Sacre de Louis XII IX, 23 2120-2121 Puisnay jouant au fresch dessous la tonne, Le haut du toict du milieu sur la teste, Le Père Roy au temple sainct Salonne, Sacrifiant sacrera fum. de
feste. Jeu de Paume Frais : ce mot est
aussi fort usité dans le jeu de Paume, pour signifier là dépense que l'on
fait pour jouer, & qui consiste dans le nombre des balles que l'on perd en
jouant. Jouer les frais. Perdre les frais. Sortir du jeu à moitié frais. Jouer
sur nouveaux frais (Dictionnaire
Universel Francois Et Latin, Tome 2 : COM-FY, 1732 - books.google.fr). «Cet homme si affligé de la mort de sa femme et de son
fils unique, qui a cette grande querelle qui le tourmente, d'oĂą vient-il qu'Ă
ce moment il n'est pas triste et qu'on le croit si exempt de toutes ses pensées
pénibles et inquiètes ? Il ne faut pas s'en étonner on vient de lui servir
une balle et il faut qu'il la rejette à son compagnon ; il est occupé à la
prendre Ă la chute d'un toit pour gagner
une chasse, comment voulez-vous qu'il pense Ă ses affaires ayant cette autre
affaire à manier ? Voilà un soin digne d'occuper cette grande âme et de lui
ôter toute autre pensée de l'esprit. [...] Cet homme né pour connaître
l'univers, pour juger de toutes choses, pour rĂ©gir tout un Ă©tat, le voilĂ
occupé et tout rempli du soin de prendre un lièvre. Et s'il ne s'abaisse à cela
et [qu'il] veuille toujours ĂŞtre tendu, il n'en sera que plus sot, parce qu'il
voudra s'élever au-dessus de l'humanité, et il n'est qu'un homme au bout du
compte, c'est-Ă -dire capable de peu et de beaucoup, de tout et de rien ; il
n'est ni ange, ni bête, mais homme» (Blaise Pascal (1623-1662), Pensées, n°
140, ed. Braunschwig). Habité par la passion du sport, l'homme risque fort
d'Ă©chapper au raisonnable (Jean
Paul Callède, Le sport comme exigence morale, Ecrire le sport, 2005 -
books.google.fr). L'auteur fait allusion ici au jeu de paume qui fut Ă
l'origine du tennis. Le terrain était bordé sur la droite de celui qui faisait
le service d'une galerie recouverte d'un toit incliné vers le terrain. La balle
de service devait rebondir sur ce toit avant d'arriver dans le terrain adverse.
L'homme occupé à prendre une balle «à la
chute d'un toit» est donc tout simplement un «paumier» qui attend une balle de
service. L'expression « pour gagner une chasse » est une
expression technique du jeu de paume (Paul
Desalmand, La recherche du bonheur: Chez Montaigne, Pascal, Voltaire, Rousseau,
1988 - books.google.fr). Tout le monde
connaît la fin tragique à Amboise du fils de Louis XI, à vingt-huit ans, après
sept années de mariage. Le samedi 4 avril 1498, veille de Pâques, Charles avec
Anne vont assister au jeu de paume, dans les jardins en contrebas du château.
Ils passent par la galerie Hacquelebac : «le plus déshonnête lieu de céans car
tout le monde y pissait et était rompu à l'entrée ; le roi s'y heurte de front contre
l'huis, bien qu'il fut bien petit, puis regarda un bon moment les jeux et
devisa à tout le monde. En parlant, le roi échut à l'envers et perdit la parole».
Après neuf heures de coma, couché sur une
paillasse, Charles VIII expira. Commynes précise que les quatre bons
médecins se contentèrent de l'observer, et «espéraient que l'apoplexie lui
descendrait sur un bras qui en serait perdu mais qu'il n'en mourrait
point». L'hémiplégie consécutive à la congestion cérébrale aurait été d'un
meilleur pronostic (Émile
Aron, Louis XI et ses guérisseurs, 1982 - books.google.fr). "tonne" : tonneau tonne : 1283 «large tonneau»
(Philippe de Beaumanoir, Coutumes Beauvaisis, Ă©d. A. Salmon, t. 2, p. 37, var.
de tonneau) (www.cnrtl.fr). Un tondeur de draps de Bruges, né vers 1375, avait trouvé
moyen de faire un traité de morale sur dernier. Il nous apprend que le jeu de
paume Ă©tait composĂ© de quatre chasses, comme l’est encore notre paume Ă
raquettes, qui en est dérivée; il avait de même un toit sur lequel on pouvait
jeter la balle pour servir son adversaire; traçait sur le mur une ligne nommée
cordes, au dessous de laquelle le coup devenait faute; enfin, il existait des
bâtimens particuliers à ce genre d'amusement. Nous voyons aussi qu'il y avait des joueurs si habiles, que les uns
jouaient du pied, les autres avec les deux mains liées ensemble, et
quelques-uns dans un tonneau défoncé d'où ils ne pouvaient sortir et
s’élancer que quand ils avaient servi leurs adversaires (Frédéric
Auguste Ferdinand Thomas de Baron Reiffenberg, Archives philologiques, 1826 -
books.google.fr, M.
de Manévieux, Traité sur la connaissance du Royal jeu de Paume, 1783 -
books.google.fr). "Puîné" Charles VIII,
dit «l'Affable», né le 30 juin 1470 au château d'Amboise, mort le 7 avril 1498
au même endroit, est roi de France de 1483 à 1498. Seul fils de Louis XI et de sa deuxième épouse Charlotte de Savoie à ne
pas être mort en bas âge, il est le septième et dernier roi de la
succession directe de la branche des Valois de la dynastie capétienne (fr.wikipedia.org-
Charles VIII (roi de France)). "Père
Roy" Louis XII, né le
27 juin 1462 au château de Blois et mort le 1er janvier 1515 à Paris, surnommé
le « Père du peuple » par les états généraux de 1506, est roi de France de 1498
à 1515. Durant son règne, il se lance dans les guerres d'Italie, notamment
la troisième et la quatrième et, au plan intérieur, la réforme de la justice et
des impôts. Son image fut cultivée après sa mort comme symbole d'une monarchie
modérée, s'appuyant sur les états généraux, par contraste avec la monarchie
absolue. Louis d'Orléans est le fils de Charles d'Orléans, le
prince poète, et de Marie de Clèves. Il est le petit-fils du duc Louis Ier
d'Orléans (frère cadet du roi Charles VI), qui fut assassiné en 1407 par le duc
de Bourgogne Jean sans Peur. Il est l'arrière-petit-fils de Charles V. Orphelin
de père à trois ans, il est pris en tutelle par Louis XI, qui lui prodigue une
sévère éducation. Le 7 avril 1498, Charles VIII meurt accidentellement,
sans enfant survivant. Louis se rend au château d'Amboise le lendemain pour
rendre hommage au corps du défunt : il y est reçu et honoré par la Cour comme
souverain. Les fiefs, possessions et prétentions des Orléans rentrent dans le
giron de la monarchie (fr.wikipedia.org
- Louis XII). "Saint
Solonne" : "saint Solenne" Cf. quatrain IX, 21. Louis XII
(1462-1515), fut le roi de Blois. Du Xe au XIIe siècle, les comtes de Blois
avaient édifié un complexe de forteresses dominant la Loire. Au XIIIe siècle,
on y ajouta une salle à deux nefs accolées séparées par six arcades reposant
sur des colonnes selon un parti semblable Ă la Grand'salle du Palais Ă Paris.
Le château fut acheté avec le comté de Blois en 1361 par le duc Louis
d'Orléans, frère du roi Charles VI. Son fils Charles fut pris en 1415 à Azincourt
et resta captif à Londres. Libéré, il tint à Blois une cour lettrée et
brillante jusqu'Ă sa mort en 1465. Louis,
duc d'Orléans à trois ans, devint roi à la mort de son cousin Charles VIII en
1498, et Blois devint résidence royale au détriment d'Amboise. Louis XII
fit rebâtir l'aile sud et installer au-dessus du portail dans une niche sa
statue équestre. L'intérieur contenait un grand nombre de tapisseries (séries
de la destruction de Troie, de la fuite des Troyens, illustrant l'ascendance
mythique des rois de France, geste d'Alexandre le Grand) caractéristiques du
nouveau système de légitimation du pouvoir par les références antiques, qui
était en train de se mettre en place. La bibliothèque, très riche, comprenait
les fonds hérités de Louis XI et Charles VIII, du poète Charles d'Orléans, la
bibliothèque des ducs de Milan ramenée en 1499 (sa grand-mère du roi était une
Visconti). Le prĂŞtre napolitain Pacello da Mercogliano dessina les premiers
jardins Ă l'italienne. Louis XII et son Ă©pouse Anne de Bretagne n'eurent pas de
fils. Leur fille Claude, née en Berry à Romorantin, fut mariée à François
d'Angoulême, né à Cognac en 1494 et élevé à Amboise. À la mort de Louis XII, le
1er janvier 1515 à l'hôtel des Tournelles à Paris, François Ier devint roi.
Avec ce prince fastueux, les châteaux royaux allaient se multiplier (Gérard
Sabatier, Le prince et les arts: Stratégies figuratives de la monarchie
française de la renaissance aux lumières, 2014 - books.google.fr). "fum" Tout l'intérieur
de quelque Jeu de Paume que ce soit, est peint en noir ; les Maîtres
Paumiers composent eux-mĂŞmes ce noir ; en voici la recette pour un Jeu de Paume
ordinaire : Prenez un demi-muid de sang de bœuf, 14 boisseaux de noir de fumée, 10 amers de bœuf pour délayer le
noir de fumée, & un seau d'urine pour donner le lustre à la composition ;
mêlez le tout à froid. Quand le Jeu est bien fréquenté, on renouvelle le noir
deux fois l'an ; on laisse le plancher & le plat-fond dans leur couleur naturelle
: on sent bien que ce noir est mis afin que les Joueurs puissent distinguer la
balle qui est blanche, & la suivre de l'Ĺ“il. On enduit aussi de noir les
murs extérieurs de la maison autour de la porte d'entrée; cette couleur sert
d'enseigne au Jeu. En Espagne, les Jeux de Paume sont blancs, & les balles
noires (François-Alexandre
de Garsault, Art du paumier-raquetier, et de la paume, Description des arts et
métiers, 1767 - books.google.fr). Tel est le jeu de paume de Fontainebleau, qui est,
dit-on, fort ancien (Amans-Almexis
Monteil, Histoire des Français des divers Etats, XVe Siecle, Volume 4, 1830 -
books.google.fr). Adam Fumée, né à Tours en 1430 et mort à Lyon en novembre
1494, est garde des sceaux de France et premier médecin des rois Charles VII,
Louis XI et Charles VIII (fr.wikipedia.org - Adam
Fumée). Son fils, Adam II Fumée (mort vers 1536), est seigneur
des Roches-Saint-Quentin, conseiller au parlement de Paris (reçu le 02/11/1492,
remplace Guillaume Ruzé), premier maître ordinaire des requêtes de l’Hôtel du
Roi (reçu le 09/12/1494-16/12/1536), Président du Conseil de la duchessede
Chartres (comtesse de Gisors & damede Montargis). Il tient le Sceau aux
Grands-Jours de Poitiers (1532-1533) (hommage de ses terres les 09/06/1497
& 30/12/1508 ; arbitre de la succession de Jean-François de Cardonne en
1528). Il est chargé par le Roi Louis XII, en 1512, de la réorganisation du
notariat en Touraine. Il Ă©pouse vers 1494 Catherine Burdelot (fille de Jean,seigneur du Plessis, conseiller au parlementde Paris, et de
Thomine Ruzé (seconde femme du père d’Adam II) (racineshistoire.free.fr). Fumée La coutume d'encenser l'autel à l'offrande n'était pas
encore en usage à Rome au neuvième siècle, et que d'ailleurs elle n'a pour
objet que de parfumer les offrandes : qu'on
doit dire la mĂŞme chose de l'usage d'encenser le Saint Sacrement dans les
Processions, puisqu'à Lyon & à Vienne en Dauphiné , pendant toute la marche
de la Procession de la Fête-Dieu, les Thuriféraires ne cessent de donner du
mouvement Ă leur Encensoir, sans le diriger une seule fois vers le Saint
Sacrement, ce qui marque que c'est le chemin par oĂą passe le Saint Sacrement, &
non le Saint Sacrement mĂŞme qu'on encense : qu'on n'encense l'EvĂŞque & le
Clergé, que pour leur faire recevoir l'odeur du parfum ; ce qui est si vrai,
qu'au lieu de les encenser par le mouvement de l'Encensoir, en le dirigeant
vers eux , comme cela se pratique aujourd'hui, autrefois on le leur portoit
tout fumant au nés, comme cela se fait encore chez les Jacobins, & chacun
en attiroit la vapeur avec la main (Antoine
Banier, Cérémonies religieuses des catholiques, 1741 - books.google.fr). Sous le pontificat de Sixte IV (1471-1484), le
cérémoniaire Patrizi Piccolomini décrit dans son Cérémonial la cérémonie du Corpus Domini et le
cortège. Après les vêpres papales, le clergé de Rome et celui de la basilique
Saint-Pierre sont réunis pour précéder le cortège curial. Le pape paré dans la
chambre du perroquet vient prier Ă Saint-Pierre devant le tabernacle. Il est
vêtu du pluvial blanc et coiffé du biretum. Les fourriers ont préparé le dais,
les palefreniers leurs torches. Les épaules du pape sont couvertes
par un voile huméral de soie; il porte le Saint Sacrement sous le dais. Le
cortège s’ordonne sous la conduite du cardinal proto diacre et du camérier
(camerlingue). Pour la première fois, le Cérémonialdonne l’ordre progressif du
cortège curial : les subordonnés, les
collecteurs de la taxe du plomb, les notaires des auditeurs de Rote, les
procureurs de la sacrée Pénitencerie, les abréviateurs du parc majeur, les
bullateurs, les maîtres scelleurs, les procureurs des ordres religieux, les
procureurs des princes, les secrétaires papaux et avocats, les chambellans
d’honneur, les ambassadeurs, les princes, les chantres, les acolytes, les
clercs de la Chambre apostolique, les auditeurs de Rote, les cinq acolytes
céroferaires, les pénitenciers, les abbés, les évêques, les archevêques, les
ambassadeurs prélats, les évêques assistants au trône, les cardinaux diacres,
prĂŞtres, Ă©vĂŞques, les deux cardinaux diacres assistants du pape, les Ă©cuyers du
pape, deux céroféraires, deux
thuriféraires, le pape sous le dais, l’auditeur de rote portant la mitre
précieuse entre deux camériers secrets, les protonotaires apostoliques, les prélats
non prêtres, les généraux d’ordre. [...] Jean Burckard, né en Alsace vers 1445, est nommé maître
des cérémonies par Sixte IV en 1483 et le demeure sous Alexandre VI et Jules II
jusqu’à sa mort, le 16 mai 1506. Il est le successeur de Patrizi Piccolomini (Bernard
Berthod, Le pape et le saint sacrement, la procession du corpus domini Ă Rome,
2010 - www.europaethesauri.eu). Sacre, Sacre et
entrée royale Instituée par
Urbain IV en 1264, la Fête-Dieu était célébrée soit le jeudi soit le dimanche
après le dimanche de la Trinité, au mois de mai ou de juin. La fête est appelée sacre dans certaines
régions de France (Charles
Samaran, Gilbert Loubès, Comptes consulaires de Montréal en Condomois
(1458-1498), 1979 - books.google.fr). Louis XII, qui fut
surnommé le «Père du peuple», s'est singularisé par son zèle à prêter le
serment contre les hérétiques. Non seulement il le prononça sans hésitation,
lors de son sacre Ă Reims, le 27 mai
1498, n'étant pas persuadé que la sainte-Ampoule donnât tous les caractères
de la royauté, il le renouvela à son retour à Paris, à Saint Denis, le 1er
juillet 1498. Voici la formule dont il usa, en la circonstance : «Je jure
de défendre la foi catholique contre les infidèles, juifs, païens et sarrasins,
et de chasser et bouter hors de mon royaume toutes les hérésies.» (Jacques-Albin-Simon
Collin de Plancy, Dictionnaire critique des reliques et des images
miraculeuses, Tome 1 1821 - books.google.fr). On a, Ă raison,
toujours rapproché les entrées médiévales du Corpus Christi. Le dais est le
motif par excellence qui invite au rapprochement de la procession de la
Fête-Dieu et de l'entrée royale. Dans le cas de Louis XII, rappelons que la procession de la
Fête-Dieu eut lieu le 2 juin, c'est-à -dire exactement un mois avant l'entrée du
roi (le 2 juillet), de sorte que le parallèle entre les deux cérémonies est
patent pour les Parisiens. Quoi de plus semblable en effet au sceau royal
porté dans un coffret que l'hostie dans son ostensoir. Le «veloux vermeil» qui
avait été choisi pour le caparaçon du cheval en 1484 fut remplacé en 1498 par
le «veloux pers» semé de fleurs de lis d'or. Le vermeil évoque la justice et se
rattache ainsi au Chancelier, alors que le pers est la couleur royale. Entre
1484 et 1498 s'opère donc un glissement symbolique, la couleur bleue ajoutant
plus encore à l'apparence royale qu'autrefois. Dans son livre intitulé The Majeste of the State, Bonner Mitchel
emploie Ă juste titre le terme de catharsis, en expliquant combien la fĂŞte de
l'entrée contribue à exalter les passions civiques, la loyauté et le dévouement
face au pouvoir. À l'heure où Louis XII entre pour la première fois en triomphe
dans la capitale, il est plus que jamais nécessaire de créer ce sentiment de
loyauté et d'émerveillement (Nicole
Hochner, Louis XII: Les dérèglements de l'image royale: (1498-1515), 2013 -
books.google.fr). Au début du mois de Juin, Louis XII est à Soissons (Alphonse
Huillard-Bréholles, Albert Lecoy de la Marche, Titres de la maison ducale de
Bourbon, Tome 2, 1874 - books.google.fr). François de Rohan était fils de Pierre de Rohan, seigneur
de Gié et du Verger, Maréchal de France, et de Francoise de Penhoet sa seconde
femme, de l'illustre et très ancienne maison de Rohan, dans l'Armorique. Il
naquit à Paris en 1480, son père qui avait beaucoup de crédit à la cour des
rois Louis XI et Charles VIII, le fit pourvoir dès son bas âge, des abbayes de
Saint-Aubin d'Angers et de Saint-Médard de Soissons. L'évêché d'Angers étant
venu à vaquer le 27 mars 1498 par la mort de Jean de Rély, le chapitre reçut
des lettres de recommandation de la part de Louis XII, qui priait les chanoines
d'élire François de Rohan, pour leur évêque, quoiqu'il fût encore fort jeune (Aimé
de Soland, Le château du Verger, Bulletin historique et monumental de l'Anjou,
Volume 7, 1862 - books.google.fr). Bruneau de Tartifume,
dans son Philandinopolis (Bibl Angers, Mss. 870) donne l'ordre de la procession du Sacre fixé pour la première fois en
1513 en ce qui concerne les corps de métiers de ma ville d'Angers. Les
«paulmiers et raquatiers» figurent parmi les corps de métiers du cinquième
ordre (Albert
de Luze, La Magnifique histoire du jeu de paume, 1933 - books.google.fr). Louis XII fut Ă Angers fin 1498 (L.G.
Pelissier, Le traité d'alliance entre la France et la savoie en 1499, 1893 -
bibnum.enc.sorbonne.fr). Pénitents Cf. quatrain IX, 21 - Les flagellants - 2119. Les armées de Charles VIII et de Louis XII, à leur retour
des guerres d'Italie, fondèrent en France des confréries de pénitents qui se
multiplièrent à tel point que François Ier les abolit par un édit d'août 1539.
Cet édit, qui ne fut jamais bien rigoureusement appliqué, fut annulé en 1572,
par Charles IX (Revue
de Provence et de Langue d'Oc: artistique, littéraire, scientifique et
historique, Volumes 7 à 10, 1905 - books.google.fr). Typologie Le report de 2121 sur la date pivot 1498 donne 875. 25 décembre 875 : à Rome, le pape Jean VIII couronne
empereur Charles le Chauve. La politique impériale de Charles n’est qu’une
longue série d’échecs face aux révoltes en Italie et aux fils de Louis le
Germanique (fr.wikipedia.org -
Année 875). Le pagus Blesensis - en langue vulgaire le Blaisois -
avait pour siège comtal la ville de Blois, dont la plus ancienne mention
authentique est fournie par les écrits de Grégoire de Tours. Sa circonscription
s'est conservée jusqu'en 1697 date de l'érection du diocèse de Blois, dans
celle de l'archidiaconé de Blois, au diocèse de Chartres (Auguste
Longnon, Atlas historique de la France depuis CĂ©sar jusqu'Ă nos jours: Texte
explicatif des planches, Tome 1, 1885 - books.google.fr). En 840, Louis le Pieux meurt. En 841, Charles le Chauve
confie le comté de Nantes à Renaud d'Herbauges, lequel tente d'attaquer Nominoë
en 843, mais est vaincu et tué à la bataille de Messac. À la suite de son
décès, Nantes est mise à sac par les Vikings, et Lambert II de Nantes, allié de
Nominoë, se rend maître de la ville à leur départ. La Bataille de Ballon,
nouvelle victoire de Nominoë sur Charles le Chauve marque, en 845
l'indépendance de la Bretagne, concrétisée par un traité en 846. La même année,
Charles le Chauve nomme un certain Amaury comte de Nantes et préfet de la
marche. En 849, les hostilités reprennent, avec des raids en profondeur en
Francie occidentale et la prise de Rennes et de Nantes. En 851, Nominoë meurt
en campagne près de Vendôme. Erispoë, son fils, lui succède et écrase l'armée
franque à la bataille de Jengland. Au traité d'Angers, Charles le Chauve concède les insignes de la royauté à Erispoë,
avec les comtés de Rennes et de Nantes ainsi que le pays de Retz (fr.wikipedia.org -
Marche de Bretagne). Dès 1484, à la mort de Louis XI, Louis II d’Orléans
réclame la régence, bien qu'elle ait été destinée à Anne de Beaujeu, mais est
mis en échec lors des états généraux de Tours (15 janvier-11 mars 1484). Le 30
mai, il tient un rĂ´le important au sacre du roi Ă Reims, mais, le 23 novembre,
il passe un accord avec le duc de Bretagne. Cet accord de coopération prévoit
entre autres son mariage avec Anne de Bretagne et, en ce sens, il adresse une
demande d’annulation de son mariage avec Jeanne de France au pape, afin de
rendre ce deuxième mariage possible juridiquement. Entre 1484 et 1485, les
tentatives du duc d’Orléans de renverser la régente échouent, malgré le soutien
du duc de Bretagne et de quelques autres princes. Le 9 août, François II de
Bretagne consent à une trêve : la paix de Bourges, signée le 2 novembre
1485 suspend les hostilités pour un an. A cette première phase de la Guerre
folle se rattache une seconde phase, de juin 1486 Ă novembre 1488, parfois
appelée guerre de Bretagne (fr.wikipedia.org
- Guerre folle). Elle se termine à Saint Aubin-du-Cormier, où l'armée
bretonne est battue par l'armée du roi de France. Le duc de Bretagne François II doit accepter de donner sa fille Anne en
mariage au Dauphin, le futur roi Charles VIII. Celui-ci mourra sans héritier en
1498, Anne devra alors épouser son successeur Louis XII. La Bretagne, indépendante depuis la
victoire de Nominoë sur Charles le Chauve en 845, sera définitivement rattachée
au trône français en 1532 (Chronique
du 28 juillet, 2014 - books.google.fr). |