Restitution au
duc d’Orléans des biens perdus à la Révolution IV, 64 1825-1826 Le defaillant
en habit de bourgeois, Viendra le roi
tempter de son offense : Quinze
souldartz la pluspart Ustagois, Vie derniere & chef de sa chevance. Les nobles qui avaient émigrés à l’étranger après 1789 et avaient perdu leurs biens, en réclamèrent à la Restauration, la restitution en nature ou en valeur (« le roi tempter de son offense » : toucher le roi de son mécontentement ). Louis-Philippe, duc d’Orléans, futur roi-bourgeois (« en habit de bourgeois ») et qui fera rapidement défaut en 1848 (« défaillant »), sera le principal bénéficiaire du « milliard des immigrés » (« chevance » : bien, fortune). Les
« Quinze souldartz… Ustagois » semblent faire partie de la
future garde nationale créée en 1830, qui s’équipait à ses frais. « Ustagois »
est un droit seigneurial payé pour le domicile[1]. [1] Jean-Charles de Fontbrune, « Nostradamus, historien et prophète », tome I, Editions du Rocher, 1980, p. 214 |