En Suède IX, 74 2158 Dans la cité de Fertsod
homicide, Fait et fait multe
BÅ“uf arant ne macter, Retours encores
aux honneurs d'Artemide, Et à Vulcan corps morts sépulturer. Florent Arnaud a vu dans ce quatrain une persistance de
la religion antique Birka Birka est l'une des premières
villes de Suède, active entre 750 et 950. Elle se trouvait sur l'île de Björkö, sur le lac Mälar (en
suédois Mälaren), dans l'actuelle commune d'Ekerö Ã
trente kilomètres à l'ouest de Stockholm. Le nom « Birka
» est une latinisation (via Birca) de Björkö. Les sources sont principalement archéologiques. Il n'y a
aucun texte provenant de Birka. Les seules sources
écrites sont la Vita Anskarii de Rimbert
qui décrit les travaux missionnaires de Anschaire vers
830, et la Gesta Hammaburgensis Ecclesiae Pontificum d'Adam
de Brême qui décrit l'archevêque Unni, mort à Birka en 936. Fondé au milieu du VIIIe siècle, Birka
est ainsi l'un des plus anciens établissements urbains de la Suède actuelle2 et
l'un des plus importants pendant une partie de l'époque des Vikings. Elle est
également le siège de la première congrégation chrétienne de Suède fondée par
le moine Anschaire en 831. Elle a connu sa période la plus faste entre 800 et
950 environ, grâce à son port. Elle assure en  effet le lien en mer Baltique avec la route
commerciale qui va en direction de l'Empire byzantin et le Califat abbasside,
en passant par Ladoga et Novgorod. Elle est de ce fait une place tournante du
commerce dans la mer Baltique et bien au-delà en Europe et en Asie Mineure On compte aussi parmi les Saints du Nord un autre Olaüs, Roi de Suède. Il avait été converti par S.
Anschaire, ainsi qu'il a été dit, sous le 3 Février, dans la vie de ce saint
apôtre. Quelques-uns le regardent comme le fils de Biaern
Jernside ou Rings, dont parle Adam de Brème. Mais
l'opinion de Langenbeck est plus probable ; il le
fait fils de Biaern Haugensen,
qui envoya, en 829, une députation à l'Empereur Louis-le-Débonnaire, pour lui
demander des apôtres du christianisme, et sous le règne duquel S. Anschaire
entreprit en effet son premier voyage en Suède. Cet Olaüs
de Suède serait donc le même que celui que ce Saint convertit à son second
voyage. Olaüs régnait déjà alors sur le Gothland et la Suède proprement dite; chacun de ces pays
avait sa constitution. Birka était situé dans le Gothland ; on ne dit pas dans quel lieu de la Suède
proprement dite la seconde assemblée fut tenue. Le Roi chrétien, fidèle à sa promesse, fit extirper tous
les bois consacrés au culte des faux dieux; c'est pourquoi ou lui donna le
surnom de Traetelga. Mais ceux qui ne voulurent pas
embrasser le christianisme se fortifièrent avec plus d'opiniâtreté encore dans
les erreurs du paganisme, et Olaüs ayant refusé,
dans un temps de famine, de sacrifier aux idoles, et notamment à Othin, il leur fut lui-même sacrifié en expiation, à Birka, par les mains criminelles des révoltés Il existe plusieurs lieux dits scandinaves du nom se
rapprochant de Fertsod Faresta : Ffarrasstadz 1535 ghj. - Ffaresta 1542 1544 1545 Farastad (h) 1546-1723 -stadt
1547 1550 -sta 1555 1714 Faresta
1559 1590 Farestad (h) 1570-1639 Färesta
1795-1879 jb Faresta 1961 jr. - Farestadh 1569 1599 si Faresta 1557 1558 Le quartier de Farsta qui a été
incorporé à la ville de Stockholm en 1912. Ce n'est cependant qu'à la fin des
années 1950 que la construction d'immeubles d'habitation commence. Auparavant,
on y trouvait uniquement des champs agricoles, des bois, quelques masures, le
domaine de Hökarängen Bland historiska namn märks Farlasta (1384), Farlista (1441), Faresta (1477), Farestom (1484) och Pharesta (1486) Birka (Birca)
est présentée comme une banlieue de
l'ancienne ville de Sigtun (Sigtuna) : "Havnen Birka, som var Forstad og Havn
for gamle Sigtun" Mais aussi comme une "civitas". Birka wird eine Stadt
der Schweden genannt, und dass diese Stadt
ganz und gar allen andern damaligen Städten glich, also ebenwohl aus einer
eigentlichen Feste (civitas) und einem
davor liegenden Flecken (suburbium) bestand, ersieht man aus der Erzählung Rembarts. Dieser berichtet nämlich, dass als
die Stadt (vicus) Byrka in Schweden, wo viele reiche Kaufleute wohnten, plötzlich von den Dänen von der See aus überfallen worden, die Einwohner „ad civitatem
quae iuxta (vicum) erat" geflohen seien, und dass darauf die Dänen sofort Anstalt gemacht "ad diripiendam urbem" Rimbert appelé aussi Rembert ou Rambert (né vers 830 près du monastère de
Torhout, mort le 11 juin 888 à Brême), était un homme d'Église, qui succéda Ã
Anschaire de Brême à la tête de l'archevêché de Brême et de Hambourg le 3
février 865. ne parvient pas à poursuivre avec succès
le travail de mission commencé par Anschaire au Danemark et en Suède, malgré
les quelques voyages qu'il y fait. Il participe également au synode de Worms de
868 et à la diète de Francfort de 873. En revanche, il hérite en 888 des droits
de battre monnaies et de gérer les douanes pour Brême et renforce ainsi considérablement
les finances de l'archevêché. Il est l'auteur de la principale source
concernant Anschaire de Brême, la Vita sancti Ansgari, écrite entre 870
et 880 Les ouvrages d'Adam de Brême sont également très connus
car on y trouve le premier témoignage écrit de la découverte par les Vikings du
Vinland, c'est-à -dire vraisemblablement l'Amérique du Nord. Il est à noter que
l'ouvrage ne fut connu au Moyen Âge que dans la région de Brême, ce qui limita
la diffusion de cette découverte C'est à la suite d'un meurtre que le père d'Eric le Rouge, Thorwald quitte
la Norvège (région de Jaeren, au sud
ouest) pour rejoindre l'Islande. Son fils sera banni d'Islande pour
meurtre, et ira fonder la première colonie européenne au Groenland. Un de ses
fils, Leifrs, serait le second Européen à découvrir
les terres de ce qu'il appellera le Vinland (probablement Terre Neuve) ; une
trentaine d'années après Bjarni Herjólfsson
qui ne fit apparemment que les apercevoir Artemis par les Amazones Les Scandinaves avaient déjà , par leurs pirateries,
attiré sur eux l'attention et les craintes des peuples qui les entouraient,
quand deux hardis voyageurs apportèrent au roi Alfred le Grand, qui les a
conservés dans sa traduction de Paul Orose, les premiers renseignements que
nous possédions sur la vie intérieure de leurs tribus sédentaires. Other vivait en Norvége au IXe
siècle, sous le règne de Harald Harfager.
Il dit au roi qu'il avait habité la province de Nordland, appelée alors Halgoland, à l'extrémité septentrionale de la Norvége, en face de la mer occidentale, et bornée au nord
par une terre déserte que parcouraient seulement quelques Finnois pour chasser
en été, pour pêcher en hiver. Other, dit le roi,
était fort riche; il possédait six cents daims, outre six rennes apprivoisés,
fort précieuse ressource pour les Finnois, qui s'emparent avec ces animaux de
beaucoup de rennes sauvages. Other était un des
hommes les plus considérables du pays; pourtant il n'avait pas plus de vingt
bœufs, autant de moutons et de porcs et plusieurs chevaux pour labourer la
terre. Il s'était beaucoup livré à la pêche ; il avait pris en un jour jusqu'Ã
soixante baleines, dont quelques-unes avaient cinquante coudées. Un certain
nombre de Finnois, ses vassaux, lui payaient tribut selon leur richesse ; ils
lui remettaient généralement quinze peaux de martre ou de loutre, cinq rennes,
une pelisse de peau d'ours, des plumes d'oiseaux, une baleine et deux câbles de
cent vingt brasses faits avec du cuir de baleine. Other
avait doublé le cap Nord, et la pêche des vaches marines l'avait conduit
jusqu'à la côte de Biarmie, qui répond à la province
russe d'Arkhangel ; il décrit la Norvége,
la Suède, et le Queenland ou l'Ost-Bothnie; il parle d'un port de SciringeasHeal
au sujet duquel les commentateurs ne sont pas d'accord; il raconte ensuite son
voyage à Hœthum, qui paraît être le pays de Slesvig. Dans le même ouvrage, le roi Alfred mentionne les
voyages d'un autre navigateur nommé Wulfstan, qui
alla d'Édabia, dans le Slesvig,
à Truse, près d'Elbing. D'après les itinéraires de
ces deux voyageurs, le nord de l'Europe était divisé en sept pays : la
Suède, la Gothie , le Danemark, la Norvége, la Biarmie, sur la mer Blanche, le Finmark
ou Laponie (la Finlande n'est pas connue avant le xII°
siècle), enfin le Queenland, sur le golfe de Bothnie, contrée que nous nommons aujourd'hui Nordland et
Ost-Bothnie, et qui passait alors pour être habitée
par des Amazones On ne sait pas plus d'où vient le nom de Quenes, que l'on ne connaît l'origine des noms de Lapons et
de Finois ; mais tous sont anciens. Les plus vieilles
chroniques d'Islande parlent des Quenes, et du pays
des Quenes (Quenland): L'Eigla en détermine même positivement la situation : « Ã
l'est du Nummedal (près de Drontheim)
est le Jemteland, dit cette chronique ; et en
allant à l'est le Helsingeland, le Quenland, la Finlande, et enfin la Carélie. » On
entendait apparemment, par cette dénomination, la plus grande partie de la Finlande
actuelle; c'est ce que Schioening et Bayer ont
indiqué sur leurs cartes. Ce nom disparut vers le milieu du douzième siècle,
après que le roi St-Eric eut subjugué cette contrée,
et l'on ne connut plus en Suède que le nom général de Finlande et de Finois. Adam de
Brême, le plus ancien géographe du Nord, avait entendu parler de ce pays, mais
ne connaissant pas les écrivains islandais, le nom l'induisit en erreur. Il fit
du Quenland, le Quinland, ou
pays des femmes, et plaça dans ces régions septentrionales un pays des Amazones
auquel les écrivains nationaux n'avaient jamais songé. Rudbeck et ses
disciples saisirent avidement cette idée, et attribuèrent à ces Amazones tout
ce que les auteurs grecs en rapportent; opinion fabuleuse que Schioening n'a pu parvenir à détruire entièrement par son
excellent mémoire sur la géographie ancienne du Nord. Un érudit a voulu
prouver, récemment, que les Amazones avaient vécu dans la province suédoise de
Nordland, et non en Ostrobotnie, comme d'autres
l'avaient prétendu. L'on regrette de rencontrer ces chimères dans des livres
d'ailleurs estimables et instructifs Ephèse, dont les Amazones se seraient emparé après en
avoir chassé quelques grecs qui tentaient d'y établir une colonie, est
également devenue célèbre pour d'autres raisons. Les Amazones y auraient
construit, dans le bois d'Otygie, construit, dans le
bois d'Otygie, un temple d'Artémis qui devait devenir
plus tard l'une des sept merveilles du monde. L'acte fondateur est évoqué par
Callimaque dans son Hymne à Artémis. [...] Par la suite, conformément à l'un
des possibles étymologiques rattaché à leur nom, les Amazones deviennent les prêtresses de l'Artémis d'Ephèse (et
peut-être n'ont-elles jamais été autre chose, selon
certains) pour lui vouer un culte sans doute sanglant. On lui sacrifiait au moins des taureaux (d'où l'épithète d'Artémis Tauropole) Vulcain : dieu du
feu Les pratiques funéraires présentent une grande diversité,
tant régionale que sociale. La crémation
et l'inhumation coexistaient au Danemark, en Norvège, dans le Sud de la Suède
et sur l'île de Gotland (bien que la seconde fût plus répandue dans ces
régions) alors qu'une bonne partie de la
Suède resta attachée à l'incinération jusqu'à la fin de la période viking "ne macter" : ne pas sacrifier "macter"
: latin honorer, ou sacrifier (Gaffiot). Tandis qu'il existe des termes particuliers pour désigner
le mouton sacrificiel (gotique sauths), le verrat du
sacrifice (norrois sonargoltr ?), le taureau
sacrificiel ou sacré (norrois blotnaut), la philologie n'en a pas trouvé trace pour le
cheval Pareillement, je traduis blôtnaut (où blôt
= sacrifice, et naut = bœuf, bétail) par bœuf sacrificiel, mais on pourrait
aussi bien dire « bœuf sacré » Le roi Olaüs, visité par
Anschaire, mort martyr à Birka, refusa de sacrifier
aux dieux, et donc de sacrifier du bétail plus propre à labourer ("arer", participe présent "arant" : labourer du latin arare) Dans les régions montagneuses enclavées, les communautés villageoises continuent en
effet à sacrifier à leurs dieux des animaux (chevaux, porcs ou bÅ“ufs) et Ã
en consommer la chair pendant de longs banquets. De même des formes de
divination et de sorcellerie perdurent, pratiquées par des femmes, les völva, qui occupent un rôle éminent dans la société
nordique. [...] L'ensemble de la Scandinavie n'est véritablement christianisé
qu'à partir du XIIIe siècle En Suède, la plus ancienne industrialisation (XIIe s.
haut fourneau, énergie hydraulique) a utilisé de nombreux bœufs, dont
l'exportation était interdite |