De Gaulle Ă
Londres VI, 22 1941-1942 Dedans la terre
du grand temple Celique, Nepveu Ă
Londres par paix faincte meurtry, La barque alors
deviendra schismatique, Liberté faincte sera au corn & cry. "corn et cry" : le roi Lear Puisque on est à Londres et en Angleterre,
"corn" et "cry" peuvent passer
pour des mots anglais (cf. quatrain I,1 "secret study"). Dans le Roi Lear, le vil et cruel Cornouailles appartient
aussi aux Poissons et son nom donne au Fou l'occasion d'Ă©quivoquer sur cor au
pied et couronne - le cor aspirant Ă la couronne comme
Caliban à la royauté de l'île enchantée. Voici un passage d'une
chanson du Fou : The man that makes his toe / What he his heart should make, / Shall of a corn cry woe, And turn his sleep to wake. (III. II, 31-36).
Dans ces vers toe et corn renvoient à Cornwall et heart à Cordélie Le jeu de mots sur corn (cor au pied) renvoie aussi au
remplacement éventuel de Lear par le méchant duc, si celui-ci l'emporte sur
Albany. Ce serait le passage de corn Ă crown - (en ajoutant seulement un w). En
outre corn peut décrire l'Épi de la Vierge et donc III. II, 31-36 :
"The man that makes his toe / What he his heart should make / Shall of a corn
cry woe, / And turn his sleep to wake. For there was never yet fair woman but she made mouths in a glass" Stonehenge Le Roi Lear (en anglais : King Lear) est une tragédie en cinq actes en vers et en prose, qu'on suppose avoir été écrite entre 1603 et 1606 par William Shakespeare et créée le 26 décembre 1606 au Palais de Whitehall de Londres en présence du roi Jacques Ier d'Angleterre. Shakespeare a placé l’action de cette pièce dans une Grande-Bretagne préchrétienne, soit vers 800 avant notre ère. La pièce s'inspire entre autres de l’Historia regum Britanniae de Geoffroy de Monmouth, qui évoque la figure légendaire de Leir, roi mythique de l'île de Bretagne à l'époque celtique précédant la conquête romaine et de sa fille Cordélia (fr.wikipedia.org - Le Roi Lear). La terre du temple célique où
semble se trouver Londres serait donc l'Angleterre. Et le grand temple pourrait
ĂŞtre Stonehenge. In 1655,
architect John Webb, husband of the niece of Inigo Jones dead in 1652,
suggested that Stonehenge was a Roman temple, dedicated to the sky-god
Caelus. Le nom de Stonehenge apparaît avec la description du
monument chez Geoffroy de Monmouth (1136) qui le faire bâtir à la demande d'Aurelius
Ambrosius sous la direction de Merlin lui-mĂŞme. Un
manuscrit hollandais signé LDH (probablement Lucas de Heere)
contient une illustration montrant le grand trilithon
abattu King Lear serait par excellence la tragédie du cercle,
cercle druidique pour les uns, comme dans les mises en scène dont le décor
reconstruit l'enceinte du site préhistorique de Stonehenge, cercle magique pour
d'autres qui préfèrent mettre en avant l'incidence et l'importance du
symbolisme emblématique et hermétique de la roue dans la pièce. D'elle on peut
dire en tout cas qu'elle s'inscrit effectivement dans une série de cercles
concentriques dont la circonférence paraît correspondre à différents niveaux de
la structure et du sens de l'œuvre : cercle mystérieux de la divinité cachée,
cercles des astres et des planètes, cercle du zodiaque, cycles du temps et des
saisons, roue de la Fortune et de la Vie, roue du supplice («wheel of fire», IV, 7, 47; «rack», V, 3, 313), couronne du roi qui trouvera son pendant carnavalesque dans
la couronne de fleurs et d'herbes folles de l'homo sylvarum
auquel s'identifie le roi ensauvagé de l'acte IV; il faut encore mentionner le
diadème («coronet» I, 1, 140), d'abord destiné à Cordelia, et que le roi donne ensuite à ses deux filles
aînées, et enfin le cercle suprême qui les englobe tous, à savoir le «wooden O» (Henry V, Chorus, vers 13) du théâtre où se
déroule l'action Le neveu Baud fait de Brutus le petit-fils d'Ascanius.
C'est l'opinion que le livre de Gaufroi de Monmouth
avait popularisée. Cette idée existait déjà dans le manuscrit de Nennius sur lequel fut faite la version irlandaise, mais
elle n'existait pas dans la primitive Historia Britonum,
car le manuscrit de Chartres, en disant que les Bretons descendent de Labina (Lavinia), fille de
Latinus, les rattache aux enfants du second mariage d'Énée et non à Ascagne,
issu d'un premier lit. L'erreur provient de la mauvaise interprétation d'un
passage oĂą Brutus Ă©tait dit nepos Ascanii.
Au lieu de traduire correctement qu'il Ă©tait neveu d'Ascagne, comme fils de son
frère Silvius, on a traduit comme si nepos voulait dire petit-fils. Le Baud nous fournit
lui-même la preuve de l'erreur dans laquelle sont tombés les auteurs dont il s'inspire
lorsque à la fin de la première partie, ayant attribué à Ascanius
deux fils, Silvius et Iulius,
il ne parle plus du premier et dit que l'incapacité du second fit passer la
couronne à Silvius, frère d'Ascanius,
admettant ainsi l'existence de deux Silvius pour les
ramener presque aussitôt à l'unité. S'il arrive quelquefois que Silvius est représenté comme le frère de Brutus, c'est par
une autre coufusion. Tous les rois légendaires d'Albe
portent le nom de Silvius. Brutus, fils et frère de
rois d'Albe, est donc fils d'un Silvius (Silvius Posthumus) et frère d'un Silvius (Silvius Alba) que les
chroniqueurs peu réfléchis ne distinguent pas toujours l'un de l'autre Le roi Leir (Lear) est le descendant de Bladud, Rud Hudibras, Leil, Brutus II «au Vert Écu» (latin: Viride Scutum), Ebrauc, Mempricius, Locrinus fils de Brutus fondateur du royaume (fr.wikipedia.org - Leir). "schismatique" : division Si la renaissance, comme dans The Faery
Queene, est perçue comme réunion et synthèse, la
décadence est le fruit logique d'une scission, d'un écartêlement.
Des oeuvres comme Gorboduc,
The Misfortunes of Arthur, Locrine
et encore King Lear, mettent en scène le déclin suscité par la division du
royaume, image de la faute initiale, vrai péché originel, qu'avait été la
partition du territoire de l'ancêtre troyen Brut entre ses héritiers L'Église d'Angleterre, dont Claudel trouve le symbole dans la mauvaise fille du roi Lear, représente
«l'avènement, la résurrection de cette humanité païenne que Saint-Paul a caractérisé en deux mots : sans pacte, sans miséricorde». «Le moyen âge n'est pas loin,
et cependant la foi a aussi totalement disparu du théâtre de Shakespeare que si l'Evangile n'avait jamais été prêché aux hommes. Le Paradis est perdu. Ce manque est spécialement douloureux dans le Roi Lear»
(Paul Claudel, A propos du Roi Lear, Le Figaro, 4 décembre 1946). En abandonnant le pape, ces «païens» ont «humilié» un autre «Père». Et quand au Père, ce Père humilié, cette image défigurée du seul Père, qui est au ciel, le voici errant tout seul dans la nuit et le
désert, fou lui-même et se heurtant à toutes les formes de la folie, et leur redemandant cette raison qu'il a perdue, cette raison d'être dont il s'est
oublié par sa faute (Paul Claudel - Le Roi Lear) Cette pièce repose sur l'ambivalence, le divorce entre ce
qui est et ce qui devrait ĂŞtre, le schisme entre le fait, issu de la terre, et
la valeur, signe du ciel (Norman Holland, Psychoanalysis
and Shakespeare, 1964) "Liberté" Mais si Roméo et Juliette, la première tragédie, est une
tragédie de la liberté, Le Roi Lear est une tragédie sans liberté, une tragédie
dans laquelle on ne demande jamais leur avis aux personnages, une tragédie sans
voix, dans laquelle on n'entend plus que le souffle de la tempĂŞte. Kent : - Adieu,
roi. Puisque c'est ainsi que tu te montres, la liberté vit loin d'ici, et
l'exil est ici (Acte I, Scène I) La folie de Lear est conscience aiguë de la perte de tout sens. Outrage fait au père, outrage fait au nom du père, qui détruit l'ordre primordial. C'est dans
le corps du père et dans le corps du roi que l'ordre est fissuré, que s'ouvre une brèche où la totalité du monde est aspirée Acrostiche : DNLL, Donell, Danell Daniel (Danell, Daniell, Danill, Danniell) (Norfolk Hearth Tax Exemption Certificates 1670-1674: Norwich, Great Yarmouth, King's Lynn and Thetford, 2001 - books.google.fr). In 1549 Dermod O'Sullivan, lord of Beare and Bantry, then in possession of the whole territory, was accidentally killed by an explosion of gunpowder in his castle of Dunboy. He left three sons, namely, Donell, who was slain in 1563, leaving a son Donell, or Daniel, in 1593 recognized as prince of Bearehaven, and mentioned in the text as head of the Catholic League of Munster (Thomas Coffin Amory, Life of James Sullivan: with Selections from His Writings, Tome 1, 1859 - books.google.fr). For the story of Lear, in some important respects not found in earlier Leir' stories, clearly parallels that of Nebuchadnezzar in the Book of Daniel. Certainly Shakespeare was familiar with the Daniel story , not only through knowledge of the Bible but also because from early medieval times the story had been dramatized. In the Daniel story, King Nebuchadnezzar loses his power when he grows arrogant and abuses it. Eventually he regains his throne but only after he has been truly humbled, like Lear going mad and living amongst wild beasts. When, after Nebuchadnezzar's death, his son Belshazzar sees the Writing on the Wall, it is a terrible omen which heralds (as Daniel explains to him) the end of a dynasty (Daniel 5) (Mike Wilcock, Hamlet, the Shakespearean Director, 2002 - books.google.fr). Le roi Lear de Shakspeare fut joué pour la première fois en 1606, au moment de Noël. La puissance de l'esprit, la puissance des armes et la puissance de la fortune élevèrent, mais ruinèrent aussi successivement les grands empires figurés par l'or, l'argent, l'airain, le fer et l'argile de la vision du roi Nabuchodonosor. Lorsque le dernier de ces empires s'écroula, frappé en ses doigts de pied d'argile par une pierre : quelle fut cette pierre, détachée de la montagne sans la main d'aucun homme, qui devint une grande montagne sur les ruines de la statue brisée ? (Les Empires. Coup-d'œil sur l'accomplissement d'une vision biblique, 1864 - books.google.fr). Le cor au pied de la chanson du fou du roi Lear est un cor au doigt de pied ("toe"). Typologie Renouveau celtique Charles de Calan, le dernier
président de la Société des bibliophiles bretons, fondée par Arthur de La
Borderie en 1877 et dissoute à cette époque, avait formulé le souhait
que l'héritage scientifique prestigieux de cette société fût repris et continué
par la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne (Shab)
Le respect pour la tradition ne concerne absolument pas,
chez La Borderie, un domaine parallèle, d'aussi grand intérêt, la question du
maintien d'un certain bardisme paĂŻen chez les Bretons
insulaires christianisés puis chez les Bretons armoricains, avec comme
conséquence la constitution du cycle arthurien sur les deux rives de la Manche.
Alors que son ami Théodore Hersart de la Villemarqué, qui n'est pas seulement le célèbre collecteur
du Barzaz Breiz hors de
cause ici mais qui est aussi l'auteur d'études relatives au «bretonisme littéraire», accepte les traditions celtiques
et se réfère à Nennius et à Geoffroy de Monmouth
comme textes fondateurs des romans de la Table ronde, La Borderie méprise ces
sources-là , refuse tout syncrétisme entre bardisme et
christianisme, et rejette toute confusion entre ordre littéraire et vérité
historique. Il se tient totalement Ă l'Ă©cart de l'esprit nationaliste et du
programme de salut des peuples celtiques que Charles de Gaulle le grand-oncle
du général essaie de développer à l'époque du Congrès international de
Saint-Brieuc de 1867, et il désapprouve l'ambiguïté que la tradition romantique
entretient à l'égard de la vérité en considérant le noyau symbolique des choses
comme plus vrai que ce qui est tangible. Le militantisme du savant apparaît
clairement : en donnant l'exemple La Borderie veut convaincre les historiens
bretons de la supériorité de la méthode scientifique bientôt appelée «positiviste», en évitant toutefois «l'hypercritique», par respect pour la
religion. Cette attitude permettrait de le rattacher Ă l'Ă©cole historique
catholique qui s'exprime Ă Paris Ă partir de 1866 dans la fameuse Revue des
questions historiques s'il n'y avait pas entre celle-ci et lui une divergence
majeure : alors que dans la capitale on s'emploie dans ce milieu-lĂ Ă
réhabiliter l'ancienne monarchie française, La Borderie est animé d'un profond
patriotisme breton qui le situe Ă part La manie qu'ont certains druides d'aujourd'hui, bretons
ou non, d'ériger des cercles de pierres, pour y célébrer leur culte, leur vient
de la cérémonie de fondation de la Gorsedd du Pays de
Galles, qui se déroula le 21 juin 1792 à Londres, et organisé par Iolo Morganwg Il s'inspira, pour le décor, du cercle de pierres de
Stonehenge et utilisa la pierre centrale comme pierre du gorsedd.
Le rituel, et d'une certaine façon, les costumes des officiants et participants
furent curieusement empruntés à la religion catholique, ce qui permettait de
célébrer dans un pays à majorité protestante une cérémonie parodique proche des
pompes du catholicisme. En 1867, après une réunion du gorsedd
des bardes, le 3 février, en forêt de Clohars-Carnoët, près de Quimperlé, se tint
à Saint-Brieuc, du 15 au 19 octobre, le premier congrès interceltique
ou eisteddfod de Bretagne, préparé par Charles de
Gaulle, secrétaire de la société Breuriez Breiz, qui avait pris le relais de la défunte Association
Bretonne, avec le concours de La Villemarqué et
d'Henri Martin, sous les auspices de la Société d'Emulation des Côtes-du-Nord.
L'appel lancé par les Bretons à leurs frères celtes de l'autre côté de la
Manche ne fut entendu que des seuls Gallois. Deux ans plus tard, c'est Ă Brest
que se déroula le second congrès celtique international dont le but avoué était
d'«étudier les questions d'histoire, d'archéologie, de littérature, de
sciences, d'art, de législation, d'économie publique ou privée publique ou
privée intéressant les populations celtiques»  Charles Jules Joseph de Gaulle, l'oncle paternel du
général de Gaulle, naquit le 31 janvier 1837 à Valenciennes et mourut le 1er
janvier 1880 à Paris. Atteint de poliomyélite, paralysé des membres inférieurs
au cours de sa vingtième annĂ©e, clouĂ© sur un fauteuil, la plupart du temps reclus dans sa chambre du 286 de la rue de Vaugirard, Ă
Paris, il vouera sa vie entière à la Bretagne et au monde celte.
Il apprendra le breton et le gallois, et en 1864, sous Napoléon III donc, il
publiera une œuvre intitulée Les Celtes au dix-neuvième
siècle, appel aux représentants actuels de la race celtique. Il fut le tout
premier secrétaire de la Breuriez Breizh,
une société bretonne de poètes qui fut créée, en 1857, par Théodore Hersart de la Villemarqué. En réalité, cette Breuriez Breizh, cette «Fraternité de Bretagne», fut la toute première tentative de création, en
France, d'un véritable collège bardique. Et l'on peut certainement la
considérer comme l'ancêtre de Gorsedd de Bretagne
actuelle. En 1864, Charles Jules Joseph de Gaulle, sous le nom de Barz Bro C'hall, «Le barde de
France», avait publié, dans la Revue de Bretagne et de Vendée, le poème, «Aux poètes de Bretagne», dont son neveu, plus d'un siècle, plus tard, avait
déclamé le deuxième quatrain sur la grand-place de Quimper. En effet, son arrière-grand-mère maternelle, Marie-Angélique,
était née, à Londres, le 7 juin 1798, du mariage entre Andronic Mac Cartan,
d'ascendance irlandaise, et Françoise Fleming, elle-même d'ascendance
écossaise. Elle descendait donc, du côté paternel, du clan irlandais jacobite
des Mac Cartan qui, à la suite de la «Glorieuse Révolution», avait quitté
l'Irlande pour venir se réfugier et s'installer en France Si Charles de Gaulle était le neveu d’un oncle homonyme, celtisant, «infirme de bonne heure et que l’on tenait pour un saint en famille [1]», on peut retrouver une sorte de lien familial avec Pétain qui « voua à Charles de Gaulle, après avoir reçu des rebuffades ou des défis peu courants dans l’armée, une affection de vieillard sans enfant et de chef jusqu’alors privé de disciple digne de lui [2] ». Le « grand temple Celique » en Angleterre désignerait le temple de Stonehenge aussi selon Louis Schlosser[3]. Charles de Gaulle trouve refuge à Londres auprès de Churchill pour continuer la lutte contre l’envahisseur allemand, et s’opposer à l’armistice de juin 40 (« paix faincte meurtry »). Les Français seront ainsi divisés entre gaullistes autour desquels s’organisera la Résistance, et collaborateurs, laissant entre les deux la majeure partie de la population (« La barque… schismatique »). Dans une chronique, où il dresse la liste des
couvre-chefs du général de Gaulle, Régis Debray conclut, en le comparant au roi
Lear sur la lande, que c'est tête nue, après son départ de l'Élysée pour
l'Irlande, que le chef d'État se sera montré le plus émouvant : «La série s'achèverait, non, culminerait avec le crâne déplumé du roi Lear en exil sur
une lande irlandaise. Et c'est ce visage à pâte lourde, crevassé, un peu
hagard, deux ou trois mèches blanches en bataille sur le caillou, qui nous
Ă©meut le plus. Et frappe notre imagination, pardon Pascal, mille fois plus que
les mortiers et toques de magistrats, les plastrons tintinnabulants des
maréchaux ou les costumes brodés des académiciens. Une réflexion sur
l'ascendant moral y gagnerait beaucoup. Les autorités vont coiffées;
l'autorité va tête nue. Militaire, ecclésiastique, académique ou judiciaire,
l'institution se reconnaît à l'uniforme et aux affutiaux correspondants. Le
vrai prestige s'en passe, et s'en porte mieux. C'est la différence entre un
commandant et un leader. Entre ĂŞtre quelque chose et ĂŞtre quelqu'un. Entre le
réglementaire et le hors-série. C'est en ôtant son couvre-chef qu'un chef de
corps révèle s'il est ou non un chef tout court. Origine possible de ce plus
par le moins vestimentaire : le buste en marbre des empereurs romains que
grandit le frisé ou une simple frange sur le front. On imagine mal Jules César
ou Alexandre avec un bitos vissé sur le crâne. En clair : le tragique dénude.
On ne l'enguirlande que pour s'en moquer» Le général de Gaulle erre en Irlande, tel le roi Lear. Il
longe les plages, battues par l'Océan. Il s'enferme au milieu des arbres et des
livres. PrĂŞte-t-il encore l'oreille au tumulte des discordes gauloises que ce
Franc a toujours méprisées ? |