Eruption du Vésuve de 1631

Eruption du Vésuve de 1631

Naissance de Jean de La Fontaine

 

I, 87

 

1621-1622

 

Ennosigée, feu du centre de la terre,

Fera trembler au tour de citĂ© neufve :

Deux grands rochiers long temps feront la guerre,

Puis Arethusa rougira nouveau fluve.

 

"Puis Aréthuse"

 

Un Iamide prit part à la fondation de Syracuse, et que sa famille y florissait encore au temps de Pindare; ce qui suppose des relations sacerdotales entre l'Elide et Syracuse. Ces relations sont d'ailleurs confirmées par le mythe d'Alphée et d'Arethuse, qui forme un lien religieux entre les Éléens et les Syracusains, et par le culte de Diane Potamia, établi dès le principe à Ortygie, et qui est évidemment la Diane Alphéienne. Au témoignage de Strabon (L. VI, p. 270) et de Pline (L. II, C-CVI), une patère qu'on jetait dans l'Alphée de l'Élide reparaissait dans la fontaine d'Arethuse, à Syracuse; et, quand on immolait des victimes à Olympie, l'eau de la source d'Ortygie paraissait troublée (Antigon Caryst Mirabil C-CLV). De quelque manière qu'on interprète ces traditions populaires, il est difficile de n'y pas voir d'antiques rapports entre l'Élide et Syracuse, qui tenaient sans doute à ce que les rites du culte de la naissante Ortygie avaient été réglés par un Iamide; et, cela posé, il était naturel que le grand autel de Syracuse fût érigé plus tard sur le modèle de celui d'Olympie (Raoul-Rochette, Syracuse, Journal des savants, Académie des inscriptions et belles-lettres, 1847 - books.google.fr).

 

Les Iamides étaient, avec les Clytiades ou Mélampodides, les plus célèbres devins de la Grèce. Ils étaient, par droit héréditaire, prêtres de Jupiter à Olympie, et avaient seuls le privilége de prédire l'avenir sur son autel. Mais ils ne l'exerçaient pas tous, étant très nombreux et répandus dans toute la Grèce. Agésias, Iamide, habitait Syracuse. Le devin de l'armée grecque à Platée était un Iamide (Les Olympiques de Pindare, 1841 - books.google.fr).

 

Les Curiosités de la Nature (Historiarum mirabilium collectanea) mises sous son nom sont inauthentiques. Ce sont des excerpta, une compilation d'auteurs divers et à caractère paradoxographique, largement interpolée au Xe siècle pour la grande encyclopédie de Constantin VII, fils du basileus Léon VI le Sage (fr.wikipedia.org - Antigone de Caryste, Antigonus Carystius, Historiarum mirabilium collectanea, Joannes Meursius, 1619 - books.google.fr).

 

On attribue à Léon VI des Oracles : cf. quatrains II, 21 et VI, 35.

 

Les éruptions du Vésuve

 

Ses Ă©ruptions peuvent se classer en trois catĂ©gories :

 

- Ă©ruptions explosives : 203, 472, 512, 685, 968, 999, 1680, 1682, 1685, 1689 ;

- Ă©ruptions effusives : 1717, 1725, 1728, 1730, 1751, 1752, 1755, 1771, 1776, 1785, 1805, 1810, 1812, 1813, 1817, 1820, 1831, 1855, 1858, 1867, 1868, 1871, 1884, 1891, 1895, 1899, 1929 ;

- Ă©ruptions effusivo-explosives : 1036, 1068, 1078, 1139, 1631, 1649, 1660, 1694, 1698, 1707, 1714, 1723, 1737, 1761, 1767, 1779, 1794, 1822, 1834, 1839, 1850, 1861, 1872, 1906, 1944 ;

- nature Ă©ruptive incertaine : 787, 991, 993, 1007, 1305, 1500. (fr.wikipedia.org - VĂ©suve).

 

Nous sommes en l'année 1631. Depuis plus de trois siècles, le Vésuve, plongé dans une sorte de léthargie, semblait frappé de mort. Un léger souffle de vie s'était pourtant manifesté en lui, en l'an 1500, et cette velléité de réveil lui est même contestée par plusieurs historiens. En 1568, quelques secousses de tremblement de terre se firent sentir dans la Campanie; mais ces phénomènes physiques ne sont pas nécessairement liés aux éruptions volcaniques. A l'époque qui nous occupe, on considérait généralement le Vésuve comme un volcan éteint, et c'est à peine si la tradition avait laissé dans l'esprit des populations quelques vagues souvenirs d'antiques ravages par le feu de la montagne. La précédente éruption, digne de cette appellation et acceptée par l'histoire, remonte à l'an 1306. Elle est rapportée par Leandro Alberti dans sa description de l'Italie (Henri Le Hon, Histoire complète de la grande éruption du Vésuve de 1631, 1865 - books.google.fr).

 

Leandro Alberti (né le 12 décembre 1479 à Bologne et mort le 9 avril 1552 dans la même ville) est un religieux dominicain, un philosophe, un historien et un un théologien italien du XVIe siècle, qui fut provincial de son ordre (fr.wikipedia.org - Leandro Alberti).

 

10 ans après l'éruption de 1306

 

Ferdinand de Majorque (en catalan Ferran de Mallorca), né en 1278 à Perpignan et mort le 5 juillet 1316 à Kastro-Kyllini en Elide comme Olympie, est un prince catalan, fils du roi de Majorque et seigneur de Montpellier, qui a tenté de diriger la compagnie catalane dans l'empire grec au XIIIe siècle.

 

Après un épisode guerrier en Castille, à la prise d'Almería, il revint en Sicile en 1313 pour aider Frédéric II de Sicile, alors en lutte contre les rois angevins de Naples et fut créé seigneur de Catane en récompense de ses services. En 1314, il s'associa avec Marguerite de Villehardouin, qui revendiquait la principauté d'Achaïe, et épousa sa fille et héritière Isabelle de Sabran à peine âgée de seize ans. L'expédition destinée à prendre le contrôle de la principauté fut cependant retardée par la grossesse puis la mort de sa femme peu de temps après la naissance de son fils Jacques en 1315. Ferdinand s'employa à conquérir l'Achaïe au nom de son fils. Il y débarqua en juin 1315 et connut des succès initiaux, occupant une partie de la principauté et obtenant le ralliement de certains barons. L'autre prétendante, Mathilde de Hainaut, cousine d'Isabelle de Sabran, et épouse de Louis de Bourgogne, débarqua cependant à la fin de l'année et fut reconnue princesse par les barons, qui quittèrent le parti de Ferdinand sauf l'un d'eux. Malgré une victoire sur les troupes de Mathilde en février à Picotin, il dut affronter au printemps 1316 les troupes de Louis qui avait débarqué en avril. Ferdinand attendit en vain des renforts siciliens et il est vaincu et tué à la bataille de Manolada, le 5 juillet 1316. Comme Gautier de Brienne cinq ans plus tôt, il est décapité et le trophée est présenté le lendemain aux portes de la forteresse où les Aragonais s'étaient réfugiés. Les châteaux de Clermont, Beauvoir, Stamira et Clarence sont rendus et la flotte aragonaise quitte la Morée emmenant son fils Jacques à Perpignan sous la conduite du fidèle Ramon Muntaner. Il devint roi de Majorque à la mort sans enfants de son oncle le roi Sanche (fr.wikipedia.org - Ferdinand de Majorque).

 

Frédéric (Fadric) II de Sicile, connu également sous les noms de Frédéric III d'Aragon ou Frédéric III de Trinacrie (Barcelone, 13 décembre 1272 - Paternò, 25 juin 1337) est un roi de Sicile (1295-1337). Défenseur d'une Sicile indépendante, contre les Angevins, le pape et même sa propre famille, il désira prendre le titre de Frédéric III pour s'inscrire dans la continuité de la dynastie souabe des Hohenstaufen, dont il descendait par sa mère. Il modifia les armes du royaume de Sicile en y ajoutant l'enseigne de la dynastie souabe sur l'écu de la couronne d'Aragon.

 

Lorsque les Almogavres catalans se furent emparés du duché d'Athènes, ils en proposèrent la souveraineté au roi Frédéric II de Sicile, qui nomma duc son fils Manfred, alors âgé de cinq ans, en 1317. Vu l'âge du prince, Frédéric envoya Alphonse-Frédéric (Anfós Frederic), l'un de ses fils naturels, gouverner à sa place à Athènes. Alphonse-Frédéric fut vicaire général du duché, de 1317 à 1330, d’abord au nom de l’infant Manfred, puis, à la mort de celui-ci (9 novembre 1317), au nom de son frère l’infant Guillaume.

 

La guerre contre les Angevins de Naples pour la possession de la Sicile faisait rage.

 

En 1295, cédant aux injonctions du pape Boniface VIII, Jacques accepta, par le traité d'Anagni, de remettre le royaume de Sicile aux Angevins, en échange d'une investiture sur la Corse et la Sardaigne, et la levée de l'excommunication dont il était frappé. Les Siciliens refusèrent de retomber sous le joug des Français, qu'ils avaient chassés de l'île en 1282, lors des Vêpres siciliennes. Malgré les manigances du pape, Frédéric n'abandonna pas non plus ses prétentions, et il fut couronné roi dans la cathédrale de Palerme le 25 mars 1296.

 

La guerre dura avec des hauts et des bas jusqu'en 1301. La paix de Caltabellotta, en 1302, par laquelle Frédéric fut reconnu roi de Trinacrie. Il s'engagea par le même traité à épouser Éléonore, fille de Charles II d'Anjou et à rendre la Sicile à la maison d'Anjou à sa mort, clause qui ne fut jamais appliquée. Le pape insista auprès de Charles pour l'obliger à rompre l'accord, mais ce dernier y tenait vraiment, et finalement Boniface VIII le ratifia en 1303, à la condition que Frédéric lui payât un tribut. La paix de Caltabellotta fut rompue lorsque Frédéric revendiqua le trône pour son fils Pierre, en 1313. Ce fut le début d'une nouvelle ère de combats pendant laquelle Robert de Naples tenta, sans succès, de s'emparer de l'île, et en 1317 une nouvelle trêve fut signée, reconnaissant la succession de la maison d'Aragon en Sicile (fr.wikipedia.org - Frédéric II (roi de Sicile)).

 

C'est de 1131 que date la première réunion de la Sicile et de Naples en un seul royaume; elle fut opérée par le comte Roger II, qui s'était fait couronner roi le 25 décembre 1130: il était petit-fils de Tancrède de Hauteville en Normandie. Sous le règne des Français de la maison d'Anjou, après le massacre des Vépres Siciliennes dont Palerme donna le signal le lundi de Pâques 1282, Pierre III d'Aragon acquit la souveraineté de la Sicile, et le royaume de Naples resta à la maison d'Anjou jusqu'en 1442, qu'Alphonse V, le Magnanime, roi d'Aragon, se rendit maître de Naples, dont la couronne fut ainsi de nouveau réunie à celle de Sicile. Ferdinand Ier, fils naturel d'Alphonse le Magnanime, fut appelé au trône de Naples en 1458, et Jean II, frère d'Alphonse, réunit sur sa tête les couronnes d'Aragon, de Navarre et de Sicile; mais en 1510, Ferdinand V, le Catholique, déjà roi de Navarre et de Sicile par la mort de son père Jean II, se fit donner par le pape l'investiture du royaume de Naples. A partir de cette époque, les deux royaumes de Naples et de Sicile, formèrent une dépendance de la couronne d'Espagne (Xavier Heuschling, Manuel de statistique ethnographique universelle, 1847 - books.google.fr).

 

"Deux grands rochers"

 

Charybde Rocher & escueil fort perilleux prez la Sicile selon la riue Tauromine, il est opposé à Scylla autre escueil redoutable (Claude Malingre, Énéide de Publius Vergilius Maro, 1617 - books.google.fr).

 

Scylla et Charybde sont deux Ă©cueils fameux dans le dĂ©troit de Messine. Scylla est du cĂ´tĂ© de l'Italie, et Charybde est sur la cĂ´te de la Sicile. Ces deux gouffres sont opposĂ©s l'un Ă  l'autre, ce qui a donnĂ© lieu au proverbe exprimĂ© par ce vers : Incidit in Scyllam qui vult vitare Charybdim. On peut lire les belles descriptions d'Homère et de Virgile. Les vaisseaux Ă©taient attirĂ©s de fort loin par des courans qui les portaient sur des rochers, oĂą ils allaient se briser sans ressource, ce qui rendait ce passage fort dangereux. Les Syrènes Ă©taient dans le voisinage, et attiraient les navigateurs par leurs chants mĂ©lodieux. On sait qu'Ulysse ne leur Ă©chappa qu'en se faisant lier Ă  un mât, après avoir fait boucher avec de la cire les oreilles de ses compagnons (Victor Alexandre ChrĂ©tien Le Plat, Virgile En France, Ou La Nouvelle ÉnĂ©ide, 1810 - books.google.fr).

 

Il est dit de Charybde en général que c'est un gouffre et Scylla un rocher, mais aussi que ce sont deux rochers.

 

Le Père Athanase Kircher (mort en 1680) rapporte que Frédéric, roi de Sicile (on ne sait lequel), engagea un habile plongeur, nommé Pescecola (Nicolas Poisson), à descendre dans le gouffre de Charybde pour récupérer une coupe en or (Mundi subterranei 1. 2. c. 15. 16.) (Henri Swinburne, Voyage dans les deux Siciles, en 1777, 1778, 1779 et 1780 : traduit par Jean-Benjamin de Laborde, Tome 4, 1786 - books.google.fr).

 

Pescecola étant allé une seconde fois jusqu'au fond de ce goufre, pour y chercher une coupe d'or que le Roi y avoit fait jetter, & qui devoit être la récompense de sa peine, y périt fans que l'on en ait jamais pû avoir de nouvelles. C'est à Charybde qu'on éleva depuis le Phare, dit aujourd'hui le Phare de Messine, parce qu'il est près de cette ville. Charybde est connu sous le nom de Capo di Faro, qu'on luy donne présentement. Bochart dit que ce mot vient du Phénicien Char-Obdan; c'est-à-dire, trou de perdition (Can. lib. 1. c. 38) & Scylla vient de Schol, qui signifie exitium, malheur.

 

Les Poëtes ont feint que Charybde étoit une femme de mauvaise vie, laquelle ayant ravi les bœufs d'Hercule, fut accablée d'un coup de foudre par Jupiter, & métamorphosée en ce goufre, dont Virgile fait une si belle description dans le troisième livre de l'Enéide, où il réprésente les flots des deux goufres, Scylla & Charybde, se combattant l'un l'autre, en forte que par leur choc contraire, ils s'élèvent à une hauteur prodigieuse (Le grand dictionnaire historique, Tome 3, 1731 - books.google.fr).

 

La guerre que ces deux rochers se font symbolise celle de Naples et de la Sicile au temps des Angevins et des Aragonais.

 

Acrostiche : EFDP, "Ex FiDe Peccatum est" (EpĂ®tre aux Romains de Paul)

 

Selon toute vraisemblance, la lettre aux Romains fut écrite de Corinthe. Ce point n'est pas attesté en termes exprès par l'épître elle-même, mais il résulte de certains rapprochements dont l'accord ne laisse pas d'être satisfaisant. En effet la lettre a été très probablement portée par Phœbé (XVI, 1), diaconesse que Paul recommande aux Romains en des termes qui indiquent qu'elle se rendait à Rome. Or cette dame était de l'église de Cenchrées, petite ville qui servait de port à Corinthe sur le golfe d'Égine. A la fin de sa lettre, Paul salue les Romains de la part de Gaïos, son hôte, personnage assez influent pour donner l'hospitalité à tous les chrétiens de passage (XVI, 23). Il est assez naturel de le prendre pour Gaïos que l'Apôtre avait baptisé à Corinthe (I Cor. 1, 14). Enfin il salue encore les Romains de la part d'Éraste, «économe» de la ville (XVI, 23). Cet Éraste est sans doute le même qui quitta Paul, lors de son dernier voyage, pour demeurer à Corinthe (II Tim. IV, 20) (Marie-Joseph Lagrange, Saint Paul : Épitre aux Romains, 1950 - books.google.fr).

 

14,23. Qui autem discernit, si manducaverit, damnatus est : quia non ex fide. Omne autem quod non est ex fide, peccatum est.

 

Mais celui qui distinguant une viande d'avec une autre, ne laisse pas d'en manger, il est condamné, parce qu'il n'agit pas selon la foi. Or, tout ce qui ne se fait point selon la foi, est péché.

 

23. Qui autem discernit. Le Juif attaché à la distinction des viandes ordonnée par Moïse, s'il a la faiblesse d'en manger contre les lumières de sa conscience, «se condamne lui-même, parce qu'il n'agit pas selon la foi, et qu'il ne croit pas que ce qu'il fait lui soit permis. On ne doit jamais agir contre sa conscience, même dans les choses les plus indifférentes. Tout ce qui se fait contre sa conscience, et qui n'est point fait selon la foi, est péché; si doutant qu'une chose soit permise, vous ne laissez pas d'agir, vous vous exposez volontairement au péché, et par conséquent vous péchez. Cette disposition où vous êtes, est criminelle; vous deviez vous instruire avant que d'agir; ou suspendre et différer, ou enfin omettre votre action. Ne faites jamais ce que vous doutez qui soit permis, disait un païen.

 

16,5 : Et domesticam Ecclesiam eorum. Salutate Epænetum dilectum mihi, qui est primitivus Asiæ in Christo.

16,15 : Saluez Philologue et Julie, et Nérée et sa sœur, et Olympiade, et tous les Saints qui sont avec eux.

 

Le grec porte : «les prĂ©mices de l'AchaĂŻe». C'est apparemment parce qu'il fut le premier des gentils qui se convertirent dans l'AchaĂŻe. Ce qui fait de la difficultĂ© en ceci, est que saint Paul dit dans un autre endroit (1. Cor. XVI, 15) que Stephanas est «les prĂ©mices de l'AchaĂŻe». Mais quelques-uns rĂ©pondent qu'EpĂ©nète Ă©tait peut-ĂŞtre fils de Stephanas, et qu'ainsi l'un et l'autre ayant cru en mĂŞme temps, sont nommĂ©s tous deux les «prĂ©mices d'AchaĂŻe». Peut-ĂŞtre aussi que sans ĂŞtre parens, ils crurent deux ou plusieurs ensemble, et ainsi mĂ©ritèrent en commun le nom de prĂ©mices d'AchaĂŻe. Plusieurs manuscrits grecs, de mĂŞme que tous les latins, portent : «Les prĂ©mices de l'Asie», et il y a beaucoup d'apparence que les copistes ont mis ici : «primitiæ Achaiæ», au lieu de «primitiæ Asiæ», parce qu'ils trouvaient «primitiæ Achaiæ» dans la première aux Corinthiens (XVI, 15). La fĂŞte de saint EpĂ©nète se cĂ©lèbre parmi les Grecs le trentième de juillet, avec celle des saints Crescent et Andronique.

 

Philologue est fait par les Grecs évêque de Synope, dans le Pont; ils font sa fête le 4 de novembre. Origène croit que Philologue pouvait être l'époux de Julie; et que Nérée et sa sœur, et Olympias, étaient les domestiques de sa maison. D'autres doutent si Julias n'est pas plutôt un homme qu'une femme. Olympas, ou Olympias, ou Olympiade, car on trouve son nom écrit dans toutes ces manières, n'est pas connu dans l'histoire; on ne sait pas même si c'est un homme ou une femme (Sainte Bible expliquée et commentée, contenant le texte de la Vulgate, Tome 16, 1840 - books.google.fr).

 

Dans les Actes des Apôtres (c. XXVII et XXVIII) : «Il fut décidé que Paul serait remis avec les autres prisonniers au centurion appelé Julius, de la cohorte Augusta... Nous nous embarquâmes sur un navire d'Alexandrie, qui avait pour enseigne Castor et Pollux. En côtoyant nous arrivâmes à Rhegium; et un jour après, poussés par un vent du midi, nous vinmes à Pouzzoles, où nous trouvâmes les frères qui nous retinrent chez eux pendant sept jours.» En mémoire du débarquement de saint Paul, la ville de Pouzzoles fait chaque année une procession solennelle sur le quai. La procession a lieu le 30 du mois de mai. En fixant ce jour, la tradition est d'accord avec l'histoire sacrée, qui fixe le départ de Malte au printemps. Voyez CORNEL. A LAPIDE, in Act. Apost., c. XXVII, v. 9. (Jean Gaume, Les trois Rome: journal d'un voyage en Italie, Tome 2, 1864 - books.google.fr).

 

Le jansĂ©nisme s'appuie surtout sur ces paroles de saint Paul : Omne quod non est ex fide peccatum est, en les traduisant ainsi : «Tout ce qui n'a pas la foi chrĂ©tienne pour principe est pĂ©chĂ©.» (AbbĂ© Rohrbacher, Histoire universelle de l'Ă©glise catholique, Tome 16, 1867 - books.google.fr).

 

L'hostilité au molinisme, latente depuis la fin du XVIe siècle,, devait trouver son aboutissement dans le livre de Cornélius Jansénius, l'Augustinus, publié en 1640, deux ans après la mort de son auteur, renouvelant les thèses enseignées à Louvain par Baïus à la fin du XVIe siècle

 

La doctrine jansénienne pénétra en France par un prêtre originaire de Bayonne, Jean Duvergier de Hauranne, ancien étudiant en théologie à l'Université de Louvain où il eut pour maître Juste Lipse. En 1609, il fit la connaissance de Jansénius; tous deux s'établirent à Paris, puis près de Bayonne, à Camp-de-Prats, où, durant cinq années, ils se consacrèrent à l'étude des textes bibliques et patristiques. Après le retour de Jansénius aux Pays-Bas, les deux amis demeurèrent en relations : c'est sans doute en 1621 qu'après de longs échanges épistolaires, ils établirent en commun le plan de l'Augustinus. Devenu en 1620 abbé de Saint-Cyran, Duvergier se lia aussi avec Richelieu et surtout avec Bérulle qui exerça sur lui une influence profonde. Après la mort de Bérulle, en 1629, Saint-Cyran devint le véritable chef du parti dévot. Quelques années plus tôt, il était entré en relations avec la famille Arnauld : la mère Angélique l'introduisit au couvent de Port- Royal qu'elle venait de réformer et fit de lui le directeur spirituel de la communauté. Port-Royal devint ainsi l'un des foyers de cristallisation des idées augustiniennes élaborées par Jansénius et Saint-Cyran (René Taveneaux, Jansénisme et vie sociale en France au XVIIe siècle. In: Revue d'histoire de l'Église de France, tome 54, n°152, 1968 - www.persee.fr).

 

Messieurs du chapitre d'Auxerre ne sont pas plus heureux lorsqu'ils dénoncent cette proposition extraite des Heures de la Congrégation : «Il n'est pas nécessaire d'être saint pour communier souvent, mais il faut communier souvent pour être saint» Etrange renversement des idées, observent-ils ! L'Eglise nous dit qu'il faut être saint pour communier même une fois : Sancta sanctis». Nos jansénistes, qui se piquaient de connaître l'antiquité, auraient dû savoir que, dans la primitive Eglise, on entendait par «saints» l'ensemble des fidèles, c'est-à-dire les chrétiens consacrés à Dieu par le baptême, et rien de plus. C'est ainsi que saint Paul adresse ses lettres «aux saints», c'est-à-dire aux chrétiens, «qui sont à Ephèse»; «aux saints qui habitent l'Achaïe». Il écrit aux fidèles de Rome. «Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur,... et tous les saints qui sont avec eux». Comme on le voit, l'argument des jansénistes soi-disant tiré de la pratique de la primitive Eglise porte à faux (Jules Charrier, Histoire du Jansénisme dans le Diocèse de Nevers, 1920 - books.google.fr).

 

Pour ma part, je me demande si l'apĂ´tre entend saluer des gens qui sont Ă  Rome, ou s'il s'agit d'inviter les Romains Ă  saluer des gens de Corinthe (Martin Luther, Oeuvres choisies, Tome 11, 1983 - books.google.fr).

 

Le faible et le fort : Paul et Hercule

 

En Romains, Paul aborde la question du rapport entre chrétiens d'origine hébraïque et chrétiens convertis du paganisme, question qui était souvent l'occasion de vives confrontations, en particulier la consommation des viandes consacrées aux idoles, problème déjà abordé à Corinthe. A cette occasion Paul parle des faibles qui ont des scrupules (comme si se poser des question était une faiblesse) et des forts. Les forts doivent "supporter" les faibles et les faibles respecter les forts.

 

L'image nĂ©otestamentaire du chrĂ©tien «athlète» de Dieu qui, comme les athlètes dans les jeux du cirque (II Ti 2,5), doit vaincre pour recevoir la «couronne de vie» (Ap 2,10; Jc 1,12) ou «de gloire» (I P 5,4) a Ă©tĂ© reprise par les premiers Pères, comme Ignace d'Antioche : «Sois sobre, comme un athlète de Dieu : le prix, c'est l'incorruptibilitĂ© et la vie Ă©ternelle, dont toi aussi tu es convaincu.» (Ad Pol. 2,3) (Ysabel de Andia, Antoine le Grand "theodidaktos", Actes Du IVe Congrès Copte: De la linguistique au gnosticisme, 1992 - books.google.fr).

 

Paul parle des sportifs et des athlètes en 1 Corinthiens 9,25 (stades, on pense aux jeux d'Olympie ou aux jeux isthmiques) et en 2 Timothée 2,5.

 

Paul demande à Timothée de transmettre sa foi (2,1-2; 2,14-15) malgré les efforts que cela demande (2,3-7) car l'annonce de l'évangile est la source du salut (2,8-13) (fr.wikipedia.org - Deuxième épître à Timothée).

 

Les lĂ©gendes de la lutte de Zeus contre les forces chtoniennes, contre les Titans, contre Typhon, contre les GĂ©ants avec l'aide d'HĂ©raklès (ce dernier combat Ă©tant situĂ© par certains aux Champs PhlĂ©grĂ©ens, par confusion avec PhlĂ©gra en Chalcidique), se mĂŞlent et se confondent, de façon parfois un peu hĂ©tĂ©roclite; selon les versions et l'autoritĂ© littĂ©raire suivie, les lieux attribuĂ©s Ă  l'ensevelissement des GĂ©ants ou des Titans, dont les soubresauts produisent les phĂ©nomènes telluriques que l'on sait, changent : AlcyonĂ©e sous le VĂ©suve, EncĂ©lade sous l'Etna et TyphĂ©e-Typhon sous Ischia (InarimĂ©), selon la version virgilienne (Én. III, 578 et IX, 716), sont les plus couramment citĂ©s (Françoise Morzadec, Les images du monde, structure, Ă©criture et esthĂ©tique du paysage dans les Ĺ“uvres de Stace et Silius Italicus, 2009 - books.google.fr).

 

Du point de vue de la technique sportive, c'est-Ă -dire la tactique appliquĂ©e, les paires de lutteurs de la collection George Ortiz (Genève) constituent trois catĂ©gories auxquelles on a assignĂ© une interprĂ©tation allĂ©gorique ou mythologique. Tous ces groupes illustrent le moment dramatique par excellence du combat, la phase finale, le moment de la chute. Par chute on entendait grosso modo : toucher le sol avec le dos ou les Ă©paules ou encore tenir les Ă©paules de son adversaire plaquĂ©es au sol. Parmi les dieux et les hĂ©ros de la mythologie il y avait aussi de redoutables lutteurs : Hermès tua Pandokos, Atalante PĂ©lĂ©e, ThĂ©sĂ©e Cercyon, HĂ©raclès AntĂ©e... Les trois versions de lutteurs illustrent : la prise de bras, la prise de hanche et la double prise de bras. La première catĂ©gorie montre le protagoniste forçant d'une main son adversaire Ă  s'agenouiller par une violente torsion du bras (prise de bras), tandis qu'il pousse de l'autre main la tĂŞte du deutĂ©ragoniste vers le bas pour le faire chuter (Baltimore, Walters Art Gallery 54.1050; Athènes, Ethniko Mousio AIG 2547; Londres, British Museum Br. 853; Istanbul, MusĂ©e des AntiquitĂ©s 190; Paris, MusĂ©e du Louvre 308-1852, et un exemplaire Ă  l'Hermitage, Saint-PĂ©tersbourg). La deuxième catĂ©gorie illustre le moment oĂą l'attaquant agrippe son adversaire par la taille (prise de hanche) et le soulève du sol pour le jeter par terre (Baltimore, Walters Art Gallery 54.742; Paris, MusĂ©e du Louvre, De Ridder, Collection De Clercq, Cat. Tome 3, n° 254 [33g] et n° 255 (8) [D. 214]; Cambridge, Fitzwilliam museum GR. 4. 1954; un exemplaire Ă  Autun; Athènes, Ethniko Mousio AIG 2548, prise de hanche renversĂ©e).

 

La troisième catĂ©gorie Ă  laquelle la prĂ©sente statue appartient, illustre la double prise de bras (Munich, Antikensammlungen und Glyptothek SL 18; Paris, MusĂ©e du Louvre, De Ridder, o.c., no 253; Cologne, Römisch-Germanisches Museum). Un homme barbu est debout, la jambe droite lĂ©gèrement pliĂ©e au genou et portĂ©e en avant, le pied Ă  peine relevĂ©. Il tient la jambe gauche en arrière, le pied sur la pointe. De la main droite il agrippe le poignet droit de son adversaire imberbe. Le bras gauche de ce dernier est tordu en arrière en passant sous l'aisselle gauche du protagoniste dont la main gauche serre la nuque de l'adversaire. L'homme debout a passĂ© une jambe entre les jambes du deutĂ©ragoniste pour empĂŞcher qu'il ne s'Ă©chappe. Le torse du perdant est presque horizontal, la tĂŞte grimaçante tendue en avant. Un pied seulement repose sur les pointes. Il risque donc de perdre l'Ă©quilibre et de tomber. On a souvent donnĂ© une interprĂ©tation allĂ©gorique au groupe illustrant la prise de bras : la soumission des barbares par la dynastie des PtolĂ©mĂ©es. Dans les statuettes de Baltimore et d'Athènes on a reconnu l'effigie de PtolĂ©mĂ©e V (Epiphanès 240-180 av. J.-C.) interprĂ©tĂ© comme Horus dans la lutte contre Seth; dans la statue d'Istanbul oĂą le vainqueur est Hermès, on a reconnu un des PtolĂ©mĂ©e interprĂ©tĂ© comme Thot. Les deux groupes suivants illustrant la prise de hanche et la double prise de bras, ont reçu une interprĂ©tation mythologique, en particulier lĂ  oĂą les antagonistes Ă©taient l'un barbu l'autre imberbe. Il s'agit lĂ  de la lutte qui opposait HĂ©raclès au gĂ©ant AntĂ©e. AntĂ©e, fils de Poseidon et de Gaia (la Terre), habitait en Libye et contraignait tous les voyageurs Ă  lutter contre lui. Après les avoir vaincus, il les tuait. Mais lors de son passage en Libye, HĂ©raclès lutta contre lui. AntĂ©e Ă©tait invincible tant qu'il touchait la terre (sa mère Gaia). Pendant le combat HĂ©raclès le souleva et AntĂ©e, ne touchant plus la terre, Ă©touffa. Quelle interprĂ©tation qu'on veuille bien donner, la lutte comme concept est synonyme de victoire et de dĂ©faite, de suprĂ©matie et de soumission. Dans ces trois versions il s'agit d'un fort et d'un faible, d'un vainqueur et d'un perdant. Par la tactique appliquĂ©e, le fort qu'il soit roi ou hĂ©ros, parvient Ă  faire chuter le faible, le barbare : que ce soit un PtolĂ©mĂ©e par une prise de bras ou HĂ©raclès par une double prise de bras ou mieux encore par une prise de hanche; cf. les gemmes datant du 3e siècle av. J.-C, du ler av. et plus tard reprĂ©sentant la lutte d'HĂ©raclès avec AntĂ©e : la prise de hanche; les monnaies de Pergame illustrant le mĂŞme moment du combat, l'avers avec Caracalla (211-217) et celles de Tarse avec Pupienus (238 apr. J.-C.). HĂ©raclès, le hĂ©ros de Thèbes, symbole de la force et de la destruction du mal, Ă©tait considĂ©rĂ© comme l'ancĂŞtre de la famille royale macĂ©donienne. Notre statuette se rapproche le plus du groupe du Louvre n° 253 : une attitude semblable, un style comparable, bien que l'exemplaire du Louvre soit plus petit et moins bien conservĂ©. La statue est un exemple de la verve et de l'aptitude des artistes alexandrins Ă  saisir le dĂ©tail typique, le geste et l'expression exacts : deux hommes robustes et bien musclĂ©s, l'un sĂ»r de sa victoire, la tĂŞte levĂ©e, un visage aux traits durs et brutaux, des yeux au regard impitoyable fixant le lointain; un perdant, un visage qui reflète la douleur et la peur, les yeux dirigĂ©s vers le sol. Les deux hommes ont la chevelure Ă©paisse, touffue et bouclĂ©e, des yeux aux paupières lourdes, marquĂ©s par des sourcils proĂ©minents (Doris Vanhove, L'olympisme dans l'AntiquitĂ© : 20 janvier 1998 : MusĂ©e olympique, Tome 3, 1993 - books.google.fr).

 

Lien avec le quatrain X, 74

 

Le quatrain X, 74 est daté de 2231-2232 "Non esloigné du grand aage milliesme" soit 10 ans avant l'année 2242, "aage septieme" à partir du -4757 de la Letttre à Henry. 10 ans comme la différence entre 1621 et 1631.

 

Combien le monde durera-t-il ? Il y a sur cela une tradition cĂ©lèbre sous le nom d'Elie, selon laquelle le monde doit durer six mille ans; savoir, deux mille ans avant la Loi, deux mille ans sous la Loi, et deux mille ans sous le Messie. Quelques-uns ont cru que cette tradition venait du prophète Elie; mais d'autres l'attribuent Ă  un rabbin qui portait le nom de ce prophète. Le principal fondement de cette tradition, selon les rabbins mĂŞmes, est que le repos dans lequel Dieu est entrĂ© après les six jours de la crĂ©ation, reprĂ©sente le repos que Dieu rĂ©serve Ă  son peuple après un intervalle de six mille ans qui rĂ©pondront aux six jours de la crĂ©ation; selon ce que dit le Psalmiste, que mille ans sont devant Dieu comme un jour. L'expression du Psalmiste est rappelĂ©e par saint Pierre (II Pierre III,8); et saint Paul, parlant du repos de l'Ă©ternitĂ© bienheureuse, le dĂ©signe aussi sous le nom mĂŞme de Sabbat, Sabbatismus (HĂ©breux IV,9). Quelques-uns des Pères ont aussi pensĂ© qu'en effet le monde ne durerait que six mille ans. L'auteur du livre des Questions aux orthodoxes sous le nom de saint Justin, dit : Selon plusieurs endroits de l'Ecriture, on peut conjecturer que ceux-lĂ  disent vrai, qui prĂ©tendent que la durĂ©e de l'Ă©tat prĂ©sent de ce monde sera de six mille ans. Mais, pour le prouver, il suppose que JĂ©sus-Christ n'avait paru que dans le sixième millĂ©naire. Lactance [le dit aussi mais il] ajoute Ă  ces six mille annĂ©es le repos d'un septième millĂ©naire, selon l'idĂ©e des Juifs et des chrĂ©tiens judaĂŻsants (Instit, lib. VII, cap. 11 et cap. 25). [...] Saint Jerome, expliquant dans une lettre le psaume LXXXIX, oĂą se trouve cette parole : mille ans sont devant vos yeux comme le jour d'hier, dit : Je crois que c'est de cet endroit et de l'Epitre qui porte le nom de saint Pierre, qu'est venue la coutume de considĂ©rer mille ans comme un jour, en sorte que, comme le monde a Ă©tĂ© fait en six jours, on croit qu'il ne subsistera que six mille ans; après quoi viendra le nombre septĂ©naire et octonaire, dans lequel sera cĂ©lĂ©brĂ© le vrai sabbat, et sera donnĂ©e la parfaite puretĂ© de l'entière circoncision (c'est-Ă -dire l'Ă©ternitĂ© mĂŞme, qui est considĂ©rĂ©e en mĂŞme temps comme le septième jour relativement aux six mille ans qui l'ont prĂ©cĂ©dĂ©, et comme le huitieme relativement Ă  l'Ă©ternitĂ© qui a prĂ©cĂ©dĂ© les six mille ans (Mathieu Richard Auguste Henrion, Histoire ecclĂ©siastique depuis la crĂ©ation jusqu'au pontificat de Pie IX, Tome 9, 1859 - books.google.fr).

 

Cf. X, 74 et ses "jeux d'Hécatombe", acrostiche AANQ, "cou" en arabe qui peut faire référence au "kerukes", hérauts grecs des jeux olympiques qui portaient une corde au cou, et sonnaient d'un cor.

 

Hercule est, selon une tradition ancienne, le fondateur des Jeux Olympiques (Pindare, Ol., 2, 5), qui sont célébrés, tous les cinq ans, sous la responsabilité d'Elis, en l'honneur de Zeus. La date des débuts historiques est assurée par le prix décerné au premier champion olympique, en 776 avant J.-C. (Eusèbe, 1, 193). Depuis cette date jusqu'à la suppression des Jeux en 393 ou 426 après J.-C., l'olympiade - période de quatre ans a servi de mesure du temps (Histoire naturelle de Pline, Livre 7, 1977 - books.google.fr).

 

Romains 16,3 : "Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'œuvre en Christ Jésus, qui ont exposé leur cou pour ma vie". Peut-être était-ce dans l'émeute qui eut lieu à Ephèse (Act. 19.). Voir sur Prisca ou Priscille et Aquilas Act. 18: 2 et suiv.; 1 Cor. 16:19; 2 Tim. 4:19 (Louis Bonnet, Épitres de Paul, 1875 - books.google.fr).

 

Paul se réfère à lui-même comme un kerux dans 1 Timothée 2,7 (Les prières à Dieu 2,1-7), et il emploie le verbe kèrússo, "to cry or proclaim as a herald" [Mt 3 1; Rom 10 14] (www.ministryvoice.com, fr.wikipedia.org - Première épître à Timothée, The International Standard Bible Encyclopedia : Naarah-Socho, 1939 - books.google.fr).

 

Kerux means "herald," "messenger," or "envoy," and its derivation is uncertain. Is it from Indo-European karu, meaning "praise," or is it more likely related to the ker – the spirit, soul, or ghost - especially as it is spelled with an e not an a ? Given Hermes'older title of Hermes Chthonios, we might wonder if Hermes in origin was a herald of death, the Daimon of the Ker, whose time had come to go down into the underworld or to come up into the light. In the Orphic Hymns, for instance (which are usually dated to between 300 BCE and 400 CE but are much earlier in feeling and sometimes said to be as early as 600 BCE), there are two separate hymns to Hermes : one to Hermes Chthonios and one simply to Hermes, significantly, in both cases, asking for a "good end" to a life of work (Jules Cashford, How Hermes and Apollo came to love each other, Ancient Greece, Modern Psyche: Archetypes Evolving, 2015 - books.google.fr).

 

Hercule, coiffĂ© de la dĂ©pouille du lion de NĂ©mĂ©e, armĂ© d'une cuirasse, cxxiv, 436, avec une Ă©pĂ©e suspendue Ă  son cĂ´tĂ©, dĂ©coche au gĂ©ant AlcyonĂ©e la flèche fatale qui va lui donner la mort. Le GĂ©ant n'est pas anguipède, IX, 33; mais sa taille dĂ©mesurĂ©e le fait aisĂ©ment reconnoĂ®tre : il a Ă©tĂ© renversĂ©, malgrĂ© la massue d'airain dont il est armĂ©; il est tombĂ© sous la lance de Minerve, et il Ă©tend sa main sur la terre, sa mère, afin qu'elle lui rende de nouvelles forces. Mais Hercule, par le conseil de Minerve, l'a entraĂ®nĂ© hors du territoire de Pallène, lieu de sa naissance, et tout espoir de secours lui est interdit. Un Ker (GĂ©nie de la mort), CLXIV, 597, pose le pied sur son corps, et le saisit par la tĂ©te, pour montrer qu'il s'empare de lui. TISCHBEIN, II, 20. (Aubin L. Millin, Galerie Mythologique: Recueil De Monuments Pour Servir A L'Étude De La Mythologie, Tome 2, 1811 - books.google.fr).

 

Typologie

 

Le report de 1621 sur la date pivot 1306 donne 991; sur 1316 donne 1011.

 

Il Sarnelli (Cronologia dei vescovi ed arcivescovi di Siponto. Manfredonia, MDCCXXX. [1680] pag. 112) afferma che in questo anno «avvenne uno spaventevole terremoto in Siponto e Puglia, eruttando fiamme e vomitando cenere il Vesuvio, come negli Annali Sipontini si legge» (Mario Baratta, Sulla attività sismica nelle Capitanata, 1894 - books.google.fr, Pompeo Sarnelli, Cronologia de'Vescovi ed Arcivescovi Sipontini, 1680 - books.google.fr).

 

Siponto (en latin : Sipontum, en grec : "Sipontous") Ă©tait une ancienne ville portuaire et Ă©vĂŞchĂ© de la Grande-Grèce dans les Pouilles, dans le sud de l'Italie. La ville fut abandonnĂ©e après les tremblements de terre du XIIIe siècle (fr.wikipedia.org - Siponto (citĂ© antique)).

 

1621-1631

 

Il faut attendre encore 10 ans, en 1631 [1], pour que Neptune Ennosigaeus, l’ébranleur du sol [2], provoque une Ă©ruption du VĂ©suve et secoue la ville de Naples (ancienne « Neapolis Â» du grec « citĂ© neuve Â»). Ce dĂ©calage de 10 ans avec la datation du quatrain m’a fait chercher si le nombre 10 n’avait pas de rapport avec le reste du quatrain. Or le profil de la nymphe ArĂ©thuse (« Arethusa Â») orne de belles pièces de monnaie antique, frappĂ©es Ă  partir de 480 av. J.C. et nommĂ©es « demareteion Â» qui fut identifiĂ©e par le duc de Luynes HonorĂ© d’Albert (1802-1867) avec les dĂ©cadrachmes dont quelques exemplaires sont conservĂ©s aujourd’hui. Et ces dĂ©cadrachmes valent 10 drachmes [3].

 

D’autres coĂŻncidences interviennent autour du quatrain. En cette annĂ©e 1621, meurt le duc de Luynes, favori de Louis XIII, et parent du numismate citĂ© plus haut. La nymphe AlphĂ©e poursuivie par le dieu du fleuve AlphĂ©e, se rĂ©fugia en Sicile oĂą elle fut mĂ©tamorphosĂ©e en fontaine par la dĂ©esse ArtĂ©mis. Jean de La Fontaine naĂ®t prĂ©cisĂ©ment en 1621 Ă  Château-Thierry. Un tel jeu de mot fut osĂ© par CĂ©sar de Nostredame qui, malade, fut guĂ©ri « par un mĂ©decin excellent, docteur et professeur royal en mĂ©decine, le sieur Jacques Fontaine. Cette très excellente Fontaine… lui donna l’eau de la vie en lui ostant celle de la mort Â» [4].

 



[1] D. et M. FrĂ©my, « Quid 1997 Â», Robert Laffont, p. 99

[2] Pierre Brind’Amour, « Les premières Centuries Â», Droz, 1996, p. 170

[3] Grand Larousse encyclopédique en XX volumes, 1970

[4] Dr Edgar Leroy, « Nostradamus Â», Jeanne Laffitte, 1993, p. 118

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