Alphonse Henriquez premier roi du Portugal IX, 60 2147-2148 Conflict Barbar en la Cornette noire, Sang espandu, trembler la Dalmatie : Grand Ismael mettra son promontoire, Ranes trembler secours Lusitanie. Grenouilles Asturica Augusta est l'ancien nom de la ville d'Astorga,
appelée aussi Rana (Charles
Estienne, Dictionarium historicum, geographicum, poeticum, 1660 -
www.google.fr/books/edition). En fait il s'agirait plutĂ´t de Rama ou de Roma (version
de 1579 d'Etienne) (Mauro
Castellá Ferrer, Historia del apostol de Iesus Christo Sanctiago Zebedeo patron
y capitan general de las Españas, 1610 - www.google.fr/books/edition). Le père du premier roi de Portugal Alphonse, le comte
Henri, meurt Ă Astorga, sur le chemin de Compostelle, en 1114. Si Henri se trouvait Ă Astorga, la capitale des Asturies,
lors de sa mort, c'est qu'il revendiquait cette région. Alfonso Henriquez
contrĂ´la, un certain temps, la rive gauche du Tage, comprenant notamment
l'actuelle province de Cáceres, englobant Cáceres, Trujillo, le pont et la
forteresse d'Alconetar - Turmucum, près de Garrovillas. Mais ultérieurement il
dut abandonner ces territoires et l'actuelle ligne de démarcation entre le
Portugal et le royaume espagnol prit forme. Il existe de nombreux traités historiques
ou légendaires sur ce premier roi du Portugal, ainsi que Mme Monica
Blöcker-Walter de Zurich l'a démontré dans sa thèse de 1966, de sorte qu'il est
souvent malaisé de débrouiller l'écheveau des récits. Divers épisodes de la vie
du souverain ne nous sont détaillés avec minutie que dans ces ouvrages plus ou
moins mythologiques (André
de Mandach, La Geste de Fierabras, 1987 - www.google.fr/books/edition). On sait qu'en 1143 la ville d'Astorga appartenait au roi
du Portugal par concession du roi de LĂ©on et de Castille, et que ceux qui la
gouvernent Ă l'Ă©poque Ă©taient Pelaio Cativo et JoĂŁo Rana (MatĂas
RodrĂguez DĂez, Historia de la muy noble, leal y benemĂ©rita ciudad de Astorga,
2008 - www.google.fr/books/edition). La région d'Astorga propose une recette de cuisine :
les cuisses de granouilles à La Baneza, localité au sud d'Astorga (Routes
culturelles d'Espagne, 2018 - www.google.fr/books/edition). Ismaël au Champ
d'Ourique Les affaires de Portugal, durant les choses susdites,
gisent dans l'obscurité par la faute & negligence des Autheurs, & ne se
trouue aucune memoire des faicts de Dom Alphonse Henriques, depris la conqueste
de Leyra & de Torresnauas, qui fut l'an 1127. iusques Ă l'an 1139. auquel
il passa le fleuue de Tayo, & mena vne armée contre vn Roy Maure, nommé Ismar, ou Ismael. En ce voyage deceda D. Egas
Nugnes, qui auoit esté Gouuerneur de la ieunesse du Comte, & son fidele
Conseiller, lequel fut porté en terre au Monastere de Sonsa, prés la Ville de
Porto. Il auoit fondé, selon aucuns, le Monastere de saine Martin de Cucuyaes,
en la contrée de saincte Marie. Contre D.Alphonse Henriques sortit Ismar,
accompagné de trois autres Trois Roytelets Maures. Les armées estoient à la
veuë l'vne de l'autre és champs d'Obrique : celle du Comte enuiron de Castro-verde,
lieu dit à present Cabeças de Reyes, c'est à dires testes de rois ; &
comme les chrétiens fussernt inférieurs de beaucoup en nombre aux Infideles,
les aduis estoient diuers, la pluspart inclinans Ă la retraicte sans combattre :
toutesfois le Comte qui estoit de grand & magnanime courage si bien
remonstrer & haranguer Ă les gents, qu'il les rendit prompts Ă tout hazard,
& pour heureux presage de la future victoire, les gents de guerre s'estans
conuertis à Dieu, furent émeuz de saluër leur Comte du nom & tiltre Roy;
crians tous d'vne voix, PORTVGAL, PORTUGAL, POR EL REY, REAL REAL, POR EL REY
D. ALPHONSE HENRIQVES. Estans ainsi animez, & le Chef& les soldats bien
ordonnez, seruerent sur les escadrons des Maures, dont ils firent vn horrible
carnage, tant que les ayans du tout mis en route & fuyte, ils demeurerent
maistres du camp, gaignerent les cinq estendars Royaux de l'armée des Arabes,
& tout leur bagage. Ce fut celte memorable victoire que les Portugais
celebrent iusques Ă present, dicte d'Obrique, l'honneur de la quelle est deu Ă
ceux d'entre Tayo & Duero, & d’entre Duero & Minio, car les
habitans d'entre Tayo estoient pour lors tous subjects des Maures, qui tenoient
encores plusieurs terres au deçà . Depuis ceste bataille D. Alphonse Henriques
s'intitula Roy de Portugal, & transmit par succession Ă ses descendans, ce
tiltre obtenu au camp, par la prerogatiue militaire auant la bataille. Alors
eurent commencement les enseignes & armoiries de ceste Maison Royale,
prenant le nouueau Roy, en memoire d'une si grande vidoire que Dieu luy auoit
donnée, cinq petits escus d'azur, representans les estendars des Roys Maures
par luy vaincus, en vn grand escu en champ d'argent, rangeant ces escussons en
forme de Croix, par deuotion, pour remarquer les cinq playes dont nostre
Seigneur fut navré en la Croix: & en outre adjoustat Portugal, en chacun
d'iceux cinq deniers d'argent, estans en tout lesquels adjoustez auec les cinq
escussons, faisoient le nombre de trente, representans aucunement les trente
deniers que reçeut Iudas pour trahir son Maistre, nostre Seigneur Iesus Christ:
c'est l'allegorie & spirituelle interpretation des armoiries de Portugal,
ausquelles depuis fut adjousté le bord, ou orle, aux chasteaux d'or en champ de
gueules, au temps de D. Sanche II. de ce nom, Roy de Portugal, pour les causes
qu'on entendra. Apres ceste deffaicte des cinq Roys Arabes, qu'il faut
entendre auoir esté vassaux du grand Miralmumin d’Afrique Alboali, Aben-Tesin,
le Roy D. Alphonse ramena son armée vidorieuse, & riche, à Coimbre, qui
alors estoit la Capitale Ville de son Estat (Inventaire
général de l'histoire d'Espagne, 1628 - books.google.fr). Dalmatie 1138 et
un autre "Rama" L'apparition de la Dalmatie brouille un peu les pistes. La Dalmatie & la Croatie avoient été érigées en
Royaume par le Pape Grégoire VII en 1075; en faveur de Swinimir ou de Zwonimir,
Prince des Slaves, de la Dalmatie & de la Croatie. Le Roi de Hongrie, St.
Ladislas, père de Coloman, avoit soumis la Croatie, 1091, & Coloman soumit
une partie de la Dalmatie en 101. Béla II, neveu de Coloman, & qui a régné depuis 1131
Ă 1141, ajoura aux titres de Hongrie, de Croatie & de Dalmatie, celui de
Rama, après avoir conquis cette province en 1138 ; & c'est à ce
dernier titre que BĂ©la III, petit-fils de BĂ©la II ajouta celui de Galacie qu'on
lui a vu donné en 1190. Rama n'étoit pas plus Royaume que Halicz. Rama est le nom
d'une rivière qui couloit dans la Servie, province de l'Empire Grec. Béla II avoit
conquis un District de la Servie, arrosé par cette rivière, & il en fit an
Royaume. La rivière de Rama se jette dans celle de Naro ou Nara,
laquelle se jette elle-mĂŞme dans le Golfe de Venise, au-dessous de la ville de
Narona ou Narenta (Lindsey,
L'insuffisance et la nullité des droits des trois puissances co-partageantes,
sur plusieurs provinces de la république de Pologne, authentiquement démontrées
& prouvées, 1774 - books.google.fr). En 1138, Béla II affirme son pouvoir sur ces contrées ; il prend le titre de roi de Rama , il ravage le pays compris entre la Cettina, la Narenta et les montagnes (Évariste-Charles Pricot de Sainte-Marie, L'Herzégovine, Étude géographique, historique et statistique, 1875 - www.google.fr/books/edition). "promontoire" Le massif le plus élevé de la Lusitanie méridionale se
trouve sur la frontière même du Portugal, entre les vallées du Tage et du
Guadiana : c'est la serra de São Mamede, appelée aussi serra de Portalegre :
ses chaînons parallèles de roches granitiques, abritant d'étroits vallons, où
coulent, soit vers le nord-ouest, soit vers le sud-est, des affluents des deux
fleuves, atteignent plusieurs centaines de mètres au-dessus du plateau, et même
le plus haut sommet dépasse 1,000 mètres en altitude totale. Au sud de la large
dépression qu'a utilisée le chemin de fer de Lisbonne à Badajoz, apparaît un
deuxième massif granitique moins élevé, dressé sur le plateau comme une sorte
de citadelle aux mille bastions avancés, et d'un aspect assez grandiose quand
on le regarde des bords du Guadiana, qui coule Ă sa base orientale : c'est
la serra de Ossa, connue Ă©galement sous les noms des diverses villes qui se
trouvent dans le voisinage, Elvas, Estremoz, Evora. Elle se rattache, par les
hautes ondulations du plateau, à différentes serras qui viennent abaisser leurs
escarpements aux rives du Guadiana et du SadĂŁo et dans les plaines uniformes
dites Campo de Beja. Ces plaines se continuent, au sud, par le célèbre «champ
d'Ourique», où deux cent mille Maures, commandés par cinq rois, eurent à subir,
au milieu du douzième siècle, la désastreuse défaite qui permit aux princes du
Portugal de fonder leur monarchie. C'est depuis cette bataille et les massacres
qui en furent la conséquence que les plaines situées au sud du Tage se
changèrent en un désert. Toutes les hauteurs qui occupent la partie méridionale
de l'Alemtejo appartiennent au système de la sierra Morena d'Espagne. Les
contre-forts de la sierra de Aroche et ceux de la sierra de Aracena, si riches
en minerai de cuivre, s'entremêlent en un dédale de collines dans la partie du
Portugal disposée en forme de triangle irrégulier, sur la rive gauche du
Guadiana. Le fleuve ne les arrête pas; rétréci entre les parois qu'il a
rongées, il est en maints endroits réduit aux dimensions d'un canal, et même au
défilé dit Pulo do Lobo ou «Saut du Loup», il descend en rapides de rochers en
rochers. C'est en aval de ce défilé seulement, à la ville de Mertola, qu'il devient
navigable pour les petites embarcations ; à peine une soixantaine de kilomètres
de ce grand fleuve peuvent être utilisés pour le transport des denrées. A
l'ouest du Guadiana, les montagnes du système marianique se continuent
parallèlement au rivage maritime. Assez basses d'abord, les chaînes sont de
simples «hauteurs des terres» ou cumeadas, puis elles s'élèvent jusqu'à 500
mètres dans la serra do Malhão et dans la serra da Mezquita. Un plateau, raviné
par les torrents supérieurs de la Mira, rejoint ces massifs à la serra
Caldeirão ou du «Chaudron», ainsi nommée, dit-on, en Portugal d'un cratère de
volcan, et à la chaîne qui se termine au nord du cap Sines par la cime de
l’Ataraya ou la «Montagne du Guet». Un autre plateau, seuil où passera le chemin
de fer de l’Algarve à Lisbonne, continue le système principal et va former la
base du beau groupe de la serra de Monchique, massif angulaire du Portugal. Au
delà de ces monts, une arête aiguë, dite «l'Échine de Chien», s'avance dans la
péninsule terminale, entre les deux mers de l'occident et du sud, et va
rejoindre les rochers de Saint-Vincent et de Sagres, jadis «sacré», d'où le nom
qu'il porte encore. Pour les anciens, le promontoire Sacré était «l'éperon du
navire d'Europe» (Elisée
Reclus, Nouvelle géographie universelle: la terre et les hommes, Tome 1, 1876 -
books.google.fr). Sagres, le
Promontorium Sacrum des romains, évoque la mémoire de l’Infant Henri, le
Navigateur et des Grandes Découvertes portugaises. Cette pointe à l’extrême
sud-ouest du continent européen était déjà connue dans l’Antiquité comme le
Promontorium Sacrum, qui embrassait toute la région allant de Ponta da Piedade
au Cap Saint-Vincent et de celui-ci à la Plage d’Arrifana (www.visitportugal.com). "Cornete
noire" "cornetum"
: lieu planté de cornouillers (Gaffiot). S'il existe une variété Cornouiller noir, le noir peut
faire référence au charbon de bois. En Allemagne, en France et en Belgique, on carbonise
surtout le bois de bourdaine, le peuplier, le tilleul, l'aune, le saule et le
marronnier d'Inde; en Angleterre, le cornouiller noir et l'aune; en Italie, le
chanvre; en Espagne, le chanvre, le lin, la vigne, le saule, le laurier-rose et
l'if; en Autriche, le cornouiller sanguin, le noisetier et l'aune. Le charbon
de ces vĂ©gĂ©. taux convient parfaitement pour la fabrication de la poudre Ă
canon, vu ses grandes aptitudes à être réduit en poudre très-fine (Maxime
Vuillaume, La poudre Ă canon et les nouveaux corps explosifs, 1878 -
books.google.fr). On distingue les charbons en deux classes, 1° les
charbons provenant des bois durs et pesans, savoir : le chĂŞne, le charme,
l'orme, l'Ă©rable, le cornouiller, l'Ă©pine-noire, l'alizier, le pommier, etc.;
2° les charbons provenant des bois doux et légers ; savoir : le tilleul, le
tremble, l'aune, le coudrier, le pin, le sapin, le bouleau, etc. Les charbons
de la première catégorie sont estimés un 5e h peu près en sus des derniers (Noirot
Bonnet, De l'estimation des forêts, Maison rustique du XIXe siècle, Volume 4,
1844 - books.google.fr). On peut faire de la poudre à canon de la manière suivante
: On prend 75 parties en poids de nitrate de potasse (nitre ou salpĂŞtre) ; 15
parties de charbon (le charbon de noisetier ou de cornouiller est le meilleur),
et 10 parties de soufre ; après avoir réduit séparément ces substances en
poussière fide et impalpable, on les mélange avec le plus grand soin, on forme
une pâte épaisse en y ajoutant un peu d'eau : on laisse sécher un peu cette
masse, et on la fait ensuite passer à travers un tamis métallique , pour en
obtenir des grains irréguliers de la grosseur dont on a besoin ; puis on laisse
sécher ces grains. La poudre alors est séparée du poussier et triée en grains
de même grosseur, au moyen de tamis de perces différentes ; on la laisse sécher
complètement dans un lieu chaud (Armand
Denis Vergnaud, Nouveau manuel complet de chimie amusante ou Nouvelles
récréations chimique, 1842 - books.google.fr). Sur l'Ida, la montagne de Troie, poussaient des
cornouillers dans un bois d'Apollon. Les Grecs en coupèrent pour faire le
Cheval de bois. Apprenant que le dieu était en colère contre eux, ils se le
concilièrent par des sacrifices et appelèrent Apollon "Karneios"
d'après krania "cornouiller" (Martine Breuillot, L'eau et les dieux
de Messénie) (nonagones.info
- Autour de Rennes - Les Bergers d’Arcadie ts ts !). La poudre, mélange de salpêtre, de soufre et de charbon
de bois, fut, dit-on, inventée vers le Xe siècle par les Chinois qui
l'utilisèrent à l'origine pour en faire des feux d'artifice (www.tireur.org). Poggendorff croit que l'on fit usage de la poudre à canon
dans les Croisades. «On sait aussi, ajoute-t-il, que les Tunisiens, dès l'année
1085, avaient sur leurs vaisseaux des engins avec lesquels ils lançaient le feu
et, comme il est dit formellement, au milieu d'un bruit semblable Ă celui du
tonnerre. On possède un autre récit
remontant Ă l'annĂ©e 1147 d'après lequel les Arabes se seraient dĂ©fendus Ă
Lisbonne contre les Espagnols et les Normands Ă l'aide du feu et d'armes Ă feu.
Un Juif Rabbi Benjamin Ben Jona de Tudela ordinairement appelé Benjamin de
Tudela, qui en 1173, poussé par son zèle religieux, partit de Sarragosse pour
visiter les restes Ă©pars de son peuple, parcourut la plus grande partie de
l'Asie, alla jusqu'en Chine et même jusqu'aux îles de la Sonde. Il raconte
qu'il a vu en Perse des pièces d'artifices appelés soleils» (Revue
trimestrielle Canadienne, Volume 7, 1921 - books.google.fr, fr.wikipedia.org
- Johann Christian Poggendorff). Guerre et
cornouiller Le collège des Fétiaux ou Féciaux est un collège de
prêtres de la Rome antique, principalement chargé, dans les relations entre
Rome et les autres peuples (déclarations de guerre, traités), de faire en sorte
que la pax deorum ne soit pas brisée. Si
la guerre était inévitable, une délégation des féciaux se transporte à la
frontière du pays ennemi, prononce une formule sacramentelle, et lance sur le
territoire ennemi un javelot en bois de cornouiller (fr.wikipedia.org - Fétiaux). Le romain Mancinus, en -136, n'ayant pu réduire la ville
espagnole de Numance et ayant négocié sans l'approbation du Sénat, est arrêté
et remis par un fécial, le pater patratus, aux Numantins qui le renverrons dans
le camp adverse. Son lieutenant Brutus, de son côté, fait la conquête de la
Lusitanie (M.
de Fortia d'Urban, M. Mielle, Histoire générale de Portugal, depuis l'origine
des Lusitaniens jusqu'Ă la RĂ©gence de Dom Miguel, Tome 1, 1828 -
books.google.fr). "sang" Sanguinet Gascon «sanguin» (Palay) et «sanguinède» =
cornouillers et lieu planté de ces arbustes (L'écorce donne la bourdaine). De
Sanguineto (Julien
Lesbats, Toponymie des Landes: recherches historiques, 1978 - books.google.fr). Sanguinho :
cornouiller sauvage en portugais (Nouveau
dictionnaire de poche francais-portugais, Volumes 1 à 2, 1812 - books.google.fr).  Résumé : Chant II
et Chant III des Lusiades de Luis de Camoens Argument du Chant III : Invocation Ă Calliope. RĂ©cit
de Gama. Description de l'Europe, Scythie, Norvége, Russie, Allemagne, Thrace,
Macédoine, Dalmatie, Italie, Gaule,
Espagne, Porlugal. Histoire de Portugal : Lusus, Viriathe, Sertorius,
Henri Ier roi, guerre entre Alphonse Ier et sa mère, Égas-Moniz bataille d'Ourique, Alphonse roi, sa
mort, Sanchez, Alphonse II, Dionis ou Divis, Alphonse IV, bataille de Tariffe
contre les Maures, Inez de Castro, Don Pedre roi, Ferdinand. Digression du
poëte Camoens, comparant les Maures à des grenouilles, fait
référence à Latone qui métamorphosa les habitants de la Lycie : Paisibles sur le
bord de leurs marais humides, C'est ainsi que
l'on voit ces animaux timides, Des champs de la
Lycie antiques habitants, Au bruit d'un pas
lointain, inquiets, haletants, Se plonger, tout Ă
coup, dans l'onde frémissante, Sous leurs bonds
redoublés au loin retentissante, Et, cherchant un
refuge au milieu des roseaux, Ils montrent seulement
leurs tĂŞtes sur les eaux (Les
Lusiades de LuĂs de Camoens, 1859 - books.google.fr, La
Lusiade de Louis Camoëns;: poëme héroïque, en dix chants, traduit par Vaquette
d'Hermilly, Jean-François de La Harpe, Tome 1, 1776 - books.google.fr). Les Maures tremblent comme des grenouilles devant
Alphonse Henriquez. Parmi les pieux volontaires qui venaient ainsi mettre
leur vaillante épée au service de l'Espagne chrétienne, figuraient, vers la fin
du XIe siècle, deux princes français du plus illustre Lignage : Raimond,
comte de Toulouse, et Henri, quatrième
fils du puissant duc de Bourgogne, issu des rois capétiens, quoique Camoëns lui
donne la Hongrie pour patrie. Tous deux combattirent parmi les vassaux
d'Alphonse VI, roi de Castille, et leur renommée devint telle qu'elle ne le
cédait qu'à celle du Cid. Alphonse VI reconnut magnifiquement leurs services. A
Raimond, la main d'Urraque, l'héritière de sa couronne; à Henri, sa fille
naturelle, Tharéja ou Thérèse, avec le comté de Portugal pour dot (Christian
Bouchot, Histoire du Portugal et de ses colonies, 1854 - books.google.fr). Les Lusiades (Os LusĂadas en version originale
portugaise) est un poème Ă©pique de LuĂs de Camões, nĂ© vers 1525, mort le 10
juin 1580 à Lisbonne, probablement achevé en 1556 mais publié en 1572, trois
ans après son retour des Indes (fr.wikipedia.org - Les
Lusiades). Typologie Le report de 2148 sur la date pivot 1139 donne 130. En 130 fut mis en service le barrage romain de Cornalvo,
construit Ă 15 km de la ville de MĂ©rida, dans l'actuelle province de Badajoz,
en Estrémadure, dans le sud de l'Espagne, sur la rivière Albarregas, pour
alimenter en eau la ville d'Augusta Emerita, l'actuelle MĂ©rida. Comme le
barrage voisin de Proserpine, le barrage de Cornalvo est encore en activité de
nos jours. Ces deux ouvrages d'art sont parmi les plus remarquables exemples
qui nous soient parvenus de l'ingénierie romaine en matière de gestion de l'eau
(fr.wikipedia.org
- Barrage romain de Cornalvo). El lago de
Proserpina. On appelle ainsi un bassin antique près de Mérida; on y lit sur des
inscriptions le nom de Proserpine. C'est le lac Kuanos dans lequel, dit la
fable, Cérès trouva le voile de sa fille Proserpine; et, en effet, ce pays,
même avant Hérodote, était appelé Kouneos. Rena
est près du fleuve Guadiana, l'antique Ana ou Anas, comme MĂ©rida Ă 55 km Ă
l'ouest, Cérès [?], ayant rencontré
ces paysans, les changea en grenouilles; Rana signifie grenouille, en espagnol
(Théophile
Cailleux, Poésies d'Homère faites en Ibérie et décrivant non la méditenanée
mais l'Atlantique, 1879 - books.google.fr). Selon l'avis le
plus diffusé, la ville de Mérida est fondée sous le nom d'Emerita Augusta par
Octave Auguste en 25 av. J.-C. pour les soldats méritants ayant fini leur
service (vétérans) dans les deux légions des guerres cantabres : la Ve
légion Alaudae et la Xe Gemina. Le terme emeritus signifie en latin «retiré,
retraité» et se réfère aux soldats démobilisés avec honneur. La ville devint capitale de la province romaine
de Lusitanie. Durant des siècles, jusqu’à la chute de l'Empire romain
d'Occident, MĂ©rida est un important centre militaire, juridique, Ă©conomique et
culturel (fr.wikipedia.org
- MĂ©rida (Espagne)). Alfonse-Henriquez,
roi de Coïmbre ou de Portugal, après sa victoire d'Ourique sur les Maures, en
1139, ayant pris Santarem, Lisbonne, Merida, etc., en 1147, fut vaincu, en
1161, par Abd-el-Moumen, destructeur des Almoravides en Afrique et en Espagne,
et fondateur de la dynastie des Almohades, qui reprit Badajoz, Beja, et autres
villes. Alfonse-Henriquez, premier roi de Portugal, avec le secours d'une
flotte de croisés anglais et flamands, prit Lisbonne, après un siége de cinq
mois, le 25 octobre de l'année 1147 (an 542 de l'Hégire) ; cette conquête avait
été précédée de celle de Santarem, et fut suivie de celle de Mérida et de
plusieurs autres places (Continuation de l'Art de vérifier les dates: Espagne,
Tome III, 1826) (Lettre
à Henry - Antéchrist - nostradamus-centuries.com). |