Vicky, fille
aînée de la reine Victoria IV, 96 1848-1849 La sœur aisnée
de l’isle Britannique Quinze ans
devant le frère aura naissance : Par son promis
moyennent verrifique, Succedera au regne de balance. Balance et succession La balance apparaît au chapitre XXXII du Tiers livre de Rabelais : Si vous examinez studieusement
& pesez en la balance de Critolaus leurs propous & raisons, vous trouuerez
que & en ceste matiere, & beaucoup d'aultres ilz ont parlé par guayeté de cœur, & affection de reprendre leurs maieurs, plus que par recherchement
de Verité (Tiers Livre, chapitre XXXII). Sur la balance de Critolaos,
destinée à mettre en comparaison les biens de l'âme avec ceux du corps et à montrer
avec éclat la supériorité des premiers, voir par exemple Cicéron, Tusc. 5, 51. Le péripatéticien Critolaos
(IIe siècle av. J.-C.) dirigeait l'école d'Athènes quand il fut choisi avec deux
autres philosophes pour être envoyé en ambassade à Rome, en 156 - 155 av. J.-C.
C'est à la faveur de cette mission politique que des leçons publiques de
philosophie furent pour la première fois données à Rome par les trois
philosophes grecs (Cicéron, fr. 5) Le psalmiste vient apporter sa confirmation, en proclamant «heureux» — ce mot devant être
pris au sens fort; il évoque l'accès aux grâces suprêmes — celui que Dieu a pardonné. Non pas l'homme qui a des œuvres bonnes à offrir, mais celui à qui Dieu pardonne ses œuvres mauvaises. On goûtera la force
de l'argument, si l'on se souvient que la mentalité juridique des rabbins — en cela semblables à tous les hommes de tous les temps — considérait les relations du croyant avec Dieu comme un compte de Doit et Avoir.
L'important était que l'on pût inscrire au crédit plus d'œuvres bonnes qu'il n'y avait d'œuvres mauvaises au débit. [...] Il faut qu'en tout état de cause les mérites soient en excédent d'au moins une unité sur
les démérites : d'où la recommandation de veiller à s'assurer toujours cette balance favorable; c'est cette préoccupation d'équilibrer toute faute par une miswâ qui valut à certains pharisiens leur surnom de
calculateurs » (J. Bonsirven, Jud. Palest., II, p. 58-59). Il est vrai qu'à côté de cette arithmétique des mérites, certains pensaient qu'un péché suffit à anéantir tous les mérites. Mais le ton dominant de la piété
commune était bien donné par ce souci d'acquérir assez de mérites pour contrebalancer les démérites. [...] Cette conception impliquait à la fois que les péchés ne sont pas à ce point détestables pour Dieu,
qu'un seul suffise à entraîner la condamnation; et que les bonnes œuvres sont à ce point agréables par leur nombre et leur qualité, qu'elles méritent le jugement favorable de Dieu. L'apôtre bouscule rudement toute
cette conception. L'homme est heureux parce qu'il est pardonné; il n'a point d'oeuvre à faire valoir pour s'attirer la faveur de Dieu, et ses péchés sont, non point équilibrés par des mérites — ce qui serait
les minimiser — mais pardonnés purement et simplement. Ni atténuation de la gravité de la faute, ni majoration des bonnes : grâce pour le coupable, qui est, comme tel, introduit dans la béatitude, c'est-à -dire
admis à se présenter devant Dieu. En citant le Ps. 32, Paul met en parallèle la justification du pécheur et le pardon des péchés. Ce rapprochement éclaire le développement précédent. [...] C'est cet impie, cet
incrédule qui avait les mains vides, que Dieu a justifié parce qu'il crut à la promesse. [...] La tradition juive considérait Abraham comme un prosélyte, car il s'était ainsi nommé (étranger, pris au sens
religieux) et avait été nommé ainsi (Gen. 23. 4; Ps. 119. 19; 1 Chron. 29. 15; Ps. 39. 13) (Mekhilta Ex. 22. 20). Cette même tradition rattache à la condition de prosélyte (l'apôtre dira : impie) le
fait que le patriarche n'a été circoncis qu'à quatre-vingt-dix-neuf ans. Paul argumente, semble-t-il, a partir d'une tradition de ce genre. [...] La foi n'est donc point une œuvre et la justification ne vient pas
reconnaître le mérite de l'homme et couronner son œuvre. De même que l'impie (Abraham dans ce cas-ci) est justifié sans avoir pu fournir aucune œuvre bonne, de même David déclare pardonné et bienheureux celui qui n'a
présenté à Dieu que ses péchés. La justification du premier et la béatitude du second n'ont demandé de leur part aucune coopération. [...] La foi est bien une action de l'homme, non une œuvre au sens théologique. Dans
les deux cas, en effet, Dieu intervient librement, sans qu'aucun droit du côté de l'homme ne l'y oblige en justice La pensée de saint Jérôme est étroitement parallèle à celle d'Origène : C'est là la première circoncision, celle de la Loi.
Mais si, de la Loi et des Prophètes, on en vient à la foi de l'Évangile, on reçoit la seconde circoncision, celle de la «pierre qui est le Christ» (Homélie V,5 sur Josué) Le terme "succéder" (explicitement) en parlant des ancienne et nouvelle lois semble n'apparaître que tardivement. Le mot a un sens apaisé
qui ne correspondait peut-être pas aux premiers temps de l'Eglise face au judaïsme. Il a aussi un sens définitif illusoire. On le trouve chez Thomas d'Aquin (XIIIème siècle) : La foi d'Abraham s'est distinguée en ce qu'il a cru à la promesse divine touchant le Messie à venir, dans lequel devaient être
bénies toutes les nations. C'est pourquoi tant que ce mystère ne fut pas accompli, on devait faire profession de la foi d'Abraham au moyen de la circoncision. Mais depuis l'accomplissement de ce mystère,
on a dû exprimer la même chose par un autre signe ; par le baptême qui a succédé pour ce motif à la circoncision ; suivant ces paroles de saint Paul (Col. II, 11) : Comme vous avez été circoncis en lui d'une circoncision
qui n'a pas été faite de main d'homme, mais de la circoncision de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair, vous avez été ensevelis avec lui par le baptême. [...]
Ainsi à la fête de Pâques a succédé là fête de la passion du Christ et de la résurrection; à la fête de la Pentecôte, qui est l'anniversaire de la loi ancienne, a succédé la fête de la Pentecôte qui est le jour
où la loi évangélique nous a été donnée par l'Esprit-Saint (sed postquam jam hoc est perfectum, oportet idem alio signo declarari, scilicet baptismo, qui in hoc circumcisioni succedit [...]
Unde festo Phase succedit festum Passionis Christi et Resurrectionis ; festo Pentecostes, in quo fuit data lex vêtus, succedit festum Pentecostes, in quo fuit data lex spiritûs vitae)
(Question CIII, Article III) Le psaume 5 - le psaume 6 "succède" au 5 - porte le titre attesté par les Septante "au sujet de l'héritière". Dans le judaisme palestinien du IIeme siècle, grâce à une vocalisation différente, “les héritages“ sont substitués à “l'héritière“, probablement pour éviter que les chrétiens nutilisent le psaume 5 à l'appui de leur prétention à faire de l'Eglise l'unique héritiere d'Israel. Mais le pluriel restait utilisable par les chrétiens (Gilles Dorival, Septante et texte massorétique : le cas des psaumes, Congress Volume Basel 2001, 2014 - books.google.fr). La "soeur de l'isle britannique" est une héritière. 15 ans Isaac, circoncis à l'âge de 8 jours, est offert à Dieu en
sacrifice par son père, ayant atteint l'âge de 15 ans Et que l'Escriture est accomplie :
Il faut nécessairement que ceux qui veulent prouver par le tesmoignage
de sainct Jaques, que les œuvres ont esté imputées à justice à Abrabam,
confessent qu'il tire l'Escriture par force, et mal Ă
propos. Car de quelque costé qu'ils se tournent, si
ne feront-ils jamais que l'effet précède sa cause. Il
allègue le tesmoignage de Moyse
du quinzième chapitre de Genèse. Ceste imputation de justice de laquelle Moyse fait là mention, a précédé plus de trente ans ceste
œuvre, par laquelle ils disent qu'Abrabam a esté justifié. Tant y a que, comme ainsi soit que quinze
ans auparavant qu'Isaac fust nay,
la foy eust esté réputée à justice à Abraham, l'immolation qu'il feit de son fils ne luy a peu
acquérir ce bien. Ainsi je tien enserrez d'un nœud qu'il n'est pas possible de démesier, tous ceux qui imaginent qu'à Abrabam
justice ait esté imputée devant Dieu, pource qu'il immola son fils
Isaac : veu qu'il n'estoit pas
encore nay, lors que le S. Esprit prononce Abrabam avoir esté juste. Et
pourtant il reste nécessairement à dire, qu'yci est
touchée quelque chose qui est venue après la justification. Comment donc sainct Jaques dit-il que cela fut lors accompli ? Certes il
veut monstrer quelle a esté
ceste foy qui a justifié Abrabam
: asçavoir que ce n'a point esté
une foy oisive, ou qui s'escoulast
incontinent: mais telle qu'elle l'a rendu obéissant à Dieu : comme aussi il est
monstré en l'Epistre aux Hébrieux, chap. XI, v. 8. La conclusion qui est adjoustée incontinent après, veu
qu'elle dépend de là , n'ha point autre sens. L'homme n'est point justifié seulement
par la foy, c'est-Ă -dire, par une cognoissance
de Dieu nue et vaine. Il est justifié par les œuvres: c'est-à -dire sa justice
est cognue et approuvée par les fruits (Sur l'Epitre
de saint Jacques) "verrifique" Si "verrifique" avec deux "r" pourrait avoir un rapport avec Crystal Palace, palais de verre construit pour l'Exposition de 1851, occasion de la rencontre de Vicky et de Frédéric, on s'en tiendra à "vérifique" mot rare que l'on trouve chez Marcile Ficin. Ce pouvoir de raisonner comporte deux nécessités, l'une
quant à son sujet, l'autre quant à son exercice. La première nécessité consiste
en ce que le pouvoir de discuter est tellement implanté dans toute l'espèce
humaine qu'il n'en peut être séparé. La seconde nécessité, qui se remarque dans
son exercice, est de deux sortes : absolue et relative. La nécessité absolue
apparaît dans trois circonstances : dans les axiomes, les définitions et les
propriétés. Les axiomes sont les suivants : tout ce qui est existe
par soi-mĂŞme ou par un autre; les contraires s'excluent naturellement; le
tout est plus grand que la partie; on doit donner Ă chacun ce qui lui
appartient. Ces axiomes et beaucoup de semblables, comportent une telle
nécessité qu'ils sont nécessairement connus, parce qu'ils ne peuvent changer ni
être ignorés même du plus ignorant. Il y a aussi une nécessité dans les
définitions, comme dans cette définition du cercle : le cercle est une figure
dans laquelle toutes les droites menées du centre à la circonférence sont
égales. Bien que l'énoncé de cette proposition ou le tracé de cette figure sur
le sable soient des choses contingentes, cette vérité est nécessaire et
éternelle parce que telle est la nature même du cercle. Une nécessité semblable
existe dans les propriétés, par exemple : le cercle est la plus parfaite de
toutes les figures. Mais, sans parler du reste, dans les calculs ne
passons-nous pas sans cesse d'une vérité nécessaire à une vérité nécessaire ? Deux
fois deux, quatre ; trois fois trois, neuf; deux fois quatre, huit, etc. Nous
faisons de mĂŞme dans la disposition et la comparaison des figures. Si les
définitions et les propriétés aboutissent aux principes parce qu'elles
découlent des principes et si les principes se trouvent toujours nécessairement
dans la puissance rationnelle au moyen de laquelle on raisonne sans cesse, il
résulte que ces trois vérités nécessaires, qui sont toutes appelées absolues, sont comprises dans la
dialectique naturelle des hommes. Reste la nécessité relative, qui comporte
aussi trois parties : l'une est dans l'affirmation, une autre dans la
condition, l'autre dans la démonstration. Voici la première : aucune chose ne
peut pas ne pas ĂŞtre, aussi longtemps qu'elle est; l'animal aussi longtemps
qu'il vit, vit nécessairement, et autres exemples semblables qu'on affirme du
présent et d'où l'on déduit la nécessité du passé et de l'avenir : ce qui a été
fait ne peut pas n'avoir pas été fait; ce qui va être ne peut pas ne pas être
sur le point d'ĂŞtre. Voici la seconde : si un corps vit, il existe
nécessairement; si l'animal court, il se meut. Voici la troisième : toute
partie est plus petite que le tout; or la tĂŞte est une partie du corps humain,
donc cette tĂŞte est plus petite que le corps humain. Cette conclusion est
absolument nécessaire parce que les deux propositions nécessaires précédentes
sont unies l'une à l'autre : il est nécessaire que la tête soit plus petite que
le corps, premièrement parce que la partie est plus petite que le tout et
secondairement parce que la tĂŞte est une partie du corps. Donc, dans ces trois
choses aussi, l'affirmation, la condition, la démonstration, il y a trois
vérités nécessaires. Et si ces trois choses sont dans la raison humaine quand
elle discute, ces trois vérités nécessaires y sont aussi. Et parce qu'elle ne
cesse pas de discuter mĂŞme quand nous nous taisons et quand nous dormons (car
toute la vie humaine est en quelque sorte un raisonnement perpétuel) ces
vérités sont toujours dans la raison. La raison est toujours, si je puis ainsi
parler, véridique et «vérifique» : véridique dans
les trois premières vérités qui sont nécessaires par elles-mêmes, même quand la
raison n'est pas active; «vérifique» dans les
trois autres, parce que la raison leur impose une certaine nécessité par les
affirmations, conditions, démonstrations ou par n'importe quels autres modes d'argumentation. C'est un fait contingent que cet être est
vivant, mais pendant qu'il vit ce n'est pas une contingence, mais une
nécessité. C'est un fait contingent que cet homme se remue, mais s'il
court, ce n'est pas une contingence, c'est une conséquence nécessaire. C'est un fait contingent que cette tête est
plus petite que ce corps, mais, les deux propositions précédentes étant posées
par l'esprit, cela devient une nécessité, bien que dans le cas particulier de
la tĂŞte et du corps cela ne soit jamais contingent Si sublime que soit la doctrine de Platon, elle reste la
préface du Christianisme et si grand qu'ait été son génie, restant soumis aux
limites de la raison, il y a des choses qu'il n'a pas pu connaître. Commentant
le verset trente du Chapitre troisième de l'Épître aux Romains : «Puisqu'il y
a un seul Dieu qui justifiera les les circoncis par
la foi (ex fide) et les incirconcis par la foi (per fidem)», Ficin déclare sans équivoque : «Chez les Gentils
il n'y eut aucune foi ancienne dans le Christ. C'est uniquement par la
prédication des Apôtres qu'ils sont considérés comme justifiés par une foi
nouvelle et fortuite ». Ils ne pouvaient
pas avoir la foi qui, comme nous le savons, consiste « à croire Dieu, à croire
par Dieu et à croire en Dieu ». Moins favorisés que les Juifs qui, eux,
possédaient une certaine lumière par les prophètes, la Loi et les figures, ils
n'ont reçu la lumière que des Apôtres. C'est pour cela qu'ils se sont trompés
et voilĂ pourquoi Platon n'a pu avoir qu'un vague pressentiment du Christ et
n'a pas connu le mystère de la Trinité ». Sur ce point capital, la «Concordance» a pu nous induire en erreur. Ficin lui-même s'est chargé de
dissiper l'équivoque. Écrivant au savant Rondoni,
évêque de Rimini, Ficin lui dit : «Le frère Sanctus, professeur insigne de
théologie, de l'ordre de saint Dominique, m'a rapporté qu'un frère (je ne sais
lequel) avait affirmé avec orgueil dans un discours public que que le mystère de la Sainte Trinité, tel qu'il était admis
par les chrétiens, se trouvait dans Platon, et que c'était en lui que les
premiers chrétiens avaient trouvé leur patrimoine». C'est dire que Ficin
n'Ă©tait pas seul Ă s'enthousiasmer de Platon. Il n'en Ă©tait cependant pas
aveugle pour autant : «Parce que les questions platoniciennes me sont familières,
poursuit-il, vous attendez sans doute que je me prononce sur ce problème. Eh
bien ! j'affirme sans hésitation que le mystère de la
Sainte Trinité n'a jamais été dans les livres platoniciens. Tout ce qu'on y
peut trouver ce sont des conceptions, jusqu'Ă un certain point semblables dans
les termes, mais non par le sens» "au regne de Balance" Le signe de la Balance préside astrologiquement la ville de Francfort, Halle en Saxe, Frisingen (Freising), Landshut en Bavière, Spire alors que le Brandebourg et la Saxe sont soumis au Capricorne (J.B.P. de Beaumont, Calendrier historique, géographique, astrologique, et hydrographique, à l'usage des savans, 1760 - books.google.fr, Aphorismes d'astrologie tirés de Ptolémée, Hermes, Cardan, Munfredus, et plusieurs autres, traduit par A. C. [André Corve i. e. Cocles], 1657 - books.google.fr, (fr.wikipedia.org - Freising). Spire appartient au Royaume de Bavière entre 1815-1871 (fr.wikipedia.org - Spire (ville)). Le 16 juillet 1866, au cours de la guerre austro-prussienne, Francfort fut occupée par l'Armée prussienne. La ville a été annexée par la Prusse le 3 octobre puis incorporée dans la province de Hesse-Nassau (fr.wikipedia.org - Ville libre de Francfort). En 1680, Halle en Saxe comme le reste du diocèse de Magdebourg fut rattachée à la Marche de Brandebourg et devint par là -même en 1701 une ville du royaume de Prusse. La province de Saxe ou Saxe prussienne (en allemand : Provinz Sachsen) est une province du royaume de Prusse constituée en 1815 (fr.wikipedia.org - Halle-sur-Saale, fr.wikipedia.org - Province de Saxe). Le sens allatif ancien de sub- s'est naturellement mieux conservé dans les emplois techniques : "succedo" "decedo" : «accéder au gouvernement d'une province»/«le quitter» (Benjamin Garcia-Hernandez, Polysémie et signifié du préverbe "sub-", Bulletin de la Société de linguistique de Paris, Volume 90, 1995 - books.google.fr). Fille aînée Lisbonne est aussi sous l'influence de la Balance (Aphorismes d'astrologie tirés de Ptolémée, Hermes, Cardan, Munfredus, et plusieurs autres, traduit par A. C. [André Corve i. e. Cocles], 1657 - books.google.fr). Jean de Gand, duc de Lancastre (6 mars 1340 – 3 février 1399), est un noble anglais et membre de la maison Plantagenêt. Il est le troisième fils du roi Édouard III et de la reine Philippa de Hainaut. Il épouse en premières noces en la Queen's chapel de l'abbaye de Reading le 13 mai 1359 Blanche de Lancastre (1345-1369), dame de Beaufort et fille du duc de Lancastre Henry de Grosmont, lui-même arrière-petit-fils du roi Henri III d'Angleterre), et d'Isabelle de Beaumont. Ils ont sept enfants dont Philippa (1360-1415), la première de tous leurs enfants, mariée à Jean Ier de Portugal, d'où la suite des rois de Portugal, des rois de Castille puis d'Espagne à partir d'Isabelle, des Habsbourg à partir de Maximilien (fr.wikipedia.org - Jean de Gand). Elle épousa à Porto le 11 février 1387 Jean Ier de Portugal. Cette alliance cimenta le traité anglo-portugais conclu l'année précédente. Elle apporta aussi à la cour du Portugal les manières anglaises (fr.wikipedia.org - Philippa de Lancastre). D'un second mariage, Jean de Gand a un fils, Jean, né en 1374 et mort jeune. Henri Beaufort (1375 – 11 avril 1447, Wolvesey), évêque de Lincoln et évêque de Winchester, est un prélat anglais. Il était surnommé «le cardinal d'Angleterre» et appartenait à la maison de Beaufort. Il est le deuxième des quatre enfants illégitimes de Jean de Gand et de sa maîtresse Katherine Swynford. Il est un demi-frère d'Henry Bolingbroke. Henri Beaufort reçoit une solide éducation à Oxford et à Aix-la-Chapelle. Henri est légitimé en 1397 par le roi Richard II par lettres patentes mais les Beaufort sont déclarés inaptes à la succession au trône. Beaufort est nommé Lord grand chancelier en février 1403 par Bolingbroke, qui est monté sur le trône en 1399 sous le nom d'Henri IV. Beaufort occupe ce poste jusqu'en novembre 1404, lorsqu'il est nommé évêque de Winchester. Entre 1411 et 1413, Beaufort est en disgrâce pour avoir soutenu la faction du prince de Galles Henri de Monmouth, opposée à celle du roi. À la mort d'Henri IV en 1413, Beaufort est une nouvelle fois nommé Lord chancelier par le roi Henri V. Il se ra conseiller d'Henri VI (fr.wikipedia.org - Henri Beaufort (cardinal)). "verifique" portugais En portugais, "verifique" signifie vérifier (Leonora Moncada Moura, Le Portugais pour mieux voyager 2e édition, Guide de conversation pour le voyage, 2011 - books.google.fr). Fils illégitime du roi Pierre Ier du Portugal, né en 1357, Jean reçut la dignité de Maître de l'ordre d'Avis. En 1384, il prit une part active à la lutte contre les Castillans qui avaient envahi le pays au nom de l'héritière, Beatriz, épouse du roi Jean Ier de Castille. Nommé régent du royaume, il fut élu roi en 1385 par les Cortes réunies à Coïmbre et, ayant été relevé de ses vœux religieux, épousa Philippa de Lancastre, fille de Jean de Gand, fondant ainsi la dynastie d'Avis (Adeline Rucquoi, L'Espagne médiévale, 2002 - books.google.fr). Acrostiche à l'envers : SPQL Per essere stato Lanuvio un municipio romano, il Comune continua ad intitolare i suoi atti ufficiali con le sigle : S. P. Q. L. (Significat Senatus Populusque Lanuvinus) (Alberto Galieti, Gian Luigi Cerchiari, Lanuvio : Da Roma a Lanuvio. Topografia e notizie generali, 1930 - books.google.fr). Antonin est né pendant l'année où l'empereur Domitien exerçait le consulat pour la douzième fois en compagnie de Ser. Cornelius Dolabella, le treizième jour avant les calendes d'octobre, c'est-à -dire en style vulgaire, le 19 septembre de l'an 86 de l'ère chrétienne. On connaît cette date précise du 19 septembre, à cause du soin pieux avec lequel on célébrait l'anniversaire du jour heureux qui avait donné à l'empire romain un prince bien-aimé. Dès qu'Antonin était devenu empereur, le Sénat avait décrété des fêtes solennelles pour le jour de sa naissance. L'habitude de solenniser par des fêtes publiques et officielles l'anniversaire de la naissance du prince remontait jusqu'à Auguste, sans que l'autorité de ce précédent eût créé le même droit à chaque empereur. Cet honneur était une manière d'apothéose anticipée; à ce titre, il dépendait du Sénat, qui ne semble pas en avoir abusé, puisque dix-neuf empereurs seulement l'ont obtenu. C'est le nombre qui est donné par le tableau des Natales Cæsarum qui fait partie des fastes du Chronographe de 354. Aussi faut-il croire qu'il avait un prix tout particulier: Antonin, dont plus d'un trait mettra la modération en lumière, ne consentit à accepter, parmi les honneurs que le Sénat avait décrétés pour lui lors de son avénement, que les jeux du cirque destinés à rappeler l'anniversaire de sa naissance. Ces fêtes du 19 septembre entrèrent de bonne heure dans les mœurs. Ainsi, l'an 153, une donation charitable est faite à une importante association religieuse de Rome, le collège d'Esculape et d'Hygie, et le donateur y met la condition que des secours seraient distribués chaque année «le treize des calendes d'octobre, au jour très heureux de la naissance d'Antonin le Pieux, notre seigneur, père de la patrie.» Six années après la mort d'Antonin, un habitant de Collipo en Lusitanie, aujourd'hui Leiria dans l'Estramadure portugaise, élève au nom de ce municipe une statue au prince qu'il appelle, d'après une formule qui semble avoir été créée pour lui, «le prince le meilleur et le plus saint de tous les siècles;» il fait choix pour la dédicace de son monument du treizième jour avant les calendes d'octobre (Eph. ep., I, no 139, pp. 44-45). On ne connaît pas de prince qui ait reçu avant Antonin les titres de «optimus ac sanctissimus omnium sæculorum princeps». Au milieu du quatrième siècle encore, on le sait par le calendrier officiel qui est resté de cette époque, le 19 septembre voyait des réjouissances solennelles en l'honneur de la naissance d'Antonin. L'empereur Antonin le Pieux naquit à peu de distance de Rome, dans une villa que sa famille possédait à Lanuvium. Sa famille, du moins la famille de ses ancêtres paternels, était originaire de Nîmes dans la Gaule transalpine: Antonin est donc un peu notre compatriote, et Nimes a eu quelques droits de le revendiquer pour un de ses enfants en lui élevant une statue sur une de ses places publiques (Georges Lacour-Gayet, Antonin le Pieux et son temps: essai sur l'histoire de l'Empire romain au milieu du deuxième siècle, 138-161, 1888 - books.google.fr). Igreja de Nossa Senhora da Pena ou Igreja de Santa Maria da Pena foi o primeiro templo de Leiria, estando documentada logo na década de 40 do século XII. Esta capela casteleira foi totalmente refeita nos reinados de D. João I e D. Manuel I, nada restando da traça inicial. Foi utilizada como capela palaciana pela Dinastia de Avis. No coro podemos mesmo ver uma pedra romana de Collipo, dedicada ao imperador Antonino Augusto Pio (pt.wikipedia.org - Castelo de Leiria). Batalha est à peu de distance d'Alcobaza; là aussi se voit un magnifique monastère élevé en mémoire d'une bataille célèbre : celle d'Aljubarrota, gagnée par le roi Joao 1er de Portugal le 14 août 1385, et qui lui assura la possession de la couronne de Portugal. [...] De Batalha à Leiria la distance est courte, et à peine sorti du bourg, on aperçoit le château qui domine Leiria. [...] Leiria fut la résidence de plusieurs souverains (Isidore Séverin Justin de Taylor, Voyage pittoresque en Espagne, en Portugal et sur la côte d'Afrique, de Tanger à Tétouan, 1826 - books.google.fr). The Castelo de Leiria had been a favorite “queen's estate.” In early summer of 1388, shortly after her marriage, Queen Philippa was given her first tour of her castle by King João I, who also escorted her to nearby monuments. Presumably, the Burgundian delegation replicated the same circuit. As in the case of Philippa's tour in 1388, the Burgundian diplomats would have been provided accommodations at Leiria Castle while they were escorted to João I's Batalha Abbey and the Church of Santa Maria Vitória. Like most royal houses remodeled in the fifteenth century, the oldest sections of Leiria's stronghold rest on the foundations of a castellum built by the Romans and modified by the Moors as a bastion for defense. Situated high above the town originally called “Collipo,” the castle had been taken by Dom Afonso Henriques in 1135 and the keep he erected became part of a chain of forts used to protect the southern border of Portugal. Despite the rebuilding of walls in 1190 by Sancho I, “o Povoador” (the town-maker), the lofty keep lay dormant until the fourteenth century when King Dinis (1279–1325) gave the pine-forested estate of Leiria on July 4, 1300 to his queen, St. Isabel (1271–1336). These sovereigns restored areas of the redoubts (masonry fort), but virtually nothing remains of their favorite residence located in the town below. In 1388 Dom João I and Queen Philippa would have occupied their town house (Barbara von Barghahn, Jan van Eyck and Portugal's 'Illustrious Generation': Volume I: Text, 2013 - books.google.fr). Hadrien, las de combattre les tribus du Nord, décida de construire le mur (122-128) qui porte son nom et traverse le nord de l'Angleterre. Deux décennies plus tard, son successeur, Antonin le Pieux, envahit de nouveau l'Écosse et fit élever un rempart de tourbe, le mur d'Antonin, entre le Firth (estuaire) of Forth et la Clyde. Les Romains n'allèrent pas plus loin. On sait peu de chose des Pictes, qui habitaient le nord et l'est de l'Écosse, sans doute diverses populations celtiques que la présence romaine contribua à unifier. Il devait en tout cas s'agir de farouches guerriers, car les légions eurent du mal à en venir à bout (Ecosse - Lonely planet, 2021 - books.google.fr). Ce dernier mur étant abandonné dès 190, le mur d'Hadrien devient la frontière romaine (Patrice Cousin, Précis d'histoire monastique, 1959 - books.google.fr). Typologie Le report de 1848 sur la date pivot 1387 (mariage de Philippa et Jean Ier) donne 926. Charles III, dit «le Simple», né le 17 septembre 879, mort le 7 octobre 929 à Péronne, dans la Somme, est roi de Francie occidentale de la fin du IXe et du début du Xe siècle; il appartient à la dynastie carolingienne (fr.wikipedia.org - Charles III le Simple). Edwige est la fille du roi Édouard l'Ancien et de sa deuxième épouse Ælfflæd. Son père la donne en mariage au roi de Francie occidentale Charles III le Simple entre 917 et 919, après la mort de sa première femme Frédérune. Elle reçoit en douaire le domaine de Tusey. Charles et Edwige ont un fils, Louis, né en 920 ou 921. Lorsque son mari est capturé et fait prisonnier par le comte de Vermandois Herbert II en juillet 923, Edwige envoie leur jeune fils en sécurité de l'autre côté de la Manche, où il est éduqué à la cour d'Édouard, puis de son successeur Æthelstan, d'où son surnom d'« Outremer ». La plupart des sources rapportent qu'Edwige s'exile avec son fils, mais il est possible qu'elle soit restée en Francie et qu'elle ait joué un rôle dans l'organisation du mariage du duc Hugues le Grand avec sa sœur Eadhild en 926, afin de briser l'alliance entre Hugues et Herbert contre la lignée carolingienne (fr.wikipedia.org - Edwige de Wessex). Vicky La reine Victoria (1819-1901), sur le trône britannique depuis 1837, a eu 9 enfants du Prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Victoria, l’aînée surnommée Vicky, est née en 1840, près de quinze ans avant son dernier frère Léopold, né en fait en 1853. La fille aînée de la reine épousera le prince héritier de Prusse (« promis » : fiancé) en 1858. L’idée du mariage « semble être née en 1851, lorsque le Prince héritier Frédéric-Guillaume, grand jeune homme blond à l’anglais plus qu’hésitant, visite la grande exposition et rencontre à cette occasion la princesse Victoria âgée alors de 10 ans[1] ». Le Parlement, sollicité par la reine, accordera par 328 voix contre 14 la somme de 40 000 livres et une rente annuelle de 8000 (« verrifique » : acte de vérification rendu par une cour de justice [2]). En Allemagne, le prince Guillaume de Prusse et son épouse, la princesse Augusta de Saxe-Weimar-Eisenach, font partie des personnalités avec lesquelles la reine Victoria et le prince Albert sont alliés. La souveraine britannique est d'ailleurs en contact épistolaire régulier avec sa cousine depuis 1846. La révolution qui éclate à Berlin en 1848 renforce les liens entre les deux couples princiers en obligeant l'héritier du trône de Prusse à trouver refuge durant trois mois auprès de la cour britannique. En 1851, Guillaume revient à Londres avec sa femme et leurs deux enfants (Frédéric et Louise), à l'occasion de l'Exposition universelle (fr.wikipedia.org - Victoria du Royaume-Uni (1840-1901)). Le terme « succedera » est à prendre selon un des sens latin de « succedo » : s’élever [3]. Ainsi Vicky s’élèvera jusqu’au règne, au titre, d’impératrice d’Allemagne, par son mari le Kaiser Frédric-Guillaume III, né le 18 octobre 1831, et donc du signe de la Balance. Léopold Georges Duncan Albert de Saxe-Cobourg-Gotha est né le 7
avril 1853, donc treize ans après Vicky, au Palais de Buckingham en Londres et
mort le 28 mars 1884 à Cannes. Il est le huitième
enfant et le quatrième fils de la reine Victoria du Royaume-Uni et du
prince consort Albert de Saxe-Cobourg-Gotha. Il est le premier descendant de la reine Victoria atteint d'hémophilie
qui causa sa mort prématurée et celle de plusieurs membres de sa famille
(Maison de Hesse, de Prusse, de Russie, d'Espagne) Hémophilie et circoncision L'hémophilie est une maladie connue depuis des millénaires.
Les Hébreux de l'Antiquité la connaissaient déjà et ne pratiquaient jamais la
circoncision des garçons dont la mère était issue d'une famille ayant perdu un
enfant par hémorragie lors d'une circoncision Le Talmud connaît la transmission des qualités physiques et
psychiques et celle des maladies. Aussi conseille-t-il aux futurs Ă©poux de bien
se renseigner sur les antécédents physiques et des familles dans lesquelles ils
comptent rentrer pour éviter le mariage avec un épileptique et avec un lépreux
(Yeb. 64b), ou avec un maldade
atteint d'hémophilie (Berakhot 10a) : Lorsque deux enfants de la même mère, mais pas forcément du
même père, ou si l'enfant de chacune des deux sœurs (mais non des frères) est
mort après une circoncision (par hémorragie) l'enfant suivant de la même mère
ou d'une autre sœur ne devra pas être circoncis, de peur qu'il ne meure
d'hémorragie (Yebamoth 42b) Dans son Homélie sur le Ps 6, Grégoire de Nysse critique une interprétation judaïsante
du titre, selon laquelle le chiffre 8 signifie la circoncision, ainsi
que la purification qui suit l'accouchement. Le Talmud de Babylone, Menahot 43b, présente David entrant nu dans les thermes et
récitant le psaume 6 relatif à la circoncision: la récitation de ce psaume
remplace pour lui les phylactères et les mezuzôt. De
plus, dans le Midrash, il est dit que “pensant à la circoncision, David a dit:
“Je composerai un psaume à son sujet” (ce psaume est le psaume 6)”. Selon un amora, le titre du psaume se réfère à la circoncision qui
est obligatoire le huitième jour après la naissance. Si l'on récapitule ces
données, «la huitième» du titre est le huitième jour, celui de la circoncision
et de certains rites purificatoires. Dans le christianisme ancien, le huitième
jour est évidemment le jour de la résurrection de Jésus, qui a eu lieu le
lendemain du sabbat. Cette interprétation était inacceptable aux yeux des
Sages. Pour la rendre impossible, le titre est transformé en indication
musicale dès l'époque du Targum On doit prêter grande attention au sens de l'argumentation
de l'ApĂ´tre (Epitre aux Romains II, Versets 28-29); en effet, tandis qu'en
raison de la variĂ©tĂ© de ses interlocuteurs il semblerait s'adresser tantĂ´t Ă
ceux-ci, tantĂ´t Ă ceux-lĂ , il serait Ă craindre que l'ordre de la discussion
soit soit perturbé et égaré hors du droit chemin; si
bien que la compréhension du lecteur ne puisse atteindre le but où veut le
conduire la volonté de l'auteur. Et ce but c'est la Grâce ou la recommandation
de la Grâce, pour le dire brièvement. Donc, pour revenir un peu en arrière,
Paul entoure d'une mĂŞme affection paternelle Ă la fois les Juifs et les paĂŻens.
Il embrasse les Juifs selon la chair et selon l'esprit, et les paĂŻens en vertu
de la grâce de l'Evangile et pour l'honneur de son ministère. A ceux qui
étaient dans la révolte, aussi bien ceux-ci que ceux-là , il promet la colère et
ses conséquences infinies ; par contre, à ceux qui auront bien agi, aux uns
comme aux autres, il promet la gloire et l'honneur. Enfin, abaissant et
relevant tour Ă tour, tantĂ´t ceux-ci, tantĂ´t ceux-lĂ , ou les mettant sur un
pied d'égalité, il s'efforce de tout modérer et diriger pour qu'aucun n'ait
plus de gloire ou de jalousie que l'autre. BientĂ´t, en effet, il dit, en
parlant des païens : «Ceux qui ont péché sans loi, périront sans loi. » Et
aussitôt, après au sujet des circoncis : «Ceux qui ont péché sous la loi,
seront jugés par la loi.» Revenant au secours des païens il dit : «Alors que
les païens n'avaient pas de loi», etc. Se retournant de nouveau vers les Juifs,
il dit : «Si toi qui t'appelles Juif », et la suite. Et de peur qu'il ne
paraisse trop excessif contre les Juifs, il poursuit en disant : «La
circoncision est utile, si tu respectes la loi.» Mais bientôt, limitant les louanges de la circoncision, en faveur des
païens, il ajoute : «Si tu es traitre à la loi ta circoncision deviendra
incirconcision. » Puis, relevant un peu les païens, il dit : «Si l'incirconcis
observe les justices de la loi», etc. Et exaltant encore un peu plus leurs
âmes, il dit : «L'incirconcis naturel qui accomplit la loi te jugera toi, qui
es traitre à la loi par la lettre et la circoncision.» En réalité il y avait beaucoup de promesses dans la
loi et les prophètes qui semblaient ne concerner que la circoncision,
cependant pour ouvrir aux païens une voie d'accès à ces mêmes promesses, il
précise : «Le Juif n'est pas celui qui l'est au-dehors, et la circoncision
n'est pas au-dehors dans la chair; mais le vrai Juif l'est au-dedans», etc. (Expositio
in Epistolam ad Romanos) Guillaume de Saint-Thierry (né vers 1085 à Liège et mort le
8 septembre 1148 à l'abbaye de Signy) est un moine, théologien,
et mystique cistercien du XIIe siècle. Il fut l'ami de Saint Bernard et un
adversaire de la philosophie rationaliste médiévale Selon le concile de Trente en débat avec la Réforme
protestante, "s'il est acquis que
la foi seule en la promesse peut sauver, il ne faut cependant pas négliger les
«critères de vérification» d'une «foi vivante (et non pas morte)» que sont
les «œuvres de justice». Plus fondamentalement, l'Eglise ne cesse de
proposer son expérience séculaire que l'Evangile est vraiment un levain capable
de soulever toute la pâte du monde. Ce qui explique sa résistance à toute
interprétation spiritualisante du message ou à tout
extrinsécisme qui ferait abstraction de la présence transformante
de l'Esprit du Christ au cœur du monde" Circoncision La circoncision est abordé au chapitre XVIII du Tiers Livre
de Rabelais, qui selon Jacques Chomarat aurait eu une
grande influence sur Nostradamus (cf. VII, 1) : Les femmes au commencement du monde, ou peu apres, ensemblement conspirerent escorcher les homes
tous vifz, par ce que sus elles maistriser
vouloient en tous lieux. Et feut
cestuy decret promis, confermé, & iuré entre elles
par le sainct sang breguoy.
Mais ô vaines entreprinses des femmes, ô grande fragilité
du sexe feminin. Elles commencerent
escorcher l'home, ou gluber, comme le nomme Catulle, par la partie qui plus
leurs hayte, c'est le membre nerueulx,
cauerneulx, plus de six mille ans a, & toutesfoys iusques à præsent n'en ont escorché que la
teste. Dont par fin despit les Iuifz
eulx mesmes en circuncision se le couppent &
retaillent, mieulx aymans estre dictz recutitz
& retaillatz marranes, que escorchez
par femmes (Tiers Livre, chapitre XVIII). Le dépouillement symbolise la renonciation du néophyte à sa vie antérieure, une vie corrompue par le péché. On retrouve ici l'image bien connue du «dépouillement du vieil homme» que nous avons déjà rencontrée chez Augustin. Son origine remonte aux Epîtres de Paul, dont nous citons les passages suivants : C'est en lui que vous avez été circoncis d'une circoncision qui
n'est pas de main d'homme, par l'entier dépouillement de votre corps charnel;
telle est la circoncision du Christ: ensevelis avec lui lors du baptĂŞme, vous
en êtes aussi ressuscités avec lui (Colossiens 2 : 11-12). L'image paulinienne qui rapproche, par la métonymie, la vie
antérieure du néophyte du «vieil homme», et, par la métaphore, d'un vêtement
sale et usé, n'est plus guère vivante à l'époque de Rabelais. Devenue cliché,
cette image se prĂŞte Ă merveille au jeu typiquement rabelaisien qui consiste Ă
actualiser le sens littéral de la métaphore morte. Ainsi Panurge, qui, au début
du Tiers Livre, se mit littéralement «la puce à l'oreille», prend ici au pied
de la lettre le conseil que lui donne telle autorité des Pères de l'Eglise:
«Dépouille le vieil homme comme un vêtement souillé». Or, Panurge souille
effectivement ses vêtements, pour les ôter après. Tout se passe en effet comme
si, ce faisant, il visait à se dépouiller de la façon la plus littérale de son
«corps de péché», de son «corps charnel». Le caractère impur et lubrique de
cette bure dont il se dévêt est d'ailleurs incontestable. On se rappelle que
pour Panurge ce vêtement possède «quelque occulte propriété à peu de gens congneu»: «Je ne l'ay pris qu'à ce matin», explique-t-il
«mais desja j'endesve, je deguene, je grezille d'estre marié et labourer en diable bur
 dessus ma femme» (Tiers Livre VII,
65-68). Or, en se dĂ©pouillant de ce symbole de la lubricitĂ© (la rĂ©fĂ©rence Ă
l'habit monacal est clair), puis en prenant son bain
purificateur, Panurge entre dans la bonne disposition pour atteindre au Mot de
la Bouteille Le vieillard, à l'opposé du parcours de vie du jeune circoncis, a sa prière constituée par le psaume 70. Ce psaume
rend grâce à Dieu sur la lyre, en sa vérité : "Toi qui m'as fait tant voir de maux et de détresses, tu reviendras me faire vivre. Tu reviendras me tirer des abîmes de la terre,
tu nourriras mon grand âge, tu viendras me consoler" (vers 20-21). Les abîmes sont les abysses en latin, signifiant en grec "sans fond" Jérémie connaît, comme le Deutéronome, l'image de la circoncision du cœur (4, 4; 9, 24-25), et on la retrouve
en Lv 26, 41 et en Ez 44, 7 et 9. Il connaît aussi l'image du cœur inscrit d'une alliance nouvelle : «Je conclurai avec la maison une alliance nouvelle... Je mettrai ma loi au fond de leur
être et je l'écrirai sur leur cœur... (Jr 31, 31-34)» Le byssus est la matière en laquelle était fait des vêtements qui habillait le roi David, (I Chroniques XV, 27, anciennes Paralipomènes) lorsqu'il
danse devant l'arche, alors qu'il est présenté nu dans II Samuel 6,15-16 (ancien II Rois). On peut rapprocher la nudité de David chantant le psaume 6 du byssus qui selon saint Basile
était tiré d'animaux marins qui leur permettait de s'attacher au fond de la mer : observation ou construction étymologique astucieuse Il est une notion qui domine l’herméneutique du jeune Luther, celle de significatio passiva. Le jeune Luther affronte
le verset du psaume : In justitia tua libera me. Comment la justice divine, l’aspect de Rigueur opposé à celui de Miséricorde, pourrait-elle être l’instrument de la délivrance ? L’affrontement est sans issue,
tant que l’on fait de cette justice un attribut que l’on confère à un Dieu en Soi. Tout change, lorsqu’on la comprend dans sa significatio passiva. C’est à savoir la justice par laquelle nous sommes faits des justes.
Ainsi en est-il pour les autres attributs divins, lesquels ne peuvent être compris (modus intelligendi) que par leur relation avec nous (notre modus essendi), et qui devraient toujours être exprimés avec l’adjonction du
suffixe «-fique» (l’unifique, le bénéfique, le vérifique, le sanctifique, etc.). C’est cette découverte qui fit du jeune Luther le grand interprète de saint Paul In justitia tua libera me est un verset du psaume 70. Ou qui pourra descendre au fond de la terre (Paul, Romains X, 7). Le mot d'abysme, que Moïse prend en cet endroit pour la mer (Deutéromnome 30, 12-14), se peut prendre
aussi pour le fond de la terre, comme David le prend. Ps.70. 22. ce qui convient mieux à la pensée de saint Paul, qui parle de la descente de Jésus Christ aux enfers & de son retour de ces lieux soûterrains.
Ainsi on donne encore à ce passage cet autre sens. L'Apôtre voulant prouver que la vraie justice ne s'acquiert que par la foi en Jésus Christ, dit qu'il n'est pas nécessaire pour cela de le faire descendre
du ciel pour nous en> instruire, puisqu'il est descendu & qu'il s'est incarné pour nous l'enseigner & nous la donner, ni de le faire remonter des enfers par la resurrection pour nous affermir dans cette justice
puisqu'il est aussi ressuscité. Moise dans le Deuteronome, dit qu'il n'est point nécessaire défaire venir quelqu'un du ciel, ou du fond des abysmes, pour enseigner la loi; mais ce que Moise dit de l'observation de la loi,
saint Paul l'explique de la foi Saint Augustin découvre une nouvelle allusion au thème des deux résurrections (celle selon l'esprit et celle selon la chair)
dans le verset 20 du Psaume 70 : Tu m'as retiré de nouveau des abîmes de la terre et, pour justifier son interprétation, il fait appel à Rom., 8, 10-11, qu'il commente brièvement : « Nous sommes déjà ressuscités
par la foi, l'espérance et la charité, mais il nous reste à ressusciter dans notre corps », En. in Ps. 70, ser. 2, 10 Saint Augustin s'égara dans des explications mystérieuses
que lui-même ne pouvait entendre. On est étonné qu'un orateur tel que lui, ait
dit dans son sermon sur le psaume 6 : « Il est clair et indubitable que le
nombre de quatre a rapport au corps humain, à cause des quatre élémens et des quatre qualités dont il est composé ; savoir,
le chaud et le froid, le sec et l'humide. C'est pourquoi aussi Dieu a voulu
qu'il fût soumis à quatre différentes saisons ; savoir, l'été, le printemps,
l'automne, et l'hiver... Comme le nombre de quatre a rapport au corps, le
nombre de trois a rapport à l'âme, parce que Dieu nous ordonne de l'aimer d'un
triple amour ; savoir, de tout notre cœur, de toute notre âme et de tout notre
esprit. Lors donc que les deux nombres de quatre et de trois, dont le premier a
rapport au corps, c'est-Ă -dire, au vieil homme et au vieux Testament, et le
second a rapport à l'âme, c'est-à -dire, au nouvel homme et au nouveau Testament,
seront écoulés et passés, comme le nombre de sept jours passe et s'écoule,
parce qu'il n'y a rien qui ne se fasse dans le temps et par la distribution du
nombre quatre au corps, et du nombre trois à l'âme; lors, dis
je, que ce nombre de sept sera passé, on verra arriver le huitième qui
sera celui du jugement. » (Notes à Le Marseillais et le Lion de M. de Saint
Didier) Psaumes 6 et 70 sont associés avec le patriarche Abraham dans une lettre du pape Grégoire VII à l'abbé Hugues de Cluny : La tristesse de Grégoire VII occasionnée par la guerre en Allemagne se fait jour dans une
lettre qu'il écrivit sur ces entrefaites, c'est-à -dire le 7 mai 1078, à Hugo abbé de Cluny; prenant une fois de plus et comme il l'avait déjà fait au mois de janvier 1073, le vénérable abbé comme confident
de ses douleurs intimes, il lui Ă©crivait : «GrĂ©goire Ă©vĂŞque, serviteur des serviteurs de Dieu, Ă Hugo, abbĂ© de Cluny, salut et bĂ©nĂ©diction apostolique. FatiguĂ© par les visites de bien des personnes, par les soins Ă
donner à beaucoup d'affaires, je ne puis écrire que bien peu à celui que j'aime grandement Mais luttez avec confiance; que vos prières implorent la miséricorde de Dieu tout puissant afin qu'il incline nos cœurs
à accomplir sa volonté, afin qu'ayant soin de nous au milieu delà tempête, il nous conduise au port que sa pieté nous a ménagé. [...] Je reviens à lui en disant : «Ayez pitié de moi, Seigneur, à cause de ma faiblesse»
(Psausme 6,3) ou bien : «Beaucoup me considèrent avec stupéfaction mais toi tu es un aide puissant» (Psaume 70,7); je n'oublie pas non plus cette parole : «Dieu est assez puissant pour faire naître de ces pierres
des fils d'Abraham.» (Matthieu 3,9). Que le Dieu tout puissant, qui a fait preuve d'une si grande charité envers les pécheurs en confiant à l'un d'eux une si haute mission, l'accorde, en vertu de la puissance du
bienheureux Pierre qu'il m'a concédée malgré mon indignité, le pardon de tes péchés, qu'il pardonne également à tes frères et qu'il vous conduise tous dans le sein de noire patriarche Abraham, pour y jouir du
bonheur éternel.» Le Tiers livre des faits et dits Héroïques du noble
Pantagruel : composés par M. François Rabelais, Docteur en Médecine, et Calloier des Iles d'Hyeres est
une œuvre de François Rabelais parue en 1546. Le Tiers Livre est jugé obscène
et censuré par la Sorbonne, à l’égal de Pantagruel et de Gargantua. Pourtant, il
sera protégé et publié en 1546 Rabelais dédia son «Tiers Livre» à Marguerite de Valois, "La Minerve de France" : Esprit abstraict, et estatic Qui frequentant les cieulx, ton origine, As delaissé ton hoste et domestic Ton corps concords, qui tant se morigine A tes edictz, en vie peregrine Sans sentement, et comme en Apathie. Marguerite de Valois, soeur de
François Ier, est elle-même auteur d'un recueil de nouvelles à la manière de
Boccace : «l'Heptaméron», du «Miroir de l'âme pécheresse» qui reprenant les
thèses de Luther lui valut les foudres de la Sorbonne (et où figurent la
traduction du psaume VI de Marot, ainsi que celles du Pater, de l'Ave Maria et du
Credo) enfin de poésies regroupées sous un titre gracieux qui ne doit pas
tromper : «Les Marguerites de la Marguerite des princesses», recueil dans
lequel on retrouve «Le Miroir de l'âme pécheresse» Il y eut treize éditions de ce texte au XVIe siècle, qui
reçut aussi un autre titre : Le Miroir la très chrétienne princesse
Marguerite de France [...] auquel elle voit et son néant et son tout.
Dès 1531, sont joints au Miroir deux poèmes, le Discord et l'Oraison, ainsi que
deux oraisons en prose. En 1533, s'ajoute aux textes mentionnés le psaume 6
traduit en vers par Marot, des prières versifiées et un traité d'orthographe et
de typographie |