Georges
Washington III, 35 1730-1731 Du plus profond
de l’Occident d’Europe, De pauvres gens
un jeune enfant naistra, Qui par sa
langue seduira grande troupe : Son bruit au
regne d’Orient plus croistra. Biographie Georges Washington est né le 22 février 1732 à Westmoreland (par une étymologie approximative West-more-land peut se traduire par le pays le plus à l’ouest), dans la colonie de Virginie en Nouvelle-Angleterre. Fils d’un propriétaire terrien, il ne fera partie des notabilités de Virginie qu‘en raison de la mort de son demi-frère Lawrence en 1752 duquel il héritera le domaine de Mount Vernon. Colonel dans l’armée anglaise, il sera commandant en chef de l’armée d’indépendance en 1775 et Président des Etats-Unis, en 1789, dont l’influence s’étendra bien au-delà de leurs frontières. Le mot « Europe » n’apparaît qu'une seule fois dans les six premières Centuries après ce quatrain. Ici donc, à la naissance de Washington, signe du déclin des puissances européennes, et au quatrain VI, 80 signe cette fois dans les années 1984-1985 de sa renaissance par la signature de l’acte unique européen. "pauvres gens" On appelle en Virginie "pauvres gens" (poor people), ceux qui n'ayant point d'esclaves ni de serviteurs, sont obligés de cultiver la terre de leurs propres mains. [...] Beaucoup de pauvres gens, à leur arrivée dans ce pays, ont par ce moyen trouvé tout de suite assez d'argent pour acheter une terre, qui a suffi à leur établissement & à la subsistance de leur famille (Recherches historiques et politiques sur les Etats-Unis de l'Amérique septentrionale, où l'on traite des établissemens des treize colonies, par un citoyen de Virginie, 1788 - books.google.fr). Filippo Mazzei, aussi appelé Philip Mazzei (25 décembre 1730, Poggio a Caiano, Toscane - 19 mars 1816, Pise) fut un médecin, philosophe, penseur et savant italien, engagé auprès des Insurgents lors de la guerre d'indépendance des États-Unis. Ami de Thomas Jefferson, il fut l'un des agents de la Virginie chargé de pourvoir les troupes en armes durant la guerre d'indépendance des États-Unis. Après ses études de médecine à l'université de Florence, Filippo Mazzei exerça en Italie et au Moyen-Orient pendant plusieurs années avant de gagner Londres en 1755 pour embrasser la carrière commerçante dans l'importation. Durant son séjour londonien, il fit la connaissance de Benjamin Franklin et de Thomas Adams. Un an après la publication de l'édition de 1787 des Lettres d'un cultivateur américain de Crèvecoeur, il fait paraître en France ses Recherches Historiques et Politiques sur les États-Unis de l'Amérique Septentrionale, par un citoyen de Virginie, en réaction contre le mirage américain. Il y dresse un tableau réaliste des États-Unis et avoue sa surprise face aux nombre d'admirateurs de Crèvecoeur (fr.wikipedia.org - Filippo Mazzei). Condorcet fut parmi les plus informés et les plus soucieux de recueillir des notions précises sur la réalité. L'expérience de l'Amérique fut pour lui un puissant stimulant politique : entre 1787 et 1788, ce fut sous forme de discussion sur le nouvel État qu'il exposa ses théories constitutionnelles. Dans De l'influence de la Révolution d'Amérique sur l'Europe, il participe à une des critiques les plus serrées et documentées du modèle anglais, «ce système de machiavélisme », auquel il opposa l'originalité et les potentialités des États-Unis. Peu de temps après, dans ses Lettres d'un bourgeois de New-Heaven à un citoyen de Virginie - publiées en appendice au premier volume des Recherches historiques et politiques sur les Etats-Unis de Filippo Mazzei - il donna la première formulation française de la démocratie représentative au nom d'une unité de la souveraineté, qui puisait à la notion physiocratique de la rationalité et de l'unité de la loi (Pierre Serna, Républiques sœurs: Le Directoire et la Révolution atlantique, 2019 - books.google.fr). Les Washington n'étaient pas de "pauvres gens" en Angleterre qu'ils quittèrent lors de la grande révolution sous Cromwell. Ni en Virginie, où ils eurent employés et esclaves dans leurs plantations. Royalistes, un de leur descendant fonda un république (en.wikipedia.org - John Washington). Land-poor There is an old Yankee phrase "land poor," which might well apply to Augustine Washington [père de George], for he was the owner of vast tracts of land which brought him but little income (George L. Thompson, Young George Washington, 1932 - books.google.fr). Augustine's will further stated that, if Lawrence had no children, George was to inherit the Hunting Creek plantation; and the estates of the children of his second marriage were to remain in their mother's custody during their minority. Eleven-year-old George would not get Ferry Farm until he was twenty-one. Meanwhile, his mother and the younger children would continue to live there and get along as best they could on the small, not very fertile farm. Nor was there much money. Augustine Washington, who owned ten thousand acres, most of it unproductive, died "land poor." His stock in the Principio Iron Works was practically worthless. Lawrence, distressed, came to his stepmother and offered to help her in any way he could. In ill health, Lawrence had left the army and was living at Hunting Creek. He had gone into politics as burgess and was engaged to Anne Fairfax, the eldest daughter of Colonel William Fairfax of the King's Council, land agent and cousin of Lord Fairfax of Leeds, the owner of an immense grant of land from Charles II known as the Northern Neck (Alice Curtis Desmond, George Washington's Mother, 1961 - books.google.fr). "conduira grande troupe" George Washington, who was a younger son of a declining and uncomfortably land-poor Virginia “first family†until his elder half brother, Lawrence, married money, was denied the Latin and Greek required for a gentleman's literary polish. But in spite of having his school learning largely confined to reading, writing, arithmetic, and a little surveying, General Washington grew up able to express himself with sufficient finish, and on occasion powerfully, as a leader of a people, its politics, and its armies. Evidently a classical education was not so necessary to leadership as the classicists insisted (Duncan Aikman, The Turning Stream, 1948 - books.google.fr). |