Prince Philip
Prince Philip

 

VI, 41

 

1955-1956

 

Le second chef du regne d'Annemarc,

Par ceux de Frise & l'isle Britannique,

Fera despendre plus de cent mille marcs,

Vain esploiter voyage en Italique.

 

Valdemar de Danemark

 

Valdemar IV de Danemark (en danois : Valdemar Atterdag), né vers 1320 et décédé le 24 octobre 1375, est roi de Danemark de 1340 à 1375.

 

Valdemar était le troisième fils du roi Christophe II de Danemark. Depuis la bataille de Taphede dans le diocèse de Vibourg où le 7 octobre 1334, une armée menée par son frère aîné Othon, le second fils de Christophe II, avait été battue par les forces du comte Gérard III de Holstein, le prince Valdemar vivait en exil chez son beau-frère le margrave Louis de Brandebourg. Après l'assassinat de l'« Administrateur du Royaume », Gérard III de Holstein et à la suite d'un accord négocié à Spandau en avril 1340 et le 19/21 mai de la même année à Lübeck avec les ducs de Holstein et son homonyme et ancien roi, le duc Valdermar V de Schleswig, Valdemar est finalement élu roi de Danemark sous le nom de « Valdemar IV ». Son frère Othon libéré en 1341 renonce définitivement à ses droits au trône en 1347 et entre dans l'Ordre Teutonique (fr.wikipedia.org - Valdemar IV (roi de Danemark)).

 

"second" peut signifier en latin autrement que deuxième :

 

secundus : quand il ne prend pas le sens de « favorable », secundus n'offre pas une grande différence de sens avec sequens ou secutus : secundo lumine (Ennius d. Cic, Att. VII, 26, 1) « le jour suivant » (Guy Serbat, Sylvie Mellet, Marie-Dominique Joffre, Marius Lavency, Grammaire fondamentale du latin, 1994 - books.google.fr).

 

On surnomma Waldemar Atterdag, parce que ce mot lui étoit familier. Il signifie "demain un autre jour" ; il vouloit annoncer par-là qu’il tireroit un jour sa patrie de l’abîme où elle étoit plongée (Histoire Universelle, Tome 43, 1782 - books.google.fr).

 

Malgré les marchandages initiaux de son règne, Valdemar IV mérite bien son surnom car il reconquit militairement ou racheta tous les territoires aliénés pendant les règnes précédents (fr.wikipedia.org - Valdemar IV (roi de Danemark)).

 

Dans une conférence tenue à Spandau, il fut réglé que le prince Othon serait rendu à la liberté après avoir renoncé à ses droits sur la couronne; que le duc de Sleswig donnerait sa sœur en mariage à Valdemar, avec une dot de vingt-quatre mille marcs d'argent à déduire sur les réclamations des fils de Gerhard, et que ces derniers garderaient la Fionie et le Jutland jusqu'à l'entière liquidation de la dette danoise. Ils réclamaient cent mille marcs d'argent en vertu du traité de 1332 (Jean Marie Chopin, Révolutions des peuples du Nord, Volumes 1 à 2, 1843 - books.google.fr).

 

Le dernier des rois de Danemark, qui est mentionné expressément comme celui qui a voulu maintenir les anciennes prétentions de la couronne sur le royaume d'Angleterre, c'est enfin le roi Valdemar trois, surnommé atterdag. Dans un document authentique de la diplomatie française datant de l'an 1359, on s'exprime sur le roi contemporain du Danemark en ces termes: uque il dit et maintient pour vérité que le royaume d'Angleterre lui appartient". Ce document avec trois suppléments d'une moindre étendue vient d'être publié pour la première fois, d'après les originaux déposés aux archives municipales de Montpellier, par M. A. Germain, dans les Mémoires de la Société archéologique de la dite ville, pour l'année 1858. Il met en lumière une négociation diplomatique à peu près inconnue jusqu'aujourd'hui, savoir une descente opérée en Angleterre par Yaldemar atterdag de réunion avec les Français (Frédéric Schiern, Descente en Angleterre projetée par le roi de Danemark Valdemar Atterdag de réunion avec les Francais, 1860 - books.google.fr).

 

En 1367, Waldemar se flattoit de jouir enfin d'une tranquillité parfaite, lorsqu'elle fut tout-à-coup troublée par une ligue plus formidable que la première. La révolte des Juthlandois avoit donné le signal, & les Comtes de Holstein selon leur coutume s'étoient déclarés pour eux. Ils s'étoient joints aux villes de Wandalie, & avoient formé une confédération avec le Roi de Suéde & plusieurs autres Princes voisins. Par un des articles du traité, les alliés avoient partagé entr'eux le Dannemarck, qu'ils s'étoient flattés de conquérir. Waldemar se croyant hors d'état de résister à tant d'ennemis, prit le parti d'abandonner ses Etats & de se retirer à Rome, sous prétexte d'accomplir un voeu qu'il avoit fait. Il avoit donné tout pouvoir au Sénat de faire la paix à quelque prix que ce fut. Le grand Maréchal conduisit cette affaire avec tant de ménagement, qu'il vint à bout de persuader aux villes de Wandalie d'abandonner la ligue, & d'accepter les propositions qui leur furent faites. Il ne restoit plus qu'à appaiser les Juthlandois, qui se plaignoient des taxes qu'on leur imposoit & de la violation de leurj privilèges. Waldemar qui desiroit encore terminer cette affaire par les voyes d'accommodement, voulut engager le Pape dans ses intérêts. Waldemar était de retour d'Italie, et il était à la cours de l'Empereur Charles IV à Pragues, qui paraissait prendre vivement ses intérêts. Grégoire XI, alors Souverain Pontife, déclara qu'il ne porteroit aucun jugement sur cette affaire avant que d'avoir entendu les deux partis (Freiherr Samuel von Pufendorf, Introduction, où l'histoire moderne générale et politique de l'univers, Tome III, augmenté par Antoine Augustin Bruzen de La Martinière, 1755 - books.google.fr).

 

Typologie

 

Deuxième fils du roi Georges Ier et de la reine Olga de Grèce, le prince Georges de Grèce (1869 - 1957) joue, dans sa jeunesse, un rôle politique et social assez important dans son pays. Après avoir suivi, à Copenhague, une formation navale dans la marine et noué une relation amoureuse très étroite avec son oncle, le prince Valdemar de Danemark. Il fut amiral de carrière et Haut-commissaire de la Crète autonome entre 1898 et 1906.

 

Tantôt seul, tantôt accompagné de son épouse Marie Bonaparte, Georges assiste ainsi aux funérailles de Christian X de Danemark (1947), à l'intronisation de la reine Juliana des Pays-Bas (1948), au mariage de son neveu le prince Philippe de Grèce avec la future Élisabeth II du Royaume-Uni (1947) et au couronnement de cette même Élisabeth (1953) (fr.wikipedia.org - Georges de Grèce).

 

Le prince Philip, duc d’Édimbourg, né prince Philippe de Grèce et de Danemark le 10 juin 1921 à Corfou, en Grèce. Membre de la maison dano-allemande du Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksburg, le prince Philip est né dans la famille royale grecque mais sa famille s’est exilée hors de Grèce quand il était enfant. Lors de l'accession de son épouse au trône, le 6 février 1952, il devient prince du Royaume-Uni et n'a plus de nom de famille. À partir de ce moment, il est considéré comme prince consort et cela bien qu'il n'ait jamais reçu le titre (fr.wikipedia.org - Philip Mountbatten).

 

La Frise fut, à une époque plus rapprochée, divisée en citérieure et ultérieure; elle fit ensuite successivement partie du royaume d'Austrasie et de la Lotharingie. Charles-le-Gros, roi de Lotharingie, céda, en 889, à un comte Girolfe, gouverneur d'un petit canton, la propriété de quelques terres de son gouvernement, avec la prérogative de les transmettre avec le titre de comte à ses descendans : de là l'origine du comté héréditaire de Frise, qui n'était alors qu'un très-petit état, et qui, sous Thierry V, en 1061, prit le nom de comté de Hollande; alors tout le pays formant l'ancien royaume des Frisons fut partagé en plusieurs cantons, savoir: l'Ost-Frise, la West-Frise, la petite Frise ou seigneurie de Groningue, et la Frise propre.

 

La Frise orientale ou Ost-Frise, Ost-Friesland, est une province du royaume de Hanovre (1814-1866) (Dictionnaire géographique universel, contenant la description de tous les lieux du globe, Tome VI, 1839 - books.google.fr).

 

La maison de Hanovre est une dynastie royale allemande qui a régné sur le duché de Brunswick-Lunebourg (en allemand Braunschweig-Lüneburg), le royaume de Hanovre, le royaume de Grande-Bretagne, puis du Royaume-Uni. Elle succède à la maison Stuart sur le trône britannique en 1714 et s'y maintient jusqu'à la mort de Victoria en 1901. Elle est parfois appelée maison de Brunswick-Lüneburg. À la mort de Victoria, le trône du Royaume-Uni est passé dans la maison de Saxe-Cobourg-Gotha en la personne d'Édouard VII du Royaume-Uni, devenue la maison de Windsor en 1917 (fr.wikipedia.org - Maison de Hanovre).

 

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