Emmanuel Philibert et Victor Emmanuel IV, 60 1822-1823 Les sept enfans en hostage laissez Le tiers viendra son enfant trucider Deux par son fils seront d'estoc percez Gennes, Florence lors viendra enconder. Sept enfants
seront laissés en sa maison (hostaige : demeure). Le tiers état (le
tiers) enverra un Ă©missaire qui assassinera son dernier fils (son enfant),
parce que deux hommes auront été percés à coups d'épée (d'estoc) par ce même
fils. Le GĂ©nois & le Florentin (Gennes, Florence) viendront ensuite les
mettre en déroute. Scholie : Henri II laissera après lui sept enfants
survivants de sa maison (François II, Charles IX, Henri III, François, duc
d'Alençon, Elisabeth épouse du roi Philippe II d'Espagne, Claude épouse du duc
de Lorraine, Marguerite). Le conseil des Seize (le tiers) suscitera Jacques
Clément qui ira à Saint-Cloud assassiner Henri III, le dernier fils de Henri
II, parce que Henri de Guise & le cardinal, son frère (deux d'estoc
percés), auront été tués à coups d'épée par l'ordre de ce même fils de Henri
II. Puis Charles-Emmanuel Ier, duc
régnant de Savoie (le Génois), & Alexandre Farnèse, duc de Parme (le
Florentin), général de Philippe II, viendront faire la guerre à Henri IV, qui
sera forcé, par le duc de Parme, de lever précipitamment le siège de Paris, en
1590, & celui de Rouen, en 1592 (Anatole
Le Pelletier, Les Oracles de Michel de Notredame, astrologue, médecin et
conseiller ordinaire des rois Henri II, François II et Charles IX, Tome 1, 1867
- books.google.fr). Anne de Bretagne eut sept enfants dont cinq ne vécurent pas, Claude (qui devint reine de France) et Renée (qui devint duchesse de Ferrare), dont Bernardo, père de Torquato Tasso, fut secrétaire. Claude de France donna aussi sept enfants à François Ier. Le dauphin François et le duc d'Orléans Henri (pas les 7) furent otages en Espagne en échange de la libération du roi suite à la défaite de Pavie et du traité de Madrid (1526) (fr.wikipedia.org - Traité de Madrid (1526)). "hostage" : Ostage, Ottaggio Au Moyen Âge, la ville se trouvait sous les marquis de
Gavi, alliés à Frédéric Barberousse, qui s'était réfugié dans la commune après
la bataille de Legnano. En 1202, Gavi est vendu à la République de Gênes. Après
un bref moment sous la propriété de la famille Visconti et de la France, Gavi
redevient sous la propriété de la République de Gênes en 1528. En 1625, lors de
la Première Guerre Géno-Savoyarde, Gavi est attaqué et pris d'assaut par les
troupes franco-savoyardes, mais les Génois reprennent Gavi après 21 jours. Il
est alors décidé de transformer Gavi en une puissante forteresse, afin d'éviter
les assauts. En 1815, Gavi est attribué au royaume de Sardaigne (fr.wikipedia.org - Gavi
(Italie)). En 1625, les GĂ©nois reprennent Gavi avec le concours des
Napolitains. Les opérations militaires se déroulent aussi à Ostage où
stationnent les troupes de Martin Carraciolo venues de Naples (Samuel
Guichenon, Christian Gottfried Hofmann, Histoire généalogique de la royale
maison de Savoie, Tome 2, 1778 - www.google.fr/books/edition). Ostage est en dialecte piémontais Ottaggio ou en italien
actuel Voltaggio (La
presa di Voltaggio nel 1625 - www.storiapatriagenova.eu). Enfanst
illégitimes d’Emmanuel Philibert Le père de Charles Emmanuel Ier est Emmanuel Philibert
Ier qui eut sept enfants illégitimes (Samuel
Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, Tome 2, 1778 -
www.google.fr/books/edition). Avec Lucrezia Proba de Turin : Amédée de Savoie (mort en
1610 Ă Turin), marquis de Saint-Rambert et Saint Germain en Bugey, comte de
Conflans, grand croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare et commandeur de
Savoie ; avec une fille de Martin Doria Amiral de Savoie : Philippin, tué en duel le 2 juin 1599 en Dauphiné dont le corps est
inhumé dans la chartreuse de Pierre-Châtel ; avec Laura Crevola de
Verceil : Marguerite (ou Marie) marquise
de Crèvecœur et Lans en Piémont (née en 1556), épouse le 20 janvier 1570
Philippe d'Este, marquis de San Martino ; avec Beatrice Langosco,
marquise de Pianezza : Matilde de Savoie (morte Ă Suse en 1639), Ă©pouse de
Charles de Simiane seigneur d'Albigny ; BĂ©atrice de Savoie (morte en
1580), promise à François Philibert Ferrero, marquis de Messeran et Othon (mort
jeune) ; avec Suzanne des Adrets : Pierre Louis, seigneur de Tarnavas (gw.geneanet.org). Emmanuel Philibert
épousa, le 9 juillet 1559, un des sept enfants de François
Ier, la sœur de Henri II, Marguerite de Valois duchesse de Berry. On met aussi au nombre des enfans naturels de notre
Emanuel le Seigneur de Tarnavas fils de Suzane des Adretz Dame Daufinoise mais
il ne fut jamais avoué. Ce gentilhomme, qui se nommoit Pierre-Louis prit le
surnom de Rovere qui etoit celui du Mari de sa Mere afin d'heriter de la
Seigneurie de Tarnavas en Piemont. [...] Charle Emanuel donc fils de notre Emanuel Filibert &
de Marguerite de France naquit au Chateau de Rivole en Piemont le 12 Janvier
1562. Le Pape Paul IV semble avoir predit cette paissance : car en donnant
au Duc Emanuel Filibert la dispense d'epouser sa parente Marguerite de France,
il ne se contenta pas d'ecrire fiat, mais il ajouta ce qui ne se fait jamais
fiat Masculus. Le Duc Emanuel durant la
grossesse de son epouse envoia Filibert Mareschal Seigneur de Montsimon en
Bresse Controleur general deça les Monts à Salon de Craux pour consulter Michel
Nostradamus, Ce fameux Devin se rendir Ă Nice, & il dit positivement Ă la
Duchesse qu'elle auroit un fils qui se nommeroit Charles, & qui seroit le
plus grand Capitaine de son siecle (Jean-Chrysostome
Bruslé de Montpleinchamp, L'Histoire d'Emmanuel Philibert duc de Savoie, 1692 -
books.google.fr). Le poète Torquato Tasso fut reçut à la cour de Turin dans
les années 1570-80, ainsi que chez Philippe d'Este, marquis de San Martino et
gendre d'Emmanuel Philibert (Pierre
de Bouchaud, Goethe et le Tasse (1907), 2016 - www.google.fr/books/edition). Cf. les "tasses" du quatrain précédent IV, 59 : On recueille avec intérêt une supposition d'Angelo
Solerti - investigateur qui s'en professait avare : «Benché il Tasso fosse
educate cattolicamente e anche abituato a festeggiare le vittorie dei cattolici
in Francia » (le canon ferrarais tonnait à chaque succès des armées catholiques
: marque de zèle bien compréhensible de la part d'un Duc qui se sentait épié
par Rome) «queste misure» (certains arrêtés pris par René Birague, successeur de D'Hospital) «e questi orrori» (des
massacres à Rouen et Orange, en février - mars 1571) dovettero commuoverle non
poco, e rincalzati poi dalla Saint-Barthélemy, rimasere nella sua mente come
germi maligni che, sia pure in piccola parte, contribuirone poco appresso a
sconvolgere la sua mente con dubbi religiosi (M.
Javion, À propos du séjour en France du poète Torquato Tasso, Cahiers algériens
de littérature comparée, Numéro 1, 1966 - www.google.fr/books/edition, Angelo
Solerti, Vita di Torquato Tasso, Tome 2, 1895 - www.google.fr/books/edition). "trucider" Viendra trucider le tiers son enfant : tuer son troisième
enfant. "trucider" : faire
périr de mort violente, assassiner (Larousse). Av. 1476 (Journal parisien de Jean Maupoint, éd. G.
Fagnez ds Mém. Sté hist. Paris, t. 4, 1877-78, p. 103), semble disparaître
entre le XVIe (Gdf.) et la fin du XVIIIe s. : ca 1792
(C. Desmoulins, Les RĂ©volutions de France et de Brabant, III, p. 165 [Germain
au procès de Babeuf] ds Brunot t. 9, p. 42); devenu terme plais. 1863 (Gautier,
loc. cit.). Empr. au lat.trucidare «égorger, massacrer». Cf. dès le XIVes. l'a. prov. trucidar «massacrer»,
hapax (ca 1330 Rouergue ds Levy Prov.) (www.cnrtl.fr). Le troisiéme de ses enfans naturels fut Marguerite
(Marie) qu'il eut de Laure Crevole Demoiselle de Vercel en 1556. Cette
legitimĂ©e de Savoie fut alliĂ©e le 20. janvier 1570. Ă
Philippe d'Est Marquis de S. Martin & de Lans fils de Sigismond Marquis
d'Eft & de Bourgomanero & de Justine de Trivulce. Marguerite eut en
dotte le Marquisat de Crerecaur & de Lans en Piemont. De ce mariage sortirent
premierement Charle Philibert d'Est Marquis d'Est Chevalier de la Toizon d'or,
Marquis de Bourgomanero General de Milan & grand Ecuyer du Cardinal l’infant
Ferdinand ; Secondement Sigismond second Marquis de Lans : Troisiémement
Alfonso Marquis d'Est ; en quatrieme lieu Beatriz epouse du Marquis
Ferrante Bentivoglio frere da Cardinal Bentivoglio.Sigismond second epousa
Françoise d'Hotel & de Teisieu de qui il eut Philipe François Marquis de
Lans, Christine Religieuse, Charle Chevalier de la Toizon-d'or Marquis de
Bourgomanero, Allié avec une Dame de la maison de Sfondrate qui a été sous la
tiarre Pontificale. C'est la tige glorieuse du Marquis de Bourgomanero qui
remplit si dignement la dignité d'Ambassadeur à Vienne. Marie legitimée de Savoie source de tant de heros mourut à Turin en
1580 du regret qu'elle eut de la mort de son bon Pere nôtre Emanuël Philibert
(Jean-Chrysostome
Bruslé de Montpleinchamp, L'Histoire d'Emmanuel Philibert duc de Savoie, 1692 -
books.google.fr). "estoc" Il pourrait s'agir d'un duel (Pierre
Brind'Amour, Les premières centuries, ou, Propheties de Nostradamus (édition
Macé Bonhomme de 1555), 1996 - www.google.fr/books/edition). En effet l'un des enfants illégitime d'Emmanuel Philibert
meurt dans un duel : Philippin. Charles de Créqui, duc de Lesdiguières, pair et maréchal
de France ayant, en 1597, emporté le fort des Barreaux sur le duc de Savoie,
Dom Philippin, frère bâtard du duc, faillit ĂŞtre pris et ne rĂ©ussit Ă
s'échapper qu'en changeant d'habits avec un soldat qui fut trouvé parmi les
morts, Philippin n'avait pas pris garde qu'il laissait Ă ce soldat une riche
écharpe de femme qui fut remise à Créqui. Le lendemain, il envoya un trompette
pour réclamer les morts; Créqui chargea celui-ci de dire à Philippin qu'il fût
plus soigneux à l'avenir de garder les faveurs des dames. Piqué de cette
plaisanterie, Philippin envoya un cartel à Créqui qui s'étant présenté au
rendez-vous, n'y trouva pas Philippin que le duc son frère avait empêché de s'y
rendre, L'année suivante, Créqui fut fait prisonnier du duc de Savoie et la
querelle de l'écharpe recommença. On convint d'un nouveau rendez-vous près le
fort des Barreaux d'oĂą Philippin au lieu de son Ă©charpe ne rapporta qu'une
blessure à la cuisse. Le duc de Savoie, qui s'était opposé au premier
rendez-vous, trouva mauvais cette fois que son frère dĂ»t l'avantage de la vie Ă
Créqui, d'autant plus qu'on accusait celui-ci de s'être vanté d'avoir eu du
sang de Savoie, et il lui signifia qu'il eut Ă recommencer, quand il serait
guéri. En conséquence, nouveau combat qui se fit dans un îlot du Rhône
au-dessous Saint-André, et où Philippin resta sur la place. D. MONTFAUCON, tom.
V, p. 394. Selon Brantôme, Créqui aurait achevé son homme étant par terre, et
notre auteur ne manque pas de le blâmer d'avoir la première fois laissé la vie
Ă Philippin. Mais d'Audiguier, qui raconte ce duel dans les plus grands
détails, assure que «Créquy luy planta l'espée dans le corps de telle roideur, qu'il le
renversa et le cousut contre terre.» Puis il ajoute : «Tous ceux de sa part luy
crièrent alors qu'il le tuast; mais le second de Philippin au contraire demanda
sa vie. Créquy dit à Philippin qu'il la demandast lui-même, mais c'en estoit
déjà faict. Les religieux de Saint-Pierre-Chastel lui refusèrent la sépulture
selon les constitutions de l'Eglise. Le duc de Savoie, par remords de
conscience ou par advis de son confesseur, avoit despeché un courrier pour
deffendre le combat, mais il estoit arrivé deux heures trop tard.» D'AUDIGUIER,
Anc. usage des Duels, chap. XIX., 1617 (M.
Fougeroux de Campigneulles, Histoire des duels anciens et modernes, Tome 2,
1835 - books.google.fr). En lisant le vers 3 on s'attend à deux morts ou blessés.
Mais il y a deux duels, tous les deux engagés par Philippin ("son
fils" d'Emmanuel Philibert) où il a été percé à chaque fois la dernière
mortellement : Créquy plante son épée, donc par la pointe, donc d'estoc.
Reste "seront percez" alors que c'est le mĂŞme homme, mais deux endroits
du corps différents : la cuisse et le tronc... (?). Gênes En 1814, le territoire de l'ancienne République de Gênes
ne retrouve pas son indépendance et est annexé au Royaume de Sardaigne
(Piémont) (fr.wikipedia.org
- Gênes). Charles-Félix, dit «le Bien-Aimé», né à Turin le 6 avril
1765 et mort dans la mĂŞme ville le 27 avril 1831, fut le premier duc de GĂŞnes
de 1815 Ă 1821, roi de Sardaigne et duc de Savoie de 1821 Ă 1831 (fr.wikipedia.org
- Charles-FĂ©lix (roi de Sardaigne)). En 1821, le roi de Sardaigne Victor-Emmanuel Ier ayant
abdiqué, son frère et successeur Charles-Félix, qui était alors absent du
Piémont, nomma Charles-Albert régent du royaume jusqu'à son arrivée. Le jeune
prince, cédant à l'influence de quelques membres des sociétés secrètes
auxquelles il était affilié, déclara qu'il adoptait avec les révolutionnaires
la Constitution des Cortès d'Espagne. Mais le roi Charles-Félix, ayant donné le
commandement de ses troupes au comte de Latour, les rebelles furent battus Ă
Novare, et la révolte fut aussitôt réprimée sur tous les points. Charles-Albert
fut obligé de se retirer quelque temps à Florence. En 1823, pour laver la faute
qu'il avait commise, il alla servir, en qualité de volontaire, dans l'armée
française chargée de renverser le gouvernement des Cortès en Espagne. Il se
conduisit avec bravoure sur le champ de bataille, fit sa paix avec
Charles-Félix, grâce à la médiation de Louis XVIII, qui empêcha qu'il ne fût
dĂ©shĂ©ritĂ© de la couronne de Sardaigne, puis il lui fut permis de revenir Ă
Turin. En 1831, il succéda à Charles-Félix qui n'avait pas d'enfants, et fut le
premier de la branche des Carignan qui parvint au trĂ´ne de Sardaigne (Aloys
Perrault-Maynand, L'Italie contemporaine au tribunal de l'histoire et du droit,
1860 - books.google.fr). Revenons Ă 1821 et
Ă cette cour de Florence oĂą le prince de Carignan trouvait un asile provisoire,
jusqu'au moment de l'expédition d'Espagne, à laquelle il prit part autant par reconnaissance
pour la protection française que pour obéir à une politique bien entendue. Sa
famille l'avait rejoint, et il s'était installé avec elle dans une villa proche
de Florence, le Poggio imperiale. C'est lĂ que Victor-Emmanuel passa ses
premières années, sous l'ail attentif de sa mère, la digne et pieuse
Marie-Thérèse, qui voulut commencer elle-même son éducation. Il avait cinq ans
lorsque la princesse écrivait de lui à une de ses amies de Turin : «Mon Victor
est très docile; il y a pourtant des difficultés à surmonter, car il voudrait
toujours courir et gambader ; mais, lorsqu'il a appris une chose, il
l'oublie difficilement.» (Charles
de La varenne, Le roi Victor-Emmanuel, Revue contemporaine (Paris. 1858),
Volume 60, 1863 - books.google.fr). Victor-Emmanuel II (en italien : Vittorio Emanuele II),
né le 14 mars 1820 à Turin et mort le 9 janvier 1878 à Rome, est duc de Savoie,
roi du Piémont-Sardaigne, prince de Piémont et comte de Nice de 1849 à 1861.
Avec l'unification italienne, il est roi d'Italie du 17 mars 1861 à sa mort. Le lendemain de l’armistice de Vignale avec l'Autriche,
la ville de Gênes, opposée à l’armistice, se soulève contre la monarchie sarde
poussée aussi par d’anciens idéaux autonomistes et républicains. L’entière
garnison est chassée hors de la ville. Victor-Emmanuel II envoie un corps de
bersagliers appuyé par de l’artillerie et commandé par le général Alfonso La
Marmora ; le puissant bombardement et les actions de saccage perpétrés par
les bersagliers conduisent Ă la capitulation de la ville ligure, il y a 500
victimes parmi la population. Victor-Emmanuel écrit une lettre d’éloge à La
Marmora (avril 1849), il qualifie le peuple génois de «vile et infecte race de
canailles» (fr.wikipedia.org
- Victor-Emmanuel II). Victor-Emmanuel a
eu de Marie-Adélaïde sept enfants dont deux moururent en bas âge. Les
Parisiens ont pu admirer le caractère angélique de la princesse Clotilde: elle
est le reflet de sa mère. Le prince Humbert, aîné des enfants, a bientôt seize
ans ; une seconde fille, Pia, du nom de son parrain, le pape régnant, les ducs
d'Aoste et de Montferrat, ce dernier, toujours maladif et d'une organisation
peu heureuse, complète la famille du roi Victor-Emmanuel. Il l'aime et il en
est aimĂ©, car la privation de cette crĂ©ature cĂ©leste que Dieu avait placĂ©e Ă
ses côtés et qui ne peut-être remplacée par aucune autre, lui fait sentir le
bonheur ineffable de chérir et de garder religieusement les objets d'un saint
amour; consolation pure et grande, qui reste mĂŞme aux rois dans leur triste
veuvage, surtout si elle est accompagnée des bénédictions de leurs peuples (Victor
Emmanuel, Les grands et petits petrsonnages du jour, 1860 -
www.google.fr/books/edition). L'auguste et sainte Ă©pouse de Victor-Emmanuel, la jeune
mère de sept enfants, l'ange tutélaire de la dynastie de Savoie, a rendu son
âme au Créateur, huit jours après sa belle-mère, l'infortunée veuve de
Charles-Albert ! (L'ami
de la religion, journal ecclésiastique, politique et littéraire, Volume 167,
1855 - www.google.fr/books/edition). Emmanuel Philibert est le restaurateur des Etats de Savoie,
Victor Emmanuel, le fondateur de l’Italie moderne. Son père meurt en 1824, la
même année que le grand-duc de Toscane Ferdinand III. |