Claude de Guise VII, 24 2016-2017 L'ensevely sortira
du tombeau, Fera de chaisnes
lier le fort du pont, Empoisonné avec œufs de Barbeau, Grand de Lorraine par le marquis du Pont. Claude de Guise l’enseveli Claude de Lorraine ou Claude de Guise, né le 20 octobre
1496 à Condé (aujourd'hui Custines), en Lorraine et
mort le 12 avril 1550 Ă Joinville, en Champagne, comte (1508), puis duc
d'Aumale (1547), comte (1520) puis duc de Guise (1528), est un militaire français
et le fondateur de la Maison de Guise. Il est le fils puîné de René II, duc de
Lorraine et de Philippe de Gueldre, le frère d'Antoine, duc de Lorraine et de
Jean, cardinal évêque de Metz A Marignan, Antoine montra autant de bravoure que sur le
champ de bataille d'Agnadel, et son frère Claude, qui venait aussi de s'allier Ă
la famille royale en épousant une cousine de François Ier : Antoinette de
Bourbon, fille de François comte de Vendôme, Claude, disons-nous, faillit
trouver la mort au milieu des bataillons suisses. Il commandait, malgré sa
jeunesse, un corps de troupes allemandes que son oncle maternel le duc de Gueldres avait mis au service de la France ; ces soldats
furent enfoncés par les Suisses, et Claude, renversé de cheval et abandonné, aurait
infailliblement péri, si son écuyer (il s'appelait Adam, et l'histoire doit
conserver son nom) ne s'était couché sur lui et ne lui eût sauvé la vie au prix
de la sienne. Quand on retrouva Claude
après la bataille, il Ă©tait couvert de vingt-deux blessures ou contusions et Ă
moitié enseveli sous un monceau de morts; on le porta dans la tente de son
frère, et les soins des chirurgiens parvinrent à lui rendre la santé « Claude de Lorraine fut empoisonné à Fontainebleau et tost après extainct par une mort
violente et trop soudaine en son chasteau de
Joinville, au grand regret et douleur des gens de bien, le 12 avril 1550, ayant
vescu cinquante-quatre ans cinq mois et vingt-six
jours. » lit-on dans un manuscrit (Manuscrit n° 1054). François de Guise, son
fils, dit dans ses mémoires que Claude fut empoisonné. Le manuscrit inédit
porte « Il mourut entre les mains de son chirurgien Jean Fisseux.» Le marquis du Pont C'est par le Testament du 22 juillet 1474 que René
d'Anjou disposant de tous ses Estatz, en faveur de
Charles d'Anjou Duc de Calabre son Neveu, qu'il institue son heritier universel, laisse à René second Duc de Loraine Fils
d'Yolande sa Fille le Duché de Bar, avec l'obligation expresse de faire jouir
Jean d'Anjou du Marquisat de Pont a Mousson situé dans le Duthé
de Bar. Ainsi c'est avec raison qu'on a dit au commencement de ce Memoire, que le droit de la Serenissime
Maison de Loraine sur le Duché de Bar, & celuy du
Marquis de Soliez sur le Marquisat de Pont a Mousson avoient pour fondement les mesmes
titres & le mesme Auteur. Dans ce Testament
l'intention du Testateur n'est pas seulement de donner Ă Jean d'Anjou son Fils
naturel les moyens de subsister sa vie durant, mais encore de faire passer les
terres de St. Remy & de St. Cannat situées en
Provence & le Marquisat de Pont a Mousson situé dans le Duché de Bar à ses Descendans legitimes à perpetuité, puis qu'il y est porté en termes exprez, que les terres de St. Remy & de St. Cannat ne seroient reunies au Comté de Provence, ni le Marquisat de Pont a
Mousson au Duché de Bar qu'aprez l'extinction totale
de la posterité de Jean d'Anjou Fils naturel du Testateur Jean, bâtard d'Anjou, marquis de Pont-à -Mousson, seigneur
de Saint-Cannat, Saint-Remy
en Lorraine, et l'Avant-garde en Lorraine, assista Ă la bataille d'Agnadel, en
1509, aida Antoine de Lorraine dans la guerre qu'il eut contre les Luthériens,
en 1525; il mourut au commencement de juin 1536. Il avait épousé Marguerite de Glandeves-Faucon, fille de Raymond de Glandeves
et de Baptistine de Forbin ; de cette union naquit,
entre autres, Catherine d'Anjou, dame de Saint-Cannat
et Saint-Remy, mariée à François de Forbin, seigneur de Soliers Sous Louis XI, la Provence et le comté de Forcalquier
furent réunis à la France, par les efforts de Palamède de Forbin, qui les
gouverna avec des pouvoirs souverains. Six gentilshommes de la maison de Forbin
dissipèrent les troubles que les princes de Lorraine avaient excités dans le
Midi ; ils firent déclarer la ville d'Aix pour Louis XI; ils éteignirent le
parti lorrain. Cette résistance leur coûta le marquisat de Pont-à -Mouson,
que les princes de la maison de Lorraine retinrent par ressentiment, quoiqu'il fît
partie de la dot de Catherine d'Anjou, épouse du petit-fils de Palamède de Forbin Aprez le decez
de Jean d'Anjou, Palamede second, Fils de Catherine
d'Anjou et de François de Forbin marquis de Soliès,
mariés en 1527, alla en Loraine pour se mettre en possession du Marquisat de
Pont a Mousson, mais le Duc de Loraine s'y oposa ,
& ce Marquisat ne faisant point partie du Barois mouvant de la France,
& ce Seigneur non plus, que ses Descendants n'ayant par consequent
aucun tribunal oĂą ils pussent se faire rendre par droit & par Justice ce
qu'on leur retenoit par la sorte d'une autorité superieure, ils se sont trouvez jusqu'ici frustrez d'une possession
fondée sur ce qu'il y a de plus sacré, puis que de Droit divin & humain les
enfens doivent jouir de l’heredite
de leur Pere. Si Filius
ergo Haeres De François Ier enfin date une importante mise en forme
des institutions provençales, l'édit de Joinville (1535) en Champagne. Le
fonctionnement des États et de leurs organes annexes y était strictement
réglementé : ils se réuniraient seulement sur convocation du roi et sur un
ordre du jour fixé par ses représentants. Dans l'intervalle des sessions des
États, le pays de Provence serait représenté par des procureurs du pays, qui
étaient l'archevêque d'Aix et les consuls et assesseurs d'Aix, ès qualités.
L'autorité royale se renforçait et prenait aussi l'allure d'une centralisation
aixoise. Le Parlement devenait plus que jamais le maître du fonctionnement de
la justice puisque le gouverneur perdait l'essentiel de ses pouvoirs en la
matière, et que la sénéchaussée devenait une circonscription judiciaire (et,
secondairement, financière) de niveau moyen : il en était créé six en 1535
(Aix, Arles, Draguignan, Digne, Forcalquier et Marseille) et il s'en créerait
encore, jusqu'à atteindre douze au XVIIIe siècle. D'utiles suppressions ou simplifications
complétaient ces grandes lignes d'un texte bon en luimême
mais dont la tendance effectivement inquiéta Barbeau Au moyen âge, le barbeau, que tout le monde appelle aujourd'hui en Anjou « barbillon, » s'appelait bar; il figure dans les armes du duché de Bar, et dans le blason de René d'Anjou, on trouve deux bars adossés. Quant à ses œufs, défense expresse était faite aux XVIIe
et XVIIIe siècles d'en manger; les cuisiniers avaient soin de les ôter en
enlevant les entrailles du barbeau. « Ils excitent, disait dans son cours
Berthelot du Paty, des douleurs extrĂŞmes dans
l'estomac et occasionnent de violents vomissements. » Le sobriquet des habitants de Dieuze sont les foireux (état de celui qui est affecté de la diarrhée) Pendant la guerre des paysans d'Allemagne, révoltés
contre les puissances en 1525, plus de quatre cents hommes de la châtellenie de
Dieuze allèrent sejoindre à eux, et quelque temps
après le duc Antoine et ses frères François comte de Vaudémont, et Claude de
Guise, se rendirent avec leurs troupes dans cette ville, oĂą Ă©tait le
rendez-vous général de l'armée des princes lorrains, destinée à disputer aux
paysans luthériens révoltés le passage des montagnes qui séparent l'Alsace de
la Lorraine. Cette entrevue se fit le 12 mai 1525 GĂ©rard de Haraucourt quitte
Nancy avec les contingents lorrains et l'artillerie le 5 mai, pendant que le
duc, son grand-oncle bâtard Jean d'Anjou et Théodore de son grand-oncle bâtard
Jean d'Anjou et Théodore de Saint-Chamond vont à la rencontre de Claude de
Guise et de Louis de Vaudémont qui franchissent la Meuse vers Gondreville et Pont-à -Mousson (où les lansquenets
s'impatientent et des dĂ©sordres). La jonction se fait Ă Vic-sur-Seille et Ă
Dieuze entre le 7 et le 12 mai : c'est alors qu'un détachement part ramener le
calme Ă Herbitzheim Un pont-aqueduc Ă
Gorze La qualitĂ© des eaux de Gorze est cĂ©lèbre : dĂ©jĂ connue Ă
l'Ă©poque romaine, lorsque la source des Bouillons
servait Ă alimenter, Ă 22 km du village, la citĂ© messine alors baptisĂ©e Divodurum. Aujourd'hui, l'eau de Gorze alimente encore 15 Ă
20 % de la ville de Metz. Mais revenons au IIe siècle après J.C. L'aqueduc fut
bâti pour fournir en eau les thermes et la piscine de Metz, avec ses 2 000
habitants. Les discussions sont, Ă l'heure actuelle, encore ouvertes Ă propos
des eaux de Gorze et de leur place au sein de la cité messine à l'époque. Mais
l'hypothèse la plus probable est qu'elles rejoignaient directement le château
d'eau du Haut de SainteCroix, proche des thermes du
Carmel. Des vestiges de l'aqueduc perdurent Ă Ars-sur-Moselle et Ă
Jouy-aux-Arches, ainsi que sur la route bucolique reliant Novéant
à Gorze. Pour les curieux qui souhaitent voir son intégralité, le pont aqueduc
est visible en maquette au musée de Gorze La Vita secunda sancti Clementi rédigée à Gorze entre 1055-1093, centrée sur
un épisode qui se déroule dans les bois de Gorze, donne de l'aqueduc une
description qui a peu d'équivalent dans la littérature médiévale. L'hagiographe
mentionne les conduites coudées qui font circuler l'eau jusqu'à une série
d'arches ; celles-ci l'amènent en ligne droite jusqu'au théâtre de la ville;
l'eau court dans des conduites interrompues par des réservoirs et s'écoule avec
rapidité comme emportée par le souffle d'un esprit : en cas de pluie, le trop
plein se déverse dans le lit de la Seille. On voit que l'auteur de la Vita secunda
s'est efforcĂ© de dĂ©crire l'aqueduc romain tel qu'on pouvait se le reprĂ©senter Ă
partir de ce qui en restait au XIe siècle : il a saisi l'essentiel de ce
système d'approvisionnement en eau de la ville. Cet intérêt renforce
l'identification de l'auteur avec un moine de Gorze dont les abbés avaient été
et étaient des bâtisseurs A la vue du scandale provoqué par l'autorisation du culte
luthérien à Metz, la piété et le zèle du Cardinal de Lorraine, ci-devant Evéque de Metz, & qui avoit
cédé son Evêché au Prince Nicolas de Lorraine son neveu, se réveillerent.
Il pria le Duc Claude de Guise son frere, de venger
la Religion de cette insulte. Ce Prince, avec l'agrément du Roi, mit aussi-tôt des Troupes sur pied, & marcha d'abord droit
à Gorze, qui étoit comme la Forteresse des Luthériens.
Il surprit le Bourg, le propre jour de Pâques 25. de
Mars 1543. comme ils Ă©toient
à table; puis ayant attaque le Fort, il s'en rendit maître sans beaucoup de
peine. Farel trouva moyen de se sauver parmi une charetée
de lépreux, dont il avoit pris l'habit & les
marques, s'étant enfariné le visage, & portant des cliquettes en mains. On
lit ailleurs, que le Comte de Furstemberg, après
avoir exercé mille sortes de violences & d'extorsions dans le pays, résolut
de faire égorger, le jour même de Pâques, tous les Catholiques de Gorze, qui ne
voudroient pas faire la CĂ©ne
à la Luthérienne; mais que Claude, Duc de Guise, en ayant eu avis, fit avancer
quelques Troupes jusqu'au Pont-Ă -Mousson, d'oĂą elles filerent
si secrettement droit à Gorze, qu'elles y arriverent assez tôt pour prévenir l'exécution d'un dessein
si barbare. Les Luthériens étoient déja sortis du Château pour cela, lorsqu'ils virent les
Soldats du Duc de Guise qui entroient dans la Ville
avec grand bruit, au son des trompettes & des tymbales;
ce qui les frappa d'une si grande terreur qu'ils tournerent
leurs armes contre eux-mĂŞmes & commencerent Ă
s'entretuer. Les autres voulurent gagner le Château, mais ils furent prévenus, &
égorgés sur la place. Ceux qui étoient dans le
Château, se précipitèrent par les fenêtres ; de sorte qu'il n'en échappa qu'un
assez petit nombre, qui prit secrettement la fuite.
Alors les Catholiques firent Ă©clater leur joye &
leur reconnoissance par le son des cloches de
l'Abbaye & de toute la Ville, qu'on n'avoit pas osé
sonner depuis plusieurs mois; & le peuple accourut aux Eglises, pour rendre
grâce à dieu Claude enchaîné Il est possible que le "fort" soit Claude de
Lorraine lui-même. Claude de Lorraine reçut 22 blessures à la journée de
Marignan, et ne fut sauvé que par le dévoûment
d'Adam, son écuyer, qui périt en le couvrant de son corps. Le Duc de Guise fit
alors vœu d'aller en pélérinage à l'église de St.-Nicolas, revêtu de l'armure qu'il portait à Marignan.
C'Ă©tait un prince magnifique. Il avait habituellement sept tables ouvertes dans
son palais. Sa piĂ©tĂ© le porta (en expiation des erreurs de sa jeunesse) Ă
conserver toute sa vie au haut de son bras nu, une chaîne de fer très-épaisse
et très incommode |