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Eruption du Vésuve de 1631 Naissance de Jean de La Fontaine I, 871621-1622Ennosigée, feu du centre de la terre, Fera trembler au tour de cité neufve : Deux grands rochiers long temps feront la guerre, Puis Arethusa rougira nouveau fluve. "Puis Aréthuse"
Un Iamide prit part Ă la fondation de Syracuse, et que sa famille y florissait encore au temps de Pindare; ce qui suppose
des relations sacerdotales entre l'Elide et Syracuse. Ces relations sont d'ailleurs confirmées par le mythe d'Alphée et d'Arethuse, qui forme un lien religieux entre les Éléens et les Syracusains,
et par le culte de Diane Potamia, établi dès le principe à Ortygie, et qui est évidemment la Diane Alphéienne. Au témoignage de Strabon (L. VI, p. 270) et de Pline (L. II, C-CVI), une patère
qu'on jetait dans l'Alphée de l'Élide reparaissait dans la fontaine d'Arethuse, à Syracuse; et, quand on immolait des victimes à Olympie, l'eau de la source
d'Ortygie paraissait troublée (Antigon Caryst Mirabil C-CLV). De quelque manière qu'on interprète ces traditions populaires, il est difficile de n'y pas voir d'antiques rapports entre l'Élide et Syracuse,
qui tenaient sans doute à ce que les rites du culte de la naissante Ortygie avaient été réglés par un Iamide; et, cela posé, il était naturel que le grand autel de Syracuse
fût érigé plus tard sur le modèle de celui d'Olympie
(Raoul-Rochette, Syracuse, Journal des savants, Académie des inscriptions et belles-lettres, 1847 - books.google.fr). Les Iamides étaient, avec les Clytiades ou Mélampodides, les plus célèbres devins de la Grèce. Ils étaient, par droit héréditaire, prêtres de Jupiter
à Olympie, et avaient seuls le privilége de prédire l'avenir sur son autel. Mais ils ne l'exerçaient pas tous, étant très nombreux et répandus dans toute la Grèce.
Agésias, Iamide, habitait Syracuse. Le devin de l'armée grecque à Platée était un Iamide
(Les Olympiques de Pindare, 1841 - books.google.fr). Les Curiosités de la Nature (Historiarum mirabilium collectanea) mises sous son nom sont inauthentiques. Ce sont des excerpta,
une compilation d'auteurs divers et à caractère paradoxographique, largement interpolée au Xe siècle pour la grande encyclopédie de Constantin VII, fils du basileus Léon VI le Sage
(fr.wikipedia.org - Antigone de Caryste,
Antigonus Carystius, Historiarum mirabilium collectanea, Joannes Meursius, 1619 - books.google.fr). On attribue à Léon VI des Oracles : cf. quatrains II, 21 et VI, 35.
Les éruptions du Vésuve
Ses éruptions peuvent se classer en trois catégories :
- éruptions explosives : 203, 472, 512, 685, 968, 999, 1680, 1682, 1685, 1689 ;
- éruptions effusives : 1717, 1725, 1728, 1730, 1751, 1752, 1755, 1771, 1776, 1785, 1805, 1810, 1812, 1813, 1817, 1820, 1831, 1855, 1858, 1867, 1868, 1871, 1884, 1891, 1895, 1899, 1929 ;
- éruptions effusivo-explosives : 1036, 1068, 1078, 1139, 1631, 1649, 1660, 1694, 1698, 1707, 1714, 1723, 1737, 1761, 1767, 1779, 1794, 1822, 1834, 1839, 1850, 1861, 1872, 1906, 1944 ;
- nature éruptive incertaine : 787, 991, 993, 1007, 1305, 1500.
(fr.wikipedia.org - Vésuve). Nous sommes en l'année 1631. Depuis plus de trois siècles, le Vésuve, plongé dans une sorte de léthargie, semblait frappé
de mort. Un léger souffle de vie s'était pourtant manifesté en lui, en l'an 1500, et cette velléité de réveil lui est même contestée par plusieurs historiens. En 1568, quelques secousses de tremblement
de terre se firent sentir dans la Campanie; mais ces phénomènes physiques ne sont pas nécessairement liés aux éruptions volcaniques. A l'époque qui nous occupe,
on considérait généralement le Vésuve comme un volcan éteint, et c'est à peine si la tradition avait laissé dans l'esprit des populations quelques vagues souvenirs d'antiques
ravages par le feu de la montagne. La précédente éruption, digne de cette appellation et acceptée par l'histoire, remonte à l'an 1306. Elle est rapportée par Leandro Alberti
dans sa description de l'Italie
(Henri Le Hon, Histoire complète de la grande éruption du Vésuve de 1631, 1865 - books.google.fr). Leandro Alberti (né le 12 décembre 1479 à Bologne et mort le 9 avril 1552 dans la même ville) est un religieux dominicain, un philosophe, un historien et un
un théologien italien du XVIe siècle, qui fut provincial de son ordre
(fr.wikipedia.org - Leandro Alberti). 10 ans après l'éruption de 1306
Ferdinand de Majorque (en catalan Ferran de Mallorca), né en 1278 à Perpignan et mort le 5 juillet 1316
à Kastro-Kyllini en Elide comme Olympie, est un prince catalan, fils du roi de Majorque et seigneur de Montpellier, qui a tenté de diriger la compagnie catalane dans l'empire grec au XIIIe siècle.
Après un Ă©pisode guerrier en Castille, Ă la prise d'AlmerĂa, il revint en Sicile en 1313 pour aider FrĂ©dĂ©ric II de Sicile,
alors en lutte contre les rois angevins de Naples et fut créé seigneur de Catane en récompense de ses services. En 1314, il s'associa avec Marguerite de Villehardouin,
qui revendiquait la principauté d'Achaïe, et épousa sa fille et héritière Isabelle de Sabran à peine âgée de seize ans. L'expédition destinée à prendre le contrôle
de la principautĂ© fut cependant retardĂ©e par la grossesse puis la mort de sa femme peu de temps après la naissance de son fils Jacques en 1315. Ferdinand s'employa Ă
conquérir l'Achaïe au nom de son fils. Il y débarqua en juin 1315 et connut des succès initiaux, occupant une partie de la principauté et obtenant le ralliement de
certains barons. L'autre prétendante, Mathilde de Hainaut, cousine d'Isabelle de Sabran, et épouse de Louis de Bourgogne, débarqua cependant à la fin de l'année et
fut reconnue princesse par les barons, qui quittèrent le parti de Ferdinand sauf l'un d'eux. Malgré une victoire sur les troupes de Mathilde en février à Picotin,
il dut affronter au printemps 1316 les troupes de Louis qui avait débarqué en avril. Ferdinand attendit en vain des renforts siciliens et il est vaincu et tué à la bataille
de Manolada, le 5 juillet 1316. Comme Gautier de Brienne cinq ans plus tôt, il est décapité et le trophée est présenté le lendemain aux portes de la forteresse où les Aragonais
s'étaient réfugiés. Les châteaux de Clermont, Beauvoir, Stamira et Clarence sont rendus et la flotte aragonaise quitte la Morée emmenant son fils Jacques à Perpignan sous la
conduite du fidèle Ramon Muntaner. Il devint roi de Majorque à la mort sans enfants de son oncle le roi Sanche
(fr.wikipedia.org - Ferdinand de Majorque). Frédéric (Fadric) II de Sicile, connu également sous les noms de Frédéric III d'Aragon ou Frédéric III de Trinacrie (Barcelone, 13 décembre 1272 -
Paternò, 25 juin 1337) est un roi de Sicile (1295-1337). Défenseur d'une Sicile indépendante, contre les Angevins, le pape et même sa propre famille,
il désira prendre le titre de Frédéric III pour s'inscrire dans la continuité de la dynastie souabe des Hohenstaufen, dont il descendait par sa mère.
Il modifia les armes du royaume de Sicile en y ajoutant l'enseigne de la dynastie souabe sur l'écu de la couronne d'Aragon.
Lorsque les Almogavres catalans se furent emparés du duché d'Athènes, ils en proposèrent la souveraineté au roi Frédéric II de Sicile,
qui nomma duc son fils Manfred, alors âgé de cinq ans, en 1317. Vu l'âge du prince, Frédéric envoya Alphonse-Frédéric (Anfós Frederic), l'un de ses fils naturels, gouverner à sa place à Athènes.
Alphonse-Frédéric fut vicaire général du duché, de 1317 à 1330, d’abord au nom de l’infant Manfred, puis, à la mort de celui-ci (9 novembre 1317), au nom de
son frère l’infant Guillaume.
La guerre contre les Angevins de Naples pour la possession de la Sicile faisait rage.
En 1295, cédant aux injonctions du pape Boniface VIII, Jacques accepta, par le traité d'Anagni, de remettre le royaume de Sicile aux Angevins,
en échange d'une investiture sur la Corse et la Sardaigne, et la levée de l'excommunication dont il était frappé. Les Siciliens refusèrent de retomber sous le joug
des Français, qu'ils avaient chassés de l'île en 1282, lors des Vêpres siciliennes. Malgré les manigances du pape, Frédéric n'abandonna pas non plus ses prétentions, et il fut couronné roi dans
la cathédrale de Palerme le 25 mars 1296.
La guerre dura avec des hauts et des bas jusqu'en 1301. La paix de Caltabellotta, en 1302, par laquelle Frédéric fut reconnu roi de Trinacrie.
Il s'engagea par le même traité à épouser Éléonore, fille de Charles II d'Anjou et à rendre la Sicile à la maison d'Anjou à sa mort, clause qui ne fut
jamais appliquée. Le pape insista auprès de Charles pour l'obliger à rompre l'accord, mais ce dernier y tenait vraiment, et finalement Boniface VIII le
ratifia en 1303, à la condition que Frédéric lui payât un tribut. La paix de Caltabellotta fut rompue lorsque Frédéric revendiqua le trône pour son fils
Pierre, en 1313. Ce fut le début d'une nouvelle ère de combats pendant laquelle Robert de Naples tenta, sans succès, de s'emparer de l'île, et en 1317 une
nouvelle trêve fut signée, reconnaissant la succession de la maison d'Aragon en Sicile
(fr.wikipedia.org - Frédéric II (roi de Sicile)). C'est de 1131 que date la première réunion de la Sicile et de Naples en un seul royaume; elle fut opérée par le comte Roger II, qui s'était fait couronner
roi le 25 décembre 1130: il était petit-fils de Tancrède de Hauteville en Normandie. Sous le règne des Français de la maison d'Anjou, après le massacre des
Vépres Siciliennes dont Palerme donna le signal le lundi de Pâques 1282, Pierre III d'Aragon acquit la souveraineté de la Sicile, et le royaume de Naples resta
à la maison d'Anjou jusqu'en 1442, qu'Alphonse V, le Magnanime, roi d'Aragon, se rendit maître de Naples, dont la couronne fut ainsi de nouveau réunie à celle de Sicile.
Ferdinand Ier, fils naturel d'Alphonse le Magnanime, fut appelé au trône de Naples en 1458, et Jean II, frère d'Alphonse, réunit sur sa tête les couronnes d'Aragon, de
Navarre et de Sicile; mais en 1510, Ferdinand V, le Catholique, déjà roi de Navarre et de Sicile par la mort de son père Jean II, se fit donner par le pape l'investiture
du royaume de Naples. A partir de cette époque, les deux royaumes de Naples et de Sicile, formèrent une dépendance de la couronne d'Espagne
(Xavier Heuschling, Manuel de statistique ethnographique universelle, 1847 - books.google.fr). "Deux grands rochers"
Charybde Rocher & escueil fort perilleux prez la Sicile selon la riue Tauromine,
il est opposé à Scylla autre escueil redoutable
(Claude Malingre, Énéide de Publius Vergilius Maro, 1617 - books.google.fr). Scylla et Charybde sont deux écueils fameux dans le détroit de Messine. Scylla est du côté de l'Italie, et Charybde est
sur la côte de la Sicile. Ces deux gouffres sont opposés l'un à l'autre, ce qui a donné lieu au proverbe exprimé par ce vers : Incidit in Scyllam qui vult vitare Charybdim.
On peut lire les belles descriptions d'Homère et de Virgile. Les vaisseaux étaient attirés de fort loin par des courans qui les portaient sur des
rochers, où ils allaient se briser sans ressource, ce qui rendait ce passage fort dangereux. Les Syrènes étaient dans le voisinage, et attiraient les
navigateurs par leurs chants mélodieux. On sait qu'Ulysse ne leur échappa qu'en se faisant lier à un mât, après avoir fait boucher avec de la cire les
oreilles de ses compagnons
(Victor Alexandre Chrétien Le Plat, Virgile En France, Ou La Nouvelle Énéide, 1810 - books.google.fr). Il est dit de Charybde en général que c'est un gouffre et Scylla un rocher, mais aussi que ce sont deux rochers.
Le Père Athanase Kircher (mort en 1680) rapporte que Frédéric, roi de Sicile (on ne sait lequel), engagea un habile plongeur, nommé Pescecola
(Nicolas Poisson), à descendre dans le gouffre de Charybde pour récupérer une coupe en or (Mundi subterranei 1. 2. c. 15. 16.)
(Henri Swinburne, Voyage dans les deux Siciles, en 1777, 1778, 1779 et 1780 : traduit par Jean-Benjamin de Laborde, Tome 4, 1786 - books.google.fr). Pescecola étant allé une seconde fois jusqu'au fond de ce goufre, pour y chercher une coupe d'or que le Roi y avoit
fait jetter, & qui devoit être la récompense de sa peine, y périt fans que l'on en ait jamais pû avoir de nouvelles.
C'est à Charybde qu'on éleva depuis le Phare, dit aujourd'hui le Phare de Messine, parce qu'il est près de cette ville. Charybde est connu sous le nom de Capo di
Faro, qu'on luy donne présentement. Bochart dit que ce mot vient du Phénicien Char-Obdan; c'est-à -dire, trou de perdition (Can. lib. 1. c. 38) & Scylla vient de Schol,
qui signifie exitium, malheur.
Les Poëtes ont feint que Charybde étoit une femme de mauvaise vie, laquelle ayant ravi les bœufs d'Hercule, fut accablée d'un
coup de foudre par Jupiter, & métamorphosée en ce goufre, dont Virgile fait une si belle description dans le troisième livre
de l'Enéide, où il réprésente les flots des deux goufres, Scylla & Charybde, se combattant l'un l'autre, en forte que par leur
choc contraire, ils s'élèvent à une hauteur prodigieuse
(Le grand dictionnaire historique, Tome 3, 1731 - books.google.fr). La guerre que ces deux rochers se font symbolise celle de Naples et de la Sicile au temps des Angevins et des Aragonais.
Acrostiche : EFDP, "Ex FiDe Peccatum est" (Epître aux Romains de Paul)
Selon toute vraisemblance, la lettre aux Romains fut écrite de Corinthe. Ce point n'est pas attesté en termes exprès
par l'épître elle-même, mais il résulte de certains rapprochements dont l'accord ne laisse pas d'être satisfaisant. En effet la lettre a été très probablement portée par Phœbé (XVI, 1),
diaconesse que Paul recommande aux Romains en des termes qui indiquent qu'elle se rendait à Rome. Or cette dame était de l'église de Cenchrées,
petite ville qui servait de port à Corinthe sur le golfe d'Égine. A la fin de sa lettre, Paul salue les Romains de la part de Gaïos, son hôte,
personnage assez influent pour donner l'hospitalitĂ© Ă tous les chrĂ©tiens de passage (XVI, 23). Il est assez naturel de le prendre pour GaĂŻos que l'ApĂ´tre avait baptisĂ© Ă
Corinthe (I Cor. 1, 14). Enfin il salue encore les Romains de la part d'Éraste, «économe» de la ville (XVI, 23). Cet Éraste est sans doute le même qui quitta Paul, lors
de son dernier voyage, pour demeurer Ă Corinthe (II Tim. IV, 20)
(Marie-Joseph Lagrange, Saint Paul : Épitre aux Romains, 1950 - books.google.fr). 14,23. Qui autem discernit, si manducaverit, damnatus est : quia non ex fide. Omne autem quod non est ex fide, peccatum est.
Mais celui qui distinguant une viande d'avec une autre, ne laisse pas d'en manger, il est condamné, parce qu'il n'agit
pas selon la foi. Or, tout ce qui ne se fait point selon la foi, est péché.
23. Qui autem discernit. Le Juif attaché à la distinction des viandes ordonnée par Moïse, s'il a la faiblesse d'en manger
contre les lumières de sa conscience, «se condamne lui-même, parce qu'il n'agit pas selon la foi, et qu'il ne croit pas que ce qu'il fait lui soit permis. On ne doit jamais agir contre sa conscience,
même dans les choses les plus indifférentes. Tout ce qui se fait contre sa conscience, et qui n'est point fait selon la foi, est péché; si doutant qu'une chose soit
permise, vous ne laissez pas d'agir, vous vous exposez volontairement au péché, et par conséquent vous péchez. Cette disposition où vous êtes, est criminelle; vous deviez
vous instruire avant que d'agir; ou suspendre et différer, ou enfin omettre votre action. Ne faites jamais ce que vous doutez qui soit permis, disait un païen.
16,5 : Et domesticam Ecclesiam eorum. Salutate Epænetum dilectum mihi, qui est primitivus Asiæ in Christo.
16,15 : Saluez Philologue et Julie, et Nérée et sa sœur, et Olympiade, et tous les Saints qui sont avec eux.
Le grec porte : «les prémices de l'Achaïe». C'est apparemment parce qu'il fut le premier des gentils qui se
convertirent dans l'Achaïe. Ce qui fait de la difficulté en ceci, est que saint Paul dit dans un autre endroit (1. Cor. XVI, 15) que Stephanas est «les prémices de l'Achaïe». Mais quelques-uns répondent
qu'Epénète était peut-être fils de Stephanas, et qu'ainsi l'un et l'autre ayant cru en même temps, sont nommés tous deux les «prémices d'Achaïe». Peut-être aussi que sans être parens,
ils crurent deux ou plusieurs ensemble, et ainsi méritèrent en commun le nom de prémices d'Achaïe. Plusieurs manuscrits grecs, de même que tous les latins, portent : «Les prémices de l'Asie»,
et il y a beaucoup d'apparence que les copistes ont mis ici : «primitiæ Achaiæ», au lieu de «primitiæ Asiæ», parce qu'ils trouvaient «primitiæ Achaiæ» dans la première aux
Corinthiens (XVI, 15). La fête de saint Epénète se célèbre parmi les Grecs le trentième de juillet, avec celle des saints Crescent et Andronique.
Philologue est fait par les Grecs évêque de Synope, dans le Pont; ils font sa fête le 4 de novembre. Origène croit
que Philologue pouvait être l'époux de Julie; et que Nérée et sa sœur, et Olympias, étaient les domestiques de sa maison. D'autres doutent si Julias n'est pas plutôt un homme qu'une femme.
Olympas, ou Olympias, ou Olympiade, car on trouve son nom écrit dans toutes ces manières, n'est pas connu dans l'histoire; on ne sait pas même si c'est un homme ou une femme
(Sainte Bible expliquée et commentée, contenant le texte de la Vulgate, Tome 16, 1840 - books.google.fr). Dans les Actes des Apôtres (c. XXVII et XXVIII) : «Il fut décidé que Paul serait remis avec les autres prisonniers au centurion
appelé Julius, de la cohorte Augusta... Nous nous embarquâmes sur un navire d'Alexandrie, qui avait pour enseigne Castor et Pollux. En côtoyant nous arrivâmes à Rhegium; et un jour après, poussés
par un vent du midi, nous vinmes à Pouzzoles, où nous trouvâmes les frères qui nous retinrent chez eux pendant sept jours.» En mémoire du débarquement de saint Paul,
la ville de Pouzzoles fait chaque année une procession solennelle sur le quai. La procession a lieu le 30 du mois de mai. En fixant ce jour, la tradition est d'accord
avec l'histoire sacrée, qui fixe le départ de Malte au printemps. Voyez CORNEL. A LAPIDE, in Act. Apost., c. XXVII, v. 9.
(Jean Gaume, Les trois Rome: journal d'un voyage en Italie, Tome 2, 1864 - books.google.fr). Le jansénisme s'appuie surtout sur ces paroles de saint Paul : Omne quod non est ex fide peccatum est, en les traduisant ainsi :
«Tout ce qui n'a pas la foi chrétienne pour principe est péché.»
(Abbé Rohrbacher, Histoire universelle de l'église catholique, Tome 16, 1867 - books.google.fr). L'hostilité au molinisme, latente depuis la fin du XVIe siècle,, devait trouver son aboutissement dans le livre de Cornélius Jansénius,
l'Augustinus, publié en 1640, deux ans après la mort de son auteur, renouvelant les thèses enseignées à Louvain par Baïus à la fin du XVIe siècle
La doctrine jansénienne pénétra en France par un prêtre originaire de Bayonne, Jean Duvergier de Hauranne, ancien étudiant en théologie
à l'Université de Louvain où il eut pour maître Juste Lipse. En 1609, il fit la connaissance de Jansénius; tous deux s'établirent à Paris, puis près de Bayonne,
à Camp-de-Prats, où, durant cinq années, ils se consacrèrent à l'étude des textes bibliques et patristiques. Après le retour de Jansénius aux Pays-Bas, les deux amis demeurèrent en relations :
c'est sans doute en 1621 qu'après de longs échanges épistolaires, ils établirent en commun le plan de l'Augustinus. Devenu en 1620 abbé de Saint-Cyran, Duvergier se lia aussi avec Richelieu
et surtout avec Bérulle qui exerça sur lui une influence profonde. Après la mort de Bérulle, en 1629, Saint-Cyran devint le véritable chef du parti dévot. Quelques années plus tôt, il était
entré en relations avec la famille Arnauld : la mère Angélique l'introduisit au couvent de Port- Royal qu'elle venait de réformer et fit de lui le directeur spirituel de la communauté.
Port-Royal devint ainsi l'un des foyers de cristallisation des idées augustiniennes élaborées par Jansénius et Saint-Cyran
(René Taveneaux, Jansénisme et vie sociale en France au XVIIe siècle. In: Revue d'histoire de l'Église de France, tome 54, n°152, 1968 - www.persee.fr). Messieurs du chapitre d'Auxerre ne sont pas plus heureux lorsqu'ils dénoncent cette proposition extraite des Heures de la Congrégation : «Il n'est pas
nécessaire d'être saint pour communier souvent, mais il faut communier souvent pour être saint» Etrange renversement des idées, observent-ils !
L'Eglise nous dit qu'il faut être saint pour communier même une fois : Sancta sanctis». Nos jansénistes, qui se piquaient de connaître l'antiquité,
auraient dû savoir que, dans la primitive Eglise, on entendait par «saints» l'ensemble des fidèles, c'est-à -dire les chrétiens consacrés à Dieu par le baptême,
et rien de plus. C'est ainsi que saint Paul adresse ses lettres «aux saints», c'est-à -dire aux chrétiens, «qui sont à Ephèse»; «aux saints qui habitent l'Achaïe».
Il écrit aux fidèles de Rome. «Saluez Philologue et Julie, Nérée et sa sœur,... et tous les saints qui sont avec eux». Comme on le voit,
l'argument des jansénistes soi-disant tiré de la pratique de la primitive Eglise porte à faux
(Jules Charrier, Histoire du Jansénisme dans le Diocèse de Nevers, 1920 - books.google.fr). Pour ma part, je me demande si l'apôtre entend saluer des gens qui sont à Rome, ou s'il s'agit d'inviter les Romains à saluer des gens de Corinthe
(Martin Luther, Oeuvres choisies, Tome 11, 1983 - books.google.fr). Le faible et le fort : Paul et Hercule
En Romains, Paul aborde la question du rapport entre chrétiens d'origine hébraïque et chrétiens convertis du paganisme,
question qui était souvent l'occasion de vives confrontations, en particulier la consommation des viandes consacrées aux idoles, problème déjà abordé à Corinthe.
A cette occasion Paul parle des faibles qui ont des scrupules (comme si se poser des question était une faiblesse) et des forts. Les forts doivent
"supporter" les faibles et les faibles respecter les forts.
L'image néotestamentaire du chrétien «athlète» de Dieu qui, comme les athlètes dans les jeux du cirque (II Ti 2,5),
doit vaincre pour recevoir la «couronne de vie» (Ap 2,10; Jc 1,12) ou «de gloire» (I P 5,4) a été reprise par les premiers Pères, comme Ignace d'Antioche :
«Sois sobre, comme un athlète de Dieu : le prix, c'est l'incorruptibilité et la vie éternelle, dont toi aussi tu es convaincu.» (Ad Pol. 2,3)
(Ysabel de Andia, Antoine le Grand "theodidaktos", Actes Du IVe Congrès Copte: De la linguistique au gnosticisme, 1992 - books.google.fr). Paul parle des sportifs et des athlètes en 1 Corinthiens 9,25 (stades, on pense aux jeux d'Olympie
ou aux jeux isthmiques) et en 2 Timothée 2,5.
Paul demande à Timothée de transmettre sa foi (2,1-2; 2,14-15) malgré les efforts que cela demande (2,3-7)
car l'annonce de l'évangile est la source du salut (2,8-13)
(fr.wikipedia.org - Deuxième épître à Timothée). Les légendes de la lutte de Zeus contre les forces chtoniennes, contre les Titans, contre Typhon, contre les Géants
avec l'aide d'Héraklès (ce dernier combat étant situé par certains aux Champs Phlégréens, par confusion avec Phlégra en Chalcidique), se mêlent et se confondent, de façon parfois un peu hétéroclite;
selon les versions et l'autorité littéraire suivie, les lieux attribués à l'ensevelissement des Géants ou des Titans, dont les soubresauts produisent les
phénomènes telluriques que l'on sait, changent : Alcyonée sous le Vésuve, Encélade sous l'Etna et Typhée-Typhon sous Ischia (Inarimé), selon la
version virgilienne (Én. III, 578 et IX, 716), sont les plus couramment cités
(Françoise Morzadec, Les images du monde, structure, écriture et esthétique du paysage dans les œuvres de Stace et Silius Italicus, 2009 - books.google.fr). Du point de vue de la technique sportive, c'est-à -dire la tactique appliquée, les paires de lutteurs de la collection George Ortiz (Genève)
constituent trois catégories auxquelles on a assigné une interprétation allégorique ou mythologique. Tous ces groupes illustrent le moment dramatique par excellence du combat,
la phase finale, le moment de la chute. Par chute on entendait grosso modo : toucher le sol avec le dos ou les épaules ou encore tenir les épaules de son adversaire plaquées au sol.
Parmi les dieux et les héros de la mythologie il y avait aussi de redoutables lutteurs : Hermès tua Pandokos, Atalante Pélée, Thésée Cercyon, Héraclès Antée...
Les trois versions de lutteurs illustrent : la prise de bras, la prise de hanche et la double prise de bras. La première
catégorie montre le protagoniste forçant d'une main son adversaire à s'agenouiller par une violente torsion du bras (prise de bras), tandis qu'il pousse de l'autre main la tête du
deutéragoniste vers le bas pour le faire chuter (Baltimore, Walters Art Gallery 54.1050; Athènes, Ethniko Mousio AIG 2547; Londres, British Museum Br. 853; Istanbul, Musée des
Antiquités 190; Paris, Musée du Louvre 308-1852, et un exemplaire à l'Hermitage, Saint-Pétersbourg). La deuxième catégorie illustre le moment où l'attaquant agrippe son
adversaire par la taille (prise de hanche) et le soulève du sol pour le jeter par terre (Baltimore, Walters Art Gallery 54.742; Paris, Musée du Louvre, De Ridder, Collection De
Clercq, Cat. Tome 3, n° 254 [33g] et n° 255 (8) [D. 214]; Cambridge, Fitzwilliam museum GR. 4. 1954; un exemplaire à Autun; Athènes, Ethniko Mousio AIG 2548, prise de
hanche renversée).
La troisième catégorie à laquelle la présente statue appartient, illustre la double prise de bras (Munich,
Antikensammlungen und Glyptothek SL 18; Paris, Musée du Louvre, De Ridder, o.c., no 253; Cologne, Römisch-Germanisches Museum). Un homme barbu est debout, la jambe droite légèrement pliée au genou et portée en avant,
le pied à peine relevé. Il tient la jambe gauche en arrière, le pied sur la pointe. De la main droite il agrippe le poignet droit de son adversaire imberbe. Le bras
gauche de ce dernier est tordu en arrière en passant sous l'aisselle gauche du protagoniste dont la main gauche serre la nuque de l'adversaire.
L'homme debout a passé une jambe entre les jambes du deutéragoniste pour empêcher qu'il ne s'échappe. Le torse du perdant est presque horizontal, la tête grimaçante tendue en avant.
Un pied seulement repose sur les pointes. Il risque donc de perdre l'équilibre et de tomber. On a souvent donné une interprétation allégorique au groupe illustrant la prise de bras :
la soumission des barbares par la dynastie des Ptolémées. Dans les statuettes de Baltimore et d'Athènes on a reconnu l'effigie de Ptolémée V (Epiphanès 240-180 av. J.-C.)
interprété comme Horus dans la lutte contre Seth; dans la statue d'Istanbul où le vainqueur est Hermès, on a reconnu un des Ptolémée interprété comme Thot.
Les deux groupes suivants illustrant la prise de hanche et la double prise de bras, ont reçu une interprétation mythologique, en particulier là où les antagonistes étaient
l'un barbu l'autre imberbe. Il s'agit là de la lutte qui opposait Héraclès au géant Antée. Antée, fils de Poseidon et de Gaia (la Terre), habitait en Libye et contraignait
tous les voyageurs à lutter contre lui. Après les avoir vaincus, il les tuait. Mais lors de son passage en Libye, Héraclès lutta contre lui. Antée était invincible tant
qu'il touchait la terre (sa mère Gaia). Pendant le combat Héraclès le souleva et Antée, ne touchant plus la terre, étouffa. Quelle interprétation qu'on veuille bien donner,
la lutte comme concept est synonyme de victoire et de défaite, de suprématie et de soumission. Dans ces trois versions il s'agit d'un fort et d'un faible,
d'un vainqueur et d'un perdant. Par la tactique appliquée, le fort qu'il soit roi ou héros, parvient à faire chuter le faible, le barbare : que ce soit un Ptolémée
par une prise de bras ou Héraclès par une double prise de bras ou mieux encore par une prise de hanche; cf. les gemmes datant du 3e siècle av. J.-C, du ler av.
et plus tard représentant la lutte d'Héraclès avec Antée : la prise de hanche; les monnaies de Pergame illustrant le même moment du combat, l'avers avec Caracalla (211-217)
et celles de Tarse avec Pupienus (238 apr. J.-C.). Héraclès, le héros de Thèbes, symbole de la force et de la destruction du mal, était considéré comme l'ancêtre de la famille
royale macédonienne. Notre statuette se rapproche le plus du groupe du Louvre n° 253 : une attitude semblable, un style comparable, bien que l'exemplaire du Louvre soit plus petit et
moins bien conservé. La statue est un exemple de la verve et de l'aptitude des artistes alexandrins à saisir le détail typique, le geste et l'expression exacts : deux hommes robustes
et bien musclés, l'un sûr de sa victoire, la tête levée, un visage aux traits durs et brutaux, des yeux au regard impitoyable fixant le lointain; un perdant, un visage qui
reflète la douleur et la peur, les yeux dirigés vers le sol. Les deux hommes ont la chevelure épaisse, touffue et bouclée, des yeux aux paupières lourdes, marqués par des sourcils proéminents
(Doris Vanhove, L'olympisme dans l'Antiquité : 20 janvier 1998 : Musée olympique, Tome 3, 1993 - books.google.fr). Lien avec le quatrain X, 74
Le quatrain X, 74 est daté de 2231-2232 "Non esloigné du grand aage milliesme" soit 10 ans avant l'année 2242, "aage septieme"
à partir du -4757 de la Letttre à Henry. 10 ans comme la différence entre 1621 et 1631.
Combien le monde durera-t-il ? Il y a sur cela une tradition célèbre sous le nom
d'Elie, selon laquelle le monde doit durer six mille ans; savoir, deux mille ans avant la Loi, deux mille ans sous la Loi, et deux mille ans sous le Messie. Quelques-uns ont cru que cette
tradition venait du prophète Elie; mais d'autres l'attribuent à un rabbin qui portait le nom de ce prophète. Le principal fondement de cette tradition, selon les rabbins mêmes,
est que le repos dans lequel Dieu est entré après les six jours de la création, représente le repos que Dieu réserve à son peuple après un intervalle de six mille ans
qui répondront aux six jours de la création; selon ce que dit le Psalmiste, que mille ans sont devant Dieu comme un jour. L'expression du Psalmiste est rappelée
par saint Pierre (II Pierre III,8); et saint Paul, parlant du repos de l'éternité bienheureuse, le désigne aussi sous le nom même de Sabbat, Sabbatismus (Hébreux IV,9).
Quelques-uns des Pères ont aussi pensé qu'en effet le monde ne durerait que six mille ans. L'auteur du livre des Questions aux orthodoxes sous le nom de saint Justin, dit :
Selon plusieurs endroits de l'Ecriture, on peut conjecturer que ceux-là disent vrai, qui prétendent que la durée de l'état présent de ce monde sera de six mille ans.
Mais, pour le prouver, il suppose que Jésus-Christ n'avait paru que dans le sixième millénaire. Lactance [le dit aussi mais il] ajoute à ces six mille années le repos
d'un septième millénaire, selon l'idée des Juifs et des chrétiens judaïsants (Instit, lib. VII, cap. 11 et cap. 25). [...] Saint Jerome, expliquant dans une lettre le psaume
LXXXIX, oĂą se trouve cette parole : mille ans sont devant vos yeux comme le jour d'hier, dit : Je crois que c'est de cet endroit et de l'Epitre qui porte le nom de saint
Pierre, qu'est venue la coutume de considérer mille ans comme un jour, en sorte que, comme le monde a été fait en six jours, on croit qu'il ne subsistera que six mille ans;
après quoi viendra le nombre septénaire et octonaire, dans lequel sera célébré le vrai sabbat, et sera donnée la parfaite pureté de l'entière circoncision (c'est-à -dire
l'éternité même, qui est considérée en même temps comme le septième jour relativement aux six mille ans qui l'ont précédé, et comme le huitieme relativement à l'éternité qui
a précédé les six mille ans
(Mathieu Richard Auguste Henrion, Histoire ecclésiastique depuis la création jusqu'au pontificat de Pie IX, Tome 9, 1859 - books.google.fr). Cf. X, 74 et ses "jeux d'Hécatombe", acrostiche AANQ, "cou" en arabe qui peut faire référence au "kerukes",
hérauts grecs des jeux olympiques qui portaient une corde au cou, et sonnaient d'un cor.
Hercule est, selon une tradition ancienne, le fondateur des Jeux Olympiques (Pindare, Ol., 2, 5), qui sont célébrés, tous les cinq ans, sous
la responsabilité d'Elis, en l'honneur de Zeus. La date des débuts historiques est assurée par le prix décerné au premier champion olympique, en 776
avant J.-C. (Eusèbe, 1, 193). Depuis cette date jusqu'à la suppression des Jeux en 393 ou 426 après J.-C., l'olympiade - période de quatre ans a servi de mesure du temps
(Histoire naturelle de Pline, Livre 7, 1977 - books.google.fr). Romains 16,3 : "Saluez Prisca et Aquilas, mes compagnons d'œuvre en Christ Jésus, qui ont exposé leur cou pour ma vie".
Peut-être était-ce dans l'émeute qui eut lieu à Ephèse (Act. 19.). Voir sur Prisca ou Priscille et Aquilas Act. 18: 2 et suiv.; 1 Cor. 16:19; 2 Tim. 4:19
(Louis Bonnet, Épitres de Paul, 1875 - books.google.fr). Paul se réfère à lui-même comme un kerux dans 1 Timothée 2,7 (Les prières à Dieu 2,1-7), et il emploie le verbe kèrússo, "to cry or proclaim as a herald" [Mt 3 1; Rom 10 14]
(www.ministryvoice.com,
fr.wikipedia.org - Première épître à Timothée,
The International Standard Bible Encyclopedia : Naarah-Socho, 1939 - books.google.fr). Kerux means "herald," "messenger," or "envoy," and its derivation is uncertain. Is it from Indo-European karu, meaning "praise," or is
it more likely related to the ker – the spirit, soul, or ghost - especially as it is spelled with an e not an a ? Given Hermes'older title of Hermes Chthonios,
we might wonder if Hermes in origin was a herald of death, the Daimon of the Ker, whose time had come to go down into the underworld or to come up into the light.
In the Orphic Hymns, for instance (which are usually dated to between 300 BCE and 400 CE but are much earlier in feeling and sometimes said to be as early as 600 BCE),
there are two separate hymns to Hermes : one to Hermes Chthonios and one simply to Hermes, significantly, in both cases, asking for a "good end" to a life of work
(Jules Cashford, How Hermes and Apollo came to love each other, Ancient Greece, Modern Psyche: Archetypes Evolving, 2015 - books.google.fr). Hercule, coiffé de la dépouille du lion de Némée, armé d'une cuirasse, cxxiv, 436, avec une épée suspendue à son côté,
décoche au géant Alcyonée la flèche fatale qui va lui donner la mort. Le Géant n'est pas anguipède, IX, 33; mais sa taille démesurée le fait aisément reconnoître : il a été renversé, malgré
la massue d'airain dont il est armé; il est tombé sous la lance de Minerve, et il étend sa main sur la terre, sa mère, afin qu'elle lui rende de nouvelles forces.
Mais Hercule, par le conseil de Minerve, l'a entraîné hors du territoire de Pallène, lieu de sa naissance, et tout espoir de secours lui est interdit. Un Ker
(Génie de la mort), CLXIV, 597, pose le pied sur son corps, et le saisit par la téte, pour montrer qu'il s'empare de lui. TISCHBEIN, II, 20.
(Aubin L. Millin, Galerie Mythologique: Recueil De Monuments Pour Servir A L'Étude De La Mythologie, Tome 2, 1811 - books.google.fr). Typologie
Le report de 1621 sur la date pivot 1306 donne 991; sur 1316 donne 1011.
Il Sarnelli (Cronologia dei vescovi ed arcivescovi di Siponto. Manfredonia, MDCCXXX. [1680] pag. 112) afferma che in questo
anno «avvenne uno spaventevole terremoto in Siponto e Puglia, eruttando fiamme e vomitando cenere il Vesuvio, come negli Annali Sipontini si legge»
(Mario Baratta, Sulla attivitĂ sismica nelle Capitanata, 1894 - books.google.fr,
Pompeo Sarnelli, Cronologia de'Vescovi ed Arcivescovi Sipontini, 1680 - books.google.fr). Siponto (en latin : Sipontum, en grec : "Sipontous") était une ancienne ville portuaire et évêché de la Grande-Grèce dans les Pouilles, dans le sud de l'Italie.
La ville fut abandonnée après les tremblements de terre du XIIIe siècle
(fr.wikipedia.org - Siponto (cité antique)). 1621-1631
Il
faut attendre encore 10 ans, en 1631 [1], pour
que Neptune Ennosigaeus, l’ébranleur du sol [2],
provoque une éruption du Vésuve et secoue la ville de Naples (ancienne
« Neapolis » du grec « cité neuve »). Ce décalage de 10 ans
avec la datation du quatrain m’a fait chercher si le nombre 10 n’avait pas de
rapport avec le reste du quatrain. Or le profil de la nymphe Aréthuse (« Arethusa »)
orne de belles pièces de monnaie antique, frappées à partir de 480 av. J.C. et
nommées « demareteion » qui fut identifiée par le duc de Luynes
Honoré d’Albert (1802-1867) avec les décadrachmes dont quelques exemplaires
sont conservés aujourd’hui. Et ces décadrachmes valent 10 drachmes [3]. D’autres
coïncidences interviennent autour du quatrain. En cette année 1621, meurt le
duc de Luynes, favori de Louis XIII, et parent du numismate cité plus haut. La
nymphe Alphée poursuivie par le dieu du fleuve Alphée, se réfugia en Sicile où
elle fut métamorphosée en fontaine par la déesse Artémis. Jean de La Fontaine
naît précisément en 1621 à Château-Thierry. Un tel jeu de mot fut osé par César
de Nostredame qui, malade, fut guéri « par un médecin excellent, docteur
et professeur royal en médecine, le sieur Jacques Fontaine. Cette très
excellente Fontaine… lui donna l’eau de la vie en lui ostant celle de la
mort » [4]. |