Mussolini, ses
volte-faces, son Ă©viction du pouvoir VI, 13 1935 Un dubieux ne
viendra loing du regne, La plus grand
part le voudra soutenir, Un capitole ne
voudra point qu’il regne, Sa grande charge ne pourra maintenir. L’entrée triomphale de Mussolini dans Rome en 1922 à l’issue de la marche sur la ville peut indiquer un soutien de la population au début du fascisme en Italie. Mussolini est transformé par l’exercice du pouvoir. « Peu à peu, semblant se prendre lui-même aux mises en scène de ses réunions politiques, il ne cherche plus les conseils et intervient souverainement dans tous les domaines. Les responsabilités qu’il assume solitairement l’accablent par moments, et sa politique se ressent de ses volte-face, déconcertantes pour les dirigeants étrangers [1] » (« dubieux » : du latin « dubiosus », indécis). Après le débarquement allié en Sicile, le Grand Conseil fasciste (« capitole » : siège du pouvoir) destitue Mussolini et le roi ordonne son arrestation. |