Après Cromwell II, 44 1663-1664 L'aigle posée en tour des pavillons Par autres oyseaux
d'entour sera chassée. Quand bruit des cymbes,
tubes & sonnaillons Rendront le sens de la dame insensée. Phrenitis Celse recommande pour traiter les phrénitiques qui ont de tristes
pensées, des symphonies, des cymbales et
des fracas (symphoniae, cymbalae,
strepitusque). [...]
« Que veut dire Hippocrate par phrénitis
? », écrit Galien dans son commentaire à Prorrhétique
I. «Il appelle phrénitis un délire ininterrompu dans
une fièvre aiguë. Je dis ininterrompu, car dans les accès de fièvres violentes
arrivent parfois des délires qui cessent dans les déclins. Tout le monde
s'accorde à utiliser «mainesthai» pour des malades
qui délirent sans fièvre, par opposition à «phrenitizein»
pour ceux qui délirent avec fièvre. Quant au délire qui arrive en pleine
fièvre, on emploie les termes de parakopsai, parechthènai, paralérèsai, paraphronèsai... Hippocrate appelle donc phrénitiques tous ceux qui ont la pensée dérangée sans
interruption comme les maniaques, la seule différence entre eux étant la
fièvre.» Galien, considérant le consensus des médecins pour distinguer, par la
présence de la fièvre, la phrénitis de la manie, a
sans aucun doute raison à son époque. Mais rien ne dit que chez Hippocrate la
chose fût si claire. Prenons le cas de la femme ou la fille de Théodore
(Épidémies VII, 24 = V L 394) 23. La femme est atteinte de fièvre, délire un
peu, puis tout à fait. Elle revient à la conscience. Le médecin dit qu' «alors
elle s'occupait pleinement de ses affaires. » Le 6e jour, ...elle eut beaucoup
de délire, et le soir elle eut la manie, dit le texte qui indique qu'elle se
mettait sur son séant, «injuriant les passants, puis se taisait et demeurait
tranquille.» Le médecin note ensuite le crocydismos. «Ensuite
elle eut encore un accès maniaque et mourut.» L'on voit que le nom même de la
manie se trouve intégré à la pathologie fébrile. L'on peut en dire autant du
cas de la femme d'Hermoptolème (V L 384). Dans les
exemples que nous avons vus, nous n'avons trouvé aucun effort de
conceptualisation de la manie, aucune volonté de définition. Nous n'avons
rencontré aucun critère différentiel. La manie semble, certaines fois, être une
véritable maladie qu'on a diagnostiquée, tantôt désigner
une série plus ou moins vague de comportements. Si nous reprenons le texte de Maladies
I, 30 que nous avons cité, il nous parle d'abord de l'étiologie de la phrénitis Phrénitis, nom donné par les
anciens (...) à un délire aigu, avec fièvre intense (...), pouls petit et
serré`` (Garnier-Del. 1972). tiré du gr. "phrenè" «diaphragme» et p. ext.
«âme, pensée», entrant dans la constr. de subst.
relevant des domaines de la méd., de la pathol. et de
la psychiatrie L'on peut remarquer, par exemple, que Celse couvre le
champ des maladies dites mentales (insania) avec les
trois concepts de phrénitis, manie et mélancolie : Incipiam ab insania... «Je
commencerai avec la démence, et d'abord traiterai de celle qui est aiguë et
accompagnée de fièvre; les Grecs la nomment phrénitis...
Il est une autre espèce de démence qui dure plus longtemps... elle consiste
dans une tristesse qui paraît dépendre de l'atrabile... La troisième espèce de
démence est très longue et n'est point un obstacle à la vie du malade ». L'on
s'étonnera peut-être que nous n'ayons pas étudié spécialement l'épilepsie.
Cette maladie, en effet, est sans doute une de celles qui a été le plus étudiée
par les anciens médecins, au point que Celse peut écrire que c'est une maladie
bien connue (comme la léthargie) "la dame" Cymbalorum sonitum
: ce bruit indique qu'une cérémonie est en cours à l'intérieur du sanctuaire,
cérémonie dont les fragments suivants nous procureront un aperçu. Les cymbales, en bronze et concaves,
étaient, avec le hautbois (tibia) et le tambourin (tympanum),
les instruments de musique attitrés du culte de Cybèle et, en général, de
toutes les religions à mystères, qui les empruntèrent à ce culte. Elles
passaient pour une invention phrygienne et faisaient partie des attributs
d'Attis et des Corybantes. On les regardait comme le symbole des deux
hémisphères célestes qui enveloppent la Terre Mère. Elles étaient supposées chasser les mauvais esprits et avoir des vertus
de purification et de sanctification. Cymbalum (forme latinisée du grec
"kumbalon") et sonitus
(ou sonare) sont couramment associés : cf. Catulle,
63, 21 ; Sénèque, NQ, 2, 29 ; Pline, NH, 5, 1, 1, 7. Dans une variante de la légende d'Attis par Diodore de Sicile, de douleur, Cybèle devient folle : elle parcourt le pays, les cheveux épars,
poussant des gémissements et battant du tambour. Mais bientôt la Phrygie
est désolée par des maladies et par la disette : on consulte l'oracle, qui ordonne
d'enterrer d'Attis et d'honorer Cybèle comme une déesse Les Galles sont les servants phrygiens du culte de la Dame noire, autre nom de Cybèle La pierre noire représentant la Grande Mère fut apportée
à Rome du Mégalésion de Pessinonte
ou plutôt de Pergame, capitale du roi, allié de la République, Attale, pour
conjurer la menace constituée par l'invasion de l'Italie par les Carthaginois.
Hannibal, lui, avait trouvé un allié en Philippe V de Macédoine Thomas Sydenham Thomas Sydenham (1624 - 1689) est un médecin anglais Wynford Eagle dans le Dorset où
son père possédait un domaine. À l'âge de dix-huit ans, Sydenham est entré au
Magdalen College à Oxford. Très rapidement, il semble
avoir interrompu ses études au collège et il a servi un temps comme officier dans
l'armée du parlement au cours de la Première Révolution anglaise. Il a terminé
ses études à Oxford en 1648 et obtenu son diplôme de bachelier en médecine et,
à peu près en même temps, a été élu membre du All Souls College.
Il lui a fallu attendre près de trente ans de plus pour obtenir le diplôme de Docteur
en médecine en 1676, non pas à Oxford, mais au Pembroke College
de Cambridge, où son fils aîné était alors étudiant. Après 1648, il semble
qu’il ait passé quelque temps à étudier la médecine à Oxford, mais il reprend
bientôt le service armé et en 1654, il reçoit une somme de 600 livres à la
suite d'une requête adressée à Oliver Cromwell, soulignant les arriérés dus à
ses deux frères tués au combat et rappelant à Cromwell qu’il avait lui-même
fidèlement servi le Parlement et versé également son sang. En 1655, il quitte
ses compagnons d’études à All Souls, se marie et part étudier la médecine à
Montpellier. En 1663 il passe les examens du Collège des médecins pour obtenir
le permis d'exercer à Westminster et dans un rayon de 6 milles à la ronde, mais
il est probable qu'à ce moment il résidait déjà à Londres depuis quelque temps.
Cette qualification minimale et indispensable à la pratique de la médecine est
le seul lien qui s’établira entre Sydenham et le Collège des médecins pendant
toute la durée de sa carrière Robert
Burton, who published his epic Anatomy of Melancholy in 1621, defined insanity
as a "raving without a fever, far more violent than melancholy," but
then dismissed it from further discussion. Thomas
Sydenham similarly differentiated madness from phrenitis
by the absence of a fever but concentrated his professional efforts on the
first complete description of hysteria and on the childhood chorea that now
bears his name The phrenitis of
Sydenham in like manner was an epidemical fever, and not an idiopathic inflammation of the
brain. See Opera, p. 56; ed. Syd. Soc. Hippocrates,
the father of medicine, however, considered lunacy as a mental disorder, and,
after the customs of the age, treated it as such. Sadly enough, his
investigations and those of his disciples were forgotten, rather than improved
upon, by the march of time, for, during the Middle Ages, the victims of phrenitis were tortured and burnt, as later were those who,
through their strange behavior, were supposed to be possessed of the devil We do
not ignore the foundation of Greek science on which Sydenham built, nor the breath of French medicine, which no doubt in some
degree inspired him. Still in the main the object of the following sketch is to
exhibit the life and character of Sydenham not only in connection with
medicine, but in its relation to English life, English history, and English
science. We have now to try to give some picture of that little corner of
England in which the great reformer of practical medicine first saw the light,
and of the material and moral surroundings in the midst of which he grew up. First,
it will be interesting to give some details concerning the little Dorsetshire village with which not our physician only, but
his family were so closely associated. Wynford Eagle
(according to Hutchins's History of Dorset) is a hamlet and chapelry belonging
to Little Toller or Toller Fratrum, lying about eight
miles from Dorchester. In Domesday Book it is called Wynfort.
Its curious additional name is derived from the Honor
de Aquilay or the Eagle, of which it was formerly
held. This great "Honour " or Barony of
Eagle had its seat in Sussex, but derived its name from a Norman family named
Aquila, or Aigle, from a town in Normandy, Aigle, whence they came, so that the village in England
derived its second name from a village in France. The first holder was Gilbert
de Aquila of Pevensey, who had other possessions in other counties. The "Honour" passed afterwards to the Crown, and was regranted by Edward II. to the
family of Lovel. From the Lovels
it passed through an heiress to the family of St. Maur,
and from the St. Maurs, again through an heiress, to
William Zouch, whose son became Lord Zouch. His descendant, John Lord Zouch,
sold it in the 36th year of Henry VIII. for 40 livres
to Thomas Sydenham, who will be spoken of hereafter. After changing hands
several times, the manor was bought by an eminent banister, William Draper
West, afterwards Puisne Judge of the Queen's Bench,
and ultimately Chief Justice of the Common Pleas, who was raised to the Peerage
in 1829, as Baron Wynford, of Wynford
Eagle. It has thus descended to its present possessor, Lord Wynford Mort d'Oliver
Cromwell On voit au quatrain II, 23 qu'un oiseau de proie
(Cromwell) en chasse d'autres (ceux du roi Charles Ier). La situation s'inverse
ici. En effet la monarchie des Stuart est rétablie en 1660 par le général Monk, en la personne du fils du
roi décapité Charles II, même si Cromwell est mort le 3 septembre 1658. C'est son aimable fils, Richard, qu'il avait désigné à sa succession et qui sera "chassé",
lui qui aimait la chasse comme son père A cette époque, en effet, il y eut en Angleterre de
nombreuses épidémies dont la relation nous a été laissée par Willis, par
Sydenham et par Morton, qui furent les trois grands cliniciens de cette époque.
Les formes de fièvres observées semblent presque toutes être sous la dépendance
de la malaria, du paludisme. Du reste Morton a remarqué la fréquence de leur
réapparition à l'automne et cela plus volontiers au bord de la mer, à
l'embouchure des fleuves, dans les endroits marécageux, couverts d'arbres
touffus où l'air ne se renouvelle pas et se putréfie. Certaines revêtent la
forme intermittente type, quotidienne, tierce et quarte, d'autres la forme
continue, dont la pathogénie doit d'ailleurs être la même; enfin le genre de
ces fièvres peut être protéiforme et revêtir la marque d'autres affections (sublarva, fièvres larvées), diarrhée, vomissements, coma,
etc. Les formes continues furent très répandues de 1658 à 1664, période pendant
laquelle la plus grande partie de l'île ressemblait à un hôpital : «Nosocomii publici speciem prœ se ferebat», et où dans certains endroits on ne trouvait plus
de gens bien portants pour soigner les malades. C'est en 1658 à l'automne
qu'Olivier Cromwell et le père de Morton,
médecin distingué, pris de cette maladie, moururent. En 1665 c'est une
épidémie de peste. De 1666 à 1672 des diarrhées et des dysenteries. Et nous ne
parlons ni des varioles, ni des rougeoles, ni des grippes (1675-1679). Sydenham
insiste sur les fièvres intermittentes de 1661 à 1675, et sur le choléra morbus
de 1669. C'était la meilleure école que l'on pût rêver pour un clinicien La fièvre s'était
fort aggravée : les médecins furent d'avis que le Protecteur changeât d'air
et quittât Hamptoncourt pour Londres. Il rentra à
Whitehall le 24 août 1658, et de ce moment, malgré quelques apparences de
répit, le mal et le péril devinrent de plus en plus pressants. Cromwell ne
s'occupa plus d'affaires publiques, et parut n'y plus penser. Dans son âme
pourtant, il n'avait point renoncé à la vie et à tout avenir terrestre; ayant
entendu ses médecins s'entretenir de son pouls qu'ils trouvaient désordonné et
intermittent, ces paroles le frappèrent; il fut saisi d'une sueur froide, se
trouva presque mal, se remit dans son lit, fit appeler un secrétaire, et régla
ses affaires intérieures et privées. Le lendemain matin, l'un de ses médecins
entra dans sa chambre : «Pourquoi avez-vous l'air si triste ?» lui demanda
Cromwell ;- Ceux sur qui pèse la responsabilité de votre vie ne peuvent pas ne
pas être fortement préoccupés; - Vous autres médecins, vous croyez que je vais
mourir,» et prenant la main de sa femme lady Élisabeth, qui était auprès de lui
: « Je te déclare que je ne mourrai pas de cette maladie-ci; j'en suis sûr. »
Le médecin le regardait, sans doute avec quelque air de surprise : «Vous croyez
que je suis fou, reprit Cromwell; mais je dis la vérité, et fondé sur des
motifs plus certains qu'Hippocrate et Galien ne vous en peuvent fournir. Dieu a
accordé cette réponse, non pas aux prières de moi seul, mais à celles d'hommes
qui ont avec lui un commerce bien plus intime. Ayez donc confiance; chassez de
vos yeux la tristesse, et traitez-moi comme un pauvre domestique. Vous pouvez
beaucoup par votre science ; mais la nature peut bien plus que tous les
médecins ensemble, et Dieu est infiniment plus puissant que la nature.» (Heath Chronicles, 1661) Le médecin de
Cromwell, Sir Philip Warwick dira que le Lord-Protector
fut, dans sa dernière maladie, en constant délire jusqu'à sa mort Pavillons La date de 1650 est à retenir : en France Louis XIV est
âgé de 13 ans, en Angleterre, c'est l'époque de Cromwell, les noms de Blake,
Dean et Monck apparaissent au bas de
documents sur la formation en ligne des escadres. L'Acte de Navigation
promulgué par les Anglais déplaît fort aux Provinces-Unies, l'amiral hollandais
Tromp hisse un balai en tête de mât à l'intention des escadres anglaises
auxquelles il conteste la maîtrise des mers. En 1653, l'amiral Blake en réservant cinq points proéminents du
gréement pour frapper des drisses de pavillons, peut transmettre 25 signaux de
manœuvre distincts. On allait multiplier le nombre des pavillons au cours des
années suivantes et, par là-même décupler le nombre des signaux, fignolant
les manœuvres jusqu'à obtenir le plus élégant ballet nautique jamais vu sur les
Sept Mers "entour" Entour : adverbe, ne se trouve que rarement, et toujours dans la première partie du XVIème siècle : "Partez d'ici entour" (Rabelais, Pantagruel, 22). Comme préposition, entour signfie moins "autour de" qu'il ne marque la proximité (Georges Gougenheim, Grammaire de la langue française du seizième siècle, Picard, 1984, p. 186). "entour" peut se traduire en anglais par "round about" : on pense aux fameuses Têtes rondes, troupes parlementaires d'Oliver Cromwell. Aigle L'aigle au féminin ("posée",
"chassée") peut renvoyer à l'aigle romaine que Constantin remplaça
par le chrisme sur le labarum (bannière, pavillon). Mais on a vu que Cromwell
peut être cette aigle à visée hégémonique comme la République romaine. In 1656
James Harrington reminded his readers 'that
if we have given over running up and down naked and with dappled hides, learned
to write and read, for all these we are beholding to the Romans'. So 'to ask whether it be lawful for a
commonwealth to aspire unto the empire of the world is to ask whether it be
lawful for her to do her duty, or to put the world
into a better condition than it was before... What can you think but if the
world should see the Roman eagle again, she would renew her age and her flight?'
Marvell's Horatian Ode
caught a new mood in the summer of 1650 with its tribute to Cromwell's
victories in Ireland (whether or not that tribute is ironic): What may not then our isle presume / While
victory his crest does plume! / What may not others fear / If
thus he crown each year! Harrington, qui est cité ici dans son Oceana (cf. "pavillons"
de mer), le dédia à Cromwell qui avait cherché à ce qu'il ne soit pas publié,
regardant d'un œil suspicieux le groupe de Républicain que l'auteur réunissait autour de lui. Gabriel Plattes (c. 1600 - 1644) and William Petty ((1623 - 1687)
were connected to the same Hartlibian network, shared
a commitment to experimental science and practical improvement, engaged in some
of the same projects, produced similar pieces of writing, and envisioned a
prosperous and populous England built on transformations in agriculture,
commerce and administration. Finally, though in different ways, both used
alchemy. Its importance for Plattes is hardly
surprising – the author of a treatise on mining, he also wrote a tract on
alchemical frauds, posthumously published in 1655. While he insisted that
gold-making was possible, however, he denied that it was economical. Petty’s
alchemical interests, meanwhile, have been obliterated by his later and more
apparently modern concerns. Recalling these Hartlibian
concerns strongly suggests alchemy’s influence on the work that has defined
Petty as a modern economic thinker. But it also raises the question of whether alchemy
can have done the same kind of work for Petty as it did for Plattes.
The Hartlib Circle - a network of experimentalists, improvers and
reformers linked to the London-based German émigré Samuel Hartlib
in the middle decades of the seventeenth
century - offers fertile ground for investigating alchemy’s intellectual
relationships with other fields. Hartlib’s group,
including Robert Boyle, combined
alchemical thought and practice with a wider experimental agenda,
yoking both to a Baconian vision of the ‘universal reformation’ of knowledge
and society. The projects driving this reformation included both practical
alchemical schemes such as Benjamin Worsley’s plan
to produce saltpeter, and more
metaphorical ‘transmutations’, for example of land into credit. [...] Plattes
is known best as the author A Description of the Famous Kingdom of Macaria, a utopian tract Hartlib
published in 1641. Citing Thomas More and Francis Bacon, Plattes
argued both for reforming agriculture and reorganizing economic policy through
councils of husbandry, fisheries, commerce and plantations. As Harrington
later would, he called for limitations on landholding; like More, he argued for
colonies as a way of managing over population. [...] Petty,
too, penned a utopia for Hartlib, the 1648 Advice of
W. P. to Mr. Samuel Hartlib for the Advancement of
Some Particular Parts of Learning. Though closer to The New Atlantis than to Macaria, it echoed Plattes at
several points, notably in making the institutionalization of invention the
business of the state. Petty called for “Literary work-houses” to teach children
practical skills, a “Colledge of Trades-men” to
maintain “the very ablest Mechanicks” at public
expense, and, within the college, a “Nosocomium Academicum” that would be both, like Salomon’s House, an
“Abstract of the whole world” gathering natural specimens, artificial products
and experimental apparatuses, and a working hospital in
which physicians, surgeons and apothecaries collaborated in
healing the sick and advancing medical science. Echoing Plattes’s
promise, Petty would spend a career trying to maximize England’s population Cibell The Cebell (Cibell) is a peculiar
English musical form, vocal or instrumental, based on an air associated with Cybèle in Lully's Atys (1676). It
is usually in duple meter and is similar to a gavotte. It was used in England
until about 1710 The most
openly imitated individual piece was the Cibell, an
'Imitation de la descente de Cybelle'
(as Purcell's piece is called in Add. 39569 and Tenbury
Wells, St Michael's College Library, MS 1 508) after a chorus in Lully's Atys (1676). Purcell's Cibell,
often called a Trumpet Tune, exists in more than thirty sources (Zimmerman
cites fifteen printed versions), and similar pieces (Sabel,
Sebell, etc.) written by Finger, Daniel Purcell,
Croft and Clarke are parodies of Purcell's parody Purcell (1659 - 1695) est apparu à une époque où la
musique anglaise venait de sombrer à la suite d'une vague de puritanisme qui
était allée jusqu'à la destruction d'instruments de musique. Charles II, roi en
1660, y mit un terme. Purcell redonna, avec Blow, un lustre à cette musique,
avant que l'Angleterre ne s'italianisât. Musicien remarquablement doué, ouvert à
toutes les influences, à son aise dans tous les genres, Purcell composa une
œuvre brillante, élégante et variée, d'une écriture souvent vigoureuse Oliver Cromwell
and the Puritans are frequently blamed for wrecking English artistic life
during the Protectorate. This, like many other knee-jerk popular evaluations of
history, was probably wildly exaggerated. Cromwell,
although opposed on religious grounds to church instrumental music, was
notoriously fond of music including organ music. According to Henry Fletcher, a contemporary writer, one
of Cromwell's favorite dinnertime pranks at the Protectoral Court was having a
drum suddenly beaten, which was a signal for his personal footguards
to come in and grab whatever goodies they could carry off the table. Even
dancing and the theater, long assumed to have been favorite targets of dour
Puritan censors, enjoyed a certain amount of toleration as long as practicioners could convince the authorities that they had
the appropriate moral tone. Despite Cromwell's reputation for organ-bashing,
some of which was deserved because the Puritans considered many Anglican
liturgical practices too "Romish," many of
the incidents attributed to him are historically indefensible. As Antonia
Fraser puts it, they were "ludicrously misdated," as in the case of
the tower of Ely Cathedral, which fell down in the fourteenth century rather
than being destroyed by Puritan soldiers. Although it is indeed true that
Cromwell's troops undisciplined and rowdy during his early career, especially
during the Irish campaign, the situation rapidly improved, for Cromwell was a
firm commander. In other words, generalizations about the arts in England
during this period require a healthy dose of wariness against exaggeration. Records
also exist of church desecrations by Royalists |