Charles III d’Espagne III, 86 1767-1768 Le chef d'Ausonne aux Hespagnes ira : Par mer fera arrest dedans Marseille : Avant sa mort un long temps languira : Apres sa mort lon verra grand merveille. Alphonse V, Rex
Ausoniae Un cartouche avec l'inscription "Inclytus Alphonsus ; qui Regibus ortus Hyberis / Hoc, Regnum Ausoniae primus adeptus, adest /
Obiit M CCCC LVIII" fut
apposé lorsque le corps du roi fut transféré dans l'église Saint Pierre Martyr
de Naples à la fin de l'année 1598 (Istoria
generale del Reame di Napoli, Opera del p. abate d. Placido Troyli dell'ordine
cisterciense, Tomo primo, 1753 - books.google.fr). Alphonse V, dit le
Sage et le Magnanime, succéda à son frère. En 1420, il fit un traité avec
Jeanne, reine de Naples, qui l'adopta pour son fils et son successeur. Mais en
1422, Jeanne révoqua cette adoption, effrayée par les succès que remportait
Alphonse en Italie. Le roi d'Aragon, laissant
son frère don Pèdre pour commander en sa place, retourne en Espagne, et, sur sa
route, attaque Marseille, d'où il enlève le corps de saint Louis, évêque de
Toulouse (1423). En 1432, Alphonse, qui n'avait pas renoncé au bénéfice de
son adoption, retourne au royaume de Naples, échoue en voulant secourir Tropea,
assiégé par les Français, et s'empare de l'île de Gerbeh, dépendante de Tunis.
Après quoi il revient en Italie, où il fait un traité secret avec Jeanne.
Celle-ci meurt en 1435, et en mourant, elle institue René d'Anjou son héritier.
Alphonse assiège la ville de Gaëte, secourue par les Milanais et les Génois, et
est fait prisonnier avec ses deux frères et quantité de grands seigneurs. Peu
de temps après, Philippe-Marie Visconti, duc de Milan, leur rend généreusement
la liberté, sans exiger de rançon. Il s'allia même avec Alphonse, qui, par ce
moyen, put continuer ses entreprises contre Naples. En 1436, en 1438, il assiège
deux fois la ville inutilement. En 1442,
il est plus heureux, prend Naples, soumet l'Abruzze, la Pouille, la Calabre, et
fait reconnaître pour son successeur en ce royaume Ferdinand, son fils naturel.
Il lui fallait encore l'investiture du Saint-Siège, et il l'obtint en jouant
habilement les deux papes rivaux, et en les maîtrisant l'un par l'autre.
Alphonse était, comme dit Muratori, un grand trafiquant en matières politiques.
Quant à ses qualités personnelles, elles étaient nombreuses et éminentes. Sa
justice, habile et prudente comme celle de Salomon, sa libéralité sans bornes,
sa popularité bien acquise, ses saillies et ses bons mots, qu'on cite comme
nous citons ceux de Henri IV, font encore bénir et respecter sa mémoire (Encyclopédie
moderne dictionnaire abregé des sciences, des lettres, des arts, de l'industrie,
de l'agriculture et du commerce: Anaxyrides-Archeologie, Tome 3, 1855 -
books.google.fr). En 1423, une expédition navale, lancée par le comte-roi
Alphonse le Magnanime, met la ville de Marseille Ă sac, la ruine et la laisse
au trois quart dépeuplée. La guerre est aussi officielle entre la Couronne d
Aragon et Marseille de 1423 à 1431 et de 1435 à 1443.(3) Malgré tout, un
cabotage important unit la Provence aux Baléares (Pierre
Macaire, Majorque et le commerce international (1400-1450 environ), 1986 -
books.google.fr). Florence a des convois de galères partant de Porto Pisano
pour le Levant et la Berbérie. Elles ont leur cahier de charges, leur ordre de
départ et leur itinéraire fixés à l' avance par le gouvernement, mais ces
derniers convois n'utilisent pas Majorque. Seul le convoi de Flandre fait
escale aux Baléares. A l’occasion, une ligne de navigation florentine venant de
la péninsule italienne fait régulièrement escale à Marseille, puis, se
dirigeant vers la Catalogne et les Baléares et, de là , vers Collo, elle revient
en suivant la cĂ´te africaine : Bougie, Alger, Dellys, Oran, Honein, puis la
cĂ´te espagnole (Pierre
Macaire, Majorque et le commerce international (1400-1450 environ), 1986 -
books.google.fr). Cette interprétation du quatrain est problématique car il
faudrait distinguer le "chef d'Ausone" de celui dont il est question
avec "après sa mort" et "avant sa mort". Don Carlos de
Viane vient en Italie demander protection Ă Alphonse V, son oncle, contre son
père. Alphonse V le Magnanime meurt en juillet 1458. Jean II, son frère,
lui succède dans les royaumes d'Aragon, de Valence, des îles Baléares et de
Sicile; son fils naturel, Ferdinand, règne à Naples (Marie
Nicolas Bouillet, Atlas universel d'histoire et de géographie, 1877 -
books.google.fr). Charles le Noble laissait pour héritière de ses États une
fille, Blanche d'Evreux, qui, mariée à Jean, 2° fils de Ferdinand, roi d'Aragon,
lui porta la couronne, et prépara ainsi de graves événements. De ce mariage
naquirent un fils, don Carlos, prince de Viane, et deux filles, Blanche, qui
épousa Henri IV, roi de Castille, et Léonore, qui fut mariée a Gaston, comte de
Foix. 1441. Blanche d'Évreux mourut en 144 1. La couronne de Navarre
appartenait au prince de Viane; mais, peu jaloux d'une couronne dont il fallait
dépouiller son père, il laissa à Jean les honneurs et l'exercice de la royauté.
Cependant le nouveau mariage du roi avec Jeanne Henriquez, fille de l'amirante
de Castille ; la naissance d'un fils (Ferdinand le Catholique), qu'on songea
dès lors à substituer au véritable héritier de la Navarre; les procédés de
l'ambitieuse marâtre, les mauvais traitements qu'elle lui fit subir; enfin, les
sollicitations des plus fidèles Navarrais, déterminèrent don Carlos à réclamer
par les armes, et avec l'appui des Castillans, les droits usurpés par un père
que les lois avaient fait son sujet en Navarre. Mais, vaincu près d'Aibar
(1452), il fut fait prisonnier, et enfermé dans une forteresse. Les plaintes et
les murmures des peuples, les instances des états d'Aragon, engagèrent Jean II
à rendre la liberté à son royal captif (1453). Mais il conclut une alliance
impie avec son gendre contre son fils : il fut convenu que Jean posséderait, sa
vie durant, le royaume de Navarre, qui, Ă sa mort, passerait au comte et Ă la
comtesse de Foix, au préjudice non-seulement de don Carlos, mais encore de
Blanche, sa sœur, reine de Castille. Don Carlos prit une 2° fois les armes; il
fut battu à Estella, et réduit à aller en France et en Italie solliciter
l'intervention des rois Charles VII et Alphonse V, pendant que Jean II, par une
assemblée d'états, faisait prononcer l'exhérédation du prince fugitif (1457).
La médiation puissante d'Alphonse V, roi d'Aragon et de Naples, ménagea encore
un accommodement; mais au moment oĂą Charles rentrait en Espagne, son protecteur
Alphonse venait de mourir, et son persécuteur d'hériter de sa couronne
d'Aragon. Arrêté contre la foi des
traités, et promené quelque temps de château en château et de prison en prison,
Don Carlos ne fut relâché (1461) et reconnu héritier de l'usurpateur que pour
mourir bientĂ´t d'une maladie de langueur, fruit du chagrin, ou plutĂ´t du poison.
1462. Don Carlos, en mourant, avait transmis ses droits à sa sœur Blanche,
répudiée par Henri IV, roi de Castille. Il ne lui légua que son infortune.
Emprisonnée par Jean II, elle fut remise entre les mains du comte et de la
comtesse de Foix, et enfermée au château d'Orthez, où le poison abrégea sa vie.
Mais, d'une part, la princesse mourante, usant de cette loi de la Navarre qui
lui permettait de « transmettre ses droits à toute personne, pourvu qu'elle
fût, par son sang, sa dignité, son pouvoir ou sa considération, digne d'un
sceptre si grand, » avait fait donation de son royaume de Navarre à son cher
cousin le roi de Castille, et fondé ainsi des prétentions que Ferdinand le
Catholique fera valoir plus tard ; d'autre part, les Catalans, alarmés pour
leurs privilèges, se révoltèrent contre un roi et une reine homicides pour
venger le martyr, et appelèrent successivement le roi de Castille, don Pèdre de
Portugal, et Jean de Calabre, fils de René d'Anjou. Il fallut à Jean dix années
d'intrigues et de combats pour détacher les alliés et triompher de la
résistance obstinée de la Catalogne, qui ne tomba qu'avec les murs de
Barcelone, en 1472. Cette guerre coûta d'ailleurs à Jean le Roussillon et la
Cerdagne, qu'il engagea au roi de France Louis XI, pour en obtenir une somme
d'argent (1462), et qu'il s'efforça vainement de ressaisir après avoir triomphé
de ses ennemis (1475) (P.
C. Nicolle, Mnémonique de l'histoire ou précis d'histoire universelle en
tableaux séculaires, à l'usage de la jeunesse, 1852 - books.google.fr). Merveille et
langueur C'est, avec Dou
Capiel a VII flours, la première apparition de l'ancolie dans le vers
français. Il s'agit bien (ankelie) de la renonculacée dite encore ancolie,
puisque le texte, par souci de «sénéfiance», note le caractère spécifique qui
lui donne son élégante singularité. Les cinq pétales sont en effet prolongés
par cinq éperons recourbés - les «kenettes» - qui, selon l'auteur, «rallient» les
autres fleurs. Il serait peu logique d'attacher six corolles Ă cinq crochets.
[...] Avec le XVIe siècle commençant, le symbole s'adultère de diverses façons.
Ainsi Jean Lemaire de Belges raconte comment Discorde cueillit une pomme au
Jardin des Hespérides, la «charma» et «empoisonna...». «Et la baigna au jus des
soucies, mélancolies et d'autres plantes plus nuisantes et plus dangereuses que
n'est le jus d'une herbe appelée aconitum». [...] Le voisinage de l'aconit,
dont le poison n'a rien de magique, marque un certain souci de vérité
objective. Mais, quand il s'agit des rapports entre les mots et les
choses, quel meilleur témoin appeler que François Rabelais ? Celui-ci a utilisé
au moins trois fois «ancolie», et dans des sens divergents. Il n'était encore
ni docteur en médecine, ni conteur célèbre, seulement moine «moinant de
moinerie», lorsqu'il écrivit pour Jean Bouchet, procureur au siège de Poitiers,
une épître assez lourdement flatteuse. [...] Dans le Gargantua, il n'est plus
question de sourire. Au chapitre IX, Les Couleurs et Livrées de Gargantua,
l'auteur exorcise les anciens charmes. S'en prenant au célèbre Blason des Couleurs, dont il taxe
l'auteur d'outrecuidance et de «besterie», il note : En pareilles ténèbres sont
comprins ces glorieux de court et transporteurs de noms, lesquels voulens en
leurs divises signifier espoir, font protraire une sphère, des pennes
d'oiseaulx pour poines, de l'ancholie pour melancholec. La condamnation
de Rabelais ne l'engage pas tout entier. Attentif Ă toutes les ressources du
langage, il ne cessera jamais de «transporter des noms», et le foisonnement des
analogies est bien l'une des forces les moins discutées de sa création, l'une
de celles qui séduisent la critique moderne comme le lecteur naïf. Quoi qu'il
en soit, la volte-face de Rabelais fait date. Malgré la persistance un peu
clandestine du langage des fleurs, le temps des ancolies de la mélancolie est
clos, provisoirement (Alice
Planche, Le temps des ancolies. In: Romania, tome 95 n°378-379, 1974 -
www.persee.fr). Le blason des couleurs en armes, Livrees et Devises. Sensuyt le livre
tres utille & subtil pour scavoir et congnoistre dune & chascune
couleur la vertu et propriete / Ensemble la maniere de blasonner lesdictes
couleurs en plusieurs choses pour apprendre a faire livrees, devises , et leur
blason / Nouvellement Imprime A Paris . On les vend a Paris en la rue Neufve
nostre Dame a lenseigne Sainct Nicolas (Paris Pierre Sergent vers 1532) : C'est un traité des plus anciens relatant la
signification de chaque couleur , des couleurs dans l'habillement, des
merveilles du monde, singularités et propriétés touchant les couleurs , avec un
intéressant passage sur Jean Fouquet, Jean de Paris (Jean Perréal 1472 - 1528)
et sur des peintures dont les artistes ne sont pas nommés (Livres
précieux, et autographes des XVe et XVIe siècles, 1949 - books.google.fr, Sicille,
hérault d'Alphonse V, roi d'Aragon, Hippolyte Cocheris, Le blason des couleurs
en armes, livrées et devises, 1860 - books.google.fr). Dans son
manuscrit, le Blason des couleurs,
composé à Mons entre 1435 et 1458, à l'époque où il était maréchal d'armes du
Hainaut, Sicille, qui s'intitule pompeusement «hérault d'Alphonse V, roi d'Aragon»,
déclare en son chapitre : «Cy proprietez commence le blason des couleurs et
leurs proprietez. De la premiere invention des armes quant aux couleurs» (Bulletin
des metiers d'art, Volume 8, 1909 - books.google.fr). Alphonse d'Aragon,
dit «le Magnanime», régnait à Naples et avait en effet apporté d'Espagne le
goût des cours fastueuses. Il entendait faire de sa «merveille marine», comme
il disait, une ville d'art où les artistes peintres, sculpteurs et orfèvres
sauraient rivaliser avec les meilleurs artistes de Lombardie, de Toscane et de
Rome (Jean
Diwo, Au temps oĂą la Joconde parlait, 2014 - books.google.fr). Typologie Le report de 1768 sur la date pivot 1458 donne 1148. NĂ© vers 1120, le
prince Alphonse est le troisième fils du roi Roger II de Sicile et d'Elvire de
Castille. Il fut prénommé Alphonse (peu répandu dans l'Italie du XIIe siècle) en
l'honneur de son grand-père le roi Alphonse VI de Castille. Après la
soumission définitive en 1134 de la principauté de Capoue, Alphonse est investi
par son père des titres de «prince de Capoue» (1135) et de «duc de Naples»
(1139). Il meurt le 10 octobre 1144 (fr.wikipedia.org -
Alphonse de Capoue). Aussitôt après
la mort de son frère Alphonse (10 octobre 1144), Guillaume fut investi du
principat de Capoue et du duché de Naples. Après la mort de son frère, Roger, en 1148, il devint duc de Pouille. Il dut renoncer
alors Ă ses fiefs de Naples et de Capoue, car il a seulement dans les actes le titre de duc de Pouille (octobre 1148). En ne disant pas que
Guillaume avait reçu de son père les fiefs possédés auparavant par Alphonse et Roger, Falcand a certainement
commis un oubli volontaire ; on s'en convaincra facilement en lisant le passage où le nouveau roi est présenté au lecteur ; le ton général est
nettement hostile et le chroniqueur s'est appliqué à présenter Guillaume sous le jour le plus défavorable (Ferdinand
Chalandon, Histoire de la domination normande en Italie et en Sicile, Tome 2 : La monarchie (1130-1194) Les institutions, 1907 - books.google.fr). La mélancolie de Ferdinand VI Ce fut d'abord Barbara qui mourut le 27 août 1758, après
un an de cruelle maladie; puis dĂ©finitivement seul, le roi s'enferma Ă
Villaviciosa où il passa la dernière année de sa vie complè-tement fou25. Dès
que l'on sut à l'automne 1757 que la maladie de la reine était incurable - il
s'agissait d'un cancer de l'utérus -, Ferdinand VI abandonna tout, laissant
Wall dans la plus grande incertitude. Il n'y avait plus de roi en Espagne, mais
sans lui, pouvait-il y avoir un gouvernement. Wall lui-même répondit clairement
par la négative dans les nombreuses lettres qu'il adressa à Charles de Naples,
par l'intermédiaire de Tanucci, à tel point que le successeur du roi finit par
être exaspéré par ce qu'on disait dans toute l'Europe sur la cour du roi fou.
Wall devait supporter que Tanucci lui dise "no estar ese monarca
satisfecho de la conducta de los ministros secretarios del rey su hermano y
graduadola de perezosa y tibia en tomar as providencias", de quoi il se
justifiait en déclarant : "nos falta a quien obedecer, somos los Ûnicos
miembros muertos del ministerio y del gobierno". Paradoxalement Ferdinand
sur son lit de mort et dans sa folie mettait Ă nu, ne serait-ce que par son
annulation définitive et totale, l'importance du pouvoir du roi dans le régime
politique. Sans roi il ne peut y avoir aucun gouvernement. Ce n'est pas la
première fois que Wall l'admet expressément. D'octobre 1758, quelque deux mois
avant le 10 décembre 1758, jour où Ferdinand VI, fou, testait en faveur de son
frère Charles - exprimant fermement sa volonté qu'il ne vienne en Espagne
qu'après sa mort - et jusqu'au 9 décembre 1759, où Charles arriva à Madrid,
mettant fin au pouvoir de la reine Isabelle Farnèse, juridiquement légitime
depuis la mort de Ferdinand VI, le 10 août 1759, l'Espagne fut sans rois. Ou
plutĂ´t - con rey y sin rey selon l'heureuse formule du marquis de La Victoria,
le capitaine général chargé de ramener Charles de Naples (José
Luis Gomez Urdanez, La biographie de Ferdinand VI, La biographie dans le monde
hispanique: XVIe-XXe siècles, 2000 - books.google.fr). Les Bourbon de Naples et d'Espagne : Charles
III Espagnole depuis Ferdinand-le-Catholique, autrichienne
après la guerre de la succession, reprise les armes à la main par l'Infant Don
Carlos de Bourbon, dans la campagne de 1734 et conservée à ce prince par la
paix de Vienne en 1738, Naples s'était reposée de ses longs orages sous la main
ferme et sous l'habile administration du premier prince qui en ait fait la
capitale d’un royaume indépendant. Don Carlos, si connu dans l'histoire
d'Espagne sous le nom de Charles III, s'appela Charles IV comme souverain des
Deux-Siciles. Il y régna vingt-huit années qui furent une véritable période de
renaissance pour ce beau royaume, et quand il dut le quitter, appelé par la
mort de son frère Ferdinand VI à recueillir l'héritage des Rois catholiques,
Naples avait atteint un degré de richesse et de prospérité inconnu jusqu'alors.
Charles III s'embarqua pour l'Espagne le 6 octobre 1759. Il laissait Ă son fils
un trône incontesté, une autorité facile, un pouvoir fort et respecté. Les
anciens partis s'étaient effacés avec le souvenir des changements de régime qui
les avaient fait naître et le peuple de Masaniello oubliant les agitations
passées, était redevenu ce qu'il est encore aujourd'hui, le peuple le plus
monarchique de l'Europe (Marie
Jean Léon d'Hervey-Saint-Denys, Histoire de la Révolution dans les Deux-Siciles
depuis 1793, 1856 - books.google.fr). |