Avant le traité de Brétigny

Avant le traité de Brétigny

 

IX, 86

 

2166-2167

 

Du bourg Lareyne parviendront droit Ă  Chartre,

Et feront près du pont Anthoni pause,

Sept pour la paix cauteleux comme Martres,

Feront entrée d'armée à Paris clause.

 

"cauteleux"

 

cauteleux : Qui manifeste une prudence mêlée de ruse ; Qui n'est pas franc, qui cache son jeu. Fin XIIIe siècle cautileus (G. de Nangis, Vie de St Louis, XX, 401 ds Gdf.); XIVe siècle cauteleux (Froissart, Chron., IX, 285 ds Gdf. Compl.). Dér. de cautèle*; suff. -eux* (www.cnrtl.fr).

 

Li dus de Bretaigne est uns cauteleux homs et diviers, et a eu tous jours le corage plus englès que françois (en 1380) (Chroniques de J. Froissart: publiées pour la Sociéte de l'histoire de France par Siméon Luce, Tome 9, 1894 - books.google.fr).

 

Jean IV le Conquéreur (1339 - 1er novembre 1399), fils de Jean de Montfort, est le vainqueur de la guerre de Succession de Bretagne. Critiqué pour sa position pro-anglaise, il fut attaqué par le roi Charles V de France qui s'empara brièvement du duché pour le réunir à la couronne. Il dut reconquérir la Bretagne en 1379 à la suite de l'appel de la même noblesse qui le força à s'exiler quelque temps auparavant (fr.wikipedia.org - Liste des rois puis ducs de Bretagne).

 

Le conte de Fois, qui sentoit ce roy de Navarre moult cauteleus et plain de malice, ne les vouloit Ă  luy nullement croire , dont la contesse de Fois avoit grant despit et grant indignation envers son mary (Oeuvres de Froissart: 1383-1386. Depuis l'avenement de Jean Ier, roi de Portugal, jusqu'Ă  la conquĂŞte de la Galice par le duc de Lancastre, 1870 - books.google.fr).

 

Charles II de Navarre, dit «Charles le Mauvais» (Évreux, 10 octobre 1332 - Pampelune 1er janvier 1387) est roi de Navarre de 1349 à 1387 et comte d'Évreux de 1343 à 1378. Il est le fils de Philippe III de Navarre et de Jeanne II, fille du roi de France et de Navarre, Louis X le Hutin.

 

Les premiers Valois sont confrontés à la crise économique, sociale et politique qui conduit à la guerre de Cent Ans, pendant laquelle la supériorité tactique anglaise est telle que les désastres s'enchaînent pour l'armée du roi de France. Le discrédit des Valois permet à Charles de Navarre, fils de Jeanne II, de contester leur légitimité et de réclamer le trône de France. Il n'a de cesse d'essayer de satisfaire son ambition et de profiter de la déstabilisation du royaume pour jouer sa carte. Pour parvenir à ses fins, il change plusieurs fois d'alliance, s'accordant avec le dauphin Charles (le futur Charles V) puis avec les Anglais et Étienne Marcel, pour ensuite se retourner contre les Jacques quand la révolte parisienne tourne court ( fr.wikipedia.org - Charles II de Navarre).

 

Dans Froissart, cauteleux signifie dangereux, peu sûr (Dictionnaire historique de l'ancien langage françois ou Glossaire de la langue françoise depuis son origine jusqu'au siècle de Louis XIV, Tome 3, 1877 - books.google.fr).

 

Edouard III Ă  Chartres

 

La trêve entre la France & l'Angleterre étant finie, le Roi Edouard fit un traité de paix avec le Roi de France son prisonnier. Ce traité fut apporté en France. Le Regent fit assembler les Etats, là se trouva aussi le Roi de Navarre. Les conditions de la paix parurent si dures, que d'un commun accord elles furent rejetées. Quand le Roi Jean aprit tout ceci. Ha, ha, dit-il, Charles beau fils, vous vous conseillez au Roy de Navarre, qui vous deçoit & en deçevroit quarante tels que vous estes !

 

Edouard piqué de ce refus, leva la plus grande armée qui fut jamais sortie de favori d'Angleterre , qui montoit à près de cent mille hommes, & l'embarqua sur un nombre presqu'infini de vaisseaux & de bâtimens. Il envoia au devant de lui le en France Duc de Lancastre, qui vint aborder à Calais avec un bon corps de troupes. Il y grande trouva un grand nombre d'Etrangers Alemans, Brabançons, Flamans & autres venus pour offrir leurs services au Roi Edouard, que la ville en étoit prelque affamée. Il les mena dans l'Artois pillant & desolant le pays par où il passoit. Il attaqua la petite ville de Bray, qui fit une si vigoureuse rélistance, que voiant bien qu'il y perdroit sa peine, il leva le piquet. Le Roi Edouard vint aussi descendre à Calais deux jours avant la Toussaint de l'an 1359. Peu après son arrivée, il marcha avec la grande armée du côté de Rheims qu'il vouloit assieger, il passa par l'Artois & par le Cambresis, & vint enfin mettre le siége à Rheims. La ville étoit si bien munie de gens de guerre, qu'il eut perdu & son monde & sa peine, s'il eut tenté de la prendre de force : il demeura donc devant la place près de deux mois sans donner aucun assaut. Pendant ce siège, il y eut quelques combats, où tantôt les uns, tantôt les autres eurent le dessus ; le plus considerable du côté des François sur la défaite du Sire de Commegines qui venoit joindre le Roi d'Angleterre avec trois cens hommes: il fut attaqué par le Sire de Roie ; il demeura sur la place & tous ses gens furent tuez ou pris. Les Anglois prirent la ville de Commerci, & le château, qui passoit pour imprenable. Edouard voiant enfin que son armée seroit plutôt affamée que la ville, & qu'il perdoit un grand nombre de chevaux faute de fourages, leva le siège. Plusieurs Auteurs disent qu'il étoit venu assieger Rheims dans le dessein de s'y faire sacrer & couronner Roi de France : ce qui étoit assez vraisemblable.

 

Après la levée du siége, Edouard prit son chemin par la Champagne & vint du côté de Troie. Ses gens attaquerent inutilement plusieurs petites places : ils prirent pourtant la ville de Tonnerre, où ils trouverent des vivres & du vin en abondance ; mais le château se défendit si bien, qu'après quelques assauts, ils le laisserent. Le Roi d'Angleterre & les Seigneurs de son armée menoient un grand train, les chariots de bagage montoient bien à six mille, sur lesquels il y avoit plusieurs petites barques de cuir bouilli, dont chacune pouvoit contenir trois hommes, & donc ils se servoient pour pêcher dans les étangs & les viviers qui se trouvoient sur leur route. Le Duc de Bourgogne voiant que l'armée du Roi d'Angleterre saccageoit & brûloit les bourgs & villages, traita avec lui, & moiennant deux cent mille francs il obtint d'Edouard que ses gens ne feroient plus dans ces terres ce dégât affreux qu'elles faisoient auparavant. Le Traité fut pour l'espace de trois ans.

 

L'armée Angloise aiant traversé la Bourgogne, Edouard la fit marcher droit à Paris : elle arriva au Bourg-la-Reine, & se mit à désoler les campagnes voisines. D'un autre côté le Roi de Navarre se tenoit dans la Normandie , & faisoit un grand dégât jusqu'aux environs de Paris. Ce Prince remuant s'étoit depuis peu brouillé de nouveau avec le Regent, & lui faisoit la guerre. Le Roi Edouard étant campé au Bourg-la-Reine, il envoia défier le Regent, qui ne répondit rien à ce défi. Quelques Seigneurs Anglois étant venus escarmoucher jusqu'aux barrieres de Paris, y furent bien reçus par la Noblesse Françoise. Le combat dura quelque tems avec peu de perte de part & d'autre. Quand le Roi d'Angleterre partit du Bourg-la-Reine pour aller du côté de Mont-le-heri, des jeunes Seigneurs François étant sortis de Paris pour aller chercher quelque avanture, tomberent dans une embuscade, où il en fut tué & pris quelques-uns. Les autres voiant la partie trop forte se retirerent plus vite que le pas.

 

Edouard mena son armée dans la Beausse, & tourna du côté de Chartres. Cependant le Dauphin Regent, voiant cette grande armée qui désoloit & ruinoit tout, & craignant que la continuation de tant de malheurs ne perdit enfin l'Etat, assembla son Conseil, où il fut resolu qu'on envoiroit au Roi d'Angleterre des Ambassadeurs pour lui faire des propositions de paix. On nomma pour cela Guillaume de Montagu Evêque de Terouenne, accompagné de l’Abbé de S. Denis, & un Dominicain nommé Simon de Langres. Ceux-ci allerent trouver le Roi d'Angleterre pour lui demander la paix. Ce Prince fier de ses bons succès & de la puissance, fit des propositions si déraisonnables, que loin d'y pouvoir consentir, on avoit même de la peine à les entendre: car il ne demandoit pas moins que le Roiaume de France. Les Ambassadeurs sans se rebuter revinrent à la charge; mais ce Prince malgré les bons conseils du Duc de Lancastre, qui le portoit à faire des propositions recevables, ne démordoit point de ses prétentions. Ce conseil du Duc de Lancastre ne laissoit pas de faire quelque impression sur lui.

 

Mais il fallut un coup du ciel pour amolir cette ame dure & superbe. Il avint à lui & à toute la gent, dit Froissart, une chose, lui estant devant Chartres, qui moult humilia & brisa son courage : car, entandis que ces traiteurs François qui déter alloyent de preschoyent ledit Roy de son Conseil, & qu'encores nulle response agreable n'en avoyent eue, une orage, une tempeste & une foudre si grand & si horrible descendit du ciel en l'ost du Roy d'Angleterre, qu'il sembloit proprement que le siecle deust finir. Car il cheoit si grosses pierres, qu'elles tuoyent hommes de chevaux : du en furent les plus hardis tous ébahis. Adoncques regarda le Roy d'Angleterre devers l'Eglise de Nostre-Dame de Chartres & se voua, & rendit devotement à Nostre-Dame : & promit de confessa, (fi comme il dit depuis,) qu'il s'accorderoit à la paix. On s'assembla donc de parc & d'autre à Bretigni près de Chartres, & l'on fit un Traité de paix (Bernard de Montfaucon, Les monumens de la monarchie françoise, Tome 2, 1730 - books.google.fr).

 

Paris restera close pour l’armée anglaise.

 

En 1360, le lundi de pâques, 14 avril, Edouard III faisant avec son armée le siège de Paris, il survint un froid si brumeux et si violent, que plusieurs soldats moururent de froid sur leurs chevaux, et que le lundi de Pâques en conserva le nom de lundi noir (Œuvres complètes de Shakspeare, Volume 13, 1821 - books.google.fr).

 

Pour le siège de Reims cf. quatrain III, 18 - Reims et le Jansénisme - 1717-1718.

 

Il y aurait un parallèle entre la guerre de Cent ans et les guerres de la Ligue à la fin du XVIe siècle (fr.wikipedia.org - Sièges de Paris (1589-1594)).

 

"Anthony pause"

 

Après les Jacques, les Navarrais et les brigands des Grandes Compagnies, les Anglais opĂ©rèrent dans la banlieue ; le roi Édouard III campa Ă  Antony (1360). Pendant tout le règne de Charles V, la banlieue mĂ©ridionale de Paris devait se ressentir des brigandages qu'elle avait subis : Vitry-sur-Seine fut une des localitĂ©s les plus Ă©prouvĂ©es. Au cours de sa lutte avec Étienne Marcel, le dauphin Charles plaça son camp Ă  Charenton afin de resserrer le blocus de Paris (H. Gaillard, Les franchises de Vitry-sur-Seine sous les règnes de Charles V et Charles VI, Bibliothèque de l'École des chartes, Tome LXVI, 1905 - books.google.fr).

 

"sept pour la paix" : trĂŞve du 7 mai 1360 ?

 

Les ambassadeurs des deux côtés étaient plus de sept pour négocier le traité de Brétigny.

 

Les envoyés du pape étaient Guillaume de Montagu Evêque de Terouenne, accompagné de l’Abbé de S. Denis, & un Dominicain nommé Simon de Langres.

 

Les plénipotentiaires nommé de la part du régent étoient Jean de Dormans évêque de Beauvais chancelier du duc de Normandie, Jean de Melun comte de Tancarville encore prisonnier sur sa parole, les seigneurs de Montmorency, de Boucicault, de Vignay, & de Reneval, Simon Bully premier président, Estienne de Paris chanoine de Notre-Dame, Pierre de la Chariré grand chantre de ladite église, Jean Dogerant doyen de Chartres, Guillaume de Dormans, Jean Desinarès avocat au parlement, & Jean Maillard bourgeois de Paris. Les ministres Anglois étoient, le duc de Lencastre, les comtes de Norhampton, de Warwich, de Stafford, de Salisbury, les seigneurs de Mauny, de Gobhean, de Beauchamp, le Captal de Buch, & autres chevaliers au nombre de vingt-deux. Les conférences durerent pendant une semaine entiere. Enfin toutes les conditions d'une paix si défirée étant réglées de part & d'autre, le samedi septiéme jour du mois de mai, on convint pour préliminaire, d'une trève qui devoit durer jusqu'à la saint Michel de l'année suivante (Paul François Velly, Histoire de France, depuis l'établissement de la Monarchie jusqu'au Regne de Louis XIV, Tome 9, 1761 - books.google.fr).

 

"Martres" : "sables" en anglais

 

The Skinners' Company was incorporated in 1327 by Edward III, under the title of the "Master, and Wardens, Brothers and Sisters, of the Guild or Fraternity of the Skinners of London, to the Honour of God and the precious body of our Lord Jesus Christ.” It appears, like many of the guilds at that period, to have been both a civil and religious institution, and the members to have been of both sexes. They were, formerly, divided into two fraternities, one at St. Mary, Bethlehem, and the other at St. Mary, Spital, but they were united by Richard II. who gave them a new charter, which was confirmed by Edward VI. These grants restrained the Company, from making by-laws, and every member on being admitted to his freedom is to be presented to the Lord Mayor. The flourishing days of the Company were when sables, lucerns, and other such furs were worn for tippets, and formed an essential part of the dress and costume of the monarch, nobility, and gentry (An Account of Public Charities in England and Wales: Abridged from the Reports of His Majesty's Commissioners on Charitable Foundations, with Notes and Comments, 1828 - books.google.fr).

 

In Europe during the Middle Ages only men of royalty and the nobility were allowed to put on furs. Women were forbidden to wear them. Edward III of England, however, lifted this ban and showered his Queen Phillipa with the most gorgeous sables (Charles Newton Elliott, Conservation of American Resources, 1940 - books.google.fr).

 

Philippa, wife of Edward III, had a complete wardrobe of sables. Another English queen, Isabella de Valois, wife of Richard II, possessed an ermine cloak twenty-four feet long (The School, Elementary Edition, Volume 35,Numéros 1 à 7, 1946 - books.google.fr).

 

X, 40 - J'ai vu l'âne et la belette - 2206-2207.

 

"sable" en héraldique signifie de couleur noire : cf. Prince Noir, fils d'Edouard III. On peut voir encore Martre/Montmartre (Paris).

 

Typologie

 

Le report de 2167 sur la date pivot 1360 donne 553.

 

Le royaume ostrogoth (officiellement royaume d'Italie, Regnum Italiae) a existé de 493 à 553, au cours des grandes invasions alors en pleine phase de mouvement et non de sédentarisation, et succède à l'Empire romain sur son sol natal. Il est fondé sous le règne de Théodoric le Grand (né en Europe centrale) et sa capitale est située à Ravenne, dernière capitale des empereurs d'Occident. En 553, après dix-huit ans de guerres épisodiques, le royaume est reconquis par les armées de Bélisaire et Narsès, généraux de l'Empire romain d'Orient (fr.wikipedia.org - Royaume ostrogoth).

 

Totila, roi des Goths régnant de 541 à 552, portait une espece de bonnet, ou tiare couverte de pierreries, qui couvrait ses oreilles : leurs rois en général étaient tellement chargés de riches fourrures qu'ils étaient désignés par ces mots pollucti reges (J. Malliot, Recherches sur les costumes, les mœurs, les usages religieux, civils et militaires des anciens peuples, Tome 2, 1809 - books.google.fr).

 

Quant Ă  l'Ă®le Scanzia, qui fait le sujet de notre discours, elle est habitĂ©e par un grand nombre de nations diverses, quoique PtolĂ©mĂ©e n'en nomme que sept. On n'y trouve en aucun temps des essaims d'abeilles, Ă  cause de la rigueur du froid : dans sa partie septentrionale demeure la nation Adogit, qui passe pour jouir sans interruption de la clartĂ© du soleil pendant quarante jours et quarante nuits au milieu de l'Ă©tĂ©, et qui en revanche, en hiver, se trouve privĂ©e de la lumière pendant le mĂŞme nombre de jours et de nuits. Ainsi, alternativement dans la tristesse et dans la joie, elle jouit d'une faveur et souffre d'une privation ignorĂ©es des autres pays. Veut-on savoir pourquoi ? C'est que dans les jours les plus longs les habitants voient le soleil repasser Ă  l'orient en longeant l'extrĂ©mitĂ© de l'axe de la terre, tandis qu'au contraire dans les jours les plus courts ils ne peuvent plus l'apercevoir, parce qu'il parcourt alors les signes du sud. Aussi ce mĂŞme soleil, qui nous parait se lever d'en bas, ils disent, eux, qu'il tourne le long du bord de la terre. Il y a encore dans cette Ă®le d'autres nations, celles des Crefennes, au nombre de trois, qui dĂ©daignent de se nourrir de froment, et ne vivent que de la chair des bĂŞtes sauvages et des oiseaux, dont les nichĂ©es dans les marais sont si multipliĂ©es, qu'elles suffisent Ă  l'accroissement des espèces, et fournissent surabondamment Ă  la nourriture des habitants. LĂ  demeurent aussi les Suethans, qui se servent, comme les Thuringiens, d'excellents chevaux. Ce sont eux qui, par le moyen du commerce, font passer aux Romains, Ă  travers des nations innombrables, les peaux de martres dont ceux-ci font usage. La belle couleur noire de leurs fourrures les a rendus fameux. Mais ils vivent pauvrement, tandis qu'ils sont vĂŞtus avec la plus grande richesse (Jornandès, Histoire des Goths, Chapitre III - remacle.org).

 

Sapherinas pelles. Au temps de Jornandès, cette belle race d'animaux habitoit le Suechans, ou la Suede proprement dite ; mais elle a été chassée peu à peu dans les parties orientales de la Sibérie. Voyez Buffon, Hist. natur., t. XIII, p. 309-313 (Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain. Traduite de l'Anglois de M. Gibbon, par M. de Septchênes, Tome 9, 1789 - books.google.fr).

 

Cf. quatrain IX, 74 et précédent IX, 85.

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