Anglicanisme Tensions à Chypre et en Tunisie VI,
53 1964 Le grand Prelat
Celtique à Roy suspect, De nuict par cours sortira
hors du regne : Par Duc fertile
à son grand roy Bretaigne, Bisance à Cypres & Tunes insuspect. "nuit" "suspect" : la nuit du couronnement King Edred died, and left in Dunstan's charge a large portion of royal treasure for his young son and successor, Edwy the Fair, a gay, handsome, amiable, highspirited young prince of about eighteen, who was not inclined to submit to Dunstan's authority. [...] Edwy also had dared to suspect Dunstan of dishonesty in his charge of the royal treasure (The Family friend, Tome 2, 1850 - books.google.com). Upon his enthronement in 955, however, Eadwig dispossessed his grandmother Eadgifu and exiled Dunstan. The manuscript B of Annales Cambriae explains the expulsion as a consequence of Dunstan's intervention in Eadwig's affairs on the night of the king's coronation. Dunstan had entered the king's chamber to remove him from the company of a woman, Ælfgifu, later his wife. Eadwig was so incensed that he drove Dunstan from court (Early Peoples of Britain and Ireland: A-G, Tome 1, 2008 - books.google.com). Cf. saint Dunstan aux quatrains X, 42 et X, 56. "grand roi Bretaigne" Quelques historiens pensent qu'Edwy avait épousé Athelgiva, mais que le prétexte d'Odon fut qu'ils étaient parens à un degré prohibé par les canons. Quoiqu'il en soit, cette princesse étant revenue en Angleterre, après le détrônement d'Edwy, l'infâme Odon lui fit couper les jarrets. [...] L'exil de Dunstan fit perdre à Edwy sa couronne. Les moines se soulevèrent à l'instigation de Dunstan; le roi sévit, et ceux de Malmesbury furent chassés et dispersés. Odon, archevêque de Cantorbéry, saisit cette occasion pour perdre le roi; il l'accusa d'impiété à la face du peuple; il se servit des censures ecclésiastiques, pour forcer Edwy à éloigner de lui la jeune Athelgiva; et, quand cette jeune personne fut abandonnée, il la soumit, sans juste motif, à la pénitence publique, et, sans en avoir le droit, la fit marquer au visage, et l'envoya en exil en Irlande. Non contens de ces outrages, Odon et les autres partisans de Dunstan résolurent de détrôner Edwy. Ils soulevèrent les Danois du Northumberland, mirent à leur tête l'ambitieux Edgar, frère du roi, et, à force d'argent, fomentèrent des révoltes; ils eurent même recours à de faux miracles pour réussir une voix du ciel se fit entendre, et ordonna aux grands de couronner Edgar. Ainsi fut fait. Edwy, réduit à quelques provinces, mourut de chagrin, et Edgar régna sans contestations. Dunstan, qui du fond de sa retraite, avait fait et défait les rois, reparut à la cour dans toute sa gloire. Edgar, qui se conduisit par ses conseils, fonda quarante monastères, en rétablit et en embellit un nombre beaucoup plus grand, et les dota avec une telle profusion, qu'il fut obligé de doubler les taxes, et de vendre les terres de la couronne. Tous les écrivains ecclésiastiques ont fait d'Edgar un grand roi. Dunstan profita de son pouvoir pour perdre le clergé séculier, et donner biens, pouvoirs et honneurs aux moines ses protégés. Dans un conseil, le roi chargea Dunstan, devenu archevêque, de régler les affaires ecclésiastiques; l'arrangement fut prompt : les séculiers furent chassés de leurs églises, les moines s'en emparèrent. C'est alors qu'un concert de louanges s'éleva en faveur d'Edgar, qui, pendant ce temps, enlevait une religieuse, avec laquelle il eut une fille; se livrait à toutes ses passions, et usait de son pouvoir pour avoir les faveurs des femmes qui résistaient à ses instances. Il fut légèrement réprimandé, et son frère Edwy, qui s'en était cent fois moins permis, avait été injurié, excommunié et détrôné. Edgar mourut; on lui attribua des miracles, on en fit un saint; un des derniers actes de sa puissance avait été l'assassinat d'un de ses courtisans, Ethelwold, qui avait une belle femme, et le ravage par le fer et par le feu de l'île de Thanet, dont quelques habitans avaient offensé un moine (Paul de P., Ligue des nobles et des prêtres contre les peuples et les rois, Tome 1,n 1820 - books.google.com). Événements contemporains de Sicile et de Chypre - Terribles ravages exercés sur les côtes de l'Italie par les Arabes d'Afrique. - Tribut humiliant payé par les Byzantins. Nouvelle rupture. - Expédition envoyée dans cette île par Nicéphore dans l'automne de 964 pour porter secours aux défenseurs de Rametta assiégés par les troupes d'Afrique. - Désastre affreux des Byzantins dans le cirque de Rametta. Les chefs de l'expédition sont pris ou tués. - Rametta, dernière forteresse chrétienne de Sicile, tombe aux mains des Arabes en 965. La flotte byzantine détruite dans la bataille du Détroit. - Paix conclue en 967 avec Mouizz, le Khalife fatimite de Kairouan. - Celui-ci s'empare de l'Égypte en 969 (Gustave Schlumberger, Un empereur byzantin au dixième siècle : Nicéphore Phocas, 1890 - books.google.com). La conquête musulmane de la Sicile commence en 827 pour s'achever en 902 avec la chute de Taormine, la dernière grande forteresse byzantine de l'île. Toutefois, quelques places forces resteront aux mains des Byzantins mais les musulmans auront le contrôle global de l'île jusqu'à sa conquête par les Normands à partir de 1061. L'occasion de la conquête de l'île par les émirs aghlabides de l'Ifriqiya se présente en 827. À cette date, le commandant de la flotte de l'île, Euphémius, se révolte. Vaincu par les forces loyalistes et expulsé de l'île, il cherche de l'aide auprès des Aghlabides. Le territoire de l'Ifriqiya correspond aujourd'hui à la Tunisie, à l'est du Constantinois (nord-est de l'Algérie) et à la Tripolitaine (nord-ouest de la Libye) (fr.wikipedia.org - Conquête musulmane de la Sicile). La conquête de la Sicile est une affaire de grande envergure; avec une résistance considérable et de nombreuses luttes internes, il faut plus d'un siècle aux musulmans pour conquérir la Sicile byzantine. Syracuse résiste longtemps mais tombe en 878, Taormina tombe en 902 et le dernier avant-poste byzantin est pris en 965. La Sicile est successivement dirigée par la dynastie sunnite Aghlabide en Tunisie et les Fatimides chiites en Égypte. Cependant, tout au long de cette période, les musulmans sunnites constituent la majorité de la communauté musulmane en Sicile, la plupart (sinon tous) des habitants de Palerme sont sunnites, ce qui les rend hostiles aux Kalbides chiites (fr.wikipedia.org - Emirat de Sicile). Byzance reste Byzance, sans être l'ancien nom de l'empire Ottoman. Au Xe siècle, les Byzantins reprennent l'initiative militaire à l'Est. Nicéphore Phocas reconquiert la Crète, puis l'île de Chypre en 965, la Cilicie et une partie de la Syrie et finalement Antioche en 969 (Catherine Otten-Froux, la ville et la mer, Villes méditerranéennes au Moyen Âge, 2020 - books.google.com). Acrostiche : LD PB LD : ludi; PB : presbyter (Abréviations tirées du «Dictionnaire des Abréviations latines et italiennes» de A.Capelli - www.arretetonchar.fr). Le théâtre médiéval se développe à partir du Xe siècle, d'abord écrit en latin et joué par des clercs dans les églises, pour une communauté de moines ou pour un public de fidèles. Ces drames liturgiques, ou ludi, viennent enrichir et illustrer l'office de Pâques, surtout les matines, mais, assez vite, d'autres grandes fêtes chrétiennes sont concernées, en particulier la Nativité (Thierry Revol, Entre l'ange et la bête: l'homme et ses limites au moyen âge, 2003 - books.google.com). En Angleterre, le drame latin liturgique, adopté déjà par saint Dunstan, dont les relations avec Saint-Pierre-du-Mont-Blandin sont connues, n'a laissé aucun témoignage manuscrit du XIIe siècle, qui permette de déterminer par le détail l'origine de chacun de ses traits. Mais l'on ne peut douter que la conquête normande n'en ait renforcé l'extension et enrichi le contenu (Joseph Ghellinck, L'essor de la littérature latine au XIIIe Siècle, Tome 2, 1946 - books.google.com). 936 : In Anglia Dunstanus presbyter ordinatur ab Elfego episcopo Wintonensi (Scriptores, 1874 - books.google.com). Typologie Le report de 1964 sur l'année pivot 965 donne -34. Donations d'Alexandrie : les provinces romaines de Libye, Coelé-Syrie et Chypre sont données aux souverains d’Égypte (Cléopâtre VII et Ptolémée XV). Les royaumes d’Arménie, de Parthie et de Médie (qui restent à conquérir) sont donnés à Alexandre Hélios, fils aîné de Cléopâtre VII et de Marc Antoine, la Phénicie, la Syrie et la Cilicie sont réservés pour le plus jeune, Ptolémée Philadelphe. Leur sœur Cléopâtre Séléné reçoit la Crète et la Cyrénaïque (fr.wikipedia.org - Année -34). C'est une préfiguration de l'empire byzantin, issu du partage entre empire romain d'Occident et empire romain d'Orient. Sextus Pompée (en latin : Sextus Pompeius Magnus Pius), né en 68 av. J.-C. et mort en 35 av. J.-C., est un général romain du Ier siècle av. J.-C.. Il est le plus jeune fils de Pompée dit «le Grand», et de sa troisième épouse Mucia Tertia. C'est un adversaire du second triumvirat et il appartient au parti républicain. Il accomplit des actes de piraterie, notamment en interceptant la flotte de blé ravitaillant Rome. Il réussit à rassembler une importante flotte et s'empare de la Corse-Sardaigne et de la Sicile en 41 av. J.-C., mais il est battu par Octave lors de la bataille de Nauloque en 36 av. J.-C. Après s'être enfui en Orient, il est assassiné l'année suivante en 35 à Milet, en Asie Mineure, sur l'ordre de Marc Antoine (fr.wikipedia.org - Sextus Pompée). "duc fertile" ou Tibulle et Messala Nec tamen his contentus eris : majora peractis Instant; compertum eft veracibus ut mihi signis, Queis Amythaonius nequeat certare Melampus. Nam modò fulgentem Tyrio subtemine vestem Indueras, oriente die duce fertilis anni, Splendidior liquidis cùm sol caput extulit undis (Tibulle, Livre IV, Elégie I). Malgré tant de gloire, Messala n'est pas content ! une plus brillante lui est encore réservée. Des signes certains, que le Devin Mélampe ne désavoueroit pas, m'en sont garants. Le Soleil sortoit de l'onde. Il annonçoit le jour & la fertilité de l'année. C'est alors que je t'ai vu paré d'une pourpre éclatante (Traduction en prose de Catulle, Tibulle et Gallus, Tome 2, 1771 - books.google.com). Voici quelles furent, selon M. Carcopino, les grandes étapes, de la carrière de Messalla celles, du moins, qui intéressent directement Tibulle : 42 av. J.-C. Messalla, vaincu à Philippes et pardonné par les triumvirs, se range dans le parti d'Antoine. 40 av. J.-C. Messalla, au nom d'Antoine, patronne la cause 36 av. J.-C. Messalla est prêté par Antoine à Octave, qui ne l'emploie que dans les services d'étape de la guerre de Sicile contre Sextus Pompée. 35 av. J.-C. Messalla, après avoir repris sa place au barreau romain, cherche à rejoindre Antoine en Orient. 34 av. J.-C. Messalla séjourne à Alexandrie avec Antoine, puis se brouille avec lui. 33 av. J.-C. Messalla, rentré en Italie, passe au service d'Octave et de sa propagande et est fait augure en surnombre. 32 av. J.-C. Messalla est désigné pour le consulat de l'année suivante. 31 av. J.-C. Messalla, consul, participe à la victoire d'Actium. 30 av. J.-C. Messalla est envoyé par Octave contre les gladiateurs d'Antioche. 29 av. J.-C. Messalla est envoyé par Octave contre les Salasses illyriens. 28-27 av. J.-C. Messalla, qui hiverna à proximité du Val d'Aoste, rétablit l'ordre en Gaule, ce qui lui mérita le triomphe, le 25 septembre 27. Il résulte de cette carrière un certain nombre de constatations. Et d'abord que Tibulle n'a pu accompagner Messalla en Orient qu'à une seule date, en 31, avant Actium. L'épisode de Corcyre ne peut se placer que dans l'été, ou le printemps, de cette année-là , et, du même coup, nous connaissons le moment où fut écrite la troisième élégie du livre. D'autre part, puisque l'expédition d'Aquitaine mit fin à la carrière militaire de Messalla, il faut que le départ de Tibulle pour la Gaule se place au plus tard en 28 (P. Grimal, Le roman de Délie et le premier livre des Elégies de Tibulle, Revue des études anciennes, Volume 60, 1958 - books.google.com). Les Messala formaient, en effet, une famille distinguée de la gens Valeria, dont le premier auteur connu, Publius Valerius Publicola, fut l'un des fondateurs de la République romaine. M. Valerius Maximus Corvinus, consul en 263 avant Jésus-Christ, qui combattit les Carthaginois en Sicile, porta, le premier, le surnom de Messala, à cause des secours qu'il fournit à la ville de Messine. Mais le plus illustre représentant de cette noble famille fut M. Valerius Messala Corvinus, l'un des amis de Brutus, auprès duquel il combattit à la bataille de Philippes (42 ans avant J.-C.). Gracié par les triumvirs, Messala devint, plus tard, l'ami d'Auguste et l'un de ses premiers généraux. Il fut aussi élevé aux honneurs du Consulat, l'an 31 avant J.-C., et chargé, pendant plusieurs années, du gouvernement de la Gaule. Poète, historien, grammairien, orateur, Messala partagea, avec Mécène, l'honneur de protéger les lettres. Horace et Tibulle furent de ses amis et le nom de Messala se retrouve fréquemment dans les élégies de ce dernier. Sa mort a été fixée vers l'an 3, avant ou après J.-C. (A. Vachez, Un Messala en Gaule, Société française pour la conservation des monuments historiques, Volume 52, 1886 - books.google.com). Soleil Marcus Varron rapporte que le premier cadran public fut exposé sur une colonne auprès de la Tribune aux harangues, pendant la premiere guerre Punique, & qu'il fut placé par le Consul Marcus Valerius Messala après le prise de Catine, ville de Sicile, d'où on l'avoit transporté, l'an de Rome quatre cent quatre-vingt-onze, trente ans après celui dont on attribue l'établissement à Papirius. Quoique les lignes des heures ne fussent point justes dans le cadran de Messala, on ne le prit pas moins pour regle pendant quatre-vingt-dix ans, jusqu'à ce que Quintus Marcius Philippus, qui fut Censeur avec Lucius Paulus, en fit tracer, à côté, un autre avec plus d'exactitude (Histoire naturelle de Pline, Tome 3, traduit par Louis Poinsinet de Sivry, 1771 - books.google.com). A specimen of a portable dial with compass was found in 1871, near the ruins of Pipewell Abbey, Northamptonshire. The dial plate was set on a hinge, and when lifted up was supported by a small cross, which also acted as a gnomon. In the hollow of the box was a metal plate, to which a steel or iron magnet had been attached, and on this was stamped the head of a bishop, with the letters "S. D.," which have been thought to signify St. Dunstan, the patron saint of metal workers (Mrs. Alfred Gatty, The Book of Sun-dials, 1890 - books.google.com). An example of a similar type, dating from the 10th century, was discovered during excavations in the cloister yard of Canterbury cathedral in 1939. This was of gold and silver and had a chain by which it could be suspended vertically. It is known as St. Dunstan's dial and may have been made by him (The Encyclopaedia Britannica: A Dictionary of Arts, Sciences, Literature & General Information, Volume 21, 1961 - books.google.com). In respect to time-markers, the Anglo-Saxons were not as fortunate as their neighbors. Of water-clocks and sandglasses they probably knew little. Asser, in describing Alfred's famous candle-expedient (Wise, Ed., p. 67), tells us the straits of the king on cloudy days and on dark nights; and the time-divisions enumerated (supra), and many passages in prose and poetry show how entirely the monks and people relied upon the heavens as their guide (Boethius, 39, 13, Fox, 223, 34; Boethius, 4, Fox, 8, 3; Ælfred's Metres, IV, 13 (Latin, v, 10); Blickling Homilies, 137, 29; 163, 28). However much the stars and the shadow of the human body may have aided them, the sun-dial was the chief chronometer (Frederick Tupper, Anglo-Saxon Daeg-mael, 1895 - books.google.com). Some 3,000 mass, tide or scratch dials have been recorded in the UK. Typically located on the south wall of a parish church, this form of sundial was used to mark the ‘variable’ time of liturgical services in the medieval world. The Anglo-Saxons divided the night and day into eight artificial divisions know in Old English as Tid, or Tides. The four daylight divisions were called morgen, more or less 6am to 9am; undern, 9am to noon; middaeg, noon to 3pm; and gelotendaeg, 3pm to 6pm. Morning, noon and evening are remnants of this division still in use today, as are moontide, yuletide and shrovetide. Generally, mass dials were about the size of a side plate and consisted of a simple indicator – a short wooden peg or ‘gnomon’ projecting at right angles from a hole in the south wall of a church to cast the sun’s shadow – and a series of scratched or carved lines radiating from the centre point, which the shadow traversed. One such mass dial can be seen on the south wall of the Saxon church (c700) at Escombe, County Durham. Another example, above the entrance at St Andrew’s Church, Bishopstone, East Sussex, bears the name ‘EADRIC’ (King of Kent, 685-6) and a cross (right). A number of Anglo-Saxon mass dials show evidence of runic inscriptions. Some later examples had Roman numerals indicating the division of hours. These early timekeeping instruments were used specifically in an ecclesiastical context. Throughout the Middle Ages the church emphasised the reciting of prayers at fixed times during the day, known as the Divine Offices. These canonical hours were known as Matins (before dawn), Prime (6am), Terce (9am), Sext (12pm), None (3pm), Vespers (sunset) and Nocturnes (after sunset). Although by the Norman period the day was divided into 12 hours, it was the significant canonical hours which were emphasised by an extended line with a cross-bar on 8th century dials like the one at St Andrew’s, Bishopstone, East Sussex (www.buildingconservation.com). From 839, a change must have taken place, leading on to that suppression of the Monastery of Lyminge which was completed by Archbishop Dunstan in 965 (Robert C. Jenkins, The basilica of Lyminge, Archaeologia Cantiana: Being Transactions of the Kent Archaeological Society, 1874 - books.google.com). Of the basilica, the foundations and portions of the apse were brought to light by the efforts of the well-known enthusiast in things antiquarian, Canon Jenkins (who is rector and vicar of Lyminge); he himself telling me many interesting facts pertaining to the dial. It is cut rudely, but to a considerable depth, on a stone which undoubtedly originally formed part of a Roman villa (Villa Maxima de Lyminge), and is now built as one of the corner stones into the south wall of the nave, which wall was St. Dunstan's work (about 965 A.D.) (Warrington Hogg, Sundials, The Strand Magazine, Volume 6, 1893 - books.google.com). Jour du Soleil Quoique Dion Cassius soit le premier qui, à notre connaissance, parle aussi explicitement et complètement de la désignation planétaire des jours de la semaine, il est hors de doute que cette dénomination ne fût connue et pratiquée beaucoup plus tôt. Tibulle, contemporain d'Auguste parle déjà du jour de Saturne comme synonyme du jour du sabbat (Eleg. 1, 3, 15-18). Frontin, qui écrivait sous Nerva, de même (Strat. Il, 1, 17). Justin Martyr, qui vivait au milieu du second siècle, remarque que Christ a été crucifié la veille du jour de Saturne et qu'il est apparu à ses disciples le lendemain de ce jour (Apologet. 1, 67). Tertullien, né vers le milieu du second siècle, parle du jour de Saturne comme étant notre samedi, et du jour du Soleil comme étant notre dimanche. (Apologet. c. 16.) (Louis Thomas, Le jour du seigneur: étude de dogmatique chrétienne et d'histoire, Tome 1, 1892 - books.google.com). Les Anglo-Saxons comptoient le Dimanche depuis le coucher du soleil le Samedi, jusqu'au coucher de la famille le lendemain, comme il est expressément déclaré dans la constitution du roi Withred, et dans le concile de Berghamsted, in Spelm. conc. t. I. p. 105. Le roi Edgar, vers l'an 967, étendit la durée du Dimanche depuis trois heures de relevée le Samedi, jusqu'à la pointe du jour le lundi. (Leg. Edg. c. 5). La même disposition se retrouve dans les lois de Canut (c. 14) et dans celles de d'Edouard-le-Confesseur; elle fut confirmée par Guillaume-le-Conquérant. Durant tout cet intervalle, personne ne pouvoit être arrêté pour dettes, soit allant à l'église ou en revenant, soit voyageant pour assister à la dédicace d'une église ou à une pieuse réunion. Après l'invasion des Normands, l'usage des Romains fu? substitué à celui du pays, et l'on compta les jours de minuit à minuit (Alban Butler, Traité des fêtes mobiles, 1818 - books.google.com). En Angleterre, le dimanche allait officiellement, en tout cas jusqu'en 962, du coucher du soleil le samedi au coucher du soleil le dimanche. En 962, le décret du roi Edgar le définit, comme dans la Lettre du dimanche, de la neuvième heure du samedi à l'aube du lundi, et il se peut bien que ce changement soit dû à celle-ci. Comme dans la plupart des autres versions, il y a l'injonction de diffuser la Lettre, une première fois au § 18 et une autre fois au § 34, sous menace de subir des tourments éternels si on ne le fait pas. [...] La Lettre du Christ tombée du ciel a connu une grande diffusion en Angleterre aux Xe–XIe siècles. Parmi les six versions anglaises, il y en a une qui présente un intérêt particulier de par son origine et sa composition. Ce n'est pas à vrai dire une Lettre du dimanche. Sa source est un sermon anglais (non conservé) d'un certain Pehtred, un prêtre itinérant qui a vécu dans les années 830. Ce sermon est fondé sur des prophéties visionnaires d'un moine irlandais, Niall, prédisant de graves catastrophes si les hommes n'observent pas le dimanche comme prescrit dans la Lettre. La source latine a aussi inspiré la rédaction de la Loi du dimanche irlandaise (Cain Domnaig) de la même époque. Le texte anglais, dont il existe deux copies indépendantes l'une de l'autre dans des manuscrits du XIe siècle, a été composé probablement dans la seconde moitié du Xe siècle. Il reproduit le sermon de Pehtred sur l'observance du dimanche et incorpore des éléments originaux intéressants, dont, par exemple, l'idée du répit dominical des âmes torturées en faisant la distinction entre celles qui se trouvent dans le purgatoire et celles en enfer (Robert Faerber, La lettre du Christ tombée du ciel en anglais ancien, Apocrypha, Volumes 12 à 13, 2001 - books.google.com). 1964 Le Dr Ramsey, archevêque anglican de Canterbury, dit qu'en cherchant l'unité entre les anglicans et les méthodistes, il faut prendre garde de ne pas compromettre «les principes que nous devons observer par souci de l'union finale avec les Eglises orthodoxes d'Orient et avec Rome». Le rapprochement avec Rome doit comporter deux étapes : «La première consiste à établir des relations fraternelles... La seconde vise à réaliser l'unité en une seule Eglise» (S.OE.P.I., 15 oct. 1964). Le principal observateur anglican au Concile du Vatican, l'évêque J.-R. Moorman, de Ripon, s'est exprimé comme suit: «Je pense que si l'on parvient finalement à l'unité entre chrétiens, il faudra bien une seule tête à l'Eglise, et, évidemment, cette tête devra être l'évêque de Rome» «Christian Beacon», 5 mars 1964) (www.promesses.org). Arthur Michael Ramsey, Baron Ramsey de Cantorbury (né le 14 novembre 1904, mort le 23 avril 1988) est le 100e archevêque de Cantorbéry. Nommé le 31 mai 1961, il a occupé la charge d'archevêque de Canterbury de juin 1961 jusqu'en 1974. Le 24 mars 1966 a lieu la rencontre historique entre l’archevêque de Canterbury et le pape Paul VI. Un an plus tard est établie la "Commission internationale anglicane-catholique romaine" (ARCIC), instance de dialogue œcuménique qui a pour but de faciliter la réunion ecclésiologique de la communion anglicane et de l'Église catholique et d'adopter des positions communes dans les débats sociaux et éthiques (fr.wikipedia.org - Michael Ramsey). Le dernier vers est chargé historiquement en peu de mots. Profitant de la tension entre communautés qui bloquaient toutes deux le fonctionnement de l'état chypriote, la Turquie reprend et actualise une ancienne revendication : la partition de l'île et la communauté turque, historiquement très liée à Ankara, met en œuvre, partout où elle le peut dans l'île ce programme de séparation. Au début de l'année 1964, Chypre est à feu et à sang. Des opérations d'épuration ethnique (destructions de villages et de mosquées, assassinats, viols) sont commises par la partie grecque, ce qui provoque des représailles du côté turc. Les Chypriotes grecs profitent de la politique de la chaise vide, décidée en janvier 1964, par les représentants chypriotes turcs, dans toutes les instances représentatives, pour faire passer des lois rééquilibrant les pouvoirs conformément au prorata démographique. Les Chypriotes turcs s'enfoncent quant à eux dans la logique de la séparation, provoquant de ce fait les conditions de leur mise à l'écart. Le TMT, milice chypriote turque, provoque de manière concertée des incidents, auxquels les Chypriotes grecs répondent de manière toujours plus disproportionnée. Les dirigeants chypriotes turcs poursuivent, durant tout l'hiver 1964, cette politique du pire dans le but de démontrer que leur sécurité est en jeu et que la partition est la seule solution préservant leur existence même. Cette politique se concrétise, dans les premiers jours de juin, par l'appel de la communauté chypriote turque à la Turquie, pour qu'elle intervienne militairement afin d'assurer sa protection. Les États-Unis, à travers l'ancien chef du département d'État, Dean Acheson, tentent une médiation secrète entre la Grèce et la Turquie (par ailleurs alliés au sein de l'OTAN) sur la question chypriote afin d'éviter une guerre entre ces deux pays susceptible de déstabiliser le flanc sud-est de l'OTAN. Ces tentatives se soldent par un échec faisant de Chypre le terrain d'affrontements incessants entre les milices chypriotes grecque et turque ce qui conduit l'ONU à envoyer un important contingent de casques bleus (UNFICYP) sur l'île en mars 1964, à l’issue de l’adoption de la résolution 186. Le Dr Kuchuk, Vice-Président turc de la République chypriote se prononce en faveur de la partition de l'île. La Turquie menace d'envahir Chypre L'aviation turque bombarde Chypre en août (fr.wikipedia.org - Histoire de Chypre, www.kypros.org - Chypre, francechypre.free.fr). Le 12 mai 1964, Bourguiba nationalise 270.000 hectares de terres détenues en Tunisie par les colons français. |