L’attentat
d’Orsini V, 10 1859 Un chef
celtique dans le conflit blessé, Aupres de cave
voyant siens mort abbatre, De sang &
playes & d’ennemis pressé, Et secourus par incogneus de quatre. Je retrouve Jean-Charles de Fontbrune et l’abbé Torné-Chavigny dans leur interprétation de ce quatrain[1], puisqu’il s’agirait de l’attentat d’Orsini contre Napoléon III au sortir de l’Opéra (« cave » du latin « cavea », théatre) , le 14 janvier 1858. L’empereur ne sera pas touché, sauvé de l’attentat perpétré par Orsini, Pieri, Rudio et Gomez [2] (« secourus … de quatre »). Orsini reprochait à l’empereur son désintérêt pour la question italienne. Il réussit son coup, car il est probable que l’attentat « détermina l’Empereur à conclure l’alliance franco-sarde d’où sortit la guerre contre l’Autriche [3] ». [1] Jean-Charles de Fontbrune, « Nostradamus, historien et prophète », Editions du Rocher, 1980, p. 219 et Dr Edgar Leroy, « Nostradamus », Jeanne Laffitte, 1993, p. 182 [2] Comte Fleury et Louis Sonolet, Historia n° 134, p 311. [3] A.Malet et J. Isaac, « Histoire contemporaine depuis le milieu du XIXème siècle », Hachette, 1930, p. 118 |