Le traité d’Aix-la-Chapelle III, 58 1747-1748 Aupres du Rin, des montaignes Noriques Naistra un grand de gent trop tart
venu, Qui defendra
SAUROM. & Pannoniques, Qu'on ne saura qu'il sera devenu. Vocabulaire Une partie de la Styrie, de la Carinthie et de la
Carniole, formait la province du Noricum romain,
aujourd'hui en Autriche. Les Noriques Ă©taient une
population celte. "saurom" :
sarmate, peuple d'Asie centrale qui participa aux
grandes invasions. Edico Jordanès (Jordnandès)
ne parle pas de la mort d'Edica, père d'Odoacre qui
termina l'empire romain d'Occident, battu à la bataille de la rivière Bollia en Pannonie : Le roi des Suève Hunnimond,
après avoir volé du bétail au Ostrogoths, est battu par ces derniers. Il
appelle à la révolte le peuple voisins des Scyres qui
est est maté. Craignant que la ruine des Scires
n'entraînât la leur, Hunimund et Alaric, rois des
Suèves, prirent les armes contre les Goths. Ils furent soutenus par les
Sarmates, qui vinrent Ă leur aide avec leurs rois Beuga
et Babai; par ce qui restait de Scires
sous la conduite d'Edica et de Vulfo,
leurs chefs, que les Suèves appelèrent, comme devant combattre avec d'autant
plus d'acharnement qu'ils avaient leur vengeance Ă satisfaire; enfin par les
Gépides, qui se joignirent à eux, ainsi qu'un assez grand renfort de Ruges. Ils ramassèrent en outre d'autres guerriers de
divers côtés , et, réunissant en corps cette immense
multitude, ils allèrent camper auprès de la rivière Bollia,
en Pannonie. Walemir Ă©tant mort, les Goths eurent
recours dans cette conjoncture à son frère Théodemir,
qui, bien qu'il régnât depuis longtemps conjointement avec ses frères, ne prit
néanmoins qu'alors les insignes du pouvoir suprême. Il manda Widemir, son plus jeune frère, lui confia une partie des
soins de cette guerre; puis il obéit à la nécessité, et courut aux armes. Le
combat s'étant engagé, l'armée des Goths eut le dessus, et fit un tel carnage
de l'ennemi, que le champ de bataille, inondé de sang, ressemblait à une mer
rouge, oĂą s'Ă©levaient, comme des collines, des tas d'armes et de cadavres, et
que plus de dix mille guerriers restèrent sur la place. A cette vue, les Goths
furent transportés d'une joie indicible; car, en faisant cet immense carnage,
ils avaient vengé le sang de leur roi Walemir et leur
propre injure. Quant Ă cette innombrable foule d'ennemis divers, ceux qui
purent échapper prirent la fuite, et ne regagnèrent leurs pays qu'à grand-peine
et couverts de honte (Ammien
Marcellin, Jornandès, Frontin, Végèce, Modestus, avec la traduction en
Français, 1851 - books.google.fr). Von den Skirenkönigen spielte Edico/Edica seine letzte geschichtliche Rolle in
der Schlacht an der Bolia
(ibid. 386-386), Weiteres ist
ĂĽber ihn nicht ĂĽberliefert worden (Alba
Regia, Volume 26, Istvan Kiraly Muzeum, 1997 - books.google.fr). Scyres Les sources donnent des informations contradictoires sur
l’origine ethnique précise d’Odoacre et de son père, Édica
ou Édikon. Selon l'Anonymus
Valesianus et Jean d’Antioche, Édicon
était un conseiller d’Attila qui servit d’ambassadeur à Constantinople. Mais Jordanes en fait avec Hunulf, son
frère, l’un des chefs scyres qui défirent les
Ostrogoths lors de la bataille de la rivière Bolia
dans les années 460. Toutefois, dans son Romana, le même Jordanes
mentionne qu’il était d’origine ruge («Odoacer genere Rogus»). Le Consularia Italica en fait le roi des Hérules alors que Théophane et Marcellinus Comes le font appartenir aux Goths. Les auteurs
contemporains ne sont guère plus unanimes et font d’Odoacre un Ruge, un Scyre, un Turcilingue et même, quoique
plus improbable, un Hérule ou un Hun. Selon les plus récentes études du
spécialiste Herwig Wolfram6, Édicon
appartenait aux Turcilingues et aurait été le
restaurateur de l’éphémère royaume des Scyres ou Skyres après la chute de l’empire des Huns. On ne connaît
pas le nom de sa mère, mais on sait qu’elle était d’origine scyre
(fr.wikipedia.org - Odoacre). La description que fait l'abbé Du Bos de l'état où se trouverent les Barbares après la mort d'Attila n'est pas
moins hardie.On y voit qu'il avoit
lu Jornandès. Mais pourquoi donne-t-il aux Boïens ce que Jornandès donne aux Scyres? C'est qu'il a dit que les Scyres
Ă©toient un peuple Boien,
& il l'a dit, parce que le château de Scheuren
doit avoir pris son nom des Scyres. Mais encore,
puisque les étoient
BoĂŻens suivant lui, pourquoi les placet-il Ă l'orient
des Suèves dans le nord de la Germanie, ou dans la Pologne, tandis qu'ils habitoient avec les autres Alains,
dans la petite Scythie ou une partie de la Moesie au
midi du Danube & non loin du Pont-Euxin ? A-t-il
senti une partie de sa méprise lorsqu'il a fait venir les Boïens d'un pays de
l'orient, en suivant la rive du Danube. (Ab Orientis orâ per Histri ripam) ? Si je dois dire ce que j'en pense, Aventin avoit lu l'endroit de Jornandès où celui-ci parle des Boisques, & ne l'avoit pas
mieux entendu que celui où il est fait mention de la victoire de Théodemir sur les Suèves & les Allemands.Son
Alaric, roi des Suèves, est certainement l'Alaric de Jornandès. Son Hun Veliphon est un composé de Hunimund
& du prince des Scyres, appellé
Wlf par le mĂŞme auteur. Comment a-t-il
fait partir les Scyres de l'orient pour aller
s'Ă©tablir dans le pays des Norisques au nord du Danue? comment a-t-il
placé la Suévie dans la Silésie & dans la Lusace,
&. tandis qu'elle Ă©toit
voisine de la Dalmatie, & qu'elle n'Ă©toit pas
éloignée de la Pannonie ? On voit que jusqu'ici tout son récit est un chaos où
tout est confondu (Louis
Gabriel du Buat-Nancay, Histoire ancienne des peuples de l'Europe, Tome 9, 1772
- books.google.fr). L'abbĂ© Jean-Baptiste Dubos, nĂ© le 14 dĂ©cembre 1670 Ă
Beauvais et mort le 23 mars 1742 à Paris, est un homme d'Église, diplomate et
historien français. Historien de la diplomatie, ses ouvrages témoignent de son
érudition et son Histoire critique de l’établissement de la monarchie française
dans les Gaules est son ouvrage le plus important. L’étude exhaustive que lui a
consacré Alfred Lombard en 1913 en a éclairé la
genèse, le contenu, la forme. Un de ses points de vue est que la France et sa
monarchie sont seules héritières légitimes et directes de Rome, Ce droit «est
la cession authentique qui lui a été faite de ces provinces par l’Empire
Romain, qui depuis près de six siècles les possédait à titre de conquête. (…)
La monarchie française est donc, de tous les États subsistants, le seul qui
puisse se vanter de tenir les droits immédiatement de l’ancien Empire Romain.» (fr.wikipedia.org -
Jean-Baptiste Dubos). Ce qui rappelle l'interprétation du quatrain IV, 49 au
sujet de la "translatio imperii"
contestée à l'empire habsbourgeois. Boïens Les Boïens (Boii en latin)
étaient l'un des plus importants peuples celtes de l'âge de fer. Leur présence
est attestée, en différentes époques, en Gaule cisalpine (dans le Nord de
l'Italie), en Pannonie (région de l'Europe Centrale comprenant l'actuelle
Hongrie ainsi qu'une partie des pays frontaliers), en BohĂŞme et en Gaule
transalpine. De surcroît, des recherches archéologiques ont démontré qu'au IIe
siècle av. J.-C., des Celtes (probablement Boïens) vivant en Bohême se sont
installés en Silésie, dans le Sud de la Pologne. «À la demande des Héduens, les
Boïens reçurent, à cause de leur grande réputation de valeur, la permission de
s'Ă©tablir sur leur propre territoire ; on leur donna des terres, et ils
partagèrent plus tard les droits et la liberté des Héduens
eux-mêmes.» (Jules César, Commentaires sur la Guerre des Gaules, Livre I,28) (fr.wikipedia.org
- BoĂŻens). Le premier vers du quatrain semble reprendre les termes
traduits en français d'un passage du Bello Gallico de
Jules CĂ©sar : Helvetij oppida sua duodecim
incendebant, et e fĂŻnibus
suis exeunt. Bojos qui trans Rhenum vivebant,
et in agrum Noricum transierant, Norieamque oppugnaverant, receptos ad se socios sibi adsciscunt.
Julii Cesaris commentarij de bello Gallico Lib. I cap. 5. (Stanislaw
Siestrzencewicz-Bohusz, Précis des recherches historiques sur l'origine des
Slaves ou Esclavons et des Sarmates, et sur les Ă©poques de la conversion de ces
peuples au christianisme, 1824 - books.google.fr). "tart"
: tardus tardus, a, um, adj., lent, indolent, tardif, paresseux (fréq. et très-class.) (Wilhelm
Freund, Grand dictionnaire de la langue latine: sur un nouveau plan, Tome 3,
traduit par Napoléon Theil, 1855 - books.google.fr). En rapport avec le nom "scyre"
à rapprocher du grec Skyros : Toujours est-il que l'astuto Ulisse (selon Bellori) reconnaît
Achille à son geste ambigu et c'est donc au «divin Ulysse, dont l'esprit est si
prudent & le courage magnanime» que revient le mérite d'avoir révélé la
véritable personnalité du héros. Celui-ci renonce alors aux «plaisirs, voluptés
& délices» de Skyros et à son entourage féminin pour obéir à l'«instinct
généreux de la vertu étant en lui». Philostrate invoque
Plutarque et son traité Comment il faut lire les poètes (traduit par Amyot)
pour expliquer «la répréhension que fait Ulysse à Achille : lors qu'il estoit oisif entre des filles en l'île de Scyros [...]. Cela
même se peut dire à un homme dissolu en volupté, & à un nonchalant &
paresseux, & à un ignorant» (C.
Pace, Héros de légende : Achille et Enée, Nicolas Poussin (1594-1665): Actes Du
Colloque Organise Au Musee Du Louvre Par Le Service Culturel, Du 19 Au 21
Octobre 1994, Volume 2 ;Volume 6, 1996 - books.google.fr). Mais plutôt avec les Gépides qui participèrent avec Edico à la bataille de la Bollia.
Le nom de GĂ©pides signifie paresseux, traineurs ; il
vient de l'adjectif gothique gepanta : c'est le verbe
anglo-saxon gebiden, rester en arrière, prononcé à la
manière des Ostrogoths, en mettant un n avant le d. Selon Jornandès, l'historien des Goths, on aurait appelé les Gépides
des paresseux, des traîneurs, parce que, des trois vaisseaux qui les
conduisaient, eux, les Ostrogoths et les Visigoths, de la Scandinavie aux
embouchures de la Vistule, celui qui portait le premier de ces trois peuples
aurait abordé le dernier. Mais ce récit, qui ressemble à un petit conte inventé
à loisir, est démenti d'ailleurs par les faits historiques. Il faut donc croire
que les Gépides reçurent des Ostrogoths et des Visigoths le sobriquet de gepanta, traîneurs, parce qu'ils arrivèrent bien plus tard
qu'eux sur le territoire romain. En effet, les Goths y paraissent dès l'année 215
de J.-C. , et les GĂ©pides ne s'y montrèrent qu'Ă
partir du règne de l'empereur Claude II (l'an 269 de J.-C.) (Encyclopédie
des gens du monde, Volume 12 : G - Ger, , 1839 -
books.google.fr). Le dernier roi des GĂ©pides Cunnimond
est tué par le lombard Alboin qui épouse sa fille
Rosemonde (cf. quatrain IX, 54). Les Lombards Paul-Diacre dit que les Lombards eurent souvent guerre
avec les GĂ©pides. Il y a cependant des Auteurs qui confondent ces deux nations.
Saumaise, au rapport de
Hugues Grotius, a trouvé dans les extraits de quelques manuscrits Grecs,
"les Gépides que l'on appelle Lombards". Constantin Porphyrogénète,
dans un de ses extraits de l'Histoire de Théophane, prétend que les Lombards,
par une mésintelligence, sont sortis des Gépides, & que les Wandales, les Ostrogoths, les Werstregoths,
les GĂ©pides & les Lombards descendent du canton de la Scanzie
[Scandinavie] occupé par les Sucons, qui depuis ont
été appellés Normands (Antoine
Augustin Bruzen de La Martinière, Le grand dictionnaire géographique et
critique, Tome 3, 1768 - books.google.fr). S'il faut en croire leur historien Paul Diacre, fils de Warnefried, les Lombards Ă©taient originaires de la Scandinavie
et avaient passé en Germanie sous la conduite de leurs chefs Aja et Ibor.
Ils avaient porté le nom de Viniles ou Vienli, jusqu'à ce qu'0din le changeât en celui de Longobards, peut-être à cause de la longueur de leurs
barbes qui les distinguait de tous leurs voisins. Au reste, leur histoire est
fort obscure jusqu'Ă l'an 751 de la fondation de Rome, oĂą nous les trouvons
établis sur la rive droite de l'Elbe. Strabon nous apprend que Tibère les
rejeta loin de ce fleuve; mais son témoignage est infirmé par le silence de Velléius Paterculus qui suivit en
Germanie le fils adoptif d'Auguste. Les Lombards s'allièrent plus tard avec les
Marcomans et combattirent avec eux sous les ordres de Maroboduus;
mais fatigués de l'humeur despotique de ce chef, ils l'abandonnèrent Pour se
joindre à Hermann (Arminius), et cette défection donna la victoire aux
Chérusques. Ces derniers ayant éprouvé, dans la suite, des revers, les Lombards en profitèrent pour s'emparer
de leur domination sur toutes les peuplades qui habitaient au nord du Harz.
Selon Ptolémée, qui écrivait dans la première moitié du IIe siècle de J. C., leur
autoritĂ© Ă©tait reconnue depuis le Weser jusqu'au Rhin. Ils succombèrent Ă
leur t0ur sous les coups des Francs et furent obligés ose retirer dans leurs
anciennes demeures sur l'Elbe Pendant deux siècles, à dater de cette*poque, il
n'en est plus fait mention dans l'histoire. Nous les retrouvons ensuite sur la
rive septentrionale du Danube, où ils étaient allés s'établir sous leur sixième
roi nommé Daffo. Ils étaient alors alliés aux
GĂ©pides. Tato, successeur de Daffo,
renversa, dit-on, le royaume des Hérules au commencement du VIe siècle. Des querelles qui éclatèrent entre les
membres de la famille royale ouvrirent le chemin du trĂ´ne Ă Audoin,
à qui Justinien confia la défense de la Pannonie et de la Norique. Son
successeur, Alboin, défit les Gépides avec le secours
des Avares, et en 568, appelé en Italie par Narsès, il quitta la Pannonie avec
une foule de Barbares (GĂ©pides, Bulgares, Sarmates, Pannoniens, Souabes,
habitants de la Norique), il franchit les Alpes Juliennes et se jeta sur
l'Italie. Il s'empara sans résistance de la plus grande partie de l'Italie
septentrionale et s'en fit proclamer roi. Pavie seule rĂ©sista quelque temps Ă
ses armes victorieuses; mais elle finit aussi par lui ouvrir ses portes et
devint la capitale de ses États. Ce prince partagea alors ses conquêtes en 56
duchés, dont il confia le gouvernement aux principaux chefs. Après cinq ans
d'un règne agité, il fut assassiné par sa femme, Rosemonde, de concert avec son
amant Hemilchild (Nouveau
dictionnaire de la conversation, Tome 16, 1843 - books.google.fr, Lucien
Davesiès de Pontès, Études artistiques pendant un voyage en Italie: suivies
d'une notice biographique sur Manin, Tome 2, 1871 - books.google.fr). Le 28 juin 572, Alboïn est assassiné à Vérone alors qu'il
fait une sieste. Selon la légende, sa femme Rosemonde fut l'instigatrice de cet
assassinat, voulant se venger du roi qui l'avait obligĂ© lors d'un banquet Ă
boire le vin de la victoire dans une coupe pratiquée avec le crâne de son
propre père. La coupe fut conservée jusqu'au règne du roi Ratchis
(744-749) au moins, selon le témoignage de Paul Diacre, l'historien des
Lombards, qui dit dans son Historia Langobardorum
l'avoir vue de ses yeux Ă la cour royale de Pavie quand le roi Ratchis la montra Ă des convives (fr.wikipedia.org - AlboĂŻn). Giselpert (Giselbert) est le
nom d'un noble lombard du milieu du VIIIe siècle qui fut duc de Vérone (dux Veronensium) de c. 745 à c.
762. Il est passé à la postérité pour avoir violé vers 760 le tombeau d'Alboïn,
le roi lombard qui conduisit son peuple en Italie en 568. Alboïn avait été
inhumé dans le palais ducal de Vérone, lieu de son assassinat en 572.
L'historien des Lombards Paul Diacre (d'origine lombarde et contemporain de
Giselpert) nous rapporte en effet Ă la fin du VIIIe s. que le duc de VĂ©rone
pénétra dans la tombe du premier roi lombard d'Italie pour s'approprier son
épée et des objets précieux (fr.wikipedia.org
- Giselpert de Vérone). Giselpert raconta encore que, dans la sépulture, Alboin lui était apparu. Cette vision surnaturelle coupait
court Ă tout reproche de violation de tombeau et surtout confirmait que la
puissance attachée à l'épée et avec elle le prestige du chef mort, passait
légitimement, avec son consentement, au vivant. Et PAUL DIACRE de dénoncer avec
mépris le succès que remporta cette "vantardise" auprès d'hommes trop
crédules à son goût... […] Cette vision s’ancrait dans les traditions fort
anciennes de la culture germanique : apparitions des ancĂŞtres, transmission de
puissance et de légitimité par les arme (Le
serment: recueil d'Ă©tudes anthropologiques historiques et juridiques :
séminaire 1985-1988, Université de Paris X: Nanterre. Centre Droit et cultures,
1989 - books.google.fr). C'est avec Walthari que
s'Ă©teint la dynastie des Lethinges. D'autres familles
se succéderont sur le trône des Lombards. Audouin qui
lui succède appartient à un autre lignage, ex genere gausus (Giorgio
Ausenda, The Segmentary Lineage in Contemporary Anthropology and Among the
Langobards, After Empire: Towards an Ethnology of Europe's Barbarians, 2003 -
books.google.fr). Selon le Chronicon Gothanum, Auduin est mort en
Pannonie, sans précision de lieu, au contraire de son fils Alboin : Mater autem audoin nomine menia uxor fuit pissae regis. Audoin ex genere fuit gausus, ipse adduxit langobardos
in pannoniam, et
mortuus est audoin in pannonia (Monumenta
Germaniae historica inde ab anno Christi quingentesimo usque ad annum
millesimum et quingentesimum. Legum,
Tome 4, 1868 - books.google.fr). The
Chronicon Gothanum, also called the Historia langobardorum codicis gothani, is a history of the Lombard people written at and
for the court of King Pippin of Italy between the years 806 and 810. It is preserved in the twelfth-century 'Codex Gothanus,
Forschungsbibliothek 84 at Gotha, from which its
conventional Latin titles are derived; The chronicle
is not titled in the manuscript. The text is ideologically pro-Carolingian, and
among its sources are Isidore of Seville and possibly
Jerome. Chronicon Gothanum means "chronicle from Gotha", and Historia langobardorum codicis gothani means "history
of the Lombards from the codex of Gotha" (en.wikipedia.org -
Chronicon Gothanum). Successeur du roi Walthari, il
devient fédéré de l'Empire byzantin (v. 541), obtenant un fœdus
de la part de l'empereur Justinien Ier qui lui octroie la Norique et des
subsides. Il leur confia aussi la défense de la Pannonie (fr.wikipedia.org - Aldoin, Nouveau
dictionnaire de la conversation, Tome 16, 1843 - books.google.fr). On n'a malheureusement pas retrouvé la tombe du roi Audoin enterré en Pannonie
(Istvan Bona, A l'aube du moyen âge: Gépides et Lombards dans le bassin des Carpates, 1976 - books.google.fr). Les Sarmates En Europe centrale, des Sarmates danubiens subsistaient
dans la grande plaine hongroise où, après l'époque hunnique, ils furent les
vassaux ou les alliés de différents peuples germaniques, comme leurs vieux amis
les Suèves / Quades ou les puissants Gépides. La dernière invasion sarmate en territoire romain eut lieu en 470. Les guerriers
d'un chef nommé Babaï passèrent le Danube, envahirent
la Pannonie Seconde, prirent Singidunum / Belgrade et
battirent l'armée du «duc» romain Camundus (Jordanès, Histoire des Goths, LV, 282). L'empereur d'Orient
Léon lâcha sur eux le prince ostrogoth Théodoric (le futur roi d'Italie) qui,
avec 6000 hommes, vainquit et tua BabaĂŻ. En 568,
certains de ces Sarmates danubiens suivirent les Lombards et participèrent à la
conquĂŞte de l'Italie (Iaroslav
Lebedynsky, Les Sarmates: amazones et lanciers cuirassés entre Oural et Danube,
VIIe siècle av. J.-C.-VIe siècle apr. J.-C., 2002 - books.google.fr). Typologie Le report de 1748 sur la date pivot 469 (bataille de la Bollia) donne -810. Le report de la date de 1748 sur la
date pivot de 553 (date de la mort supposée d'Alduin)
on a -642. La culture de Hallstatt, ou culture hallstattienne, ou
encore Hallstattien, est une culture archéologique du centre-ouest de l'Europe
qui s'est développée entre environ 1200 et 500 av. J.-C. Elle précède la
période de La Tène ou second âge du fer. Elle prend
son origine au nord des Alpes sur la Tchéquie, la Bavière, et le nord de
l'Autriche actuelles. Cette culture est généralement considérée par les
historiens comme le berceau des peuples celtes. La culture de Hallstatt tire
son nom d'un site archéologique qui se trouve à Hallstatt, dans la région du
Salzkammergut, en Autriche, dans l'ancienne Norique. Le toponyme Salzkammergut
fait allusion aux célèbres mines de sel de la région, cet «or blanc» que les
Celtes exploitaient déjà . Le Kammergut désignait au
Moyen Ă‚ge un ensemble de fiefs comprenant le fief de Wildenstein
dépendant du château de Bad Ischl, et s'étendant de
l'extrémité méridionale du lac de Traunsee jusqu'au
Massif du Dachstein. Il fut rattaché en 1419 au domaine
Habsbourg, et donc en 1438 au Saint-Empire romain germanique (fr.wikipedia.org -
Culture de Hallstatt). Cette connaissance de la culture de Hallstatt est assez
récente. Les fouilles entreprises sur le site de Hallstatt
débutent vers le milieu du XIXe siècle. Les premières investigations
archéologiques sont conduites entre 1846 et 1863 par Johann Georg Ramsauer, alors directeur de la mine nationale de Hallstatt
et par l'archéologue Eduard von Sacken,
de l'Académie autrichienne des sciences (fr.wikipedia.org -
Culture de Hallstatt). 1748 et le Traité d'Aix la Chapelle Les sept royaumes suivans : la
Hongrie, la BohĂŞme, l'Esclavonie et la Croatie, la Dalmatie, la Gallicie et la Lodomerie,
l'Illyrie, la Lombardie et Venise; un archiduché, celui d'Autriche; un grand-duche, celui de Transylvanie; un margraviat, celui de
Moravie; Les cinq duchĂ©s, de Styrie, de Salzbourg (incorporĂ© actuellement Ă
l'archiduché d'Autriche), de Carinthie et de Carniole (incorporé à l'Illyrie),
la Silésie (unie à la Moravie); deux comtés érigés en principautés, celui du
Tyrol avec Voralberg, et de Gorz
et Gradisca (réuni au royaume de l'Illyrie) : tous
ces pays si distincts par l'origine, le caractère, le langage, les mœurs de
leurs habitans, forment aujourd'hui la monarchie
héréditaire d'Autriche, plus étendue que la France, et dont la population égale
au moins celle de ce pays. Cependant la constitution sociale et politique de
cet état n'est basée ni sur le droit d'une nationalité, ni sur le fait d'une
conquête; à dire vrai, c'est une sorte de bonne fortune dans la destinée de
deux nobles maisons allemandes, celles de Babenberg et d'Habsbourg; c'est la
prospérité domestique d'un patrimoine habilement géré. Voici l'origine et la formation de l'empire autrichien.
Depuis que les Romains subjuguèrent les tribus germaniques, tels que les Panonnii, Boii, Norici, etc., habitant les rives méridionales du Danube, et
y établirent dans les premières années de l'ère chrétienne des colonies
militaires, Anassianum (Enns) et Vindobonna
(Vienne), peuplées et fortifiées par Auguste, devinrent les boulevarts
les plus reculés de l'empire romain contre les barbares du Nord. Le pays où elles furent situées,
correspondant à une partie de l'archiduché d'Autriche, appartint alors à la
Pannonie supérieure, tandis que le reste de l'archiduché actuel avec une partie
de la Styrie, de la Carinthie et de la Carniole, formait la province du Noricum : au midi s'étendait la province de l'Illyricum, et à l'ouest la Rhétie. Il en fut ainsi pendant
plus de trois siècles. Mais un des premiers résultats de la migration des
peuples, fut la destruction des Ă©tablissemens romains
dans ces contrées : le Noricum et la Pannonie furent dès
lors possédés successivement par les Boiens, par des
Vandales, des HĂ©rules, des Rugiens, des Goths, des Longobards et des Avares. Il est Ă remarquer
que ce pays, dont les souverains devaient dans la suite des siècles s'asseoir
le plus long-temps sur le nouveau trĂ´ne des CĂ©sars,
donna aussi naissance à celui qui déposa de l'ancien trône le dernier empereur
romain; Odoacre régnait dans le Noricum et la
Pannonie avant de s'établir à Rome (Encyclopédie
nouvelle, Tome 2 : Ari-Bos, 1840 - books.google.fr). Pendant la guerre de Succession d'Autriche, les systèmes
d'alliance franco-prussienne et anglo-autrichienne avaient démontré leur
fragilité. En dehors de la Prusse qui apparaissait comme le principal bénéficiaire
en incorporant la Silésie au royaume, la paix signée à Aix-la-Chapelle ne satisfaisait personne. Les
Français avaient le sentiment de s'être battus pour le Roi de Prusse, les
litiges commerciaux et coloniaux entre la Grande-Bretagne, la France et
l'Espagne n'étaient pas réglés, l'Autriche
sauvait la couronne impériale entre les mains de Marie Thérèse de Habsbourg,
mais perdait la Silésie et sa prépondérance en Allemagne et en Italie. Le
royaume d'Espagne Ă©mit plus tard des objections aux clauses concernant
l'asiento, et le traité de Madrid traita ce point, la Grande-Bretagne y
renonçant pour la somme de 100.000 livres. Rien n'était réglé. Le traité
n'établissait pas une paix stable et la guerre de Sept Ans apparaît comme une
suite logique au conflit (fr.wikipedia.org
- Traité d'Aix-la-Chapelle (1748)). À l'issue des guerres d'Italie, la domination espagnole s'impose sur le duché de Milan (traité du Cateau-Cambrésis en 1559), puis celle des Habsbourg à l'issue de la guerre de succession d'Espagne (traité de Baden en 1714). L'Autriche s'en fit confirmer la possession au congrès d'Aix-la-Chapelle (1748). Conquise en 1797 par Bonaparte qui la transforma en République cisalpine, la Lombardie (Lombardia) fut rendue par le Congrès de Vienne à l'Autriche qui l'associa à la Vénétie pour former le Royaume lombard-vénitien (www.cosmovisions.com). Les nouvelles de Giulio Cesare Croce et Adriano Banchieri publiées en 1620, Bertoldo, Bertoldino e Cacasenno, se déroulent à la cour d'Alboino où le héros, Bertoldo, un paysan fruste mais avisé, devient le fidèle conseiller du roi lombard. Carlo Goldoni s'inspire de ces nouvelles pour le livret de l'opera buffa du même titre créé sur une musique de Vincenzo Legrenzio Ciampi le 26 décembre 1748 au Teatro San Moisè de Venise et entré au répertoire de l'Académie royale de musique de Paris le 9 novembre 1753 sous le titre de Bertoldo in corte (fr.wikipedia.org - Alboïn). |