Politique « démoniaque » de Hitler La guerre d’Espagne VI, 15 1936-1937 Dessous la tombe sera trouvé le Prince, Qu’aura le pris par dessus Nuremberg, L’Espaignol Roy en Capricorne mince, Fainct & trahy par le grand Vuitemberg. Capricorne Le Capricorne est composé de 28. Etoiles qui representent
la figure d'une chevre. [...] Tropiques : le Soleil touche le Tropique du
Cancer, entrant figne de ce nom le 21. de Juin. Et
celui du Capricorne, quand il passe au signe du Capricorne, le 20. Decembre.
[...] L'Empereur Auguste
fit battre de la monnoie d'argent sur laquelle étoit marquée la figure du
Capricorne sous lequel il étoit né. L'Auteur de Remarques Chronologiques de
ce qui arriva sous Vespasien, Ă©crit
ainsi. Il eut le Capricorne en son
ascendant, aussi bien qu'Auguste, Charles Quint, Charles de Bourbon, &
CĂ´me de Medicis, naquirent encore, a ce que l'on dit, sous le mĂŞme figne, sur
lequel ceux qui auront du loisir de reste, pouront consulter les Astrologues,
& Macrobe sur le songe de Scipion. Rodolphe II. Empereur portoit pour devise le Capricorne
avec trois mots latins qui signifient, c'est l'Astre de Cesar. Parce que le
Capricorne Ă©toit l'Ascendant d'Auguste, sur lequel on lui avoit predit qu'il
seroit Empereur (Jean
de Brisbar, Calendrier historique, Avec un traité historique de la sphère, Tome
1, 1697 - books.google.fr). "mince" 1. 1306 «petite monnaie qui valait un demi-denier»
(Guillaume Guiart, Branche des royaus lignages, Ă©d. Wailly et Delisle, 11788);
encore au XVIes. comme terme arg. qui désigne l'argent
(v.Hug.); 2. a) ca 1480 mince «dénué d'argent», arg. mince de caire «id.»
(Guillaume Coquillart, Droitz nouveaux, 933, 1578, Ă©d. M. J.Freeman, pp.175,
209). [...] Déverbal de mincer; au sens 1 cf. lat. médiév. minutum (XIVes. ds
Latham), minuta (XIVes. ds Du Cange) «petite monnaie» (cnrtl.fr). Les trois avances consenties pendant la guerre de
Smalkalde, à Ulm et à Wittenberg, n'étaient pas remboursées en 1551. On les
réunit alors en une dette globale de 273.161 ducats, y compris 12 % d'intérêt,
qu'on assigna partie sur Anvers, partie sur l'Espagne. En avril 1551,
l'Empereur cependant revint Ă la charge. Fugger accepta comme Welser ; ils ne
versèrent pas d'argent liquide, mais des reconnaissances de dettes qui furent
escomptées à 11 % par Wolff Haller von Hallerstein à Anvers. Les Fugger y
participèrent pour 100.000 carolus (70.000 florins rhénans). En octobre,
l'Empereur emprunta encore Ă Augsbourg 76.000 ducats, promettant de les
rembourser sur l'or et l'argent des Indes (Richard
Ehrenberg, Lucien Febvre, Le siècle des Fugger, 1955 -
www.google.fr/books/edition). Les Welser de Nuremberg possĂ©daient des comptoirs Ă
Gênes, Venise, Adler (Aquila, en Italie méridionale pour l'achat du safran),
Milan, Anvers 20, Lyon, Vienne et Schlackenwald en BohĂŞme, oĂą ils avaient des
intérêts dans les mines d'étain et d'argent. En 1516, on y découvrit de
nouveaux et importants gisements d'argent. Sous l'impulsion des comtes Schlick,
propriétaires du sol, naquit la cité florissante de Joachimsthal. Les comtes se
réclamant d'anciens privilèges, battirent aussitôt monnaie ; c'est de leurs
ateliers que sortirent les premiers véritables thalers, nommés à l'origine
Joachimsthaler. Les Welser de Nuremberg, associés à Hans Nutzel, acquirent des
parts dans les mines de Schlackenwald dont ils favorisèrent le développement.
Mais leur activité essentielle était le négoce et leur affaire apparut au début
très solide grâce à leur prudente gestion (Richard
Ehrenberg, Lucien Febvre, Le siècle des Fugger, 1955 - www.google.fr/books/edition). Mines d'or et
d'argent Le Perou s'Ă©tend Ă
la côte occidentale de l'Amérique méridionale, depuis l'Equateur jusqu'au
Tropique du Capricorne. [...] Potosi :
Montagne la plus abondante en or, située aux confins du Perou & du Chili.
Les mines en furent découvertes en 1545 par les Espagnols (Madame
Anne-Marie Lepage Du Bocage, Recueil des Ĺ“uvres de madame Du Bocage, Tome 1,
1762 - books.google.fr). Maurice de Saxe En 1546, la guerre de Smalkalde a constitué un moment
crucial : le 19 juillet, Charles Quint a prononcĂ© la mise au ban de l'Empire Ă
l'encontre de l'électeur Jean-Frédéric, pour cause de ses attaques sur les
domaines de Henri II de Brunswick-WolfenbĂĽttel.
L'empereur a indiqué que la dignité électorale des Wettin sera cédée à la
branche albertine ; Maurice cependant hésita longtemps à effectuer l'expédition
punitive requise qui s'est également tournée vers Philippe de Hesse. Mais étant
donné la politique du roi Ferdinand, voulant commencer une campagne des
Habsbourg contre l'Ă©lectorat de Saxe, il n'a pas d'autre choix que
d'intervenir. Le 24 avril 1547, les forces unies de Charles, Ferdinand et
Maurice remportent la bataille de Muehlberg sur le parti protestant. Son cousin
de la branche ernestine, Jean-Frédéric de Saxe qui combattait dans les rangs
adverses, est capturé et doit abandonner la dignité de prince-électeur ainsi
qu'une grande partie de son territoire en faveur de Maurice et la branche
albertine, fixé dans la capitulation de Wittemberg. Tout d'un coup, l'électeur Maurice était l'un des plus
puissants princes du Saint-Empire. Néanmoins, il était aussi considéré comme un
traître («Judas de Misnie») qui avait fait jeter en prison son beau-père Philippe
de Hesse. L'attribution officielle du titre de prince-Ă©lecteur a eu lieu lors
de la Diète d'Empire à Augsbourg le 25 février 1548. Cette assemblée a
également adoptée l’Intérim d'Augsbourg, un décret impérial élaboré à la
demande de l'empereur, alors qu'il cherche Ă apaiser les tensions entre
catholiques et protestants (fr.wikipedia.org
- Maurice de Saxe (1521-1553)). La trahison de
Maurice de Saxe Certains protestants se rallient à l’Intérim, arguant
qu’il valait mieux faire quelques concessions avec le catholicisme que de voir
détruire le luthéranisme, mais de nombreuses provinces s’opposent au pouvoir
impérial, dont les citoyens de Magdebourg. En
1551, les forces de Maurice ont assiégé la ville. Finalement, l'electeur
s'empare de la ville au nom de Charles Quint, mais il quitte brusquement le
parti de l'empereur et rejoint l'union de plusieurs princes protestants, dont
Albert de Brandebourg-Ansbach, Jean-Albert de Mecklembourg, Guillaume de Hesse
et Albert II Alcibiade de Brandebourg-Culmbach, pour défendre l'autonomie des
Protestants et pour libérer son beau-père Philippe de Hesse, que Charles Quint
retient prisonnier. Maurice y joua un rôle clé : il conclut le 5 octobre 1551 un pacte secret permettant au roi Henri II de France de s'assurer du soutien de plusieurs princes allemands pour une campagne contre Charles Quint ainsi que du possession des Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun dans l'ouest de l'Empire. Ce pacte est ratifié par le traité de Chambord le 15 janvier 1552 ; peu tard, l'arrivée des troupes protestantes en Tyrol contraint l'empereur à traiter et à accorder par le traité de Passau, un précurseur de la paix d'Augsbourg, une amnistie générale et le libre exercice du culte réformé4. Cela donne la possibilité à Maurice d'améliorer sa réputation ; toutefois, ses liens d'amitiés avec le fils de l'empereur, Philippe II, qui se sont créés lors de son voyage au Saint-Empire en 1349, ont été définitivement brisés (fr.wikipedia.org - Maurice de Saxe (1521-1553)). Mort d'un duc de Bavière Guillaume IV de
Bavière, dit Guillaume le Constant (né le 13 novembre 1493 à Munich ; mort le 7
mars 1550 dans la même ville) est duc de Bavière de 1508 à 1550, et réunifie
définitivement sous une même couronne la Bavière munichoise à la
Bavière-Landshut. Il est enterré à la cathédrale Notre-Dame de Munich. Fils
du duc Albert IV le Sage et de Cunégonde d'Autriche, il exerce le pouvoir en
1511 après une période de régence. En 1514, son frère Louis X de
Bavière-Landshut formule des réclamations à son encontre. Les Bavarois craignent un retour des hostilités de la guerre de
succession de 1505, mais sous la pression de l'empereur, Guillaume accepte de
partager le pouvoir : Louis administrera Landshut et Straubing depuis
l'ancienne capitale de Landshut. À sa mort en 1545, Louis X lui lègue ses fiefs
conformément au serment des Wittelsbach. Il soutient l'empereur Charles Quint en 1546-47 contre la
ligue de Smalkalde, mais ne parvient pas Ă obtenir en contrepartie le titre
d'électeur palatin (détenu par la branche palatine ou rodolphine de la maison
de Wittelsbach). Après avoir, par l'accueil des jésuites, fait de l'université
d'Ingolstadt un refuge pour les clercs catholiques allemands, il meurt en 1550.
Son fils Albert V de Bavière lui succède (fr.wikipedia.org
- Guillaume IV de Bavière). "le pris" : cf.
quatrain III, 53 interprété selon la guerre de succession d'Autriche où
Frédéric "le Grand" emporte le prix (la Silésie). Typologie Le report de 1937 sur la date pivot 1551 donne 1165. Les burgraves de Nuremberg remonteraient à un Conrad Ier
de Hohenzollern, avant 1164. Au temps de l'empereur Frédéric Barberousse qui
prit la ville de Nuremberg en 1138. Welf, duc de Bavière, finança fastueusement
en 1165 le tournoi de ZĂĽrich, oĂą parurent des Hohenzollern (M.
de Verdy de Vernois, Maison des premiers bourgraves de Nuremberg, MĂ©moires de
l'Académie royale des sciences et belles-lettres, Deutsche Akademie der
Wissenschaften zu Berlin, 1803 - www.google.fr/books/edition, Tournois
de Suisse, Le Conservateur Suisse ou recueil complet des Étrennes helvétiennes,
Tome 2, 1813 - www.google.fr/books/edition). 1936 L'apparition de "Nuremberg" et d'"Espagnol" associée à l'année 1936 conduit à une interprétation évidente. Mais les structures des deux récits ne sont pas homologues. Cependant, Guillaume IV de Bavière sera l'un des
adversaires les plus acharnés de la Réforme qu'il ne laissera pas s'implanter
dans son duché (fr.wikipedia.org
- Guillaume IV de Bavière). Le disciple de
Luther Leonhard Kaiser sera brûlé vif à Schärding le 16 août 1527 sur l'ordre
express du duc de Bavière "sans jugement ni justice" (zeugen-christi.de). La galerie de Schleissheim contient encore d'autres ouvrages de Burgkmair tout-à -fait dignes d'attention. Je mentionnerai, entre autres, le portrait de Jean Geiler, de Kaisersbourg, exécuté l'an 1510, d'une manière dure et sévère, mais plein d'une vie caractéristique. Les images du duc Guillaume de Bavière et de son épouse, qu'on voit à la pinacothèque de Munich, sont aussi rudes et tranchées, mais peintes simplement et d'une façon très nette. Le musée d'Augsbourg, l'église Sainte-Anne de la même ville possèdent divers tableaux importants de Burgkmair. On trouve, dans le chœur oriental de cet édifice, une Descente du Christ aux enfers, chargée d'une multitude de diableries (Alfred Michiels, Études sur l'Allemagne renfermant une histoire de la peinture allemande, Tome 2, 1845 - books.google.fr, fr.wikipedia.org - Hans Burgkmair). Nuremberg est au centre de la mise en scène du régime nazi et la capitale idéologique d’Hitler. La ville fut le siège de grandioses et très spectaculaires manifestations au cours des congrès du parti nazi, qui s’y tinrent depuis 1927, mais surtout à partir de 1933. Julius en avait fait la citadelle de l’antisémitisme et les lois de septembre 1935 qui divisaient la population allemande en trois catégories entre aryens et non-aryens y furent édictées. Les thèses d’Hitler font bien de lui le « Prince infernal » (« Dessoubs la tombe »). Deux historiens au lendemain de la guerre, Friedrich Meinecke et Gerhardt Ritter le décrivent comme un « démon surgi de l’enfer. [1] » La guerre d’Espagne débute en cette année 1936 (voir quatrain VI, 19). Le gouvernement républicain, en août, avait cherché à acquérir des armes en Allemagne en les payant avec de l’or, offre qui fut repoussée[2] (« faint et trahy par le grand Vuitemberg », Wittenberg étant une ville d’Allemagne). Tropique Il y a moins de cinq ans, Henry
Miller était un auteur maudit. Ses deux meilleurs livres, «Tropique du
Capricorne» et «Tropique du Cancer», publiés en anglais presque à compte
d'auteur, en 1935 à Paris, étaient partout interdits, et leur traduction française,
juste après la guerre, avait provoqué une levée de boucliers des ligues morales
contre l'Ă©diteur, Maurice Girodias, fils de Jack Kahane, le premier Ă©diteur de
Miller (Le
nouvel observateur, 1967 - books.google.fr, fr.wikipedia.org
- Tropique du Capricorne (roman)). |