Monstres marins

Monstres marins

 

V, 88

 

1916-1917

 

Sur le sablon par un hideux déluge,

Des autres mers trouvé monstre marin,

Proche du lieu sera faict un refuge

Tenant Savonne esclave de Turin.

 

"hideux déluge"

 

Ca 1140 hydus «qui inspire l'horreur» (G. Gaimar, Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 786). Issu du lat. class. hispidosus «hérissé» (v. hideur, l'hyp. de Diez) ou dér., avec suff. -eux*, -euse de l'a. fr. hisde «horreur, frayeur» (v. hideur, l'hyp. de V. Günther) (www.cnrtl.fr).

 

...que le deluge hideux Dieu enuoya lors que venoit Noé... (Antoine Du Saix, Lesperon de discipline pour inciter les humains aux bonnes lettres, 1539 - www.google.fr/books/edition).

 

Et brasse vn deluge hideux / Contre les plaines labourees (Quum saevit, horrendamque cultis / Diluvie meditatur agris) (Horace, Livre IV, Ode 14) (Horace, Livre IV, Ode 14, de la traduction de Robert et Anthoine Le Chevallier d'Aigneaux, frères, 1588 - www.google.fr/books/edition).

 

Dans le dĂ©luge, on pense Ă  l'arche de NoĂ© : arca et au nĂ©ologisme de Stefano d'Arrigo (1919 - 1992) dans Horcynus Orca (tueur de baleine) "orcacra" (da barca e orca) (Il mare di sangue pestato, studi su Stefano D'Arrigo, 2002 - www.google.fr/books/edition, en.wikipedia.org - Stefano D'Arrigo).

 

"orca" est proche de "arca". D'oĂą la baleine de Jonas (La Domenica del Corriere, 21-28 septembre 1919 - www.google.fr/books/edition).

 

Monstre marin

 

L'échouage d'une baleine a toujours quelque chose de mythique. On imagine sa chair ouverte au soleil, cela évoque une catastrophe, une sorte de naufrage (Christine Bergé, Archives naturelles, Collection "Mémoire de la terre", 2002 - www.google.fr/books/edition).

 

Cachalot

 

Le cachalot se tient ordinairement dans les mers du Nord, mais il s'égare quelquefois, dit-on, dans les autres mers de l'Europe, et même dans les embouchures des grands fleuves; d'où l'on a présumé qu'il s'en pouvoit trouver dans la Mer Méditerranée, et que c'étoit un cachalot qui engloutit dans ses larges entrailles le prophète Jonas (Jean François Dubroca, Entretiens d'un père avec ses enfans, sur l'histoire naturelle, Tome 3, 1797 - www.google.fr/books/edition).

 

Les Cachalots font leur sĂ©jour ordinaire dans les mers BorĂ©ales, vers le dĂ©troit de Davis, au cap du Nord, & vers les cĂ´tes de Finmarchie : c'est la famille la plus des vagabonde de la classe des cĂ©tacĂ©s (Pierre J. Bonnaterre, Cetologie, 1789 - www.google.fr/books/edition).

 

Le plus ancien échouage de cachalot que l'on connaisse sur la côte européenne eut lieu au XIIIe siècle, près de Stauria, dans la Frise. Par une chance heureuse, Albert le Grand en fut témoin, et il le relate dans des termes qui ne laissent aucun doute. Albert se faisait une idée bien singulière des baleines, dont les fanons, d'après lui, sont des sourcils abritant une paupière longue comme dix hommes de front. Albert désigne le grand cétacé qu'il a vu à Stauria simplement sous le nom de cetus, et semble, d'ailleurs, le prendre pour le mâle de la baleine. C'était bien un cachalot, car il ajoute que, quand on eut ouvert la tête au niveau des yeux, on en tira onze baquets d'huile, dont chacun faisait la charge d'un homme (G. Pouchet, Le cachalot, Revue des deux mondes, 1888 - www.google.fr/books/edition).

 

Sirènes

 

Dom Lauret présente la Sirène comme un monstre marin, dont le nom vient du mot grec signisiant ce qui retient, a captando, c'est-à-dire une chaîne. De là, les Sirènes furent prises pour le lien des passions déréglées; et nos aïeux, qui ont cru aux Sirènes, au moins jusqu'au milieu du XVIe siècle (Philippe II, duc d'Autriche, porta à Gênes, en 1548, une Sirène morte, pour la faire voir), les à comparaient «aux courtisanes, par leurs voluptés, leurs mignardises et leurs amours attrayantes». En général, le principal caractère d'une Sirène est d'avoir le haut du corps d'une jeune fille et d'être oiseau ou poisson, par les parties inférieures. C'est pourquoi, dit Jacques de Vitry, on les compte parmi les oiseaux de mer, quoi qu'elles soient au fait de véritables monstres (M. Luzel, Conte breton : Marie et Yvon, Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, Volume 15, 1888 - www.google.fr/books/edition).

 

Noé et Turin

 

Les Taurinois étaient des peuples puissans & considérables, aussi Turin, Taurinum, qui a été bâtie par eux, est encore aujourd'hui la capitale du Piémont; Ptolomée, Pline & Tacite la nomment Augusta Taurinorum, Tarausia chez Appian, & Tauriana par l'Abréviateur du géographe Stephanus; Tite-Live, Polybe, Dion, Plutarque en la vie d'Annibal, & Ammien Marcellin en ont fait mention; & Pline a crû que les Taurinois étaient originellement venus de Ligurie, Augusta Taurinorum (dit-il) antiqua Ligurum stirps, de Lib. 4. laquelle opinion est Strabon. In altera autem parte montanorum (dit cet auteur) Taurini habitant, Ligustica gens. D'autres disent que ce sont des peuples de Marseille qui ont fondé Turin, & les moins raisonnables, que ce fut Eridan & Phaëton (dont Ovide a décrit la chute en ses métamorphoses) six cent vingt-neuf ans avant la venue de JESUS-CHRIST; ou bien Limison petit fils de Noé, qui font pures fables. La plus saine opinion est, que Jules Cesar la fit bâtir, & qu'il y mena une colonie qu'il nomma Julia de son nom; en effet dans plusieurs inscriptions anciennes qui sont à Turin, cette ville eft appellée Julia Augusta Taurinorum, comme aussi dans des médailles qui y ont été trouvées; c'était autrefois le siège & le séjour des Ducs de Lombardie, & à cause de cela Turin portait le titre de Duché. Les Taurinois habitaient le pays qui est entre le Po & la petite Doire (Samuel Guichenon, Histoire généalogique de la royale maison de Savoie, Tome 1, 1778 - www.google.fr/books/edition).

 

1709

 

L'unica testimonianza documentata di “un mostro marino sulla spiaggia” risale al 1709, quando fu ritrovato qualcosa di gigantesco, un “pesce mostruoso”, calamaro gigante o altro, sulla spiaggia di Varigotti nel savonese (Cristiano Sias, Raffaele Sias, Nostradamus e l'Italia, 2022 - www.google.fr/books/edition).

 

Molinari, résident impérial à Gênes, en témoigne au Prince Eugène dans une lettre en date du 10 novembre 1709 où il appelle le monstre le "Pesce Monaco" en raison de sa couleur.

 

Il en avait fait par à Schonborn, le 23 juin : "E'rimarcabile il motivo Sendosi ritrovato e preso un pesce mostruoso e non più veduto in queste vicinanze et avendo qualcuno osservato che l'astrologo Notre Adamus riflette che quando in questo mare fosse comparso un mostro, allora quella città muterebbe padrone : si è preso argomento a far quella spedizione" (L. Pironti, La Domenica del Corriere, 21-28 septembre 1919 - www.google.fr/books/edition, www.ocean4future.org).

 

Molinari ne cite pas précisément le quatrain mais parle juste d'une prophétie faite par Nostradamus au sujet de l'assujettissement de Savone à l'époque de la découverte d'un monstre marin, ce qui a, certes, un rapport avec le quatrain (Tamara Decia, Un mostro marino a Varigotti nel 1709, - www.academia.edu).

 

Nervia di Ventimiglia nella zona meridionale assunse il toponimo de Arena non solo per gli apporti fluviali ma anche per un graduale riporto colico, reso a volte impressionante come quando il 15-XII-1709 si verificò «una così orribile tempesta di terra e di mare che la popolazione ne rimase atterrita» (Bartolomeo Durante, Mario De Apollonia, Albintimilium, antico municipio romano, 1988 - www.google.fr/books/edition).

 

Savone et Turin vers 1709

 

Intanto ha inteso che il Ministro di Francia sollecita indefessamente la Repubblica per farla collegare col suo Re, col cercare di persuaderla 1° che il suo maggior nemico è S. A., 2° che quando il Duca voglia entrare al possesso di Savona con la Riviera di Ponente ceduta dall'Imperatore nei capitoli di lega non saranno assistiti che dalla Francia (Le campagne di guerra in Piemonte (1703-1708) e l'assedio di Torino (1706) studi- documenti - illustrazioni, Volume 6, 1912 - www.google.fr/books/edition, Ettore Parri, Vittorio Amedeo II ed Eugenio di Savoia nelle guerre della successione spagnuola: studio storico con documenti inediti, 1888 - www.google.fr/books/edition).

 

1624

 

Du Hamel, Bonnaterre et Lacépède parlent d'une vraie Baleine, qui fut jetée sur le littoral de la Corse, en 1620; à en juger par la taille considérable et le nombre de barils d'huile qu'elle a fournis, le Dr Fischer pense que c'était la Balænoptera musculus; la Balanoptera Sibbaldii n'a jamais été vue dans la Méditerranée. En 1624, le 28 janvier, un individu est venu à la côte de S. Marinella, et, au mois de février suivant, un autre à S. Severa. En 1789, une Balénoptère de 60 pieds s'est perdue sur le littoral de la Méditerranée (sans indication de lieu) (P.J. van Beneden, Histoire naturelle des balénoptères, Mémoires couronnés et autres mémoires publi?s par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Tome 41, 1888 - www.google.fr/books/edition).

 

Il secondo traggo dai giornali manoscritti del cavaliere Obizzo Guidotti, luogotenente generale della squadra nostra in Civitavecchia al tempo di Urbano VIII, che dice : «A di 28 gennajo 1624 una grandissima fortuna di mare portò a terra, tra santa Marinella e capo Linaro, uno smisurato pesce : la sua lunghezza era di otto canne (m. 17, 70) e la grossezza come il corpo di una tartĂ na : nella bocca non avea denti, ma certe squamme larghe due palmi (m. 0,44) con certi peli in cima; et la sua pelle di sopra turchin bruna, e dura tanto che non si poteva tagliar con mannaja : la pancia e tutta la parte di sotto bianca picchiata di nero.» Trovo il terzo registrato nei viaggi del Targioni, celebre naturalista toscano, il quale forse allude all'istesso fatto, avvegnachè con data, luogo, e misure alquanto diverse : «Una balena lunga palmi novantuno (m. 20,22) e grossa cinquanta (m. 11,11), rimase a secco nel febbrajo del 1624 sulla spiaggia di santa Severa.» (Alberto Guglielmotti, Storia della marina pontificia del medio evo dal 728 al 1499, Tome 1, 1871 - www.google.fr/books/edition).

 

Fortune de mer est un terme qui correspond à un accident de mer. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, cet accident inclut les tempêtes, naufrages et captures par des pirates (fr.wikipedia.org - Fortune de mer).

 

La guerre de 1625

 

La France s'allie à la Savoie contre l'Espagne et Gênes (7 février 1623). La Hollande fournit des subsides. Coeuvres enlève la Valteline aux soldats du Pape (novembre 1624 - janvier 1625) (Émile Charvériat, Histoire de la guerre de trente ans : 1618 - 1648, Tome 1, 1878 - www.google.fr/books/edition).

 

Le Duc de Savoie Charles-Emmanuel, désireux de s'agrandir aux dépens de Gênes, proposa à la France d'attaquer Gênes, qui était alliée de l'Espagne. Le Duc de Savoie faisait miroiter un mirobolant projet de partage du territoire de Gênes, Savone et la Rivière du Ponant devant aller à la Savoie tandis que Gênes et la Rivière du Levant deviendraient françaises. Richelieu n'entra pas dans ces chimères, mais accepta d'attaquer Gênes. En 1625 une armée franco-piémontaise de 28000 hommes, sous les ordres du Duc de Savoie et de Lesdiguières, envahit la Ligurie, mais Lesdiguières refusa d'assiéger Gênes (Paul Henri Fischer, La France: ses rapports historiques avec les autres peuples, Tome 2, 1989 - www.google.fr/books/edition).

 

"refuge"

 

A trois lieues de distance, le hameau de Santa-Marinella borde un petit hâvre défendu par une tour, au lieu où les Romains possédaient un port sous le nom de Castrum Novum. Urbain VIII voulut le rétablir, mais la nature résista aux volontés du pontife. Au-delà de Santa-Marinella, un autre hameau, appelé Santa-Severa, est bâti sur les ruines de Pyrgos. Les Pyrgiens se vantaient de descendre d'ancêtres péloponésiens, mais cette peuplade se confondit plus tard avec la nation des Cérites, et Pyrgos devint le Pyrée de Cère. Les Pyrgiens possédaient un temple dédié à la déesse marine Leucotea, d'où Denys-le-Tyran enleva, l'an 400, pour 500 talens de richesses (Camille de Tournon, Études statistiques sur Rome, Tome 1, 1831 - www.google.fr/books/edition).

 

En 1639, le neveu du pape Urbain VIII, "Taddeo Barberini, ottiene dunque l'autorizzazione a ripristinare il porto e ad impiegare le ciurme che sbarcano sulla riva, nonché ad usare tutte le pietre, i marmi e il travertino esistenti non solo a Santa Marinella ma anche a Santa Severa. Taddeo può servirsi persino del materiale destinato alle opere, può addirittura asportare colonne e reperti esistenti sul territorio. E sembra quasi certo che sono proprio i Barberini a dare il via alla pesca del tonno. [...]

 

Innocenzo X, nonostante la violenta opposizione dei Barberini, ordina al generale delle galere Niccolò Ludovisi, principe di Piombino, di provvedere a demolire il molo ancora in costruzione a Santa Marinella, ufficialmente perché non avesse a fornire rifugio alle navi barbaresche, in realtà per evitare la concorrenza al porto di Civitavecchia (Carlino Bandinelli, Santa Marinella, 2002 - www.google.fr/books/edition).

 

Maffeo Barberini, né à Florence en avril 1568 et décédé à Rome le 29 juillet 1644, est le 235e évêque de Rome et donc pape de l'Église cacatholique qu'il gouverna de 1623 à 1644 sous le nom d’Urbain VIII (fr.wikipedia.org - Urbain VIII).

 

Acrostiche : SDPT

 

Quatre lettres se trouvant sur les faces du dé d'un toton espagnol (perinola) : saca, pon, deja, todo (sacar un tanto, poner una puesta, dejar sin sacar ni poner, o llevárselo todo) (Revista internacional de los estudios vascos, Volume 14, 1923 - www.google.fr/books/edition).

 

Autres ouvrages de Quevedo consacrĂ©s Ă  la satire de la prĂ©ciositĂ© et aux lois de la galanterie : La perinola demeurĂ©e sous forme de manuscrit jusqu'Ă  l'Ă©dition de 1787 dans le Semanario erudito (JosĂ©-Manuel Losada-Goya, Bibliographie critique de la littĂ©rature espagnole en France au XVIIe siècle: prĂ©sence et influence, 1999 - www.google.fr/books/edition).

 

Montalvan avait publié, en 1632, un livre de mélanges, le Para Todos (Pour Tous), qu'il était facile, comme on le verra plus loin, de tourner en ridicule, mais qui ne contenait à l'égard de Quevedo que les appréciations les plus flatteuses. Ce fut cependant contre ce livre, fort inoffensif en somme, que Quevedo écrivit la Perinola (le Toton), satire pleine de vivacité et d'humour, où les gros mots sont aussi nombreux que les bons mots (Ernest Mérimée, Essai sur la vie et les œuvres de Francisco de Quevedo (1580-1645), 1886 - www.google.fr/books/edition).

 

El autor de la Perinola había suscrito su sátira "S.P.D.T.Soy poeta de tienda”, así que la última letra, que significa todo, estaría en lugar de su apellido (Francisco de Quzevedo, La Perinola, Biblioteca de autores españoles, Volume 48, 1876 - www.google.fr/books/edition).

 

Dans le tableau XXXIII de La Hora de todos y la Fortuna con seso, écrit probablement autour de 1633, égratignant au passage les ambitions françaises en Italie, Quevedo prend la défense des Génois, fort desservis par la politique du favori (La perinola: revista de investigación Quevediana, Numéro 4, 2000 - www.google.fr/books/edition).

 

Mais les GĂ©nois sont parmi ses bĂŞtes noires : banquiers, usuriers, spĂ©culateurs, toujours rapaces (AmĂ©dĂ©e Mas, Titre La caricature de la femme, du mariage et de l'amour dans l'oeuvre de Quevedo, 1957 - www.google.fr/books/edition).

 

Les deux thĂ©ories monarchique et dĂ©mocratique sont mises en prĂ©sence, dans la Fortune raisonnable, en la personne d'un noble savoyard et d'un citoyen gĂ©nois. Le premier, fatiguĂ© des guerres perpĂ©tuelles que suscite la turbulence du duc de Savoie, demande que le PiĂ©mont et la Savoie se confĂ©dèrent en rĂ©publique, afin que la justice et la sagesse commandent, et que «la libertĂ© règne. La libertĂ© !» s'Ă©crie le GĂ©nois; «malheureux ! quittez cette illusion; on voit bien que vous n'avez jamais Ă©tĂ© en rĂ©publique, car vous ne connaissez point nos misères et notre esclavage... Si le sĂ©nat de la rĂ©publique se compose d'un grand nombre de membres, quelle confusion ! Dans le cas contraire, Ă  quoi sert-il, si ce n'est Ă  diviser et Ă  affaiblir le pouvoir ? L'institution du Doge ne remĂ©die Ă  rien car ou il n'a aucun pouvoir, ou son pouvoir dure peu. Si nobles et plĂ©bĂ©iens se partagent l'autoritĂ©, on dirait une rĂ©union de chiens et de chats; les uns aboient et veulent mordre, les autres Ă©gratignent et griffent... Les plĂ©bĂ©iens gouvernent-ils ? les nobles ne peuvent le souffrir; et si les nobles seuls commandent, l'on ne peut comparer leurs sujets qu'Ă  des condamnĂ©s... Ne vois-tu pas que nobles. et plĂ©bĂ©iens abdiquent leurs droits entre les mains des rois, pour que le pouvoir souverain, Ă  Ă©gale distance de l'orgueil insupportable des uns et de la bassesse des autres, repose sur un chef unique, dont la majestĂ© pacifique et dĂ©sintĂ©ressĂ©e sait refrĂ©ner l'arrogance de l'aristocratie et protĂ©ger le peuple ?» Du GĂ©nois ou du Savoyard, lequel a raison ? Le GĂ©nois, eĂ»t rĂ©pondu Machiavel; - le Savoyard, eĂ»t rĂ©pliquĂ© Guichardin. Ni l'un ni l'autre, si nous en croyons certain «avocat blond,» qui nous semble bien, dans ce dĂ©bat, exprimer les vĂ©ritables sentiments de l'auteur (Ernest MĂ©rimĂ©e, Essai sur la vie et les Ĺ“uvres de Francisco de Quevedo (1580-1645), 1886 - www.google.fr/books/edition).

 

Cf. Quevedo au quatrain I, 73 - 1611.

 

Typologie

 

Le report de 1916 sur la date pivot 1625 donne 1334.

 

En 1189, une baleine d'un volume extraordinaire a échoué à Blackenberghe (Montanus, Add. ad Histor. Guicciard., p. 150, éd. Amsterdam, 1646; fol.); en 1334, les pêcheurs d'Ostende prennent un monstre marin de quarante pieds de longueur (Délices des Pays-Bas, t. III, p. 15, deuxième édition). Mais le fait le plus extraordinaire, c'est que, dans l'hiver de 1404, huit baleines, la plupart de soixante-dix pieds de longueur, auraient été jetées sur la plage près d'Ostende par une mer orageuse, et prises presque toules vivantes (Guicciardini Descritt. di tutti i Paesi Bassi, fogl. 331, éd. de Planlin, 1588, in-fol.) (Revue populaire des sciences, 1862 - www.google.fr/books/edition).

 

En 1072, Robert le Frison, Comte de Flandre, s'étant emparé de ce lieu, l'agrandit, & y fit bâtir une église, dédiée à Notre-Dame, qui, en 1334, fut engloutie par une inondation de la mer, avec tout le bourg ou village que l'on appelle à présent le vieux Ostende, & qui est environ à une demi-lieue d'Ostende (Antoine René de Voyer d'Argenson Paulmy, Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, Volume 50, 1785 - www.google.fr/books/edition).

 

Baleines en Ligurie

 

La baleine, on le sait, se rencontre rarement dans la Méditerranée. On en voit pourtant à l'occasion dans cette mer intérieure, où elles pénètrent par le détroit de Gibraltar. C'est ainsi qu'au milieu d’octobre dernier, une baleine a été rencontrée, morte, aux environs de Gênes, et remorquée dans le port pour être utilisée, à la grande joie des habitants. Cette baleine, d'après un naturaliste italien, serait un Balenoptera musculus de belle taille. C'est la troisième baleine qu'on trouve sur la côte de Ligurie, depuis moins de deux mois : deux autres ont échoué à Loano et Savone. L'une de celles-ci est considérée comme étant un animal qui aurait été blessé par la Princesse Alice dans l'Atlantique. La question de savoir si la baleine de Gênes est bien la B. musculus est à élucider, car la Méditerranée renferme un animal assez similaire, le rorqual ou dos de rasoir (Revue Scientifique, N. 20, pag. 631, 14 nov. 1896) (Atti della Società italiana di scienze naturali e del Museo civico di storia naturale in Milano, Volumes 35-36, 1895 - www.google.fr/books/edition).

 

La comparsa quasi contemporanea (6 e 14 settembre, 18 e 24 ottobre 1896) di quattro colossali esemplari di balenottera avveratasi in differenti punti del litorale ligustico, fra loro però poco lontani, è senza dubbio un fatto di grandissima importanza per il naturalista, e degno di essere registrato per la storia naturale del Mediterraneo. Ed in vero, richiamando alla memoria quanto si conosce delle catture dei grandi cetacei che comparvero nel nostro mare, si ritrova che, mentre i capodogli possono essere spinti sulle spiaggie in numero notevole, perchè maggiormente gregarii, questo mai si verificò, o non risulta, per le balenottere. Un tale avvenimento possiamo ora segnalarlo fra noi in Liguria; poichè, come ognun sa, nei mesi di settembre e di ottobre scorsi e più precisamente nello spazio non lungo di 47 giorni, furono tratte alla spiaggia quattro esemplari di Balaenoptera musculus. La prima apparve a Pietra Ligure, la seconda a Capo Vado e rimorchiata a Savona, la terza a Genova, e la quarta a Framura. Il fatto è importante non solo per il numero, ma ancora per la regolare distribuzione di esse, da ponente a levante, che non può considerarsi al certo come affatto accidentale (Corrado Parona, Notizie Storiche Sopra i Grandi Cetacei Nei Mari Italiani Ed in Particolare Sulle Quattro Balenottere Catturate in Liguria Nell'autunno 1896, 1897 - www.google.fr/books/edition).

 

Albert 1er de Monaco ajoute un autre intérêt à son goût pour la mer, celui de la recherche scientifique. Il décide de transformer son yacht, baptisé Hirondelle, en navire océanographique «…j’ai pensé qu’il serait plus honorable pour nous de concourir ensemble à ce mouvement grandissant qui, sous l’égide de la science, transforme le monde et les idées […] Ainsi j’ai commencé la culture de l’océanographie, de la science nouvelle qui pénètre le secret des abîmes. Et cette œuvre a rempli les plus belles années de ma vie en absorbant le meilleur de moi-même.» Il fait installer des courantomètres, sondes, carottiers, dragues, bouteilles à prélèvements d’eau, flotteurs dérivants et autres appareils qui donnent à son bateau une véritable capacité opérationnelle, démontrée en 1888 par la publication d’une carte du système général des courants de l’Atlantique nord. Cependant, les premières campagnes scientifiques montrent les limites des possibilités d’un voilier de plaisance dans la poursuite de missions de recherche; l’envoi à 3 000 mètres de profondeur et la remontée à bras d’une drague demande au moins treize heures. En 1891, peu après l’avènement d’Albert Ier de Monaco, Hirondelle est remplacée par Princesse Alice, du prénom de son épouse; puis, comme ce navire était encore insuffisant malgré des installations scientifiques perfectionnées, par Princesse Alice II en 1897. Avec celui-ci il accomplit douze campagnes entre 1898 et 1910, dont quatre en Arctique et au Spitzberg. Ces campagnes intéressent l’océanographie physique, la zoologie, la bactériologie, la chimie biologique et même la météorologie de la haute atmosphère avec des relevés effectués avec des cerfs-volants et des ballons. Pour diffuser ces découvertes et contribuer aux progrès de l’océanographie, Albert Ier fonde en 1906 l’Institut océanographique de Paris puis, quatre ans plus tard, le Musée océanographique de Monaco (François Bellec, La carrière d’un navigateur, 2014 - www.academiedemarine.com).

 

En 1915, la série des vingt-huit campagnes scientifiques organisées et dirigées par le prince Albert Ier s'achève. Au cours de celles-ci, 3698 stations océanographiques ont été effectuées à l’aide de plusieurs dizaines d’appareils, pour la plupart créés ou améliorés par le prince et ses collaborateurs (princealbert1.mc).

 

Sans doute ému par le torpillage du Lusitania le 7 mai 1915, il manifeste, dès la deuxième année de guerre, sa confiance dans les États-Unis comme phare de l’humanité pour la reconstruction et le règlement du conflit. Il voit dans le président Wilson «le chef d’un gouvernement dont la forme est un modèle admirable et que devraient copier tous les pays qui souhaitent le règne de la liberté, de la justice et de la raison» (Jacqueline Carpine-Lancre, Thomes Fouilleron, De la germanophilie à la germanophobie : le prince Albert Ier de Monaco face à la Première Guerre mondiale. In: L’œuvre de paix du prince Albert Ier de Monaco, 2011 - www.persee.fr).

 

La faune du large comprend Ă©galement d'autres cĂ©tacĂ©s de taille beaucoup plus importante : des troupeaux de baleines et de cachalots parcourent la MĂ©diterranĂ©e, et le Prince Albert Ier de Monaco - cet illustre ocĂ©anographe - eut l'occasion d'en capturer un certain nombre Ă  des fins scientifiques, permettant alors de connaĂ®tre d'une manière plus approndie leur rĂ©gime alimentaire et, de ce fait, la faune des grandes profondeurs (Maurice Aubert, La MĂ©diterranĂ©e, la mer et les hommes, R.I.O.M., Volumes 109 Ă  112, 1994 - www.google.fr/books/edition).

 

Ligurie et Turin (Piémont)

 

En 1746, Savone fut prise par le roi de Piémont-Sardaigne, mais fut rattachée à la République de Gênes selon le traité d'Aix-la-Chapelle. La forteresse Priamar a été prise d'assaut par les grenadiers piémontais. En 1815, Savone a été annexée au royaume de Sardaigne, dans laquelle elle prit sa place dans l'Italie unifiée en 1861. En 1820, après l'annexion de la Ligurie au Piémont, la forteresse Priamar est devenue une prison pouvant héberger 500 prisonniers. Au cours du Risorgimento, le patriote italien Giuseppe Mazzini a été emprisonné dans la forteresse de Priamar. La prison ferma ses portes en 1903 (fr.wikipedia.org - Savone).

 

L'idée de l'arsenal est reprise en 1857 par Camillo Cavour, alors président du Conseil et ministre de la Marine, qui trouve les fonds nécessaires et confie à Domenico Chiodo, officier du Génie militaire, la construction de la nouvelle base navale italienne à La Spezia. Les travaux ont commencé en 1862 et se sont achevés le 28 août 1869, lorsque le général Domenico Chiodo a officiellement inauguré l'installation encore inachevée et a commencé à inonder les nouveaux docks. Un système de forts a alors été construit pour protéger l'Arsenal et la base navale (fr.wikipedia.org - Arsenal militaire maritime de La Spezia).

 

La grande industrie (navale, métallurgique et chimique) se concentre dans les trois plus grands ports : Gênes, Savone et La Spezia. Pendant la Première Guerre mondiale, l'industrie connut une exceptionnelle activité, suivie d'une grave crise. Cette crise s'accentua à la fin de la Seconde Guerre mondiale, créant de grandes difficultés sociales (J.A. Miroglio, Yvonne-Delphee Miroglio, L’Europe Et Ses Populations, 2012 - www.google.fr/books/edition).

 

Autre "monstre" marin

 

Un nouveau bateau sous-marin : «l'Audace». - Il s'est formĂ©, Ă  Rome, une SociĂ©tĂ© analogue Ă  celle qui, en 1870, entreprit de repĂŞcher les fameux galions de la baie de Vigo. Seulement, la SociĂ©tĂ© romaine, constituĂ©e au capital de 60000 francs, ce qui parait bien maigre, n'a pas pour objectif les mĂŞmes galions. Elle embrasse tous les objets de valeur engloutis sous les eaux. La première condition Ă  rĂ©aliser Ă©tait un bateau sous-marin. Elle en a fait exĂ©cuter un, dans les ateliers de Savone, qui porte le nom d'Audace, et qui, le 18 dĂ©cembre, faisait ses essais dans la rade de Civita Vecchia. Le bateau a la forme d'un poisson, tout en fer et acier; il cale trois mètres quand il est Ă  flot, et ses dimensions sont : 31,50 de hauteur, 21,50 de largeur et 8m,50 de longueur. Il pèse 40 tonnes, a une hĂ©lice mue par l'Ă©lectricitĂ©. De droite et de gauche, il porte, en guise de nageoires, deux rĂ©flecteurs Ă©lectriques, et, au milieu du dos, une espèce de dunette, et par devant, vers la proue, un observatoire pourvu de grandes glaces, pour permettre les observations. Deux portes d'acier fondu donnent accès au personnel et laissent sortir les scaphandriers. Si l'on s'en tient Ă  ce que les journaux publient, d'après les donnĂ©es des inventeurs, l'Audace a une provision d'air pour 48 heures, et peut rester un jour entier par 80 mètres sous l'eau. Il ferait alors sortir ses scaphandriers, qui s'occuperaient du repĂŞchage des valeurs et objets de prix perdus. Tout cela est très beau sur le papier, mais il faudrait voir le bateau Ă  l'oeuvre. En attendant, on nous permettra de douter que des scaphandriers puissent travailler par 80 mètres de fond, et il avait toujours semblĂ© qu'il Ă©tait souverainement imprudent de faire descendre un plongeur au delĂ  de 40 mètres, la pression Ă  laquelle sont soumis tous ses organes devenant, au delĂ  de cette limite, trop considĂ©rable, et de graves inconvĂ©nients pouvant s'ensuivre. Le 18 dĂ©cembre, le bateau, montĂ© par quatre personnes, s'est fait remorquer en rade, puis s'est coulĂ© doucement, par un fond de 15 mètres. Au bout d'un quart d'heure, il reparaissait Ă  quelques mètres de lĂ , et la première personne qui en sortait Ă©tait un des fils de l'ingĂ©nieur, M. Degli Abatti, qui s'Ă©tait pris un doigt dans un engrenage et y avait laissĂ© toute une phalange. Cet accident suspendit toutes les expĂ©riences, mais n'a pas empĂŞchĂ© le lunch traditionnel, accompagnĂ© de la sĂ©rie des toasts ĂĄ l'Audace et Ă  ses inventeurs. De cette expĂ©rience Ă©bauchĂ©e, on ne peut rien dĂ©duire, si ce n'est qu'il y a une SociĂ©tĂ© pour repĂŞcher les valeurs dans la mer, un bateau qui lui servira d'instrument, et des espĂ©rances que tous, et surtout les actionnaires, dĂ©sirent voir devenir une rĂ©alitĂ© (Cosmos (Paris. 1885), revue des sciences et de leurs applications, 1893 - www.google.fr/books/edition, Claude Riffaud, La grande aventure des hommes sous la mer, du temps d'Aristote Ă  l'âge nuclĂ©aire, 1988 - www.google.fr/books/edition).

 

En 1904, l'ingĂ©nieur français Maxime Laubeuf construit le Narval, Ă©quipĂ© d'un pĂ©riscope et de ballasts externes, il obtient la faveur de la marine de l'Ă©poque. C'est le premier sous-marin Ă©quipĂ© d'une propulsion mixte : machine Ă  vapeur en surface, moteur Ă©lectrique en plongĂ©e. Tous les modèles ultĂ©rieurs suivront cette conception fondamentale, jusqu'aux sous-marins nuclĂ©aires. De 1914 Ă  1918, les submersibles fonctionnant grâce Ă  une propulsion Diesel-Ă©lectrique peuvent ĂŞtre engagĂ©s en grand nombre durant la guerre. Une batterie d'accumulateurs alimente un moteur Ă©lectrique de propulsion. Les batteries sont rechargĂ©es par une gĂ©nĂ©ratrice entraĂ®nĂ©e par un moteur diesel, utilisable en surface (fr.wikipedia.org - Sous-marin).

 

Chantiers navals

 

Au cours de l'automne 1935, deux ingénieurs mécaniciens italiens de la grande base de sous-marins de La Spezia ont obtenu l'autorisation d'expérimenter un projet original : une torpille à vitesse lente pilotée par deux hommes... Déjà, le ler novembre 1918, dans la baie de Pula (Croatie), deux officiers de la Regia Marina avaient piloté en surface une torpille bricolée et réussi à couler le cuirassé autrichien SMS Viribus Unitis. Le navire de 20000 tonnes avait sombré en quinze minutes (Claude Quétel, Les opérations les plus extraordinaires de la Seconde Guerre Mondiale, 2019 - www.google.fr/books/edition).

 

Les deux ingénieurs des constructions navales de la Spezia, Teseo Tesei et Elio Toschi, discutent déjà depuis plusieurs années de ce projet. Ils ont étudié les opérations des canots torpilleurs sur l'Adriatique durant la Première Guerre mondiale. Personne n'a oublié les exploits de Luigi Rizzo et de Gabriele D'Annunzio à Pola et Buccari (Dominique Lormier, Les guerres de Mussolini de la campagne d'Ethiopie à la république de Salo, 1989 - www.google.fr/books/edition).

 

La Brigade Savone

 

Nel 1815, dopo l'annessione del Genovesato al Piemonte fu organizzato con i battaglioni I e II di linea della Repubblica genovese, un reggimento di linea con nunie di reggimento Sarzana. Questo nome fu poi cambiato in quello di reggimento di Genova. Rinforzato poi dal reggimento provinciale di Tortona, il reggimento di Genova il 4 novembre 1815, assunse il nome di brigata di Genova. Il 31 maggio 1821 la brigata, avendo preso parte ai moti politici di quell'anno, fu sciolta ed il suo contingente d'ordinanza formò il IV battaglione provvisorio di linea, ed in parte venne incorporato nell'XI battaglione cacciatori. Il 13 novembre 1821 il IV battaglione completato dai contingenti provinciali richiamati alle armi, si trasformò in brigata di Savona. In virtù del R. V. del 25 ottobre 1831 la brigata fu divisa in 1° e 2° reggimento (brigata Savona) ed incorporò 291 uomini del soppresso battaglione dei cacciatori di Nizza e 110 uomini del soppresso battaglione dei cacciatori La Regina. Per decreto del 4 maggio 1839 i due reggimenti presero la denominazione rispettiva di 15° C 16° reggimento fanteria (brigata Savona). Sciolte le brigate permanenti nel 1871, i due reggimenti vennero chiamati 15° e 16° reggimento fanteria (Savona). Il 2 gennaio 1881 furono nuovamente riuniti nella brigata Savona (150 e 169 reggimento fanteria). La brigata Savona ebbe l'anzianità del 13 novembre 1821, e nel 1909 fu resa depu. sitaria delle tradizioni dell'antica trigata Genova. Per la guerra 1915-1918 il 15o reggimento costituì i reggimenti 218° e 264°. In virtù della legge 1 marzo 1926, n. 396, il comando della brigata Savona t'u sciolto il 4 novembre 1926. Il 15° reggimento fu assegnato alla XXV brigata di fanteria. Il 1° settembre 1934 il 15° fanteria incorporò gli elementi della disciolta Scuola Allievi Sottufficiali di Casagiove ed assunse la denominazione di «15° Reggimento Scuoia di Fanteria» (www.frontedelpiave.info, Annuario ufficiale delle forze armate del Regno d'Italia. 1, Regio esercito, Italia : Ministero della guerra, 1938 - www.google.fr/books/edition).

 

Emilio De Bono, né le 19 mars 1866 à Cassano d'Adda et mort exécuté le 11 janvier 1944 à Vérone, est un militaire italien longtemps proche de Benito Mussolini. Promu colonel (colonnello) des Bersaglieri en 1915, il participe à la Première Guerre mondiale, où il reçoit une première médaille d'argent pour sa valeur militaire sur le Karst en 1915. Il commande ensuite la brigade "Trapani" et est promu major général (général de brigade) (maggior generale (generale di brigata)) en 1916. Il se distingue lors de la prise de Gorizia en 1916, ce qui lui vaut une deuxième médaille d'argent. Il commande ensuite la brigade de Savone (Brigata Savona), la 38e division et, en mars 1918, le IXe corps d'armée, chargé de la défense du Monte Grappa (fr.wikipedia.org - Emilio De Bono).

 

Tsunami

 

Le professeur St. Meunier se trouvait à Nice au moment du fameux séisme qui dévasta la Côte d'Azur et la Riviera italienne, le 23 février 1887 (Léon Bertin, Géologie et paléontologie, 1939 - www.google.fr/books/edition).

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