Les Cathares

Les Cathares

 

IX, 72

 

2156-2157

 

Encor seront les saincts temples pollus,

Et expillez par Senat Tholosain,

Saturne deux trois cicles reuollus,

Dans Auril, May, gens de nouueau leuain.

 

Profanation

 

Vers 1200, un ministre cathare de Toulouse s'Ă©tait rendu coupable de graves sacrilèges et avait tenu des propos blasphĂ©matoires. Comme Arnaud Amaury, alors abbĂ© de Grandselve, demandait Ă  Raymond VI de punir ce forfait, le comte rĂ©pondit «qu'en aucune manière, pour de tels faits, il ne punirait en quoi que ce soit son compatriote». Il Ă©rigeait ainsi la passivitĂ© en système de gouvernement. En rĂ©alitĂ©, la mort de Raymond V (1194) avait fait disparaĂ®tre le dernier obstacle au dĂ©veloppement de l'hĂ©rĂ©sie. Tel est le fait essentiel : l'aide des pouvoirs publics faisait dĂ©faut au clergĂ©. LĂ  oĂą celui-ci ajoutait Ă  l'autoritĂ© spirituelle le pouvoir temporel, il a pu limiter les consĂ©quences de cette carence. Mais dans l'ensemble, faute de l'appui du «bras sĂ©culier», les sanctions Ă©dictĂ©es contre les hĂ©rĂ©tiques et leurs fauteurs, restaient lettre morte. Les prĂ©lats, mĂŞme hostiles Ă  l'hĂ©rĂ©sie, avaient une attitude prudente et modĂ©rĂ©e, ils devaient Ă©viter les Ă©clats : c'est la règle de conduite d'un Guilhem Peire. A quoi bon frapper d'anathème, prĂ©voir des peines de prison et de confiscation, alors qu'il Ă©tait impossible de faire appliquer des sanctions. Il est vraisemblable que, placĂ© dans les mĂŞmes conditions, aucun autre clergĂ© n'aurait Ă©tĂ© capable d'arrĂŞter les progrès de l'hĂ©rĂ©sie. Par leur attitude, en laissant le champ libre aux Albigeois, les hauts barons ont fini par rendre inĂ©vitable une rĂ©action violente, l'appel Ă  la Croisade (Yves Dossat, Eglise et hĂ©rĂ©sie en France au XIIIe siècle, 1982 - books.google.fr).

 

Dieu reconnaîtra les siens

 

Arnaud Amaury ou Arnaud Amalric (mort en 1225), abbé de Poblet, de Grand Selve (1198), puis de Cîteaux (1200-1212), archevêque de Narbonne (1212-1225). Il est chargé, en tant que légat pontifical, de réprimer l'hérésie cathare durant la croisade des albigeois. On lui prête la phrase «Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens», qu'il aurait prononcée avant le sac de Béziers (fr.wikipedia.org - Arnaud Amaury).

 

"levain"

 

Le levain qui produisit les Schismes de Luther & de Calvin, venoit de plus loin, comme on peut l'inférer de tout ce que nous avons dit jusqu'ici. Longtems avant le Concile de Constance, les Albigeois, les Vaudois, & leurs Chefs Valdo, Pierre de Bruys, Arnaud de Bresse, Amauri, &c. en enseignant des choses absolument contraires aux dogmes & aux décisions de l'Eglise, mêloient dans leur doctrine des plaintes & des invectives continuelles contre les désordres de cette Eglise (Abbé Banier, Cérémonies religieuses des grecs schismatiques & des protestans, Tome 3, 1741 - books.google.fr).

 

"deux trois cicles" : 6 cycles de Saturne

 

Quant aux planètes supérieures, Enopide ne devait probablement connaître que la durée approximative de leur révolution, telle qu'on la retrouve dans tous les cosmographes anciens, savoir 30 ans pour Saturne, 5 ans pour Jupiter, 2 ans pour Mars. Dans sa période de 59 ans, il admettait dès lors 2 révolutions de Saturne, 5 de Jupiter et sans doute 30 ou 31 pour Mars (P. Tannery, La grande année d'Aristarque de Samos, Memoires, Société des sciences physiques et naturelles de Bordeaux, 1888 - books.google.fr).

 

6 cycles de Saturne donnent environs 30x6 soit 180 années. 1200 - 180 = 1020.

 

Il y avait été établi que, le dimanche de Pâques, un chrétien donnerait un soufflet à un juif sous le porche de la cathédrale, et l'on raconte qu'en 1018, le vicomte de Rochechouart étant venu faire ses pâques à Toulouse, le clergé toulousain délégua par civilité à Hugues, chapelain de ce seigneur, l'office de souffleter le juif; Hugues s'en acquitta si rudement, qu'il fit sauter d'un coup de poing les yeux et la cervelle du patient. Toulouse donna, en 1020, úne preuve encore plus éclatante de son orthodoxie : des manichéens y furent brûlés vifs. A elle donc appartient l'honneur du premier bûcher. Ce fut seulement en 1022 que le roi Robert fit brûler devant lui treize manichéens à Orléans (Adolphe Laurent Joanne, De Bordeaux à Toulouse, à Cette et à Perpignan, 1862 - books.google.fr).

 

"Senat"

 

Caseneuve a trés-bien remarqué dans le Traité du Franc-Aleu, qu'il ne faut pas considérer les Capitouls sous les Comtes, comme de simples Magistrats Municipaux, mais plûtôt comme le Conseil de ces Princes, & par conséquent comme l'ancien Sénat de la Province du Languedoc; que c'est pour cela que Nicolas Bertrand les appelle Consilium lingua Occitane : d'où vient, dit le même Caseneuve, qu'aprés même la réunion du Comté à la Couronne, ils stipulérent dans l'Acte du Serment que fit entre leurs mains le Roi Louis IX la confervation des Priviléges, non-seulement de la Ville de Toulouse, mais de tout l'ancien Comté (Gilles-André de La Roque de La Lontière, Traité de la noblesse, de ses différentes espèces, de son origine, 1710 - books.google.fr).

 

Pierre de Cazeneuve (ou Caseneuve) est philologue et érudit français, né à Toulouse le 31 octobre 1591 et mort le 31 octobre 1652. Il était surnommé Legum Fodina (la mine de la loi) (fr.wikipedia.org - Pierre de Cazeneuve).

 

Au 12e siècle, la Cité et le Bourg s’organisent progressivement en consulat. Dès 1175, le pouvoir consulaire se compose de douze capitulaires : six pour la Cité et de six pour le Bourg. Il a le pouvoir de rendre des sentences et d’exercer une juridiction criminelle. En 1189 le comte de Toulouse Raimond V approuve officiellement la commune de Toulouse ce qui confère à Toulouse le droit d’élection de ses représentants. Ceux-ci sont dans leur grande majorité issus de l’aristocratie locale, défendant à ce titre dans leurs prises de décisions les intérêts qui leur sont propres même si l’intérêt général est souvent considéré. A la fin du 12e siècle, la réglementation de la vie collective se précise et s’élargit, puisqu’en 1286 le Livre des coutumes jette les bases écrites d’une jurisprudence en matière de droit familial, de règles d’urbanisme ou de codification du mode d’élection et d’exercice des consuls. C’est aussi dans ce Livre que l’on trouve le protocole des cérémonies officielles présidées par les capitouls. C’est donc en 1189 que prend définitivement forme l’institution capitulaire sous l’impulsion du comte Raymond V.

 

Les capitouls sont élus le 25 novembre (jour de la sainte-Catherine) pour un an et prennent officiellement leur fonction le 13 décembre au matin, à l’issue d’une cérémonie solennelle. Les privilèges associés à la fonction de capitoul sont nombreux. L’exercice du capitoulat donne la noblesse à ceux qui y accèdent, de plus la fonction autorise les capitouls à se distinguer par un vêtement spécifique offert à chaque nouvel élu (à savoir une robe longue, en principe rouge et noire, avec sur les épaules trois barrettes d’or). De plus, chaque année, la municipalité fait peindre le portrait des huit capitouls, portrait qui est ensuite exposé dans la maison commune. En outre, les capitouls ont l’immense honneur de figurer dans le livre des Annales, puisque la chronique de l’année est précédée d’une miniature représentant les capitouls en charge, avec leur nom et leurs armes.

 

La résistance au pouvoir royal et à l’Eglise a toutefois démontré la relative unité de la population toulousaine, restée fidèle à son aristocratie locale et à ses représentants. En ce sens, le capitoulat toulousain a démontré son absolue fidélité aux comtes de Toulouse, fidélité remerciée par un élargissement du pouvoir capitulaire, tant en matière de levée d’impôts que de contrôle de la «sauveté» puisque le territoire sur lequel s’exerce son autorité est désormais élargi. De la même façon, la nomination des capitouls n’est plus soumise à l’intervention du comte.

 

Les capitouls, dont la plupart ont été séduits par le catharisme, jouent un grand rôle dans l’hostilité déclarée des Toulousains à l’égard de leur évêque et des Dominicains. La population, excédée par la multiplication des interrogatoires et des ordres d’arrestation, finit par faire fuir l’évêque et expulse les frères dominicains retranchés dans leur couvent. Il faudra attendre 1236 pour que le Pape somme le comte d’autoriser leur retour (www.archives.toulouse.fr).

 

"avril mai"

 

Le signe du Taureau chevauche les mopis d'avril et de mai : cf. Tauropole du quatrain I, 79.

 

Strabon assure qu'il y avoit dans Nicaria un Temple de Diane appellé Tauropolium, & Callimaque n'a pas fait difficulté de dire que de toutes les Ifles il n'y en avoit pas de plus agreable à Diane que celle-ci. Goltzius a donné le type d'une médaille reprefentant d'un côté une x Diane chaffereffe, & de l'autre une perfonne fur un taureau, que l'on pourroit prendre pour Europe; mais selon la conjecture de Nonius, c'est plûtôt la même Diane, le taureau marquant l'abondance des pâturages de l'Isle & la protection de cette Déesse. Cette médaille a été frappée dans l'Ile dont nous parlons, & non pas dans une autre Isle de même nom, dans le sein Persique. Denys d'Alexandrie avance qu'on sacrifioit dans celle du sein Persique à Apollon Tauropole. Eusthate son Commentateur dit seulement que c'étoit une Isle très-celebre, mais il ajoûte qu'on veneroit aufli fort refpectueufement Apollon & Diane Tauropoles dans l'Ile d'Icarie de la mer Egée: d'où il faut conclurre que ces Divinitez faisoient l'objet du culte des habitans de ces deux Isles. Tauropole dans cet endroit signifie protecteur des taureaux, & non pas marchand, ainsi que le nom semble le faire entendre. 11 feroit ennuyeux de rapporter ce que les anciens Auteurs ont penfé fur ce nom, il faut s'en tenir à Suidas il suffit de remarquer que Diane Tauropole n'étoit pas seulement honorée dans les Isles d'Icarie, mais encore dans celle d'Andros & à Amphipolis en Thrace, comme nous l'apprenons de Tite-Live. Il ne faut pas confondre le nom de Tauropole avec celui de Taurobole qu'on avoit aussi donné à Diane. Le Taurobole proprement étoit un sacrifice tout particulier que Prudence a fort bien décrit, & qui a été depuis peu très-favamment expliqué par Mr. de Boze (Joseph Pitton de Tournefort, Relation d'un voyage du Levant, Tome 1, 1718 - books.google.fr).

 

Il y avait sept degrés dans l'initiation mithriaque, placés sous la protection des sept principales divinités sidérales des anciens: Mars, Mercure, Jupiter, Vénus, Saturne, la Lune, le Soleil. Des rapports les uns apparents, les autres réels entre le zoroastrisme et le christianisme, donnèrent aux païens l'idée d'opposer Mithra à Jésus. Par le fait, cette idée, une fois conçue, amena les partisans de Mithra à rapprocher de plus en plus leur doctrine du christianisme. Le dualisme manichéen prit une telle extension dans l'orient de l'Empire, que Dioclétien le poursuivit avec non moins de rigueur que le christianisme. Les chefs et les propagateurs de la secte doivent être brûlés vifs «avec leurs abominables écrits». Contre les simples sectateurs, on se contente de décréter la décapitation avec la confiscation des biens. Il faut être impitoyable, disait l'édit, contre une doctrine qui nous vient d'une nation adversaire de la nôtre, car il est à craindre que les exécrables coutumes et les lois cruelles des Perses ne corrompent les hommes d'une nature meilleure, qui forment le peuple romain. (Mosaïc. et Rom., legum collatio, XV, III).

 

Plus tard, le Mitriacisme se confondit en partie avec le Manichéisme qui avait les mêmes origines. Sans chercher à déterminer ici la part d'originalité que le Mithriacisme contient, on sait que ses sectateurs admettaient la purification morale par les épreuves, par le repentir accompagné de certaines cérémonies, et qu'ils croyaient à l'intervention d'un médiateur entre les hommes et la divinité. La cérémonie la plus importante de cette religion était le taurobole ou sacrifice purificatoire d'un taureau dont le sang doit asperger le fidèle qui veut obtenir la purification de ses fautes. On les accusait de sacrifier aussi dans leur grande fête annuelle des victimes humaines. On en disait autant des chrétiens, et aucun grief n'était plus fait pour exciter l'indignation des Romains. Les Romains pensaient, en effet, qu'un de leurs principaux titres à la reconnaissance des hommes, comme le disait Pline, «était d'avoir fait disparaître ces cultes monstrueux où tuer un homme est une œuvre sainte, et le manger une œuvre salutaire». (Roger Peyre, L'Empire romain, 1894 - books.google.fr).

 

Le «démiurge» des Manichéens ou «Esprit Vivant», qui a fait le soleil et la lune, porte dans certains textes orientaux le nom de Mihryazd (= Mithra Yazata). En tant qu'Esprit Vivant, Mihryazd assume apparemment la même fonction animatrice et militante que le Mithra gréco-romain. La question des rapports entre mithriacisme et manichésime est difficile (Robert Turcan, Mithras Platonicus: Recherches sur l'hellénisation philosophique de Mithra, 2015 - books.google.fr).

 

Cependant on sait l'horreur des néoplatoniciens (Porphyre) et des manichéens pour les sacrifices sanglants, horreur contre laquelle réagit saint Augustin : si l'on respectait la vie des animaux, il faudrait respecter aussi celle des plantes (La Cité de Dieu, 1, 20) (Paul Veyne, L'Empire gréco-romain, 2014 - books.google.fr).

 

Acrostiche : EE S D

 

EE : esse; S : secundum; D : deum (Alphonse Antoine Louis Chassant, Dictionnaire des abréviations latines et françaises, 1846 - books.google.fr).

 

Sur les Ĺ“uvres du mauvais dieu, proscrites par le catharisme : adultĂ©re, vol, homicide, serment, cf. Rituel, 13, 35-36. Le serment et l'homicide Ă©taient surtout dĂ©noncĂ© par les Vaudois, voir dans Catharisme ef vaudoisme, p. 99-104, l'attitude d'Alain de Lille et de ses contemporains Ă  cet effet. Les cathares paraissent aussi interdire le serment; pour l'homicide, voir Ebrard de BĂ©thune, 1556-1557; Sarvo Bunce (Aevum, t. XIX, 1945), p. 328 : "... argumentantur fortiter increduli, quod vindicta nec est nec potest esse secundum Deum... Cathari. dicunt quod vindicta in veteri Testamento erat a malo deo, et hodio est ab eodem deo et de hoc volunt ostendere rationem". Ermangaud De BĂ©ziers XVIII-XIX (PL 204, 1209-1272) complĂ©tĂ© par les textes du Liber Anliheresis d'après les mss de Reims et de Troyes, dans Catharisme et valdisme, p. 282-283, notes. Sacconi (Ă©d. A. DONDAINE), p. 65, 2 : «Catbari. credunt... quod potestates saeculares peccant mortaliter puniendo malefactores vel haereticos.» Moneta Dii CnĂ©monr, ?. 508-511 ; 513 s. Geoncius, 1740-1744. Recueil cathare 1, ch. ?, IV, V, VI, ??, p. 23-827. (Christine Thouzellier, Liber de duobus principiis, Sources chrĂ©tiennes, N° 198, 1973 - books.google.fr).

 

Les inquisiteurs catholiques accusaient les cathares de manichéisme afin de mieux les combattre en les assimilant à une religion qui avait déjà été quasiment éradiquée dans les siècles passés (Michel Mounié, Le christianisme bogomile cathare, 2009 - books.google.fr).

 

Typologie

 

Le report de 2157 sur la date pivot 1200 donne 243.

 

Printemps : début d’une campagne victorieuse de l’empereur romain Gordien III contre les Perses, accompagné du philosophe Plotin. Timesitheus, qui dirige les opérations, passe l’Euphrate à Zeugma. Carrhes est reprise, puis Édesse. Après leur défaite à Rhesaina, les Sassanides évacuent Nisibe et Singara, puis finalement toute la Mésopotamie romaine.

 

Automne-hiver : le préfet du prétoire Timesitheus tombe malade et meurt, alors que les Romains avancent le long de l’Euphrate vers l’est; l’Arabe M. Julius Philippus, frère du collègue de Timesitheus à la préfecture, Gaius Julius Priscus, prend sa place. L’armée romaine entre en Assyrie et avance le long de la rive gauche de l’Euphrate jusqu'à Mesiche, au nord de Ctésiphon (fr.wikipedia.org - Philippe l'Arabe).

 

Cf. quatrain IX, 89 pour l'empereur Philippe dit l'Arabe.

 

Mani (216-273) est le fondateur du manichéisme, religion apparue en Iran au IIIe siècle et longtemps considérée comme une secte ou une hérésie chrétienne. Si les premiers Sassanides sont plutôt favorables à Mani, le règne de Vahrâm II marque une rupture fondamentale : sous l’impulsion du grand mage Kirdîr, zoroastre, le prophète du manichéisme est arrêté et jeté en prison, tandis que le zoroastrisme – également appelé mazdéisme – est élevé au rang de religion d’État. Kirdîr est le principal artisan de l’organisation d’un clergé puissant et du développement du culte ; il fait ainsi construire presque cinquante temples du feu, lieux de culte zoroastrien (www.lesclesdumoyenorient.com).

 

Vaincu en Occident, Mithra garda ses fidèles en Iran dans le cadre du mazdéisme officiel, où il était considéré le plus brillant des "Yazatas" (ou génies célestes). Sur le monument de Tâq-e Bostân, la figure de la tête de Mithra derrière le roi Perse Artaxsher II (379-383) montre bien sa popularité en Iran. Peu après, Mithra changea de nom pour devenir Mihr (Mehr), le dieu du Soleil dans la religion et la littérature sassanides. A l’occasion de la fête de Mihragân, on célébrait également le dieu Mihr au travers de cérémonies durant plusieurs jours. Récemment, G. Widengren a souligné les pratiques du peuple post sassanide, les Babakyan, qui correspondaient exactement aux rituels mithraïques. (TURCAN, 1981, p.124). Au sein de l’Empire sassanide, le culte de Mithra ne fut jamais menacé de transformation ni de disparition. Le mithraïsme fut le culte dominant jusqu’à l’arrivée de l’islam et la chute de la dynastie sassanide (www.teheran.ir).

 

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