Assurance contre la fin du monde

Assurance contre la fin du monde

 

I, 37

 

1584-1585

 

Un peu devant que le Soleil s'absconce,

Conflit donné, grand peuple dubiteux,

Profligé, port marin ne fait réponse,

Pont et sépulcre en deux étranges lieux.

 

Eclipse

 

Le soleil "absconsé & éclipsé" (Simeone Maiolo, Le second tome des iours cancvlaires, 1610 - books.google.fr).

 

En 1584 Tycho observoit la hauteur du soleil diverses fois pendant les progrès ou le décours de l'éclipse, mais il ne marquoit point les doigts, il se contentoit de dessiner une figure, & d'y représenter à peu-près la grandeur de la partie éclipsée, ou d'en indiquer le rapport, en disant qu'elle étoit le tiers, le quart du disque, & de même dans les éclipses de lune (M. Bailly, Pierre Claude de La Gardette, Histoire de l'astronomie moderne, Tome premier, 1779 - books.google.fr).

 

Un homme de beaucoup d'esprit, fort savant, & professeur en MathĂ©matique, m'a communiquĂ© depuis peu de jours l'Extrait qu'il a fait d'un Livre de cet Astronome. Je ne change rien Ă  sa Lettre : "J'ai trouvĂ© un petit in 4 de Leowicz de conjunctionibus magis insignioribus superiorum planetarum, & in quarta monarchia cum eorundem effectuum historica expositione. Il marque les conjonctions de Saturne & de Jupiter depuis J. C. & un peu devant jusqu'Ă  l'an 1564, & y joint quelques particularitez de l'Histoire qu'il prĂ©tend avoir raport aux circonstances de ces grandes conjonctions. Il fait ensuite son pronostic & les predictions pour les annĂ©es suivantes jusqu'Ă  1584. Il trouve-lĂ  comme dans tout son lvvret mille grans Ă©venemens, dont il fait honneur aux Ă©clipses comètes & conjonctions : sentiment bien indigne d'une personne de bon sens. Enfin il predit la Conjonction de Jupiter & Saturne en Pisces au Mois de Mai 1583, & la conjonction de presque toutes les Planetes en Aries sur la fin de Mars, & au commencement d'Avril 1584 suivie d'une Ă©clipse de Soleil au 20 degrĂ© du Taureau. Il ne doute pas que tout cela n'amene une Comète & que la Comète n'amene la fin du monde, sur la fin du trigone d'eau & le commencement du signe de feu. Il en raporte une raison admirable, que l'experience a dementie. Le monde, dit-il, a commencĂ© par la conjonction dans le trigone de feu, donc il finit par le trigone d'eau. Je repons 1. nego antecedens ; 2. nego consequentiam. Ce n'en pas tout : l'an 1584, ou pour le plus tard l'an 1588, et la fin du trigone d'eau, donc le monde finira en ce tems-lĂ  car ce ne serait pas la peine d'attendre encore 800 ans, pour trouver encore une fin du trigone d'eau & une evolution entiere, autrement le monde dureroit près de 6400 ans, ce qui est en manifestement contre la prophetie, quod cum prophetia manifeste pugnat, &c" (Pierre Bayle, Dictionaire historique et critique, Tome troisiĂ©me : K-P, 1741 - books.google.fr).

 

Leovitius, Cyprianus (1524 - 1574), mathématicien et astrologue, auteur d'éphémérides utilisées par Tycho Brahé, qu'il invita en 1568 dans sa maison de Lauingen. Rival de Nostradamus, il calcula le Retour du Christ pour 1584 annonçant avec trop de zèle l'imminence du Jugement dernier... (Jean-Pierre Luminet, Les bâtisseurs du ciel, 2015 - books.google.fr).

 

"response" : le Guidon de la Mer et l'ordonnance de 1584

 

C'est seulement vers la première moitié du XIVe siècle que l'on voit apparaître l'assurance. Les peuples qui, les premiers, pratiquèrent ce contrat furent, d'après les uns, les marchands de la Ligue Hanséatique, d'après les autres, les Italiens et les Lombards qui étaient alors les premiers banquiers du monde. Une décrétale du pape Grégoire XI, rendue en 1235, dut singulièrement favoriser la naissance de ce contrat, en décidant qu'on considérerait comme usuraire le paiement du profit maritime dans le nauticum fænus. La première mention du contrat d'assurance se trouve dans une chronique de Flandre de 1310. On a contesté, il est vrai, l'authenticité de cette chronique, mais c'est à tort, à notre avis, surtout si l'on songe qu'à cette époque les ports de Flandre et particulièrement celui de Bruges jouissaient d'une grande prospérité. Du reste, il paraît bien certain qu'entre 1367 et 1383 une compagnie d'assurances mutuelles pour les navires fut fondée en Portugal par le roi Ferdinand. L'ordonnance de Barcelone de 1435 est le premier texte législatif qui renferme des dispositions sur l'assurance. Elle rappelle qu'on s'était déjà occupé de ce contrat : il est probable que c'est une allusion à la compagnie d'assurances fondée à la fin du siècle précédent en Portugal.

 

Au XVIe siècle, nous trouvons de nombreuses ordonnances sur la matière : Florence, 1523; GĂŞnes, 1557; AncĂ´ne, 1567; Anvers, 1570; Venise, 1586. En France, nous trouvons un Ă©dit de 1556, spĂ©cial Ă  la ville de Rouen, et le Guidon de la mer qui parut en 1584, Ă  Rouen Ă©galement, contient de nombreuses dĂ©cisions relatives aux assurances. Enfin la grande ordonnance de la marine de 1681 rĂ©glemente, d'une façon complète, la matière des assurances maritimes et bon nombre des dispositions qu'elle Ă©dictait ont passĂ© dans le Code de commerce de 1807 (EugĂ©ne Duhail, Droit romain: De l'exception de eo quod facere potest, Droit français: L'assurance contre l'incendie, 1883 - books.google.fr).

 

Les articles des jugements d’Oléron permettent de constater toute la sévérité qui entourait alors le fait pour un pilote de ne pas remplir correctement sa mission. Pour autant, ces jugements constituent déjà une évolution en ce qu'ils séparent la faute "simple" ou involontaire de la "faute intentionnelle ou dolosive", cette dernière étant punie, au-delà de la mort, par l’infamie de l’exposition du corps et l’excommunication. L’Edit du Roy Henry III du mois de Mars 1584 contenant les Ordonnances & Reglemens de la Juridiction de l'Amirauté de France n’apportera pas de changement à la matière et il faudra attendre l’Ordonnance sur la Marine de 1681 pour voir les choses évoluer (Eugéne Duhail, Droit romain: De l'exception de eo quod facere potest, Droit français: L'assurance contre l'incendie, 1883 - www.fortunes-de-mer.com).

 

Au défaut d'arbitres, le tribunal de l'amirauté est le seul compétent pour connaître des polices d'assurance, et il en connaît nonobstant toutes soumissions et privilèges à ce contraires. Art. 2, titre de la compétence. Anciennement, la connaissance de cette matière était attribuée aux juge et consuls. Guidon de la mer, ch. 3, art. 2. Ibiq. Cleirac, pag. 247. Ayant été établi à Marseille un tribunal de l'amirauté, le lieutenant de ce tribunal voulut connaître des contrats maritimes, en vertu des ordonnances de François Ier., du mois de juillet 1517, art. 5, et du mois de février 1543, art. 1 (rapportées dans Guenois). Charles IX lui fit défenses de troubler les juges des marchands dans leurs fonctions, et donna à ce sujet deux lettres-patentes, le 29 août 1561, et le 8 mai 1564, qui portent «que les juges des marchands connaîtront, en première et dernière instance, de toutes causes, matières et affaires mercantiles, tant par mer que par terre, accords, contrats, promesses, obligations, cédules, lettres de change, nolissemens, affrétemens, associations, chargemens de vaisseaux, et autres choses quelconques, faites et à faire, sans que le lieutenant de l'amirauté de Marseille  ni le sénéchal de Provence, ses lieutenans et autres juges, en puissent connaître.» Mais l'édit du mois d'octobre 1565 (en rendant commun aux juges des marchands de Marseille l'édit de 1563), ne parle point des contrats maritimes. Il porte, en l'art. 2, qu'ils connaitront des différends qui procèdent d'obligations, cédules, récépissés, lettres de change ou crédit, réponses, assurances, transport de dettes et novations d'icelles, comptes, calcul, ou , erreurs en iceux.» L'art. 29 veut que leur jurisdiction «ait lieu et effet entre tous marchands, négocians, tant par mer que par terre, et qu'ils puissent connaître et soient juges de tous contrats, contreverses, et différends qui seront mus entre marchands, pour fait de marchandises vendues, achetées et débitées en notredite ville de Marseille seulement». Il résulte de cet édit, 1°. que nos juges et consuls connaissent des procés au sujet des marchandises vendues à Marseille, et qui y viennent ou en sortent, tant par mer que par terre; mais cela ne concerne en rien les contrats maritimes. 2°. Le mot assurance, que l'on trouve dans cet édit, signifie caution, et est synonyme avec le mot réponse, qui le précède, ainsi que l'explique très-bien Cleirac, sur le Guidon de la mer, ch. 3, art. 2, pag. 247 et suiv. Toubeau, tom. I, pag. 424, prétend que cet auteur se trompe, et que son imagination le fait abuser des règles de la syntare ; mais Cleirac était beaucoup mieux en état que Toubeau d'entendre le véritable sens des ordonnances.

 

Le 24 juin 1582, le duc de Joyeuse, amiral de France, obtint des lettres-patentes, qui lui permirent de nommer et présenter au roi des personnages suffisans et capables de rendre la justice, en ce qui regarde et concerne le fait de la marine. Le 6 août même année 1582, autres lettres-patentes, qui défendirent aux juges de Picardie, Normandie et Bretagne «de s'ingérer ni entremettre en la connaissance des cas, crimes, délits, querelles, forfaitures, trafics, prises et abordemens, naufrages, varées, épaves, pêcheries, assurances, contrats et promesses, ni autres choses quelconques, dépendant du fait de la marine». Ainsi, est-il dit, en délaisseront à notredit beau-frère, amiral, ou ses lieu, tenans, juges et officiers sur ce établis, toute cour, jurisdiction et connaissance, ainsi qu'elle leur appartient, et a été de long-tems attribuée... Défendons (auxdits juges) d'entreprendre aucune cour ne connaissance de toutes matières anciennement attribuées audit amiral et officiers dudit Etat, ainsi qu'elles sont ci-dessus déclarées, ni des circonstances et dépendances d'icelles... Défendons aux prieurs et consuls de ne prendre aussi, aucune connaissance du fret demandé par les maîtres de navire, dont, et, de tout ce que dessus, la connaissance en appartient auxdits amiral, son lieutenant et officiers en l'amirauté.

 

Edit du mois de mars 1584. «L'amiral aura, connaissance, jurisdiction et définition de tous faits, querelles, différends, crimes, délits et maléfices, tant durant la guerre, et à l'occasion d'icelle, que de l'entérinement des rémissions des cas commis sur la mer et grèves d'icelle, pareillement du fait de marchandises, pêcheries, frétemens, affrétemens, ventes et bris de navires, contrats passés pour les choses susdites, chartes-parties, polices d'assurance, brevets et autres choses quelconques, survenant sur la mer et grèves d'icelle; laquelle connaissance, jurisdiction et définition, nous avons interdite à tous autres nos juges.» (Balthazard Marie Émérigon, Pierre Sebastien Boulay-Paty, Traité des assurances et des contrats à la grosse conféré et mis en rapport avec le nouveau code de commerce et la jurisprudence, Tome 2, 1827 - books.google.fr).

 

Dans son histoire sur Alexandre Farnèse, Dondini Ă©voque la ruine de l'Invincible Armada que Farnèse a contribuĂ© Ă  organiser en employant le verbe « profligare Â» :

 

haeret adhuc impressa mentibus nostris illa post hominum memoriam potentissima classis quae ad eximendam sevitio impurissimae foeminae brittanniam non sine gemitu oceani et labore ventorum iisdem rebellantibus profligata, naufragio suo borealis tractus operuit maria littoraque (Gulielmus Dondini, Historia de rebus in Gallia gestis ab Alexandro Farnesio, Parmae Duce III. supremo Belgii Praefecto, 1750 - www.google.fr/books/edition).

 

"Pont & sepulchre en deux... lieux" : François de Valois et Guillaume d'Orange

 

Le 19 fĂ©vrier 1583, le duc d'Anjou fit son entrĂ©e solennelle Ă  Anvers, et y fut proclamĂ© duc de Brabant, après avoir jurĂ© le maintien de la Joyeuse-EntrĂ©e. Il fut inaugurĂ© de mĂŞme, quelque temps après, Ă  Gand, comme comte de Flandre. MalgrĂ© tous les honneurs qu'on lui rendait, le duc comprit bientĂ´t qu'il n'avait que l'ombre du pouvoir, et il rĂ©solut de s'affranchir de l'espèce de tutelle qu'ex ent lui les Ă©tats et le prince d'Orange. Il tenta de s'emparer par surprise d'Anvers et de plusieurs autres places importantes. L'entreprise, fixĂ©e au 16 janvier 1583, rĂ©ussit en quelques endroits; dans d'autres, les Français furent dĂ©sarmĂ©s. A Anvers, le duc Ă©prouva un Ă©chec complet. Ses soldats, qui criaient dĂ©jĂ  : «Ville gagnĂ©e ! tue ! tue !» furent assaillis par les bourgeois, et massacrĂ©s dans les rues. Après cette malheureuse Ă©chauffourĂ©e, le Taciturne s'efforça, mais en vain, d'amener un accommodement. Le duc d'Anjou dut finir par repasser en France, oĂą il mourut l'annĂ©e suivante (Alexandre Joseph Namèche, PrĂ©cis du cours d'histoire nationale, 1877 - books.google.fr).

 

Le duc de Parme, voulant profiter de ces circonstances, favorables pour lui, hâta ses opérations et remporta, soit par lui-même, soit par ses lieutenants, divers succès. Ces péripéties engagèrent le duc d'Alençon à quitter Tenremonde et à rentrer en France, où le maréchal de Biron ne tarda pas à ramener le restant de nos troupes. Alors Henri III, touché d'ailleurs d'une visite pleine de soumission respectueuse de son frère, se décida à lui porter secours; il était trop tard et pour la fortune et pour la vie de ce dernier. En effet, ce jeune prince, âgé de trente ans, succomba au mois de juin 1584, à Château-Thierry, empoisonné, suivant les uns, dévoré de soucis, au dire des autres, très probablement emporté par la même maladie que Charles IX, et, en tout cas, bercé jusqu'au dernier moment par ses médecins et son entourage, de l'espoir de revenir à la vie et à la jeunesse (Édouard de La Barre Duparcq, Histoire de Henri III, roi de France et de Pologne, 1882 - books.google.fr).

 

Le prince de Parme avait su profiter des circonstances pour pousser la guerre avec vigueur. Ses troupes prirent coup sur coup plusieurs villes de la Flandre, et soumirent tout le pays de Waes. Le prince accorda partout des conditions favorables; il restitua mĂŞme aux villes leurs anciens privilèges. Les succès multipliĂ©s de l'armĂ©e royale alarmèrent le Taciturne. Il avait d'ailleurs Ă©prouvĂ© Ă  Anvers, que l'opinion s'Ă©loignait de lui. Tous ses efforts tendirent alors Ă  crĂ©er Ă  son profit une espèce de monarchie hĂ©rĂ©ditaire, au sein des provinces du nord. Il allait ĂŞtre proclamĂ© comte hĂ©rĂ©ditaire de Hollande, de ZĂ©lande et d'Utrecht, lorsqu'il reçut un coup mortel Ă  Delft, le 10 juillet 1584. Un Bourguignon exaltĂ©, Balthazar GĂ©rard, lui dĂ©chargea trois balles au travers du corps. Telle fut la fin du principal, pour ne pas dire, de l'unique auteur de la rĂ©volution des Pays-Bas. Guillaume d'Orange eut le sort de beaucoup d'ambitieux : il disparut au moment mĂŞme oĂą il touchait au but suprĂŞme de sa vie, c'est-Ă -dire Ă  son Ă©lĂ©vation et Ă  celle de sa famille. Son second fils, Maurice, quoiqu'il n'eĂ»t que dix-sept ans, fut placĂ© Ă  la tĂŞte d'un conseil de rĂ©gence composĂ© de dix-huit membres, choisis dans les diffĂ©rentes provinces.

 

Farnèse, profitant du désarroi où la mort du Taciturne avait mis les provinces du nord, continuait le cours de ses succès, et ramenait chaque jour de nouvelles fractions du pays sous l'autorité du roi. Gand capitula le 17 septembre 1584. Le prince put alors tourner ses armes contre le Brabant. Bruxelles dut ouvrir ses portes, le 10 mars 1585, et Malines le 17 juillet. La reddition d'Anvers coûta plus cher. Pour empêcher le ravitaillement de la place, Farnèse entreprit de fermer l'Escaut en jetant un pont sur le fleuve, entre Calloo et Oordam. Bientôt la ville se vit entièrement bloquée. Le génie du prince de Parme triompha des ressources et de l'obstination des Anversois. Philippe de Marnix, bourgmestre de la ville, dut signer la capitulation, le 17 août. La révolution était terminée. Toutes les provinces méridionales avaient fait leur soumission; Ostende seul résistait encore. Malheureusement la guerre n'était pas finie; elle devait durer encore vingt-quatre ans (Alexandre Joseph Namèche, Précis du cours d'histoire nationale, 1877 - books.google.fr).

 

Château-Thierry n'est pas un lieu étranger à la France, mais Delft et Château-Thierry sont des lieux étrangers l'un à l'autre.

 

Acrostiche : UCPP, VCPP et le Soleil de Mithra

 

The inscriptions of the Phrygianum in ager Vaticanus mention some proeminent senators: 

 

Iunius Postumianus was a vir clarissimus, Pater Patrum of Mithras, quindecimvir sacris faciundis, and pontifex Solis (Attilio Mastrocinque, The Mysteries of Mithras: A Different Account, 2017 - books.google.fr, Abréviations tirées du «Dictionnaire des Abréviations latines et italiennes» de A.Capelli - www.arretetonchar.fr).

 

Il arrive que les acrostiches des quatrains soient assez explicites.

 

Ce sénateur est connu de Martin de Smet (1525-1578), Brugeois, et de Janus Gruter (1560 - 1627), Anversois (Janus Gruterus, Inscriptionum Romanarum corpus absolutissimum, 1616 - books.google.fr, Martin De Smet, Inscriptonium Antiquarium Quae passim per Europam Liber, 1588 - books.google.fr).

 

Les Inscriptions de tout l'ancien monde romain de Janus Gruter est le premier grand recueil du genre, paru en 1602-1603 à Heidelberg chez Jérôme Commelin, réédité par le même en 1616 et réimprimé à Amsterdam en 1707. Les matériaux enregistrés proviennent notamment des travaux de deux amateurs flamands, Martin De Smet, ou Desmet, et Etienne Wynants ou Winand, plus connu sous le nom de Stephanus Pighius, lequel va jouer un rôle particulier dans la découverte de Belenus. Ceux-ci entreprirent au milieu du XVIe siècle une fiévreuse collecte d'inscriptions et d'antiquités qui les mena dans divers pays et notamment en Italie. De Smet avait formé un recueil manuscrit qui connut un destin rocambolesque. Il sera publié pour l'université de Leyde par Juste Lipse en 1588 enrichi d'un supplément de sa main (Daniel Droixhe, L'Etymon des dieux : Mythologie gauloise, archéologie et linguistique à l'âge classique, 2002 - books.google.fr).

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