La Charbonnerie
à l’origine de l’unité italienne V, 7 1857-1858 Du Triumvir
seront trouvez les os, Cherchant
profond thresor œnigmatique, Ceux d’alentour
ne seront en repos, De concaver, marbre & plomb metallique. L’influence de la Charbonnerie plane sur l’unité italienne. Cette société secrète était gouvernée par une sorte de triumvirat en fonction pendant trois ans qui présidait trois « ventes » législative, administrative et judiciaire [1]. Les carbonari avait d’abord lutté contre Murat installé à Naples par Napoléon, puis devinrent républicains sous l’influence de Buonarroti, ancien disciple de Gracchus Babeuf (voir quatrain IV, 32). Ils tentèrent des soulèvements qui échouèrent mais l’élan fut récupéré par le mouvement « Jeune Italie » fondé à Genève par Mazzini. La Maison de Savoie fut finalement reconnue seule capable d’unir l’Italie. Pour atteindre cet objectif, Cavour (1810-1861), ministre du roi Victor-Emmanuel II, réaménagea l’organisation militaire du royaume de Piémont-Sardaigne sous la direction du général La Marmora (« marmor » en latin signifie « marbre ») et négocia l’alliance de la France à Plombière (« plomb ») pour chasser les Autrichiens de leurs possessions au nord de l’Italie. |