DĂ©placement de populations

DĂ©placement de populations

 

VIII, 10

 

2037-2038

 

Puanteur grande sortira de Lausanne,

Qu'on ne sçaura l'origine du fait,

Lon mettra hors tout la gent loingtaine,

Feu veu au ciel, peuple estranger desfait.

 

Lausane est une Ville en Suisse au Canton de Berne, d'oĂą sortira quelque jour une si grande puanteur sans sçavoir d'oĂą elle proviendra : Qu'on mettra hors toute la gent lointaine ; c'est-Ă -dire que les Administrateurs du lieu chasseront tous les Etrangers qui se trouveront dans la Ville, s'imaginant sans raison que ce sera eux qui en seront la cause. Qu'ensuite, il paroĂ®tra pendant quelque temps au Ciel un feu ardent, comme on diroit une Comette; & que lorsque tous ces Signes se rencontreront, il se donnera environ ce temps-lĂ  une grande Bataille, soit en France ou ailleurs, oĂą les Infidelles seront dĂ©fairs; ce qu'il faut entendre par ces mots : Peuple Etranger dĂ©fait (Balthazar Guynaud, Concordance Des Propheties De Nostradamus, 1693 - www.google.fr/books/edition, Ned Halley, Complete Prophecies of Nostradamus, 1999 - www.google.fr/books/edition, Mario Reading, The Complete Prophecies of Nostradamus, 2009 - www.google.fr/books/edition).

 

Peuple défait

 

On trouve cette expression en rapport avec le peuple juif (Arnoul Gréban, Le Mystère de la Passion, 1965 - www.google.fr/books/edition).

 

Arnoul Gréban, né au Mans avant 1420, mort vers 1485, organiste de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, est l'auteur d'un Mystère de la Passion et avec son frère Simon Gréban du Mystère des Actes des Apôtres. Il serait originaire du diocèse de Cambrai (fr.wikipedia.org - Arnoul Gréban).

 

L'histoire des Juifs du Pays de Vaud sous le régime savoisine se range — la catastrophe de 1348/49 mise à part — dans la série connue des évolutions locales. La lutte pour la stabilité relative de l'existence matérielle en forme le trait principal. Des symptômes d'une vie intellectuelle remarquable font entièrement défaut, si l'on ne veut pas y compter les quelques vestiges d'une activité médicale. Dans la Savoie proprement dite avec son chef-lieu Chambéry de pareilles relations sont connues.

 

Leurs établissements se perdent vers la fin du XVe siècle. Faute d'information sûr les causes de leur disparition, on peut admettre corame motifs probables les troubles et l'insécurité générale pendant les guerres de Bourgogne, l'amélioration de la situation économique, de la population, qui, s'émancipant du crédit des Juifs, s'efforça de les exclure du commerce, et surtout le déclin de la maison de Savoie, dirigée alors par des régentes ou des princes faibles, dont la protection ne fut plus efficace.

 

En 1536, à la suite de complications se rattachant à l'histoire de Genève, les Bernois s'emparèrent du pays de Vaud et l'incorporèrent à leur territoire. A l'époque de cette conquète, les Bernois n'eurent pas à s'occuper des Juifs qui avaient émigré quelques dizaines d'années auparavant. Plus tard ils ne les tolérèrent pas, par principe. Si, dans l'intérêt du commerce, ils concédèrent telle ou telle exception pour la partie allemande du canton, ces considérations n'entrèrent pas en ligne de compte dans les baillages romands. Les mentions passagères ne font que confirmer cette condition

 

Quand en 1554 fut proposé comme professeur d'hébreu à l'académie de Lausanne Immanuel Tremellius, Juif baptisé de Ferrare, savant de réputation universelle, le gouvernement de Berne s'opposa à la nomination, prétextant l'ascendance du candidat (Achille Nordmann, Les juifs dans le pays de Vaud 1278-1875, Revue des études juives, Volume 81, 1925 - www.google.fr/books/edition).

 

On emploie aussi l'expression pour le peuple protestant persécuté :

 

Et pourtant, il semble aux hommes, & principalement aux infideles, que Dieu soit veincu & du tout abbatu, quand ilz voyent son peuple défait, & son Eglise dissipée & ruinée (Pierre Viret, Disputations chrestiennes, touchant l'estat de trepassez, faites par dialogues: desquelles la premiere partie est intitulée Les enfers, 1552 - www.google.fr/books/edition).

 

Pierre Viret (1511 - Pau, 1571) est le seul réformateur français qui soit né dans l’actuelle Suisse romande, à Orbe dans le canton de Vaud. Il est envoyé par son père à Paris pour y faire ses études au collège Montaigu (1527-1530). Lors de son retour à Orbe, il rencontre le réformateur Guillaume Farel qui le convainc de se destiner à la propagation de l’Évangile. Il se rend d’abord en Suisse, à Grandson et Payerne, puis, en 1534, à Genève où il participe à la lutte des Genevois contre les troupes du duc de Savoie. En 1536, il participe à la dispute de Lausanne, puis il devient pasteur et enseigne à la faculté de théologie – l’Académie (fondée en 1537). Ses dons d’éloquence confèrent à sa prédication un impact considérable. En 1559, il doit quitter Lausanne, et se rend à Genève, où il est associé à la fondation de l’Académie (museeprotestant.org).

 

Expulsion

 

Trois quarts de siècle après leur arrivĂ©e en Europe de l'Ouest, furent prises les premières mesures gĂ©nĂ©rales d'interdiction ou d'expulsion des Tsiganes du territoire des États : en Suisse en 1471, puis en Allemagne en 1498, et en Espagne en 1499. En France, l'Ă©dit de François Ier (24 juin 1539) ordonne les premières mesures gĂ©nĂ©rales contre les BohĂ©miens dans tout le royaume (Anne Gotman, Villes et hospitalitĂ©: Les municipalitĂ©s et leurs «étrangers», 2013 - www.google.fr/books/edition).

 

En Suisse, en 1471, l'assemblée de Lucerne défendit aux «Zeginer» de séjourner sur le territoire de la Confédération (Les Tsiganes, Que sais-je ?, 1969 - www.google.fr/books/edition).

 

Une ordonnance de Lausanne datĂ©e de 1539 prescrit l'expulsion des pauvres Ă©trangers. Elle indique que seuls les nĂ©cessiteux indigènes, honnĂŞtes et de bonne rĂ©putation auront droit au secours de l'hĂ´pital. Une condition leur est imposĂ©e : ils ne peuvent plus quĂ©rir l'aumĂ´ne de porte en porte en importunant les gens de leurs plaintes; cf. A. BRIOD, L'assistance des pauvres au Moyen Age dans le Pays de Vaud, op. cit., pp. 103-104 (Nicole Brocard, De la marginalitĂ© Ă  l'exclusion dans les villes du comtĂ© de Bourgogne et Ă  BNesançon XVe-XVIe siècle, La Franche-ComtĂ© Ă  la charnière du Moyen Age et de la Renaissance, 1450-1550, 2003 - www.google.fr/books/edition).

 

Peuple Ă©tranger

 

Les Juifs, ce peuple étranger venu du fond de l'Asie, cette nation rejetée de toutes les nations, n'est nulle part aussi malheureuse que les Protestants le sont en France (Franck Puaux, Un mémoire inédit de Rabaut-Saint-Etienne, Bulletin historique et littéraire, Volume 31, Société de l'histoire du protestantisme français, 1882 - www.google.fr/books/edition).

 

Sous Louis XIV, les protestants sont un peuple Ă©tranger pour les rois absolus et catholiques (Histoire de la Bastille depuis sa fondation 1374 jusqu'Ă  sa destruction 1789, 1844 - www.google.fr/books/edition).

 

On peut le dire aussi des Tsiganes.

 

"Puanteur"

 

Quiconque aime le parler du XVIe siècle goĂ»tera la saveur de cette langue si proche de l'usage journalier, les expressions variĂ©es et colorĂ©es, les comparaisons et les tours familiers, les invectives truculentes avec avec lesquelles contrastent par instant des accents d'une rare Ă©lĂ©vation. Ainsi, raillant la mĂ©diation du clergĂ©, il Ă©crit : «Que un ladre s'addresse Ă  un meseau et un pourry Ă  un punays, asscavoir un pĂ©cheur Ă  un plus grand pĂ©cheur, un povre laboureur qui est consumĂ© de travail Ă  un prestre oysif et bien reposĂ© pour avoyr absolution et pardon de ses pechez et pour nectoyer sa bourse, la chose, si les gens avaient ne sens, ne entendement, est toute claire et manifeste n'estre de Dieu et n'avoir aucun propos, mais du tout insensĂ©e et dĂ©raisonnable.» (Guillaume Farel - 1489-1565 - Biographie Nouvelle, 1978 - www.google.fr/books/edition).

 

La Dispute de Lausanne est un débat universitaire entre deux parties, la dispute devient à la Réforme un moyen d'exposer les idées nouvelles. En Suisse, les disputes se déroulent souvent à une échelle urbaine avec la collaboration des autorités civiles. Leur but est de convaincre les adversaires de la nécessité de réformer l'Eglise. Après la conquête du Pays de Vaud (encore catholique) par Berne, le nouveau souverain organisa une dispute, tenue à Lausanne du 1er au 8 octobre 1536. La participation catholique était nombreuse mais peu active et les protestants (menés par Farel et Pierre Viret) furent victorieux. Malgré le très petit nombre de catholiques prêts à souscrire aux thèses rédigées par Farel, les autorités civiles annoncèrent le passage du Pays de Vaud à la Réforme le 19 octobre (museris.lausanne.ch).

 

"Puanteur" : l'odeur de chair grillée des cinq escholiers sortis de Lausanne

 

Les cinq écoliers sortis de Lausanne vers la fin d'avril 1552, retournent en France pour y exercer le saint ministère. Trahis, dénoncés, dès les premiers pas, ils sont arrêtés à Lyon et plongés dans les cachots de l'officialité. Ainsi commence le douloureux procès qui émeut Calvin, et tient, durant un an, les églises helvétiques en suspens. Grâce à une relation écrite jour par jour et d'une incontestable authenticité, on assiste aux interrogatoires des accusés et aux machinations de leurs juges. On suit avec anxiété les démarches des magistrats bernois pour sauver «leurs escoliers». On admire le zèle du pieux marchand Jean Liner, qui ne recule devant aucun sacrifice pour arracher ses jeunes frères au bûcher. C'est un drame, aux touchantes péripéties, qui se déroule à Lyon, à Berne, à Paris; et quand l'appel au parlement a été repoussé, grâce à la duplicité du cardinal de Tournon, quand toutes les intercessions ont été vaines, on contemple avec une indicible émotion le dernier combat, ou plutôt le triomphe des cing confesseurs.

 

C'est dans leur correspondance qu'il faut chercher le secret de la force qui les soutint. Chacun d'eux y garde sa physionomie particulière : Martial Alba, une impassible fermetĂ©; Pierre Navihères, une constance attendrie par les souvenirs de la famille; Bernard Seguin et Charles Favre, une hĂ©roĂŻque ferveur. Mais le plus Ă©loquent est Pierre Escrivain, de Gascogne, homme d'esprit vif auquel le Seigneur donna une bouche magnifique Ă  laquelle les ennemis de vĂ©ritĂ© n'ont pu rĂ©sister».

 

«Ils furent ceints d'une chaine en rondeur Ă  l'entour du dit poteau. Or est-il que le bourreau ayant eu charge de haster la mort de ces cinq escoliers, leur mit Ă  chascun une corde au col, et les cinq se rendaient Ă  une grosse corde, qui estoit un engin qui rouloit avec poulies, afin de les estrangler plustost. Par quoy le bourreau, après avoir graissĂ© leur chair nue et jettĂ© dessus du soufre pulvĂ©risĂ©, et ayant fait tout aprester, ainsi qu'il les pensoit haster par le dit engin, le cordage fut incontinent consumĂ© par feu, tellement que ces cinq martyrs furent ouys quelque temps prononcer et rĂ©itĂ©rer Ă  haute voix ces paroles d'exhortation : «Courage, mes frères, courage !» qui furent les dernières paroles ouĂŻes et entendues du milieu du feu, qui tantost consuma les corps desdits cing vaillans champions et vrais martyrs du Seigneur.»

 

Ainsi mouraient les confesseurs de la Réforme le 16 mai 1553 sous le règne de Henri II. On ne commente pas de tels récits (Bulletin historique et littéraire, Volume 27, 1878 - www.google.fr/books/edition, Jean Crespin, Des cinq escoliers sortis de Lausanne bruslez à Lyon, 1878 - www.google.fr/books/edition).

 

"Feu vu au ciel" : du bûcher aux étoiles

 

Jusqu'Ă  la fin du Moyen âge, les savants pensaient que les comètes Ă©taient des boules de feu sillonnant le ciel. Le vent soufflait sur les flammes, qui ondulaient comme une chevelure fĂ©minine. Comme les nuages, la pluie ou la foudre, les comètes Ă©taient des phĂ©nomènes atmosphĂ©riques, donc très proches. En consĂ©quence, chaque apparition de comète faisait peur : le ciel envoyait sur les hommes une parcelle de l'enfer pour les punir (Michel Ory, Chasseur de comètes, 2021 - www.google.fr/books/edition).

 

On vit au mois de mai 1539 une comète du côté d'occident; sa queue, qui était blanche et pâle, s'étendait devers le midi et elle dura trois semaines. La peste se fit sentir cette année à Bâle et elle y continua les deux années suivantes 1540 et 1544 (Jonas Boyve, Annales historiques du comte de Neuchatel et Valangin depuis Jules-Cesar jusqu'en 1722, 1855 - www.google.fr/books/edition).

 

Tycho démontra que la Comète de 1552 n'étant pas, comme la Lune, sujette à la parallaxe du mouvement diurne de la Terre, elle étoit plus élevée que cette dernière , n'étoit pas un amas d'exhalaisons terrestres (Joseph Étienne Bertier, Physique des comètes, dans le sentiment de l'impulsion & du plein, 1760 - www.google.fr/books/edition).

 

Jean Porthaise et Francesco Giuntini notent que la comète de 1552 en Scorpion annonce la mort violente de Henri II (Patrice Guinard, Ronsard, lecteur de Nostradamus, 2018 - cura.free.fr, Denis Crouzet, Les guerriers de Dieu: la violence au temps des troubles de religion, vers 1525-vers 1610, 2005 - www.google.fr/books/edition).

 

Il s'agit en fait de la comète de 1558 (erreur de typographie dans les éditions de Giuntini) (Clarisse Doris Hellman, The gradual abandonment of the aristotelician universe, Mélanges Alexandre Koyré, 1964 - www.google.fr/books/edition).

 

"origine du fait"

 

Comme ils (les cinq escholiers de Lausanne) cheminaient de Genève vers Lyon, remplis d'ardentes espĂ©rances, ils firent Ă  Collonge-l'Ecluse la connaissance d'un personnage qui dĂ©clara vouloir faire route avec eux. Sans dĂ©fiance, ils acceptèrent; leur compagnon leur fit promettre de venir prendre un repas, chez lui, Ă  Lyon. ArrivĂ©s dans la ville, les cinq se rendirent Ă  l'invitation : ils Ă©taient trahis. A peine Ă©tait-on Ă  table que surgit le prĂ©vĂ´t Poulet accompagnĂ© d'un lieutenant et de nombreux sergents (Alfred Aeschimann, Les origines et le dĂ©veloppement de la RĂ©forme Ă  Lyon, 1916 - www.google.fr/books/edition).

 

Dans la relation de Pierre Escrivain, le dénonciateur n'est pas nommé (Jean Crespin, Des cinq escoliers sortis de Lausanne bruslez à Lyon, 1878 - www.google.fr/books/edition).

 

Acrostiche : PQLF

 

PQ : pequarius (pecuarius), vétérinaire, médecin du troupeau (Abréviations tirées du «Dictionnaire des Abréviations latines et italiennes» de A. Capelli - www.google.fr/books/edition).

 

La profession de vétérinaire dans l'Antiquité reste très mal connue. nous ignorons à quel moment, pour reprendre la terminologie grecque, l'ippiatrós (ou ippoîatros) s'est distingué à la fois de l'"hippikós" et du "iatros", terme qui servit également à désigner les hippiatres. Végèce (entre 383 et 450) relève d'ailleurs les nombreux traits communs des médecines humaine et vétérinaire , soulignant qu'hommes et animaux partagent la même nature corporelle , particulièrement dans les souffrances. [...] Les principaux termes désignant les vétérinaires en latin sont veterinarius, medicus equarius ou pecuarius, et, attesté à partir de l'Édit de Dioclétien (301), mulomedicus (Anne-Marie Doyen-Higuet, L'Epitomé de la Collection d'hippiatrie grecque: histoire du texte, édition critique, traduction et notes, Tome 1, 2006 - www.google.fr/books/edition).

 

Calvin d'autre costĂ© plus dur qu'vn rocher, & immuable en ce qu'il desiroit faire ne desista de solliciter Viret, & les autres Ministres ses affectionnez & devots, leur remontrant que l'office d'vn bon Pasteur n'est pas seulement de donner bonne pasture Ă  ses brebis : mais encores d'avoir esgard que la maladie & corruption ne gaste son troupeau, parce qu'il doit separer les rogneuses & les ietter hors du troupeau. A ces persuasions il adioĂ»ta qu'il avoit receu des lettres de divers lieux de France, Villes & Chasteaux,par lesquelles ils demandoient des Ministres pour prescher en France (JĂ©rome-Hermès Bolsec, La Vie, mort et doctrine de Jean Calvin, autrefois ministre de Geneve, 1664 - www.google.fr/books/edition).

 

LF : labor fides ?

 

Avec la Réforme, le travail va devenir un devoir à accomplir (notion luthérienne de Beruf: le travail est une réponse à une convocation de Dieu), une confirmation de l'authenticité de sa Foi (dogme calviniste de la prédestination, qui fait du travail un moyen d'ateindre la certitude de soi et de son életion), et un service : le travail et un moyen ascétique pour accroître la gloire de Dieu dans le monde (Jacques Varet, Calvin: Naissance d’une pensée, 2018 - www.google.fr/books/edition).

 

Créée en 1924 à Genève (Suisse), Labor et Fides SA est aujourd’hui le principal éditeur protestant de langue française (www.laboretfides.com).

 

Typologie

 

Le report de 2038 sur la date pivot 1552 donne 1066, date de passage de la comète de Halley.

 

2038

 

La prévision des astronomes annonce qu'une supernova va apparaître en 2037. Car c'est en analysant à l'aide de modèles informatiques la répartition des galaxies et de la matière noire au sein de l'amas MACS J0138 dans la constellation de la Baleine et la manière dont elles déforment les images, que les chercheurs ont pu calculer qu'une quatrième image de la galaxie hôte de la fameuse supernova SN-Requiem avait environ 21 ans de retard sur les autres. Puisque celles-ci ont été observées en 2016, celle-là devrait apparaître... autour de 2037 ! (Nathalie Mayer, Cette supernova va réapparaître dans 16 ans !, 2021 - www.futura-sciences.com).

 

Dans la mythologie grecque, le kètos, monstre marin à l'origine de la constellation de la Baleine, fait partie de la légende d'Andromède. Elle était l’une des 48 constellations identifiées par Ptolémée. Elle se situe près des constellations des Poissons, du Bélier et d'Andromède (fr.wikipedia.org - Baleine (constellation)).

 

La Baleine est un paranatellon de la constellation du Bélier (Charles-François Dupuis, Origine de tous les cultes ou Religion universelle par Dupuis, citoyen françois, Tome 3, 1794 - www.google.fr/books/edition).

 

DĂ©placement de populations

 

Le traité de Lausanne du 24 juillet 1923, et plus précisément la Convention concernant l'échange réciproque de populations grecque et turque, signée à Lausanne le 30 janvier 1923 par la Turquie et la Grèce donne un cadre juridique formel à l'une des plus grandes campagnes de nettoyage ethnique qui aient alors jamais été menées. [...] Le traité de Lausanne donna «un caractère légal au “nettoyage ethnique” comme solution au problème des minorités. Bien plus, il fit croire aux politiciens du monde entier que les Etats-nations homogènes assureraient au mieux la paix et la stabilité internationales et que, au contraire, les membres des minorités nationales ne représentaient qu'une source de conflit et d'instabilité. Leur déplacement semblait la seule option qui cherchaient à perdurer.» (Ther & Siljak, 2001). Ce jugement est contemporain car, à l'époque, ces «échanges» engendrèrent peu de protestations6. Au contraire, dans un enchaînement logique, la fin de la Seconde Guerre mondiale a été l'occasion de «nettoyages» d'une ampleur encore supérieure (L'ex-Yougoslavie dix ans après Dayton, 2005 - www.google.fr/books/edition).

 

La Comète Doubiago-Bernard (1923 a), la première découverte en 1923, a été trouvée par M. Doubiago, le 14 octobre dernier, à l'Observatoire de Kasan (Bulletin mensuel de la Société astronomique de France, Volume 37, 1923 - www.google.fr/books/edition).

 

nostradamus-centuries@laposte.net