Poliorcétique

Poliorcétique

 

IX, 92

 

2171-2172

 

Le Roy voudra en cité neufve entrer,

Par ennemis expugner l'on viendra :

Captif libere sauls dire & perpétrer,

Roy dehors estre, loin d'ennemis tiendra.

 

"faulx dire" : menteur

 

L’apôtre Paul écrit à Tite : «C'est pour cela que je t’ai laissé en Crète, pour que tu mettes en bon ordre ce qui reste à régler, et que, dans chaque ville, tu établisses des anciens, comme je te l'ai ordonné» (1 : 5). Nous ne savons pas ce qui a conduit l’apôtre à quitter la Crète, mais ce n’était probablement pas de gaieté de cœur qu’il avait laissé seul celui qu’il appelle «mon véritable enfant selon notre commune foi» (v. 4).

 

L’île de Crète est très montagneuse Ă  l’intĂ©rieur, avec des pics culminant Ă  plus de 2000 mètres. Pour se rendre en bateau de l’autre cĂ´tĂ© de l’île, il faut toute une journĂ©e. De plus, il Ă©tait notoire que ses habitants portaient des traits de caractère peu plaisants. Il y avait parmi eux des personnes qui contredisaient l’enseignement de l’apĂ´tre, des insubordonnĂ©s et de vains discoureurs – en particulier ceux de la circoncision (1 : 10). L’apĂ´tre commande Ă  Tite de leur «fermer la bouche» (v. 11). Ces personnes bouleversaient des familles entières, enseignant ce qui ne convenait pas, pour un gain honteux. «Quelqu’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit : Les CrĂ©tois sont toujours menteurs, de mĂ©chantes bĂŞtes, des ventres paresseux» (v. 12). «Ce tĂ©moignage est vrai», reconnaĂ®t Paul, sans doute par expĂ©rience personnelle. Il recommande Ă  Tite : «C’est pourquoi reprends-les sĂ©vèrement, afin qu’ils soient sains dans la foi, au lieu de s'attacher Ă  des fables judaĂŻques et Ă  des commandements des hommes qui se dĂ©tournent de la vĂ©rité» (v. 13, 14) (www.bible-notes.org).

 

Le troisième voyage sera celui de la captivité : prisonnier à Jérusalem, Paul est embarqué à Césarée et gagne Rome par Rhodes, les îles et la Crète. Le bateau le conduira de Césarée en Italie par les escales de la mer Égée. Ce qui nous a permis d'admirer de magnifiques tableaux : les ports de Rhodes, un «temple en ruines en haut du promontoire», le mont Ida, le site de Gortyne, les collines de Crète où les claies de raisin sèchent au soleil, des couchers de soleil sur la mer (Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 1978 - books.google.fr).

 

C'est dans l'île de Chypre, à Paphos, que Saül change son nom en Paul (Florent Aranud, Le Grand Livre de l'Histoire du Monde des Hommes, Tome IV, 2010 - books.google.fr).

 

Les Crétois lors du siège de Rhodes par Démétrios Poliorcète

 

En 305, sur les navires avec lesquels Démétrios Poliorcète assiégeait Rhodes, combattaient des archers crétois (Diodore de Sicile, XX, 85, 3), tandis que Rhodes recevait de Knossos un contingent de 150 auxiliaires (XX, 88). Dans les dernières années du siècle, des "Krètes" figurent avec d'autres contingents lagides dans une troupe de mercenaires auxquels Aspendos accorde la "politeia" en reconnaissance de leur zèle à défendre la ville. Même si des Crétois, sans être nommément désignés, ont servi parmi les "philoi" souvent signalés dans les armées des Diadoques et des Épigones, il est peu probable qu'ils y aient été fort nombreux; et, dans une liste de 150 mercenaires au service d'Athènes, datée des environs de l'année 300, ne figure aucun Crétois. Dès le début du me siècle, en revanche, et surtout après 280, quand le monde hellénistique retrouve un équilibre, les renseignements se font plus nombreux. C'est apparemment sous Ptolémée Sôter qu'a servi cet officier, Proxagoras Sôsianaktos, enterré à Kition (Marcel Launey, Recherches sur les armées hellénistiques, Volume 169, Partie 1, 1949 - books.google.fr, Diodore de Sicile, Bibliothèque historique - remacle.org).

 

L'île de Rhodes fut premièrement peuplée, selon Diodore, par les Telchines, originaires de Crète (L'art de vérifier les dates, Tome 3, 1819 - books.google.fr).

 

"cité neuve"

 

Lors du siège par Démétreios Poliorcète, la ville de Rhodes n'avait qu'un, siècle.

 

Entre 411 et 408, Camiros, Lindos et Ialysos se regroupèrent pour former une seule et mĂŞme communautĂ© politique. Ce synĹ“cisme donna lieu Ă  la fondation de la citĂ© de Rhodes et Ă  la construction d'un centre urbain Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord de l'Ă®le. Ă€ partir de lĂ , le territoire de la nouvelle citĂ© ne cessa de s'accroĂ®tre pour connaĂ®tre, Ă  la basse Ă©poque hellĂ©nistique, sa plus grande extension. En effet, il s'Ă©tendait non seulement Ă  l'ensemble de l'Ă®le mais aussi Ă  une partie du continent asiatique. La citĂ© disposait donc d'une PĂ©rĂ©e mais pour autant celle-ci ne formait pas un ensemble homogène : en effet, il y avait d'un cĂ´tĂ© des terres qui faisaient partie intĂ©grante du territoire de la citĂ© (PĂ©rĂ©e intĂ©grĂ©e), acquises au copurs du IV siècle, de l'autre, celles dont elle s'Ă©tait attachĂ© le contrĂ´le Ă  la fin du IIIe siècle et au dĂ©but du IIe siècle (PĂ©rĂ©e sujette). La PĂ©rĂ©e intĂ©grĂ©e s'Ă©tendait de la pĂ©ninsule de Loryma jusqu'Ă  l'Ă®le de KĂ©drai qui en marquait la frontière nord. Avant le synĹ“cisme, cette zone constituait une marge du territoire propre, que les citĂ©s cependant cherchaient dĂ©jĂ  Ă  contrĂ´ler pour des raisons d'ordre Ă  la fois Ă©conomique et dĂ©fensif; cependant ce ne fut qu'après le synĹ“cisme, qu'il y eut une phase active de conquĂŞte. NĂ©anmoins, en 305-304, au moment du siège de Rhodes par DĂ©mĂ©trios, cette zone n'Ă©tait pas encore pleinement intĂ©grĂ©e et stabilisĂ©e car le roi avait pu y prendre appui sans rencontrer de rĂ©sistance de la part des populations locales. En revanche, un siècle plus tard, le roi de MacĂ©doine, Philippe V, n'Ă©tait aucunement parvenu Ă  y pĂ©nĂ©trer et avait dĂ» faire face Ă  une contre-offensive rhodienne menĂ©e au-delĂ  du territoire propre, dans la rĂ©gion du golfe CĂ©ramique (Serge Brunet, Frontières oubliĂ©es, frontières retrouvĂ©es: Marches et limites anciennes en France et en Europe, 2016 - books.google.fr).

 

Siège de Rhodes

 

Pendant la lutte des gĂ©nĂ©raux d'Alexandre, Rhodes se prononça pour PtolĂ©mĂ©e; DĂ©mĂ©trius Poliorcete son rival voulut l’en punir en mettant le siĂ©ge devant la capitale de l'ile; (cette ville avait Ă©tĂ© bâtie sur la cĂ´te septentrionale, pendant la guerre du PĂ©loponèse). DĂ©mĂ©trius avait deux cents vaisseaux de guerre et une armĂ©e de quarante mille hommes (305); le siĂ©ge dura un an; il fut cĂ©lèbre par le courage et l'habiletĂ© des assiĂ©gĂ©s et des assiĂ©geants; Poliorcète y fit construire sa fameuse tour de bois qui n'avait pas moins de neuf Ă©tages, et qui ne pouvait ĂŞtre mise en mouvement que par 3,400 hommes; on l'appelait l'hĂ©lĂ©pole, ou la preneuse de villes; mais elle ne justifia pas son nom, Rhodes ne fut pas prise : Cassandre, Lysimaque et PtolĂ©mĂ©e vinrent Ă  son secours; DĂ©mĂ©trius leva le siĂ©ge et, avant de partir, il fit don Ă  la courageuse ville des machines dont il s'Ă©tait servi pour la battre; le prĂ©sent n'Ă©tait pas sans valeur : les Rhodiens en tirèrent trois cents talents qu'ils employèrent Ă  construire leur fameux colosse; c'Ă©tait une statue d'airain reprĂ©sentant Apollon, le dieu du soleil; elle n'avait pas moins de 33 mètres de haut; ses pieds posaient sur les deux mõles qui formaient l'entrĂ©e du port, et le colosse servait en quelque sorte d'arc de triomphe sous lequel passaient les vaisseaux. En 224, un tremblement de terre renversa la statue et ruina presque entièrement la ville; les Rhodiens firent appel Ă  toutes les nations et obtinrent de nombreuses offrandes pour relever la statue du dieu; mais quand ils eurent l'argent, ils se firent dĂ©fendre par l'oracle de Delphes de lui donner sa destination, et la ville sortit seule de ses ruines. La statue resta neuf cents ans par terre, et fut achetĂ©e par un juif qui chargea de ses dĂ©bris neuf cents chameaux.

 

DĂ©mĂ©trius entoura de sa protection le peintre Protogène; mais il est vrai que celui-ci sut la gagner par une ingĂ©nieuse flatterie : il avait son atelier dans un faubourg de Rhodes, lorsque DĂ©mĂ©trius en forma le siĂ©ge; la prĂ©sence des ennemis, le bruit des armes, n'interrompirent point son travail; le roi qui sans doute alla le voir, lui en tĂ©moigna sa surprise : «C'est que je sais, rĂ©pondit Protogène, que vous avez dĂ©clarĂ© la guerre aux Rhodiens et non aux arts.» DĂ©mĂ©trius flattĂ©, disposa une garde autour du lieu oĂą travaillait le grand artiste. Le chef-d'euvre de Protogène fut Ialysus que la fable regarde comme le fondateur de Rhodes (Histoire Ancienne, 1860 - books.google.fr).

 

Démétrius "Roy"

 

À la suite de cette victoire navale à Salamine de Chypre, Antigone prend en 306 av. J.-C. le titre de roi (basileus) d'Asie en 306. Il accorde à Démétrios, son fils ou son neveu, la même dignité, se posant ainsi comme l'héritier d'Alexandre le Grand en fondant une nouvelle dynastie royale (fr.wikipedia.org - Démétrios Ier Poliorcète).

 

"loin"

 

Après son échec, Démétrius s'était décidé à s'éloigner de Rhodes, pressé qu'il était d'accourir en Grèce, où Cassandre et Polysperchon s'étaient entendus pour y opprimer les États encore libres et ceux qu'il avait émancipés (Cesare Cantu, Histoire universelle, Tome 3, traduit par Eugène Aroux, Piersilvestro Léopardi, 1844 - books.google.fr).

 

"perpetrer"

 

On trouve "perpetrato bello" pour une guerre terminée chez Tite-Live Livre XXIV, 45 (Gaffiot) pedant la seconde guerre punique contre Annibal (Histoire romaine de Tite-Live, Tome 8, 1840 - books.google.fr).

 

"Captif libere"

 

Les prisonniers pouvant être rachetés furent transportés dans la ville; car, d'après une convention conclue entre les Rhodiens et Démétrius, les prisonniers de guerre devaient être rendus en payant une rançon de mille drachmes pour un homme libre, et de cinq cents pour un esclave (Diodore de Sicile, Bibliothèque historique - remacle.org).

 

Acrostiche : LPCR

 

LPCR : Latini Pristini Cives Romani (Valerius Probus) (J.-B. Mispoulet, Manuel des textes de droit romain, comprenant les Institutes de Justinien et de Gaius, 1890 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Valerius Probus).

 

«Villes de Thessalie : Gonnos, où commence la vallée de Tempé; c'était la clef de la Thessalie du côté de la Macédoine, comme les Thermopyles du côté de la Phocide; Larisse, la première ville et la plus riche de la Thessalie; Pharsale, Cranon, Phères; Pagase, port de Phères, au fond du golfe Pagasétique, appelé aussi Pélasgique; Iolchos; Magnésie, près du promontoire Sépias; Lamia; Anticyre, dont le territoire produisait l'ellébore; Tricca (Tricala); Gomphi, au pied du Pinde.»

 

Gonnos ou Goni est la patrie d'Antigone surnommĂ© de Goni ou Gonatas, fils de Demetrius Poliorcète. Pharsale est cĂ©lèbre par la victoire que CĂ©sar y remporta sur PompĂ©e, l'an 48. A l'E. de Pharsale sont les collines CynoscĂ©phales, près desquelles pĂ©rit PĂ©lopidas, en 365, et fut vaincu Philippe III, en 197, par Flaminius. Phères fut la rĂ©sidence d'Admète, dont Apollon garda les troupeaux. Au quatrième siècle avant J.-C. elle Ă©tait soumise Ă  un cruel tyran nommĂ© Alexandre de Phères. Aux temps hĂ©roĂŻques Iolchos Ă©tait la rĂ©sidence d'Eson, père de Jason. Ce fut de lĂ  que partirent les Argonautes, et près de lĂ  que, dans le troisième siècle avant notre ère, DĂ©mĂ©trius Poliorcète fonda une ville que de son nom il appela DĂ©mĂ©triade. Lamia est cĂ©lèbre par la guerre que les Grecs firent aux MacĂ©doniens après la mort d'Alexandre, guerre qui du nom de cette ville fut appelĂ©e Lamiaque. L'ellĂ©bore passait pour guĂ©rir de la folie: de lĂ  ce proverbe : Naviget ad Anticyras, qu'il aille Ă  Anticyre (Jean-Jacques Le Barbier de Blignières, Petite gĂ©ographie ancienne, 1849 - books.google.fr).

 

Lors de la guerre lamiaque, on ne relève pas davantage qu'Antigone ait soutenu les efforts des Grecs pour se libĂ©rer de la tutelle macĂ©donienne. C'est en 319 seulement, soit quatre ans après la mort d'Alexandre, qu'Antigonem anifesta de l'intĂ©rĂŞt pour la cause d'une citĂ© grecque. ArrhidĂ©e, le satrape de la Phrygie d'Hellespont, tenta vainement de s'emparer de Cyzique : sous prĂ©texte qu'il assaillait «une ville grecque alliĂ©e qui ne s'Ă©tait rendue coupable d'aucun tort», Antigone envoya des troupes au secours de Cyzique et enjoignit Ă  ArrhidĂ©e d'Ă©vacuer sa satrapie : une lutte s'ensuivit qui eut pour consĂ©quence la mainmise d'Antigone sur toute cette rĂ©gion. Avant mĂŞme d'avoir anĂ©anti ArrhidĂ©e, Antigone s'en prit au satrape de Lydie, Cleitos. Peut-ĂŞtre l'accusa-t-il aussi de brimer des citĂ©s grecques. Antigone s'empara facilement des villes lydiennes et Cleitos se plaignit au rĂ©gent. Si Antigone ne revendiquait pas encore l'hĂ©ritage d'Alexandre, il Ă©tendait progressivement sa souverainetĂ© sur l'Asie Mineure (Claude Wehrli, Antigone et DĂ©mĂ©trios, 1968 - books.google.fr).

 

Lamia est une fameuse hétaïre athénienne née vers 340 av. J.-C. qui fut la maîtresse du roi Démétrios Ier Poliorcète à partir de 306 av. J.-C. Pour sa maîtresse qui gouvernait aux plaisirs du palais, Démétrios dépensait des fortunes en banquets somptueux et en présents pour Lamia et les autres courtisanes. Les dépenses étaient telles qu'un poète railla Lamia en la comparant à une hélépole, une tour de siège capable de perdre une ville entière (fr.wikipedia.org - Lamia (hétaïre)).

 

Pendant plus de quatre siècles les commerçants et les banquiers italiens se sont rĂ©pandus dans les pays hellĂ©niques. En 250 av. J.-C., un vaisseau italien, venu de Brindes, abordait Ă  Andros et faisait voile vers la Syrie; en 195 de notre ère, une communautĂ© de Cives romani existait encore Ă  Gortyne. Les negotiatores ont Ă©tĂ© attirĂ©s plus tĂ´t par l'Orient que par les pays de l'Ouest : tandis que les premiers commerçants italiens ne paraissent en Gaule et en Afrique qu'Ă  la fin du IIe siècle, en Espagne, en Germanie, et en Bretagne qu'au dĂ©but ou mĂŞme vers le milieu du Ier, la seconde moitiĂ© du me siècle on les voit traverser l'Adriatique et s'Ă©tablir Ă  DĂ©los. Au reste, la prĂ©sence de ces trafiquants n'est pas la seule marque de l'attraction exercĂ©e dès cette Ă©poque par l'Orient sur les Italiens. Dès la fin du IVe siècle, DĂ©mĂ©trius Poliorcète capturait sur les cĂ´tes de Grèce des corsaires d'Antium et se faisait un mĂ©rite de les renvoyer Ă  Rome (Jean Hatzfeld, Les trafiquants italiens dans l'Orient hellenique, 1919 - books.google.fr).

 

L’histoire ancienne est remplie d’exemples de villes assiégées, dont les habitans aimoient mieux massacrer leurs femmes, leurs enfans, & se donner la mort à eux-mêmes, que de se rendre, flattés sans-doute de la fausse idée qu’ils se vengeaient par-là de leurs ennemis. Les Grecs, aussi bien que les Barbares, se sont souvent portés à ce point de fureur. Ce même esprit de cruauté doit avoir été en d’autres occasions moins remarquables, extrêmement destructif pour la société humaine dans ces petites républiques, resserrées par leurs voisins, & engagées dans des guerres & des querelles perpétuelles. Souvent, dit Plutarque, les guerres des Grecs se passoient en invasions, pilleries & pyrateries. Une pareille méthode de faire la guerre devoit être plus destructive dans ces petits Etats, que les batailles les plus sanglantes & les sièges les plus longs. Par la loi des XII Tables la possession de deux ans formoit une prescription à l’égard des biens fonds, & celle d’une année pour les biens meubles. Preuve que tant que cela dura, il n’y eut pas en Italie plus d’ordre, plus de sureté, plus de police, qu’il y en a aujourd’hui chez les Tartares. Le seul cartel dont je me souvienne que l’histoire fasse mention, est celui qui fut arrêté entre Démétrius Poliorcète & les Rhodiens; par lequel on convint qu’un citoyen libre fait prisonnier de guerre seroit rançonné pour 1000 drachmes, & un esclave portant les armes pour 500 drachmes (Discours X Sur le nombre d’habitans parmi quelques nations anciennes) (Discours politiques de Mr David Hume, traduits de l’anglais par Eléazar de Mauvillon, 1754 - philotra.pagesperso-orange.fr).

 

Les Sanates étaient les Latins prisci cives romani, c'est-à-dire les communautés du Latium contraintes par Rome d'entrer dans le plébéiat (Theodore Mommsen, Histoire romaine, Tome 1, 1863 - books.google.fr).

 

La loi des douze Tables portoit que les Sanates jouiroient des mêmes droits que les Forctes, c'est-à-dire, que les bons ou les peuples toujours restés fidèles In Theseo, pag. aux Romains. Plutarque nous apprend qu'il y eut chez les Athéniens une loi semblable (Mathieu-Antoine Bouchaud, Commentaire sur la Loi des douze tables : dédié au premier consul, Tome 2, 1803 - books.google.fr).

 

Typologie

 

Le report de 2172 sur la date pivot -305 donne -2782.

 

Epoque du pharaon de Thèbes Pemphos (Nicolas Lenglet Du Fresnoy, Tablettes chronologiques de l'histoire universelle sacrée et prophane, ecclésiastique et civile, depuis la création du monde, jusqu'à l'an 1743; Tome 1, 1744 - books.google.fr).

 

Au témoignage d'Eratosthène qui, dans sa liste des rois de Thèbes, regarde comme équivalent du nom Héraclides le mot Pemphos, mot signifiant souffle, bulle d'air, et au jugement de Sénèque qui a décidé avec d'autres philosophes de l'antiquité, que la seule cause capable de produire les grands effets que je viens d'indiquer n'est que l'air en mouvement.

 

Georgii Syncell., Chronographia, page 96. Il est assez singulier que Pemphos ou Héraclides, soit fils de cet Athotis sous le règne duquel l’Egypte fut désolée 28 ans par des tremblemens de terre (Charles-Jean-François Raulhac, Lettre à M. Jomard sur la signification du nom d'Hercule et sur la nature de ce dieu, 1818 - books.google.fr).

 

Cf. le tremblement au quatrain IX, 94.

 

Le stoïcisme est une école de philosophie hellénistique fondée par Zénon de Kition, fils d’un certain Mnaséas, commerçant phénicien, à la fin du IVe siècle av. J.-C. à Athènes. À l'occasion d'une traversée entreprise pour exporter de la pourpre phénicienne, Zénon fit naufrage à Athènes — à l'âge de 22 ans selon Persaios, autrement dit en 312 —, et tint cet événement pour un signe du destin. Il resta à Athènes et y mourut.

 

Le monde, totalement dominĂ© par la raison, a par consĂ©quent Ă  chaque instant la plĂ©nitude de sa perfection. On voit par lĂ  que l'activitĂ© de la raison est corporelle : seul existe ce qui a la capacitĂ© d'agir ou de pâtir — c'est-Ă -dire les corps. Or, la raison agit, donc elle est un corps. Ce qui subit la domination de la raison sera aussi un corps, la matière. VoilĂ  les deux principes de la physique : l'un est la cause unique, l'autre reçoit cette causalitĂ© sans opposer de rĂ©sistance. Ces deux corps s'unissent donc et forment le mĂ©lange total, expliquant l'action d'un souffle matĂ©riel (pneuma) traversant la matière pour l'animer (fr.wikipedia.org - ZĂ©non de Kition).

 

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