Sortie
de la France de l’OTAN VI,
56 1966-1967 La
crainte armee de l’ennemy Narbon Effrayera
si fort les Hesperiques : Parpignan
vuide par l’aveugle darbon, Lors Barcelon par mer donra les piques. Guichard d'Albon marĂ©chal de Saint-AndrĂ© Il y a confusion entre les noms d'Albon et Darbon dans certaines familles. Cela a pu servir pour la dĂ©signation de Guichard d'Albon. La famille d'Albon de Montaren est aujourd'hui Ă©teinte. Son château a Ă©tĂ© achetĂ© par M. Puget, conseiller Ă la Cour de Paris, qui l'a dĂ©moli en partie. Armes : d'azur Ă un lion d'or et une bande d'argent brochant sur le tout chargĂ©e de trois taupes de sable (B. Nimes 321). Le nom primitif de cette famille est Darbon qui signifie dans le dialecte Dauphinois Taupe (Lionel d'Albiousse, Les fiefs nobles du château ducal d'Uzès, 1907 - books.google.fr). DALBON, DARBON ou d'ALBON, Jean. — Peintre de l'Ă©cole d'Avignon. Il travaille en 1317-1320, pour la dĂ©coration du palais Ă©piscopal oĂą Jean XXII avait Ă©tabli sa rĂ©sidence en Avignon. En 1335, il travaille pour le pape BenoĂ®t XII en Avignon, sous les ordres de l'architecte Pierre Poisson. En 1335-1336, il peint la chapelle du pape (ancienne Ă©glise Saint-Etienne). En 1336, il peint la chambre du pape dans la tour nouvelle et la chambre neuve de cette tour. En 1337 il travaille aux peintures du studium du pape BenoĂ®t XII, sous la direction de Pierre Poisson. En 1339, il restaure la peinture de la salle du palais du pape BenoĂ®t XII. En 1341, il peint 4 chaires et 4 perches pour la chambre du pape Benoit XII (Mathieu Varille, Les peintres primitifs de Provence, 1946 - books.google.fr). Cf. quatrain X, 6 - Ekpurosis et Kataklusmos - 2181-2182. En rĂ©compense de tous les services reçus de Guichard d'Albon, Charles VIII accorda plusieurs pensions sur son trĂ©sor. Lorsque plus tard, en 1494, ce monarque entreprit la conquĂŞte du Milanais, il confia la rĂ©gence du royaume Ă Pierre II, due de Bourbon; et comme ce prince Ă©tait gouverneur du Languedoc, il lui adjoignit, en qualitĂ© de lieutenant gĂ©nĂ©ral en la mĂŞme province, pour le fait de la guerre, Guichard d'Albon, seigneur de Saint-AndrĂ©. Le roi d'Arragon, Ferdinand V, voulant profiter de l'absence de Charles VIII, pour s'emparer de quelques places dans le Roussillon, y fit marcher une armĂ©e. Ceci se passait vers le milieu de 1495. Les progrès que fit cette armĂ©e la conduisirent jusqu'aux environs de Narbonne et de Carcassonne. Tout Ă©tait dĂ©vastĂ© sur son passage. A la nouvelle de ces dĂ©sastres, Guichard d'Albon rassembla Ă la hâte le ban et arrière ban et repoussa les Aragonnais, le mois de fĂ©vrier suivant (1496). Les Etats du Languedoc accordaient Ă Guichard d'Albon une gratification de 400 livres. La dĂ©faite des Aragonnais ne les empĂŞcha pas de renouveler leurs incursions dans le Languedoc. Pour en finir et pouvoir disposer de toutes ses forces afin de repasser en Italie, Charles VIII ordonna aux milices de la province de se rassembler sur la frontière du Roussillon. LĂ , avec quelques compagnies de gendarmerie qu'il y joignit, il entre en campagne, mettant Ă la tĂŞte de cette armĂ©e, Ă©valuĂ©e au chiffre de 18,000 hommes, Guichard d'Albon, qui enlève d'assaut et livre aux flammes la ville de Salses, laquelle s'Ă©tait dĂ©fendue pendant dix heures; et ce en prĂ©sence de l'armĂ©e espagnole, commandĂ©e par D. Henri de Guzman, qui demanda et obtint une trève du gĂ©nĂ©ral français. Il est incontestable que le seigneur de Saint-AndrĂ© mit dans cette attaque une valeur et une prudence qui assurèrent le succès, malgrĂ© le nombre supĂ©rieur des assiĂ©gĂ©s contre les assiĂ©geants. Louis XII, Ă son avènement, malgrĂ© les souvenirs qu'il put conserver de la part que Guichard d'Albon avait prise dans la dĂ©faite du duc d'OrlĂ©ans en Bretagne, le confirma dans ses honneurs et dans ses charges, et notamment dans celle de Bailli de Montferrand; cette confirmation eut lieu le 28 mai 1498. Guichard d'Albon mourut le 28 mai 1502 (ThĂ©odore Ogier, La France par cantons et par communes, rĂ©digĂ©e par ThĂ©odore Ogier, et publiĂ©e par Bajat fils, Tome 3, 1856 - books.google.fr). "Narbon" : Narbonne Tandis que le roi Charles VIII. Ă©toit occupĂ© Ă la conquĂŞte du royaume de Naples, Ferdinand roi d'Espagne, rompit, sous de vains prĂ©textes, le traitĂ© qu'il avoit conclu avec ce prince, et se ligua contre lui. Le roi d'Espagne envoya au mois de Juillet de l'an 1495. un corps d'armĂ©e dans le Roussillon, tâcha de surprendre le château de Son, qui appartenoit Ă la reine de Navarre, s'empara de quelques autres places sur la frontiere, et mit dans celui de Salses une forte garnison, qui fit des courses Ă la mi-Novembre durant trois jours dans les environs de Narbonne et de Carcassonne, d'oĂą elle emmena une grande quantitĂ© de bĂ©tail, et beaucoup de prisonniers, qui furent mis Ă rançon. Le sĂ©nĂ©chal de Carcassonne s'Ă©tant mis Ă la tĂŞte de cent hommes d'armes et de 500 piĂ©tons fit tous ses efforts pour arrĂŞter les courses des Espagnols mais il ne put empĂŞcher qu'ils ne se retirassent avec les prisonniers et le butin (Claude de Vic, Joseph Vaissète, Alexandre Du Mège, Histoire gĂ©nĂ©rale du Languedoc avec des notes et les pièces justificatives: De 1385 Ă 1563, 1844 - books.google.fr). Charles VIII et le Roussillon L'HespĂ©rie dĂ©signait l'Italie pour les Grecs, puis l'Espagne pour les Italiens. En 1493, Charles VIII avait dĂ©cidĂ© sous le coup de diffĂ©rentes pressions de se dĂ©barrasser du Roussillon et de la Cerdagne. Il s'agissait pour lui d'une part de faire preuve d'une solide amitiĂ© entre son pays et son voisin, le royaume d'Aragon et de Castille, mais aussi et surtout d'avoir les mains libres (Nota : il en fit de mĂŞme avec Maximilien d'Autriche pour lui abandonner l'Artois et la Franche-ComtĂ©), sacrifiant ainsi la sĂ©curitĂ© du pays Ă d'alĂ©atoires conquĂŞtes. Toujours opposĂ©s Ă la France, les Roussillonnais n'arrĂŞtaient pas de se rebeller contre leurs autoritĂ©s. Or le roi ne voulait pas avoir d'autre engagement pour monter une expĂ©dition Ă venir en Italie. C'est donc tout content qu'il rĂ©trocĂ©da ces terres encombrantes. La restitution des terres Nord de la Catalogne Ă l'Espagne fut conclue Ă la signature du traitĂ© de Barcelone, le 19 janvier 1493. Six mois plus tard, soit le 13 juillet 1493, le roi Ferdinand d'Aragon et la reine Isabelle de Castille entrent Ă Perpignan, acclamĂ©s par la population. Il faut dire que les Perpignanais se croyaient libĂ©rĂ©s du joug des oppresseurs, mais ils dĂ©chanteront rapidement : ils durent faire face Ă l'oppression aragonaise. En effet ceux-ci mirent en place un système de gouvernement centralisĂ© qui ne laissait pas de place aux traditions politiques de la Catalogne. Le jeune roi Charles VIII rĂŞve de coups d'Ă©pĂ©e et de conquĂŞtes. Son ambition principale - la conquĂŞte de l'Italie - a pour origine le legs, fait par le roi RenĂ© d'Anjou Ă Louis XI de ses do-maines et de ses droits sur la couronne de Naples. Nouveau roi de France, il prend donc ce prĂ©texte pour faire valoir ses droits, et se lance dans l'invasion de l'Italie, entrant en Italie le 2 septembre 1494… Notons cependant que les princes italiens (l'Italie Ă©tait alors morcelĂ©e en un nombre important de petits Ă©tats) sont frĂ©quemment obligĂ©s de faire appel Ă l'Ă©tranger. On se souvient que Charles VIII s'Ă©tait assurĂ© auparavant auprès de Ferdinand d'Aragon (qui Ă©tait aussi roi de Naples…) et de Maximilien d'Autriche, de leurs neutralitĂ©s nĂ©cessaires Ă la rĂ©ussite de son expĂ©dition. MalgrĂ© cela, et après 5 mois de victoires, les dĂ©boires s'accumulèrent ! L'aventure italienne fut sans lendemain et Charles VIII rentra assez vite en France, rapportant cependant en butin une quantitĂ© non nĂ©gligeable d'Ĺ“uvres d'art… En 1496 Charles VIII de France attaqua Ă nouveau le Roussillon. Ainsi le 9 octobre 1496, une incursion de son armĂ©e mit Ă sac Salses et son vieux château mĂ©diĂ©val avant de se retirer dans les Corbières. Il faut dire qu'on avait mis le paquet, avec les 30 pièces d'artillerie du marĂ©chal de Saint-AndrĂ© Ă la tĂŞte d'une armĂ©e française de 18 000 hommes ! Cette attaque poussa le roi d'Aragon Ă mieux protĂ©ger la frontière Nord de son royaume en verrouillant le seul passage praticable entre les marais et les collines, justement Ă Salses. C'est ainsi que dès juin 1497 fut entrepris - Ă la place de l'ancien château en ruine - la construction de la nouvelle forteresse de Salses, sous la conduite du maĂ®tre d'Ĺ“uvre, un Aragonais du nom de Francisco Ramiro Lopez. Il faut dire Ă la dĂ©charge de Charles VIII que l'on reprochait Ă Ferdinand d'Aragon sa versatilitĂ© et sa fourberie qui lui valurent Ă©galement le surnom de RusĂ©. Ferdinand d'Aragon se joua de la bonne foi de Charles VIII et de son successeur Louis XII, et se montra tantĂ´t leur alliĂ© et tantĂ´t leur ennemi. Il fut habilement secondĂ© dans ses entreprises par son ministre, le cardinal XimĂ©nès, et dans ses conquĂŞtes par son gĂ©nĂ©ral Gonsalve de Cordoue (www.acg66.org). "Lors Barcelon par mer..." Si le seul but qu'avaient les pragmatiques et les lois de la mĂŞme Ă©poque, de corriger et de rĂ©primer le luxe de toute espèce, suffit pour donner une idĂ©e de l'opulence des royaumes d'Espagne, opulence qu'augmentaient l'activitĂ© du commerce et l'enthousiasme des dĂ©couvertes, il n'est pas moins facile d'en infĂ©rer quelle devait ĂŞtre la force et la puissance de la ma· rine militaire, quand les mĂŞmes lois favorisaient directement, non seulement les constructions navales par des rĂ©compenses, et le pilotage (marineria) par des privilĂ©ges et des exemptions, mais encore la marine marchande, dont elles tendaient Ă accroĂ®tre les relations et les bĂ©nĂ©fices. Aussi vit-on, au milieu du commerce continuel que faisaient les Castillans avec les États septentrionaux de l'Europe, et avec ceux de la MĂ©diterranĂ©e, de l'Adriatique et de l'Archipel, le Roi et la Reine catholiques entretenir des flottes puissantes pour la dĂ©fense des cĂ´tes de leurs États. Les Turcs s'Ă©tant emparĂ©s de la place d'Otrante, ils envoyèrent, en 1481, pour les chasser de l'Italie, une escadre de trente vaisseaux qui furent Ă©quipĂ©s en Biscaye, et auxquels on en joignit vingt autres qui avaient Ă©tĂ© construits dans les ports de Galice et d'Andalousie. Ces souverains firent Ă©quiper, en 1486, une autre flotte destinĂ©e Ă aller au secours du roi de Naples, et qui partit de SĂ©ville, au commencement de juin, sous les ordres de Melchor Maldonado, qu'accompagnait une brillante Ă©lite de la noblesse de cette citĂ©. Lorsque la Reine catholique prĂ©parait les moyens de presser le siège de Grenade, elle passa en Biscaye, en 1483, et de lĂ elle envoya dans la MĂ©diterranĂ©e une flotte chargĂ©e de couper toute communication entre les Maures de Grenade et ceux d'Afrique : mesure qui eut pour premier rĂ©sultat de faire capturer ou intercepter tous les bâtimens qui essayèrent de secourir les Maures de la PĂ©ninsule, et qui ensuite contribua efficacement Ă l'heureuse et glorieuse issue de la campagne. De semblables armemens assurèrent, en 1496, la tranquillitĂ© des cĂ´tes du Roussillon et de la Catalogne, menacĂ©es par le roi de France; et sans que tant d'armemens, d'opĂ©rations et de soins divers souffrissent le moindre prĂ©judice ou la moindre nĂ©gligence, on Ă©quipa en mĂŞme temps, Ă Laredo, une escadre de cent trente embarcations, de diverses grandeurs, commandĂ©es par des personnes de la plus haute distinction, et sur laquelle l'infante archiduchesse Jeanne s'embarqua pour la Flandre, accompagnĂ©e de plus de vingt mille hommes de troupes. Enfin, sur les instances de la rĂ©publique de Venise, qui vit ses cĂ´tes, celles de toute l'Italie et de la Sicile, menacĂ©es par les forces navales de l'empereur des Turcs Bajazet II, le grand capitaine fut envoyĂ© en Sicile avec une flotte de cinquante-deux bâtimens, quatre mille soldats d'infanterie, trois cents lances et autant de chevaux. PĂ©nĂ©trant de la Sicile dans l'Archipel, il s'empara de CĂ©phalonie, combattit glorieusement contre les Turcs, et remit l'ile au pouvoir des VĂ©nitiens, auxquels elle avait antĂ©rieurement appartenu. Cela suffit pour donner une idĂ©e de l'accroissement que la puissance maritime de la Castille dut Ă Ferdinand et Isabelle, et du respect qu’inspirèrent au monde entier leurs vertus sublimes, leurs glorieuses victoires, leur habile et sage politique. Le chanoine de Tolède Alphonse Ortiz leur rendait ce tĂ©moignage dans les fĂ©licitations qu'il leur adressait Ă l'occasion de la glorieuse conquĂŞte de Grenade, et de l'heureux commencement de la dĂ©couverte des Indes occidentales : «Il n'y a personne assez barbare, fĂ»t-il aux extrĂ©mitĂ©s des Indes, pour ignorer vos heureux triomphes !... car, de tous les confins du globe, le bruit de votre courage et de votre grandeur a retenti si fort, qu'il a pu frapper les oreilles de tous les vivans, et inspirer de l'admiration et de la crainte aux habitans de toute la terre.» (MartĂn Fernández de Navarrete, Relations des quatre voyages entrepris par Christophe Colomb pour la dĂ©couverte du Nouveau-Monde de 1492 Ă 1504, 1828 - books.google.fr). Acrostiche : LEPL, Elepel... La ville d'"Elepel" (Niebla en Andalousie) est citĂ©e lors du concile d'Elvira en 304 (Grenade) (Philippe Labbe, Gabriel Cossart, Sacrosancta concilia ad regiam editionem exacta quae nunc quarta parte, Tome 1, 1671 - books.google.fr). Niebla est prise par Alphonse X le Sage, en 1262, lorsque les musulmans affamĂ©s se rendent. (fr.wikipedia.org - Niebla (Espagne)). Historiquement Elvira est le nom primitif de la ville de Grenade (Espagne), au moment de l'arrivĂ©e des Maures. Il est toujours prĂ©sent dans le nom de la porte d'Elvira et de la calle de Elvira, qui correspondent au tracĂ© antique de la ville (fr.wikipedia.org - Niebla (Espagne)). En 1492, les Rois catholiques conquièrent la ville et l'intègrent Ă la couronne de Castille en tant que royaume catholique. Des persĂ©cutions s'ensuivent envers les juifs puis les musulmans, mĂŞme les convertis (morisques) (fr.wikipedia.org - Grenade (Espagne)). Typologie le report de 1967 sur la date pivot 1496 donne 1025. Aux environs de l'an 1000, Perpignan (PerpinyĂ en catalan) prend de l'importance lorsque le comte de Roussillon y construit son château, près de l'Ă©glise Saint-Jean-le-Vieux, consacrĂ©e en 1025 (Languedoc-Roussillon, Volume 2000, Guides bleus, 2000 - books.google.fr). BĂ©renger, Ă©vĂŞque d'Elne, en fit la consĂ©cration le 16 de mai 1025. Gaufred ou Geoffroi, comte de Roussillon, souscrivit l'acte qu'on dressa de cette consĂ©cration (Histoire de l'AcadĂ©mie Royale des Inscriptions et Belles Lettres, Tome 25, 1759 - books.google.fr). OTAN La France, qui est ici symbolisĂ©e par la ville languedocienne de Narbonne « Narbon »), s’inquiète de la puissance soviĂ©tique et de la doctrine de la riposte graduĂ©e du secrĂ©taire amĂ©ricain Ă la dĂ©fense McNamara qui rend probable la transformation de l’Europe en champ de bataille en cas de guerre. C’est en effet, en 1960, que de Gaulle, au cours d’une visite de plusieurs jours en Languedoc, « dĂ©clare devant les foules languecociennes, le 25 fĂ©vrier, que dĂ©sormais la France, si « elle doit avoir des alliĂ©s, n’a pas besoin de protecteur ! » [1] ». Le 26, il est Ă Narbonne « qui fait au gĂ©nĂ©ral un accueil aussi bruyant et joyeux que Limoux [2] »). 13 jours après que la bombe atomique française n’explose Ă Reggane en AlgĂ©rie. Grâce Ă l’acquisition de la bombe atomique A en 1960, et de la bombe H qui sera prĂŞte en 1968, le gĂ©nĂ©ral de Gaulle (« aveugle darbon » : « darbon » signifiant « taupe » pour critiquer le manque de vision Ă long terme ?) dĂ©cide de quitter l’OTAN en 1966 pour mettre en Ĺ“uvre la propre doctrine française de rĂ©ponse Ă la menace soviĂ©tique. Il s’agit de la riposte du faible au fort consistant Ă dissuader toute attaque par la menace de destructions irrĂ©parables sur des villes russes. Les Etats-Unis (« HespĂ©riques ») sont obligĂ©s de replier les bases installĂ©es en France (« Parpignan vuide » pour « Perpignan » symbolisant la France) sur la Belgique, l’Italie et l’Espagne (« Lors Barcelon… »). Les Etats-Unis, Ă l’annonce de la dĂ©cision du retrait, se montrent prĂ©occupĂ©s « assurant que cette action « affecterait gravement la sĂ©curitĂ© et le bien-ĂŞtre des citoyens de tous les pays alliĂ©s » [3] ». Ils crient mĂŞme au renversement d’alliance au vu de la cordialitĂ© dans laquelle se fait le voyage de de Gaulle en URSS. En 1967 « le dĂ©bat franco-amĂ©ricain fut portĂ© Ă son paroxysme lors de la dĂ©finition, par les plus hautes autoritĂ©s militaires françaises, de la stratĂ©gie dite « tous azimuts », qui semblait faire glisser la France de la situation d’alliĂ© circonspect et incommode Ă celle de neutre militant, ralliĂ© Ă une sorte de « troisième voie » diplomatique et stratĂ©gique [4] » (« Effayera si fort les HespĂ©riques »). |