En Serbie III, 11 1712-1713 Les armes batre au
ciel longue saison, L'arbre au milieu de la cité tombé, Vermine, rongne,
glaive, en face tyson, Lors le monarque d'Hadrie
succombé. Monarque d'Hadrie De façon très éphémère, sous le règne du tsar Dusan
(1331-1355), cet État a même eu un littoral sur trois mers : Adriatique, Égée
et Ionienne. Mais cette période faste a vite été éclipsée par cinq siècles
d'occupation ottomane. Dušan est couronné le jour de Pâques 1346
«empereur des Serbes et des Grecs». A sa mort en 1355, l'empire serbe se
morcelle en principautés rivales alors que les Turcs prennent pied en Europe.
C'est à la bataille de Kosovo Polje («le Champ des
Merles») en 1389 que les Serbes écrasés par l'envahisseur (Patrick
Barriot, Eve Crépin, On assassine un peuple: les Serbes de Krajina, 1995 -
books.google.fr). Stefan Uroš IV Dušan Nemanjic (Étienne Douchan,
26 juillet 1308 – 20 décembre 1355), est le roi de Serbie de 1331 à 1346
et empereur des Serbes et des Grecs de 1346 Ă 1355. Issu de la dynastie des
Nemanjic, il est le fils du roi Stefan Uroš III Decanski. Sous son règne, la Serbie atteint son apogée
territorial ; l'Empire serbe est alors l'un des plus grands États de l'Europe.
Conquérant, il fait rédiger le Code de Dušan, un
système universel de lois. Il est aussi le seul régent de la dynastie des
Nemanjic Ă ne pas avoir Ă©tĂ© canonisĂ© après sa mort. L'empereur Dušan dĂ©cède le 20 dĂ©cembre 1355 dans la force de l'âge, Ă
quarante-sept ans, pendant qu'il préparait son armée pour marcher sur
Constantinople. Les causes exactes de sa mort ne sont pas connues (fr.wikipedia.org
- Stefan Uros IV Dusan). Nemanjic est une dynastie serbe du Moyen Ă‚ge, originaire
de HerzĂ©govine et de la Zeta (aujourd'hui le MontĂ©nĂ©gro), et fondĂ©e par Stefan Nemanja, prince de Rascie Ă
partir de 1166. Elle commença par régner sur la Rascie
(l'un des noms sous lequel était connu la Serbie médiévale, l'autre étant aussi
Servia) (le Sandjak actuel), puis s'Ă©tendit
progressivement, pour englober sous l'empereur Stefan Uroš
IV Dušan le territoire actuel de la Serbie, du
Monténégro, de l'Herzégovine, du Kosovo, de l'Albanie, de Macédoine et de la
Grèce du Nord (Macédoine, Épire). Saint Sava saint patron de la Serbie est
aussi un Nemanjic. La dynastie des Nemanjic s'éteignit en 1377 avec Stefan X Uroš V, fils d'Etienne Douchan (fr.wikipedia.org - Nemanjic). La dynastie des Némanjic,
"la famille de saints", est célébrée par la représentation de l'arbre généalogique (Gracanica, Pec, Decani, Mateiè),
composé selon le modèle de l'Arbre de Jessé  (Numéro
4 de Bibliothèque de l'Institut hellénique d'études byzantines et
post-byzantines de Venise, 1971 - books.google.fr). L'arbre au milieu Apocalypse de Jean XXII, 2 : In medio plateœ ejus,
et ex utraque parte fluminis
lignum vitœ, afferens fructus duodecim, per
menses singulos reddens fructum suum, et folia ligni ad sanitatem gentium. XXVI, 334 : Le
passage cité plus haut de l'Apoc. dit qu'au milieu de
la place de la Ville et de l'un et de l'autre côté du Fleuve [il y a] l'arbre
de la Vie, rapportant douze fruits et portant son fruit chaque mois : et
les feuilles de l'arbre [sont] pour la santé des nations (Maryse
Bazaud, Bible de Paul Claudel, Partie 1, 2000 - books.google.fr). Les fresques et
peintures du monastère de Decani datent de 1348-1350. Les thèmes
représentés sont l'arbre de vie, symbole du Christ, le soleil et la lune dans
la scène de la Résurrection du Christ, l' allégories de deux péchés sur la
fresque de la RĂ©surrection (Bulletin
signalétique: Histoire et sciences des religions, 1981 - books.google.fr). L'Arbre de Vie est
le symbole du Christ, ce qui est montré par le médaillon avec le Christ
Emmanuel au sommet de l'Arbre de Vie, pendant que le Paradis est la la préfiguration de la Vierge (ce qui ne se voit pas sur la
fresque), mais qui est souvent mentionné dans les cantiques dédies a la
Vierge et au Christ. En suivant la trace des écrits apocryphes médievaux, nous avons trouvé des exemples dans lesquels on
sous-entend le Christ et le Saint-Esprit par l'Arbre de Vie, les deux premiers
n’en étant qu'un parallèle plus perfectionné dans le Nouveau Testament. Dans la
rédaction occidentale du départ de Seth aux Limbes a
la veille de la mort d'Adam, il est dit que le chérubin qui le guidait lui
avait montré l'Arbre de Vie qui était si grand qu'il atteignait les cieux. Sur
son sommet il vit un enfant. Le chérubin lui expliqua que cet enfant était le
Christ, qu'il allait venir et sera enfanté par une Vierge qui s'appellera
Marie, qu'il sera crucifié et qu'ainsi il apportera à l'humanité le pardon de
ses péchés. Dans la Paleja avec commentaires il est
dit que le chérubin qui montait la garde devant l'Arbre de Vie s'était écarté
de celui-ci au moment du crucifiement du Christ sur le Golgotha, lorsqu'il lava
de son sang l'humanité du péché initial Janko Radoranovic (Janko
Radoranovic, Observations iconographiques de Decani, Zograf, Numéro 9, 1978 -
books.google.fr, Galina
Kabakova, Contes et légendes étiologiques dans l'espace européen: Essai
littéraire, 2015 - books.google.fr). Les pierres tombales dans la Serbie de l'Ouest, au façonnement
sculptural et a plastique specifiques,
se rattachent, par leur origine, aux monuments des régions dinariques
occidentales de notre pays, c. à d. aux stèles universellement connues de
Bosnie et de l'Herzégovine. [...] La vie et la mort et la renaissance sont vivement presentes aussi dans les nombreuses autres coutumes de
cette région archaique de Serbie. L'apparition de l'arbre de vie sous forme d'ornement
sculpté est la caractéristique particulière des monuments de cette partie de la
Serbie. En nombre de régions on plante même aujourd'hui, au-dessus du
défunt doit l'arbre dans lequel, selon la croyance populaire, l'ame du défunt doit s’installer. Ces monuments sont
l'élaboration ultérieure de cette idée: au lieu de planter l'arbre, on le grave
dans le monument mĂŞme. Selon certaines opinions, l'apparition frequente du triangle comme motif ornemental sur ces
monuments pourrait etre la symbolisation de la
divinité tricéphale chtonique qui apparait dans les
nombreuses croyances de cette partie de la Serbie (ouest) (Nedeljko
Gvozdenovic, Pierres tombales dans la Serbie, Narodno likovno izrazavanje u
Srbiji, 1970Â - books.google.fr). "Les armes
battre au ciel" Cette expression apparaît dans d'autres quatrains et est
interprétée comme le conflit existant entre pouvoir temporel et pouvoir
spirituel (tel celui entre Napoléon et
Pie VII, cf. IV 43), entre religions différentes, ou entre religion et hérésie.
La Serbie devint très-puissante au milieu du quatorzième
siècle, sous le règne d'Étienne Douchan, surnommé le
Fort, qui réunit à ses États la plus grande partie de l'Albanie, de la
Macédoine, de la Thrace, et soumit la Bosnie et la Bulgarie. Il prit le titre
impérial, s'intitulant Empereur Étienne le Macédonien, aimant le Christ,
autocrate de la Serbie, de la Bulgarie, de la Hongrie, de l'Albanie, de la Hongro-Valachie, et de beaucoup d'autres contrées et pays.
Il résolut aussi d'affranchir son pays de la dépendance hiérarchique de
Constantinople. Déjà dans le Code publié en 1349, on lit à l'article 49 cette
décision : «Les églises du Tsar ne doivent pas être subordonnées à la Grande
Église.» Il réalisa bientôt cette prétention. Depuis l'exaltation de saint
Sava, douze métropolitains s'étaient succédés sur le siége
d'Oujitza; voici leurs noms : 1° Saint Sava, - 2°
saint Arsène, - 3° Sava II, - 4° Daniel Ier, - 5° Joannicius,
- 6° Eustache, - 7° Jacques, - 8° Eustache II, - 9° Sava III, - 10° Nicodème, -
11° Daniel II, - 12° Joannicius, élu en 1350. En 1351, l'empereur Étienne Douchan réunit à Sérés un synode dans lequel le
métropolitain serbe fut proclamé patriarche et reconnu comme chef autonome et
autocéphale de son Église. Le patriarche de Constantinople anathématisa les
Serbes ; mais en 1376, pendant que l'empereur PalĂ©ologue rĂ©gnait Ă
Constantinople, et Lazare sur les Serbes, le patriarche Théophane reconnut
l'autonomie proclamée à Sérés en 1351 (Adolphe
d'Avril, Orient chrétien : la Serbie, Revue du monde catholique, Volume 24,
1869 - books.google.fr). "tison" "tison" du latin
"titio" (cf. Tito). "En face tison" : cela se doit raporter Ă ces paroles du premier Vers, que ce tison parut
au Ciel, parce que le mĂŞme Auteur du sommaire de l'Histoire de France fait
mention que l'année précedente une Etoile avoit paru en plein midy , mais
il y a mais il y a beaucoup d'apparence que c'Ă©toit
un météoire et un feu ardent , comme un tison qui
parut au Ciel en manière de cornette plutôt qu'une étoile (Balthazar
Guynaud, La Concordance des prophéties de Nostradamus avec l'histoire depuis
Henry II. jusqu'Ă Louis le Grand: La vie et l'apologie de cet auteur, 1712 -
books.google.fr). "Vermine"
: Ver à soie Les tissus étaient importés de Byzance et d'Italie, mais
on sait qu'en Serbie on Ă©levait des vers Ă soie, et qu'Ă Prizren on fabriquait une sorte de tissu de soie. Seuls, les
portraits des souverains et des nobles peints sur les murs des Ă©glises peuvent
nous donner une idée de ces étoffes précieuses qui ne nous sont pas parvenues.
Elles ne font que confirmer les sources Ă©crites, selon lesquelles leur origine
est Ă rechercher Ă Byzance et en Italie. C'est par Dubrovnik que l'on
commandait les balles de tissus, qui arrivaient de Venise (Bojana
Radojkovic, Trésors de l'art serbe médiéval (XIIe-XVIe siècle): Ville de Paris,
Pavillon des arts, 23 décembre 1983-5 février 1984, 1983 - books.google.fr). Étienne Dusan,
héros de la bataille contre Michel de Bulgarie, vaincu à Velbuzd,
et avide de pouvoir, assassin de son père, le plus malheureux des Némanjic, le roi martyr Étienne Decanski,
rétablit l'autorité sur un immense territoire et se proclame, en 1346, empereur
des Serbes et des Grecs ! Il fait de
Prizren une capitale prospère, place de foire au cœur d'une région artisanale
qui tire sa prospérité de l'élevage du ver à soie et de la métallurgie. Les
Turcs souhaitent autant que les Ragusains profiter de cette richesse (Pierre
Cabanes, Histoire de l'Adriatique, 2016 - books.google.fr). Les riches archives du littoral adriatique offrent une
multitude de renseignements sur les voyages et les séjours, les affaires et la
vie quotidienne au Kosovo de ces Latins, comme les autochtones les appelaient Ă
cause de leur confession. Dusan se plaisait aussi à séjourner dans la ville de
Prizren, illustration parfaite des avantages d'une situation stratégique à la
croisée des grandes voies caravanières stimulant le développement économique. Des
panégyries s'y tenaient quatre fois l'an, et les marchands du littoral - venus
de Kotor et de Dubrovnik, mais aussi de Venise, de GĂŞnes etc. y affluaient sans
cesse. L'artisanat, fort développé et
connu pour sa production de tissus - de soie avant tout, les vers Ă soie Ă©tant
élevés dans les environs -, était structuré en corporations, dirigées par
des protomaîtres. Le roi et futur empereur Dusan
s'attardait aussi dans cette ville prospère à cause de la construction du
monastère des Saints-Archanges dans la vallée proche de la Bistrica,
où devait également s'élever le grand sanctuaire où il désirait être enterré (Gojko
Subotic, L'art médiéval du Kosovo, 2006 - books.google.fr). necydalus ("nekus dalos" : tison éteint) est, selon Pline, la chrysalide
d'une espèce particulière de ver à soie (François
Noel, Dictionarium Latino-Gallicum: Dictionnaire latin-français, 1842 -
books.google.fr). D'inégales couleurs le mûrier revêtu A pour le Ver à soie une égale vertu; Il nourrit, noir ou
blanc, la jeune colonie Mais le noir est
plus cher aux filles d'Ausonie. Quand les feux du
soleil dessèchent les coteaux, Si l'arbre de Thisbé voit flétrir ses rameaux, Quel aliment donner
à ton peuple innombrable ? Te préservent les
dieux d'un sort si déplorable ! Au siècle des Médicis, quand déjà la culture de la soie
s'Ă©tait naturalisĂ©e en Italie, un illustre poète, Marc-JĂ©rĂ´me Vida, vouĂ© tout Ă
la fois au ministère des autels et au culte des muses, jetait sur l'insecte
fileur le même intérêt et le même éclat que Virgile avait répandus sur
l'abeille, dans le siècle d'Auguste. Le barde de Crémone fit un être poétique
de l'humble et précieuse chenille que deux pauvres religieux avaient dérobée,
dès le temps de Justinien, aux plus riches nations de l'Asie. Toutefois Marc-Jérôme Vida, à qui les lettres latines
durent, à l'époque de leur renaissance, le poème de Bombyce,
publié à Rome en 1527, et réimprimé plus de cinquante fois, durant le cours
de trois siècles, n'a pas le premier célébré l'admirable travail du ver à soie.
L'ouvrage le plus ancien que l'on connaisse est le poème intitulé Bombyx, que
Louis Lazzarelli, poète couronné au Capitole par
l'empereur Frédéric III, composa dans le XVe siècle. Plus tard, en 1510, Giustolo, l'historiographe et le panégyriste de César
Borgia, fit paraître un poème, sous le titre : de Sere
seu de setivomis animalibus, dans lequel, entre autres idées
extraordinaires, mêlées à d'utiles enseignements, l'auteur émet cette opinion
bizarre que la musique instrumentale exerce une influence salutaire sur
l'insecte du mûrier. Mais, hâtons-nous de le dire, Marc-Jérôme Vida, qui voyait
dans l'inimitable industrie du ver Ă soie un reflet de l'intelligence du
suprême Ouvrier, éclipsa bientôt ses plus habiles prédécesseurs. Il prêta à son
insecte un cœur, des mouvements généreux, des facultés qui tiennent le milieu
entre l'instinct et la raison; et de la vie éphémère de ce chétif animal, le
poète fit un drame qui émeut et tient l'attention constamment éveillée. La
sécheresse didactique disparait, dans l'œuvre de Vida, sous le prestige d'une
poésie antique et toute virgilienne, où l'enchaînement des préceptes s'unit
avec adresse à des fictions pleines d'images et d'originalité (Bonafous,
Le ver à soie: poème en deux chants de Marco Girolamo Vida, 1852 -
books.google.fr). Ovide raconte,
dans le IVe livre des Métamorphoses, la mort de Pyrame et de Thisbé. Ils s'étaient donné rendez-vous sous un mûrier blanc:
Thisbé, arrivée la première, voit tout à coup une
lionne; elle s'enfuit et laisse tomber son voile que la lionne déchire cl
ensanglante. Pvrame, qui le trouve, ne doute pas de
la mort de Thisbé. Désespéré, il se tue près de
l'arbre. Cependant, ThisbĂ© revient, elle reconnaĂ®t Ă
peine le mûrier dont tes fruits n'ont plus la même couleur & son tour, elle
se perce le cœur avec le glaive encore chaud de son amant. Depuis lors la mure
se teint, en mûrissant, de la couleur qui rappelle ces sanglantes amours (Jean
Baptiste J. Millié, Camoens et les Lusiades, étude suivie du poëme annoté par
C. Lamarre, 1878 - books.google.fr). En Chine, l'arbre du Pou-sang
avec ses dix Soleils était un mûrier. C'est le thème de l'Arbre de Vie ou mieux
Arbre du Monde qui porte les Ă©toiles du firmament et donc aussi les Soleils.
Cet Arbre du Monde est l'Arbre de la Clarté, et il est dès lors assez évident
qu'il prenne parfois figure d'Arbre du Feu (Carl
Hentze, Herbert KĂĽhn, Mythes et symboles lunaires: (Chine ancienne,
civilisations anciennes de l'Asie, peuples limitrophes du Pacifique), 1932 -
books.google.fr, Henri
Torné-Chavigny, L'Histoire prédite et jugée par Nostradamus, 1860 - books.google.fr). Né à Port-le-Grand, saint Honoré devint évêque d'Amiens vers 554. Sa nourrice n'y voulait point croire, elle planta le fourgon (forme
ancienne pour "tison") ardent dont elle se servait pour remuer les
braises de son four. Instantanément, l'instrument se transforma en un "meurier miraculeux" (forme ancienne pour mûrier)
couvert de fleurs et de fruits. Il est probable que c'est Ă ce miracle que les
boulangers doivent de l'avoir pour patron. Les habitants de Port-le-Grand et
leur clergé brûlent encore un arbre le 15 mai, veille de leur fête patronale (Mythologie
française: bulletin de la Société de mythologie française, Numéros 222 à 225,
2006 - books.google.fr). Stefan Nemania (1109 - 1168 -
1196), grand joupan de Zêta, ayant réuni les diverses
joupanies sous son autorité, se rendit indépendant
des monarques de Byzance, et prit le titre de roi (kral)
des Serbes, L'indépendance politique de la Serbie réalisée en 1159, fut
complétée au point de vue religieux par une organisation ecclésiastique propre,
sous l'autorité d'un métropolite, résidant à Petch
(1218). Le premier titulaire, Sabbas, frère d'Etienne II Nemanitch,
se rapprocha de Rome et couronna solennellement son frère comme roi, au nom du
pape Honorius III en 1220. Il réorganisa les diocèses dont le nombre fut
élevé à dix. Etienne Douchan, le Fort (Silni), descendant en cinquième ligne du fondateur de la
monarchie serbe (Charles
de Clercq, Les églises unies d'Orient, 1934 - books.google.fr). Typologie Le report de 1712  sur la date pivot 1355 (mort d’Etienne Douchan) donne 998. Le trône fut occupé par Samouïl
(997-1014). Il choisit Okhrid pour capitale et pour
siège du patriarcat bulgare. En 998, Samouïl
entreprit une campagne en Serbie et envahit les régions de Zêta, Douklia et Trebiné. Il captura le
prince Ivan Vladimir, mais la fille de SamouĂŻl tomba amoureuse
du prince, pria son père de le libérer et devint sa femme avec la bénédiction
de SamouĂŻl. Le prince Ivan Vladimir occupa de nouveau
son trône en qualité de beaufils et de vassal de Samouïl (Dimitrina
Aslanian, Histoire de la Bulgarie, de l'antiquité à nos jours, 2004 -
books.google.fr). La guerre de 14-18 Du XVIe jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, les Serbes de
l'Empire des Habsbourg se virent accorder nombre de privilèges en récompense de
leurs faits d'armes. L'Empereur Léopold Ier leur accorda cinq privilèges
principaux pendant et après la Grande Migration en 1690, en 1691 et en 1695.
Ces privilèges furent ensuite approuvés par Joseph Ier (le 7 août 1706 par la
Chancellerie impériale et le 29 septembre par la Chancellerie hongroise), par
Charles VI (en 1713, avec une protection spéciale accordée en 1715) et par Marie-Thérèse
(en 1743) (Dusan
Batakovic, Histoire du peuple serbe, traduit par Ljubomir Mihailovic, 2005 -
books.google.fr). Lors de la Grande Guerre de Vienne (1683-1699), qui
commence avec le siège de Vienne par les Ottomans, les Serbes alliés aux
Autrichiens reconquièrent une partie de la Serbie. Mais Vienne fait tout pour
qu'ils ne constituent pas un Etat autonome. Après une révolte dans la partie
ottomane, 60000 Serbes vaincus migrent vers la Hongrie. Ils reconnaissent
l'empereur comme souverain. Les batailles de Slankamen
en 1691 et de la Szenta en 1697 conduisent Ă la paix
de Karlowitz (cf. quatrain III, 90). La guerre de
1714-1718 commence par la volonté des Turcs de reprendre aux Vénitiens des
territoires en Grèce. L'Autriche intervient en 1716 et obtient la paix de Pozarevac
(1718). Les Turcs renoncent Ă la Serbie du nord et au Banat. C'est alors
que le nom de "Serbie" apparaît pour la première fois. |