La guerre de
succession de Pologne Le Maréchal de Villars III, 32 1728 Le grand
sepulcre du peuple Aquitanique S’aprochant
aupres de la Tousquane, Quand Mars sera
pres du coing Germanique, Et au terroir de la gent Mantuane. La guerre de succession de Pologne (voir quatrain III, 38) se prépare dans les changements d’alliance lorsque l’Espagne se détache de l’Autriche, en 1727, pour se rapprocher de la France et de l’Angleterre avec laquelle une guerre faillit se déclarer au sujet de Gibraltar. Le trône électif polonais, qui sera vacant en 1733, est l’objet de la convoitise du beau-père de Louis XV, Stanislas Leczinski - candidat de la France, de l’Espagne et de la Savoie - déjà roi de Pologne autrefois détrôné, et d’Auguste III de Saxe soutenu par les Russes et les Autrichiens. Stanislas élu à Varsovie, est refoulé et bloqué à Dantzig (« coing Germanique ») par les armées austro-russes. Il s’en échappera après six mois de résistance. La guerre se déroule aussi en Italie où les Espagnols cherchent à conquérir Naples et la Sicile, les Savoyard le Milanais, tandis que la France recevrait la Savoie. Gdansk est citée pour la première fois en 997, (Gyddanyzc urbs) dans l’Histoire de la Mission d’Adalbert de Prague, qui essaie en vain d’introduire le christianisme en Poméranie et en Prusse. En 1295, elle passe avec sa province sous suzeraineté polonaise. Ladislas Ier de Pologne, attaqué par le Brandebourg, fait appel à l'Ordre. Le 14 novembre 1308, les chevaliers Teutoniques s’emparent de Gdansk en chassant le duc de Poméranie, massacrent ses habitants et conservent la région. C'est un des points d'appui du Drang nach Osten germanique au Moyen Âge. Dantzig adhère à la Hanse en 1310, devenant rapidement une des principales villes de l'association. En 1454, le Conseil municipal, membre de la Confédération prussienne, mécontent de la tutelle teutonique, déclara prendre pour souverain le roi de Pologne, ce qui provoqua la guerre de Treize ans. De 1466 à 1793, Dantzig avec une population à majorité allemande, avait un statut de ville libre au sein de la Prusse royale, puis de la voïvodie de Poméranie dans la République nobiliaire de Pologne (fr.wikipedia.org - Gdank). Là , s’illustre le Maréchal de Villars qui prendra Milan et espérera « pousser ses avantages et emporter Mantoue[1] » (« gent Mantuane »). Villars sera aussi celui qui termina la guerre des Camisards (vois quatrain II, 97) qui fut l’expression de la révolte des Cévenols contre le fanatisme religieux de Louis XIV. La bataille de Nages extermina un tiers des Camisards et forcera Cavalier à négocier. Or une partie des Cévennes se trouvait dans l’Aquitaine romaine issue de la division territoriale effectuée par Auguste. En effet, les sources du Lot et du Tarn, dans les Cévennes actuelles, sont représentées dans les limites de la carte de l’Aquitaine du livre d’Anne de Leseleuc, « La Gaule » [2] (« sepulcre du peuple Aquitanique »). L'ancienne Aquitaine, dont dépendait l'Arvernie, formait trois de ces provinces, sous le nom d'Aquitaine première (comprenant la partie orientale de la Loire aux Cévennes), d'Aquitaine seconde (partie occidentale de la basse Loire à la Garonne) et la Novempopulanie (partie méridionale entre la Garonne et les Pyrénées). La cité des Arvernes faisait partie de l'Aquitaine première, qui avait pour métropole la cité des Bituriges. [...] Les cités de l'Aquitaine première étaient celles des Bituriges (Bourges, des Arvernes (Clermont), des Ruthenois (Rodez), des Albiens (Alby), des Cadurkes (Cahors), des Lemovikes (Limoges), des Gabales (Javol, depuis Mende), des Vellaves (Ruessio, plus tard Le Puy) (Ambroise Tardieu, Histoire de la ville de Clermont-Ferrand, 1870 - books.google.fr). |