Annibal VII, 31 2021-2022 De Languedoc et Guyenne plus de dix Mille voudront les Alpes repasser
: Grands Allobroges marcher contre Brundis, Aquin et Bresse les viendront recasser. "dix mille" Scaliger et Ménage regardent la dénomination de Guienne comme une transformation du mot Aquitaine, qui auroit fait, dans le langage habituel, la Quitaine, la Quiaine, puis enfin
la Guienne. Le plus ancien souvenir pour l'histoire
de cette province est le passage d'Annibal, qui, allant porter la guerre en
Italie, Ă travers l'Espagne et les Gaules, passa par l'Aquitaine, et y laissa
une garnison sous le commandement d'Hannon Il longea les cĂ´tes de l'Aquitaine, les Auscitains se
joignirent Ă Annibal, ils franchirent avec lui les Alpes, et Silius Italicus dit que
l'Aquitain combattait en dédaignant de se couvrir du casque. « Cantaber et
galeo contempto tegmine Vasco », à la bataille de Trasimène et de
Cannes Comme il s'agit de "repasser", le quatrain
pourrait faire référence aux 10000 Gaulois Gésates,
selon Plutarque - Orose parle de 30000 -, battus en 222, lors de la bataille de
Clastidium, par Claudius Marcellus qui tua leur roi Viridomaros. Il prit Milan, capitale des Insubres. À l'issue de son triomphe, il déposa les
dépouilles opimes du roi gésate dans le temple de
Jupiter Férétrien. Claudius Marcellus combattit dans
la seconde guerre punique Strabon, dans sa Géographie, IV, 1, 11 : « les Allobroges entreprirent naguère
de nombreuses expéditions avec des armées de plusieurs dizaines de milliers
d'hommes ». Cet auteur implique là probablement des départs de
mercenaires allobroges, ainsi que des « peuples du bord du Rhône » (les Segovellaunes ?). Le départ à la guerre semble être devenu une
tradition chez certains peuples et représentait dans l'Antiquité un moyen
personnel d'enrichissement. Ainsi, la pratique du mercenariat est très répandue
chez les Celtes et notamment dans le Midi de la Gaule D'autres Gaulois passeront alors les Alpes avec Annibal
et on en compterait près de 40000 ("plus de dix mille") Mais, au cours du XIXe siècle, les auteurs n'avaient pas
encore découvert le col du Clapier, le seul col des Alpes du Nord ayant une vue
sur la plaine du Pô. Alors, les auteurs du XIXe siècle ont estimé que le geste
d'Hannibal, montrant la plaine du PĂ´ Ă ses soldats, Ă©tait simplement un geste
oratoire et qu'il fallait interpréter sagement les textes antiques. Pourtant, le
découragement des soldats d'Hannibal était tout à fait naturel et leur regain
de confiance en voyant la plaine du PĂ´ Ă©tait aussi tout Ă fait naturel. Il peut
être comparé « aux dix mille soldats de Xénophon en voyant la mer, aux
compagnons d'Enée en apercevant la terre d'Italie et aux soldats de l 'Empire
en découvrant Moscou » (Paul Azan) "Grands
Allobroges" Annibal, tout en traversant le territoire des Tricastini des Vocontii et des Tricoriï, n'aura cessé de traverser le territoire des Allobroges,
et cette supposition, qui concilie d'une manière si naturelle l'apparente
contradiction des historiens Tite-Live et Polybe, se trouvera encore confirmée
par le langage même de Polybe au sujet de ce peuple. Il le représente non point
comme formant un corps de nation, soumis à un seul chef, mais comme subdivisé
en plusieurs petits peuples ayant chacun leurs chefs particuliers, et ne se
réunissant que pour l'attaque d'un ennemi commun. Polybe, III, 50 est traduit par M. Schweighaeuser
avec Casaubon, minores omnes Allobrogum duces, et M.
Deluc avec dom Thuillier, les
chefs inférieurs des Allobroges ; de-là on a cru pouvoir induire l'existence de
petits Allobroges, distincts des grands Allobroges, habitant l'île (voy. Abauzit, OEuv.
div., tom. II, pag. 151), et
cela pour se tirer des difficultés qui résultent de la fausse supposition que
les Allobroges occupaient l'Ile Ă cette Ă©poque. Mais le grec ne parle ni de
grands ni de petits Allobroges, mais seulement de chefs divers, commandant
chacun de leur côté leur tribu particulière, omnes pro virili parte Allobrogum
duces Firmin Abauzit, né à Uzès en
1679 et mort à Genève en 1767, est un écrivain français. Son père meurt
lorsqu'il a deux ans. En 1685, après la révocation de l'Édit de Nantes, lorsque
les autorités veulent imposer une éducation dans la foi catholique, sa mère
organise sa fuite. Pendant deux ans, son frère et lui vivent en fugitifs dans
les montagnes des Cévennes. Ils arrivent à Genève en 1689, où leur mère les
rejoint, après avoir quitté la prison où on l'a enfermée au moment de leur
fuite. Après avoir fait de brillantes études à Genève en linguistique, physique
et théologie, Firmin Abauzit visite l'Allemagne, la
Hollande et l'Angleterre. Il fait connaissance avec les savants les plus
distingués, tels que Bayle et Newton, et gagne leur estime et amitié. On a
publié à Genève, en 1770, 1 vol. in-8, et à Londres, en 1773; 2 vol. in-8, ses
Ĺ“uvres diverses, qui se composent de morceaux d'histoire, de critique et de
thĂ©ologie Isaac Casaubon, nĂ© Ă Genève le 18 fĂ©vrier 1559 et mort Ă
Londres le 1er juillet 1614, est un humaniste et Ă©rudit protestant. Casaubon
resta à Paris de 1600 jusqu’en 1610. Ces dix années furent les plus brillantes
de sa vie. Il avait acquis la réputation d’être, après Scaliger, l’homme le
plus savant de son Ă©poque. Casaubon avait Ă souffrir des attaques ouvertes des
pamphlets jésuites, qui, après son émigration en Angleterre, en avaient fait
leur cible. Il fut enterré dans l’abbaye de Westminster On peut inférer des minores... Allobroges de Casaubon les grands. L’édition de Polybe, sur laquelle il avait beaucoup
travaillé, est restée inachevée. Elle parue en 1609 Les "Allobroges" marquent une situation par
laquelle Annibal est passée (Alpes). "Brundis" Brindisi (autrefois en français, Brindes) est une ville
de la province de Brindisi dans les Pouilles en Italie, située sur la côte
adriatique au sud de la péninsule, sur le saillant externe du talon de la «
botte ». Son port naturel, un des mieux protégés de la côte adriatique, et sa
situation au plus près de la Grèce en ont fait une porte vers l'Orient, dès
l'époque romaine. Cité grecque à l'origine et capitale des Salentins,
Brundisium est conquise par le consul Marcus Atilius Regulus en 267 av. J.-C., achevant la conquĂŞte
romaine du sud de l'Italie. La cité fut rapidement reliée à Rome par la via
Appia, puis par la Via Traiana Après ses victores de La
Trébie, Trasimène et Cannes, Hannibal temporise à Capoue, car il espère une
désagrégation totale de la confédération italienne ainsi que de nouvelles
alliances qui lui permettraient enfin d'obtenir la domination sur mer. De fait,
les peuples et les citĂ©s d'Italie centrale et mĂ©ridionale sont nombreux Ă
s'allier au Carthaginois. En 216 av. J.-C., le Bruttium (actuelle Calabre) bascule
tout comme Locri Epizefiri
(actuelle Locres) et Crotone en 215 av. J.-C. En 212
av. J.-C., c'est aussi le cas de Métaponte dans le golfe de Tarente, Thourioi, près de Sybaris, et Tarente, dans les Pouilles. Ces
cités s'ajoutent aux Gaulois de Cisalpine et à Capoue. Pourtant, Rome tient bon
et Latins, Étrusques et Ombriens lui demeurent fidèles. À partir de 212 av. J.-C., Hannibal connaît des
difficultés de plus en plus grandes. En effet, depuis 215 av. J.-C., les
Romains reprennent la stratégie de Fabius Cunctator
et évitent d'affronter Hannibal en bataille rangée. Ils augmentent également
leurs effectifs par une politique d'enrĂ´lement d'esclaves et de jeunes hommes
de moins de 17 ans. Mais surtout, ils comprennent Ă quel point il est
nécessaire de reprendre l'offensive sur le terrain politique et idéologique Durant la deuxième guerre punique, c'est «Brundisium», érigée en colonie en -244, qui sert de point
d'appui oriental Ă la marine romaine. La capitale messapienne reste tenue par
sa garnison romaine après que la catastrophique défaite de Cannes du 2 août
-216, a commencé à faire basculer progressivement l'Italie dans l'alliance carthaginoise.
Avec Rhégion et Neapolis,
elle contribue Ă l'asphyxie des troupes d'Hannibal et abrite les vingt-cinq
vaisseaux de l'amiral Flaccus. Ceux-ci interceptent
en -215 l'ambassade de Xénophane qui vient de conclure l'alliance de l'antigonide Philippe de Macédoine avec le général cathaginois. Le préteur pérégrin Laevinus
prend le commandement des opérations depuis la base navale de Brindes.
Propréteur doté d'une légion l'année suivante, celui-ci tâche de tenir la
campagne messapienne et réussit à bloquer le port de Tarente et ravitailler la
garnison enfermée dans la citadelle quand la ville rallie Hannibal venu de
Capoue. La flotte de Brindes donne la chasse aux navires carthaginois tentant
de livrer armes et éléphants de guerre à Hannibal. Elle est alors doublée pour
empĂŞcher une invasion que porteraient les cent vingt navires de l'ennemi
macédonien et permettre au propréteur de débarquer à Apollonie "Brundis", port tenu
par Rome, désigne l'objectif d'Annibal : le combat contre les Romains. "Bresse"
et "Aquin" Brescia, Bresse ou Bresce,
s'appelle en latin Brixia De mĂŞme que les Insubres, les CĂ©nomans Ă©taient de sang gaulois. Venus en Italie Ă la suite
du brenn Elitovius, ils
Ă©taient Ă©tablis au sud du lac de Garde, entre Brescia et VĂ©rone. Brescia fut
leur capitale La victoire de la Trébie (fin décembre -218) donnait
définitivement la maîtrise de la Cisalpine à Hannibal. Cependant, les Cenomans de Brescia, appuyés sur leurs voisins Vénètes,
alliés traditionnels des Romains, refusèrent de rallier le camp vainqueur Frégelles était une ville du
Latium adiectum situé sur la via Latina entre Aquinum (Aquino) e Frusino
(Frosinone), à la confluence du Liri et du ruisseau Trerus, sur une position stratégique entre Latium et Campanie,
qui se trouve dans le territoire de la commune de Arce.
Frégelles fit face à la progression d'Hannibal en 212
av. J.-C. en détruisant le pont sur le Liri. La ville
a été l'une des 18 colonies en 209 av. J.-C. à être restée fidèle à Rome, et un
corps de cavalerie de cette ville est mentionné dans la bataille qui a tué Marcelus Aquinum fece
la sua prima comparsa nei documenti al tempo della II guerra punica. La sua origine
molto probabilmente era sannita. Al termine della prima guerra sannitica, dopo il 354 a.C., Roma ottenne il controllo di Sora, Satricum, Fabrateria e Luca,
tutte città volsche, lasciando ai Sanniti la possibilità d'impadronirsi di Interamna, Casinum, Arpinum e probabilmente di Aquinum. La pace del 304, seguita alla ii guerra sannitica, consentì ai Romani di trasformare il territorio lungo il confine fra Lazio e Sannio. Fu così che Teanum Sidicinum
e probabilmente Aquinum, entrarono a far parte del mondo romano in qualitĂ di civitates foederate. CittĂ , queste, che dovevano
collaborare con le colonie
latine. Le monete, anche d'Aquinum
- siamo sempre nel campo dell'ipotesi - come
quelle di Teanum, dovevano avere la testa d'una dea guerriera ed
un gallo con stella a 8 punte.
Tutti i termini etnici contenuti dovevano avere il suffisso latino -no. La romanizzazione di Aquinum si ebbe in pratica dopo il 290 a.C., allorché Aquinum
(?), Teanum, Cales, Suessa Aurunca ed Interamna
assunsero il carattere di
zona cuscinetto fra il territorio
romano e sannita. Nel 211 a.C., con
l'arrivo di Annibale,
Aquino esce dai sottintesi. Il generale cartaginese « sotto Casino sostò due giorni saccheggiando
qua e là , poi passati Interamna e Aquino, giunse nell'agro di Fregeue sul fiume Liri.. »
(Livio XXVI, 9) "Bresse" et "Aquin" définissent les
alliés fidèles de Rome. "recasser" Le Couteau à talon, ou fer à recasser, qui sert à amortir
& recasser les peaux, ne coupe point ; mais il a un tranchant mousse dans
sa partie concave, qui sert Ă Ă©craser les inĂ©galitĂ©s, Ă fouler la peau, Ă
Ă©craser le nerf, Ă en dompter la roideur; & la partie convexe est
simplement quarrée, ainsi que le dos d'un rasoir A côté du verbe essentiel labourer, d'autres, plus particuliers,
se rencontrent: "recasser",
c'est donner le premier labour Ă une
terre, sitĂ´t après qu'elle a portĂ© du bled.Â
D'où "recassis", terre labourée sur
le chaume après que le bled est moissonné Pendant le siège de Casilin, la
famine qui croissait toujours, obligea les assiégés à demander de se rendre,
après avoir mangé tous les animaux, même les plus immondes, et jusqu'aux cuirs
de leurs cuirasses et de leurs boucliers. Annibal ayant refusé d'entendre
parler de capitulation, les assiégés prirent le parti de labourer les terres le plus voisines des remparts, et d'y semer des
légumes qui croissent en peu de temps. Cette résolution désespérée adoucit
Annibal, et il permit Ă la garnison de se racheter par une somme de sept onces
d'or par tête. Cette somme payée, la garnison fut remise à Cumes, réduite à peu
près à la moitié. Le courage et la fidélité des Prénestins,
qui en composaient la majeure partie, furent récompensés par une double paye,
l'exemption de cinq années de service, et le titre de citoyens romains Carthage ne sera pas seulement détruite dans le présent,
elle sera privée d'avenir : un décret de Rome interdira à quiconque de
s'installer sur ses ruines. La charrue
symbolique de Scipion est passée sur Carthage. En fait, il s'agit d'une
légende. Les légionnaires n'eurent pas même besoin de labourer le sol de Carthage pour y semer le sel Caton n'avait pas cessé de marteler : Delenda
est Carthago, «II
faut détruire Carthage !» En 146 av. J.-C., Scipion Emilien fit raser la
capitale punique : plus un seul bâtiment ne resta debout, du sel fut jeté sur
le sol pour empêcher l'herbe de repousser et une solennelle malédiction
interdit à quiconque d'y établir sa demeure à l'avenir. Typologie Des alliés fidèles permettront de renverser une situation désespérée. |