrits, la restitution des biens confisquĂ©s, le rĂ©tablissement des anciens pouvoirs des tribuns de la plèbe et un second mandat au consulat. En 77, au lieu de se rendre dans sa province, la Transalpine, M. Aemilius Lepidus demeura en Étrurie et lit occuper la Cisalpine par son lĂ©gat M. Iunius Brutus. Le SĂ©nat dĂ©clara le consul de 78 hostis publicus et donna des pouvoirs exceptionnels Ă  Q. Lutatius Catulus et Ă  tous ceux qui dĂ©tenaient l'imperium. Ce fut ainsi que PompĂ©e se vit investi d'un commandement militaire, tandis que Q. Lutatius Catulus avait le soin de garder Rome. PompĂ©e battit M. Iunius Brutus Ă  Modène et fit mettre Ă  mort le fils aĂ®nĂ© de M. Aemilius Lepidus Ă  Alba Fucens. M. Aemilius Lepidus marcha sur Rome mais fut vaincu par Q. Lutatius Catulus dans la plaine des Prati (près du Janicule). Il se replia, fut battu par PompĂ©e en Étrurie et s'embarqua pour la Sardaigne oĂą il y mourut de maladie la mĂŞme annĂ©e. Une partie de son armĂ©e le suivit l'autre alla rejoindre Sertorius en Espagne (Annie Allely, LĂ©pide, le triumvir, 2019 - books.google.fr).

 

Faesulae - Florence

 

Florence est une fondation romaine (30-31). En ouverture de son Histoire de Florence, Leonardo Bruni (1370 - 1444) rapporte comment des vétérans de Sulla (138-78 av. J.-C.) choisissent de délaisser Fiesole pour se rapprocher des rives de l'Arno, dans un site de «confluence» (fluentia) d'où dérive le nom de Florence et des Florentins (Fluentini, Florentins). La nostalgie de ces vétérans est telle qu'ils dupliquent le plan et les bâtiments de Rome le capitole, le forum, le temple de Mars ; ils décident même, comme à Rome, de doter la fondation d'un aqueduc alors que leur installation de «confluence» dispose d'un accès direct à l'eau... Dans la Laudatio, Bruni met un soin tout particulier à placer Florence dans la descendance de Rome. Mais dans le legs de Rome, il s'en tient à un temps d'histoire et en rejette un autre. Sa Rome est strictement celle de la République, avec laquelle Florence partage un même attachement à la guerre juste, à la justice et à la loi, tandis qu'elle rejette la tyrannie, l'autocratie impériale et son arbitraire (34-40) rapprochés de l'hybris impérial milanais dans l'actualité de Bruni - (70). On pourrait même dire que sa Florence est plus romaine que Rome en ce sens qu'elle est la seule cité fidèle à l'héritage du républicanisme romain (53). Elle est la «patrie commune» (55) ouverte à tous ceux qui la choisissent comme refuge, Florence reprenant à nouveau frais la pratique romaine antique de la double appartenance à la cité d'origine (origo) et à la citoyenneté commune conférée par la patrie communs (Rome), à cette différence près que Bruni présente cette double référence «patriatique» sous la forme d'une articulation du privé et du public la patrie propre et privée de chacun et la patrie florentine publique de tous (Dominique Iogna-Prat, Cité de Dieu, cité des hommes: L'Église et l'architecture de la société. 1200-1500, 2016 - books.google.fr).

 

Le temple de Fiésole

 

Au Ier siècle, le temple et les bâtiments annexes furent dĂ©truits par un incendie dont on a retrouvĂ© les traces au cours des fouilles ; ils furent reconstruits peu après Ă  un niveau plus Ă©levĂ©, avec des dimensions plus importantes. Cette destruction doit ĂŞtre mise en relation avec le destin brutal de Fiesole, au dĂ©but du Ier siècle av. J.-C. Nous savons que la citĂ© participa Ă  la guerre sociale contre Rome. Elle fut conquise et Ă  moitiĂ© dĂ©truite par L. Caton en 90 av. J.-C. Au cours des guerres civiles elle prit parti pour Marius, et, après la victoire de Sylla, la ville fut rĂ©duite Ă  l'Ă©tat de colonie de vĂ©tĂ©rans de Sylla contre qui Ă©clata une violente en 78 av. J.-C. Un nouveau temple s'Ă©leva sur l'emplacement du prĂ©cĂ©dent reproduisant son plan, mais en plus grand, et ses autres caractĂ©ristiques ; devant ce temple, Ă  une certaine distance, Ă©tait placĂ© l'autel d'un modèle très connu Ă  l'Ă©poque rĂ©publicaine et encore visible aujourd'hui (Francesca Boitani, Maria Cataldi, Marinella Pasquinucci, Les citĂ©s Ă©trusques, 1975 - books.google.fr).

 

Acrostiche : FAST, Fastes

 

Ovide oppose Flora, déesse des courtisanes, dont les fidèles portent des vêtements bariolés (Fastes, V, 347 sqq.), à la chaste Cérès, qui veut que les femmes pour l'honorer soient vêtues de blanc (ibid., 355 et IV, 619 sq.). Même assimilée à Déméter, la Cérès romaine n'a jamais admis dans son culte les rites obscènes à valeur fécondante qui se rencontrent dans celui de la déesse grecque. Flora a pu subir de ce point de vue, mais tardivement, l'influence de Déméter, avec d'autant plus de facilité que son culte ancien devait comporter déjà des pratiques de dénudation rituelle, qui survivent aux jeux scéniques des Floralia (Henri Le Bonniec, Le culte de Cérès à Rome, 1958 - www.google.fr/books/edition).

 

Typologie

 

Le report de 2005 sur la date pivot -78 donne -2161.

 

Au temps de Ninus qui pris Babylone en -2164 (Lenglet Du Fresnoy, Tablettes chronologiques de l'hist. univers., sacrée et proph., ecclésiast. et civile, depuis la création du monde, jusqu'à l'an 1762, 1763 - books.google.fr).

 

La Chronique d'Alexandrie dit que la constellation d'Orion porta le nom de Ninus en Assyrie. le coucher héliaque d'Orion annonce l'arrivée du printemps (Charles François Dupuis, Origine de tous les cultes, ou religion universelle, Tome 2, 1795 - books.google.fr).

 

Lorsque MĂ©non n'est plus, Semiramis Ă©pouse Ninus, & cela tandis que vit Sosanna ou Fleur-de-Lys, fille de Ninus : & tout ceci est vrai. MĂ©non est le soleil d'hiver ; Ninus signifie jeune, & c'est le soleil du printemps, soleil qui reparoĂ®t avec les grâces de la jeunesse, & qui renouvelle la nature entière. SĂ©miramis ou la lune est sa femme successive de ces deux personnages (Florent Brunet, Parallele Des Religions, Tome 3, 1792 - books.google.fr, data.bnf.fr).

 

Catulus-LĂ©pidus / Sarkozy-Villepin

 

Transposons 2000 ans et quelque plus tard, la situation romaine Ă  la France sous Chirac.

 

Rachid Nekkaz. Il dirige une association maghrébine de banlieue, Allez France. Sous les lambris du salon jaune, au rez-de-chaussée de l'hôtel Matignon, ce 9 novembre 2005, invité par Dominique de Villepin avec une trentaine d'autres responsables associatifs, tous regroupes dans le collectif Banlieue-Respect dirigé par Hassan Ben M'Barek, il lance humblement à son hôte "Vous savez, monsieur le Premier ministre, nous faisons des efforts considérables, nous les grands frères, pour ramener la paix dans nos quaniers. Mais nous avons un gros problème quand les gamins nous invectivent en disant qu'au sommet de l'État vous vous chamaillez en permanence, vous et Nicolas Sarkozy, que vous êtes en guérilla permanente, que devons-nous leur dire". Interloqué, Dominique de Villepin hésite une seconde avant de répondre. Quelques heures plus tôt, il a décrété l'état d'urgence et imposé le couvre-feu à une France au bord de l'implosion. Depuis des jours, les banlieues ont basculé dans la guérilla urbaine. Bilan terrible pour le pays, notamment à l'étranger où la France donne l'impression d'être plongée en pleine guerre civile. [...]

 

Dans le cataclysme, un homme est visĂ© par les Ă©meutiers Nicolas Sarkozy. On l'accuse d'avoir tout dĂ©clenchĂ©. Sa grande faute ? Il a dĂ©fiĂ© les jeunes en les traitant de «racaille» lors d'une visite Ă  Argenteuil. Quelque temps plus tĂ´t, il a annoncĂ© qu'il allait «passer les quartiers au Karcher». En quelques semaines, le prĂ©sident de l'UMP est devenu la bĂŞte noire des quartiers sensibles. Sarko le facho, Sarko le provo, le fier-Ă -bras, est devenu la tĂŞte de Turc des citĂ©s. Revenu au ministère de l'IntĂ©rieur en juin, il en a trop fait dans l'activisme antibandes. Dans sa stratĂ©gie de chasse Ă  l'Ă©lectorat lepĂ©niste, il a exaspĂ©rĂ© les zones sensibles. Ou du moins une partie d'entre elles. Le shĂ©rif de la place Beauvau est devenu aux yeux des gosses des citĂ©s un «bâtard de flic», donc le bouc Ă©missaire de toutes leurs rancĹ“urs accumulĂ©es. Est-ce une stratĂ©gie dĂ©libĂ©rĂ©e de sa part ? Une tactique politique, celle du pompier pyromane, destinĂ©e Ă  reprendre la main face Ă  Dominique de Villepin. [...]

 

Curieusement, Dominique de Villepin, lui, conserve une bonne image dans les banlieues, essentiellement à cause de sa prise de position à l'ONU, en mars 2003, contre l'intervention américaine en Irak. Dans les cités où fleurissent les antennes paraboliques, on regarde les télévisions arabes comme Al-Jazira ou Al-Arabia, chaînes qui ne tarissent pas d'éloges sur l'hôte de Matignon, ennemi juré de Bush. C'est lui que les parents des deux jeunes de Clichy-sous-Bois ont accepté de rencontrer, quelques jours après le drame, pour faire tomber la tension, alors qu'ils avaient refusé la main tendue par Nicolas Sarkozy (Serge Raffy, La guerre des Trois, 2006 - books.google.fr).

nostradamus-centuries@laposte.net