Rois du Wessex VIII, 58 2072-2073 Regne en querelle aux freres diuisé, Prendre les armes & le nom Britannique, Tiltre Anglican sera tard aduisé, Surprins de nuict mener
à l'air Gallique. Britannicus Des empereurs romains portèrent le titre de Britannicus :
Claude et son fils (Dion, 60, 12, 22), pour la conquĂŞte de la Bretagne, en 43 ;
Commode, pour les victoires d'Ulpius Marcellus, en 183 ; Septime Sévère,
conjointement avec Caracalla et Geta, en 210, avec cette remarque Ă faire que
Sévère était Britannicus Maximus, et chacun de ses deux fils simplement
Britannicus ; Dioclétien pour les victoires de Carausius, en 285 ;
titre abandonné à la suite de la défection de celui-ci, et repris conjointement
avec Maximien et les deux césars après la récupération de l'île par Constance
Chlore (Auguste
Allmer, Inscriptions antiques et du Moyen Age de Vienne en Dauphiné:
Inscriptions antiques antérieures au VIII. siècle, Tome 3, 1875 -
books.google.fr). Cf. quatrain VIII, 59 pour Carausius. La Chronique anglo-saxonne note qu'Ecgberht ravage la
totalité du territoire du royaume breton de Domnonée, en Cornouailles, en 815.
Dix ans plus tard, une charte datée du 19 août 825 indique qu'Ecgberht se
trouve à nouveau en campagne en Domnonée. La Chronique rapporte une bataille
entre les hommes du Devon et les Bretons de Cornouailles en 823 qui est sans
doute liée d'une façon ou d'une autre à cette campagne. [...] Ecgberht subit
une défaite contre les Vikings à Carhampton, dans le Somerset, mais il triomphe
d'une coalition entre Cornouaillais et Vikings Ă Hingston Down en 838. Le
royaume de Cornouailles est alors réduit au statut de client du Wessex (fr.wikipedia.org
- Ecgberht (roi du Wessex)). Le règne d'Æthelwulf est relativement sous-estimé par les
historiens modernes. Il a pourtant posé les fondations du succès d'Alfred. Aux
problèmes pérennes de la gestion du royaume, des conflits au sein de la famille
royale et des relations avec les royaumes voisins, il a apporté de nouvelles
réponses tout en reprenant les anciennes. Il a consolidé le Wessex central et
Ă©tendu son influence sur les actuels Devon et Cornouailles (fr.wikipedia.org
- AEthelwulf (roi du Wessex)). Anglicanus Dans le mĂŞme mode de construction du mot
"britannicus" (vainqueur des Bretons), le terme
"anglicanus" pourrait signifier "vainqueur des Angles". La Mercie est l’un des sept royaumes de l’Heptarchie
anglo-saxonne, avec Tamworth pour capitale. Entre 600 et 850, la Mercie fit
quatorze fois la guerre au Wessex voisin, onze fois aux Gallois, et mena
dix-huit campagnes contre d’autres ennemis - encore ne s’agit-il là que des
conflits dont nous avons gardé la trace. La
Mercie est fondée par les Angles rassemblés et menés
un an auparavant, depuis les côtes marécageuses proches du Wash vers l’actuelle
région des Midlands en Angleterre, par Creoda (ou Crida), premier roi connu des
Merciens, peut-être en partie légendaire, qui accèda au pouvoir en 585. Ces
Midlands («terres du milieu») regroupent les comtés actuels de Gloucester,
Worcester, Leicester, Northampton, Bedford, Buckingham, Derby, Nottingham,
Hereford, Warwick, Chester et Lincoln. La Northumbrie est un royaume médiéval situé dans le nord
de l’actuelle Angleterre et constituait l’un des principaux royaumes de
l’Heptarchie. Sa notoriété est surtout liée à son rôle dans la propagation du
christianisme nicéen dans l’île et à la constitution d’un centre culturel
d’importance européenne avec l’archevêché d’York. Le nom de Northumbria désigne à l’origine les terres envahies par les
Angles au 6ème siècle situées au nord de la rivière Humber. La Northumbrie
en tant que royaume se constitue au début du 7ème siècle par l’union de deux
autres entités Angles : celle de Bernicie (Bernicia) au nord et celle de
Deirie (Deira) au sud (www.ljallamion.fr). En 825, Egbert remporte la bataille d’Ellendune contre
Beornwulf de Mercie et s’empare dans la foulée de l’Essex, du Kent, du Sussex
et du Surrey, régions qui se trouvaient jusqu’alors dans l’orbite mercienne.
Quatre ans plus tard, en 829, il vainc Wiglaf de Mercie et le chasse de son
royaume, dont il prend le contrĂ´le, avant de recevoir la soumission du roi de
Northumbrie Ă Dore. Cette victoire donne Ă Egbert le contrĂ´le des monnaies
londoniennes, et il frappe des pièces en tant que roi de Mercie. Les triomphes
d’Egbert, qui domine alors toute l’Angleterre, lui valent le titre de bretwalda
dans la Chronique anglo-saxonne (www.ljallamion.fr). En 829, Ecgberht envahit la Mercie et contraint le roi
Wiglaf Ă l'exil. Cette victoire donne Ă Ecgberht le contrĂ´le des monnaies
londoniennes, et il frappe des pièces en tant que roi de Mercie. C'est après
cette victoire que le scribe du Wessex, dans un passage célèbre de la Chronique
anglo-saxonne, le décrit comme bretwalda, terme signifiant «souverain de
Bretagne» ou «souverain [de] vaste[s terres]». Ce que recouvre exactement ce
titre de bretwalda reste sujet à débat : Frank Stenton le décrit comme «un
terme de poésie élégiaque», mais des éléments tendent à prouver qu'il implique
un rôle concret de meneur militaire. Plus tard en 829, selon la Chronique anglo-saxonne, Ecgberht reçoit la soumission des Northumbriens à Dore (aujourd'hui dans la banlieue de Sheffield) ; le roi de Northumbrie est alors probablement Eanred. D'après Roger de Wendover, Ecgberht envahit et pille la Northumbrie avant qu'Eanred se soumette. La Chronique ne mentionne rien de tel, mais Roger de Wendover avait accès à des annales northumbriennes qu'il a utilisées dans ses écrits. Pour autant, il n'est pas certain qu'Ecgberht ait effectivement assujetti la Northumbrie : selon Barbara Yorke, la rencontre de Dore représente plus vraisemblablement une reconnaissance mutuelle de souveraineté (fr.wikipedia.org - Ecgberht (roi du Wessex)). Egbert devient ainsi le premier des souverains d'une
Angleterre saxonne unifiée et règne même un temps sur la Mercie. Au IXe siècle,
le Wessex est le dernier royaume anglo-saxon à résister aux invasions vikings.
Le roi Alfred le Grand (871-899) lutte avec succès contre eux, et ses héritiers
parviennent Ă achever la conquĂŞte de tous les anciens royaumes anglo-saxons,
donnant naissance au royaume d'Angleterre, sur lequel la maison de Wessex règne
jusqu'à la mort du roi Édouard le Confesseur, en 1066, suivie de près par la
conquĂŞte normande (fr.wikipedia.org
- Wessex). 825 marque la première apparition d'Æthelwulf dans les sources. Cette année-là , son père remporte la bataille d'Ellendun face au roi Beornwulf de Mercie. Ecgberht envoie alors une large armée dans le Kent pour en chasser Baldred, le fantoche installé au pouvoir par Beornwulf. Cette armée est menée par Æthelwulf, l'évêque de Sherborne Eahlstan et l'ealdorman du Hampshire Wulfheard (fr.wikipedia.org - AEthelwulf (roi du Wessex)). Succession :
partage entre "frères" À sa mort en 839, ses domaines sont partagés entre ses
deux fils : Æthelwulf, qui régna sur le Wessex, et Æthelstan, qui devint
vice-roi du Kent. Le règne d'Æthelwulf est marqué par l'arrivée des Vikings danois
sur les côtes orientales de l'Angleterre en 865. Les différentes
versions de la Chronique anglo-saxonne ne s'accordent pas sur la parenté
d'Æthelstan. Certaines en font le frère cadet du roi Æthelwulf, d'autres son
fils aîné, ce qui est plus vraisemblable. Lorsque
Æthelwulf succède à son père Ecgberht comme roi du Wessex, en 839, il
confie à Æthelstan le gouvernement du Kent et des autres anciens royaumes du
sud-est de l'Angleterre. La chronique d'Æthelweard l'appelle «roi des Habitants
du Kent, des Saxons de l'Est, des Saxons du Sud et du Surrey». Plusieurs
chartes de son règne subsistent (fr.wikipedia.org
- AEthelstan (roi du Kent)). Æthelwulf prend la route de Rome au printemps 855 en
compagnie d'Alfred et d'une suite importante. Il confie le Wessex à Æthelbald,
l'aîné de ses fils survivants, et le Kent à son cadet Æthelberht. Pendant le
séjour de son père à Rome, Æthelbald se révolte, soutenu par deux des
conseillers les plus proches du roi : l'Ă©vĂŞque de Sherborne Ealhstan et
l'ealdorman du Somerset Eanwulf. D'après Asser, c'est «à l'ouest de Selwood»
que le complot se trame ; le favoritisme d'Æthelwulf vis-à -vis de la
moitiĂ© orientale du Wessex a pu inciter des nobles de la moitiĂ© occidentale Ă
soutenir la révolte d'Æthelbald. Le royaume en sort divisé entre père et fils. Pour
Keynes et Abels, Æthelbald obtient le Wessex à proprement parler tandis
qu'Æthelwulf ne conserve que les régions du sud-est, mais Kirby considère que
c'est le Wessex mĂŞme qui est partagĂ© en deux, Æthelwulf ne rĂ©gnant plus qu'Ă
l'est de Selwood, entre Æthelbald à l'ouest et Æthelberht dans le sud-est.
[...] Æthelberht succède à Æthelbald
sans désigner de successeur pour le Kent, enterrant pour de bon les projets de
partage du royaume entre ses fils entretenus par Æthelwulf (fr.wikipedia.org
- AEthelwulf (roi du Wessex)). Cf. quatrain X, 57 - Le roi Alfred le Grand - 2219.
Alfred est le dernier fils de AEthelwulf. "Querelle" "Querele" se rencontre chez Robert Wace dans le
Roman de Brut (9676) et le Roman de (Rou III 841) semble-t-il pour les
premières fois (www.cnrtl.fr,
Hans-Erich
Keller, Etude descriptive sur le vocabulaire de Wace, 1948 -
www.google.fr/books/edition). Dans les deux romans il est question des paysans
(villains), pour le premier au sujet de la conquĂŞte de l'Irlande par le roi
Arthur, et dans le deuxième en Normandie lors d’une révolte paysanne sous le
duc Richard II (Gaël
Milin, Les chiens de Dieu, La représentation du loup-garou en Occident
(XIe-XIXe siècles), 1993 - www.google.fr/books/edition, Léopold
Victor Delisle, Études sur la condition de la classe agricole et l'état de
l'agriculture en Normandie, au moyen âge, etc., 1851 -
www.google.fr/books/edition). Le Wessex, relativement riche et peuplé, et sur lequel
avait régné une série de rois remarquables, résista. Comme leur grand-père
Egbert en 838, ses quatre petits-fils et successeurs repoussèrent les attaques
danoises, en 851 ainsi qu'en 870. Le dernier d'entre eux, Alfred, réussit, avec
la victoire décisive d'Edington en 878, à contenir l'invasion et briser les
velléités de conquête des Danois. Roi lettré, que l'histoire anglaise connaît
sous le nom d'Alfred le Grand, il traduisit des Ĺ“uvres du latin, ouvrit des
Ă©coles, incorpora les codes d'Offa de Mercie et d'Aethelbert de Kent en un code
de loi général et exigea des évêques ainsi que des prêtres un minimum
d'instruction. Ses successeurs, dont Edgar l'Ancien (roi de 959 Ă 975) mirent
en place des divisions administratives liées aux fonctions régaliennes de
justice et de taxation. Les royaumes anglo-saxons avaient pris pour base de
l'évaluation fiscale le hide, ou surface nécessaire pour assurer la subsistance
d'une famille, dont le chef Ă©tait un ceorl, ou paysan libre. Quiconque en
cultivait cinq était un theng et avait une obligation de service armé envers le
roi. Ces hides furent groupés par centaines (théoriquement) pour constituer des
unités administratives, les hundreds, dans lesquelles un représentant du roi -
le reeve -, rendit la justice et géra taxes et impôts. Mentionnés pour la
première fois dans un document de 940 mais d'origine antérieure, les hundreds
donneront lieu à la naissance des shires en étant eux-mêmes rassemblés en
unités plus imprimantes sous la direction d'us shire-reeve, ancêtre du sherrif
normand. Ainsi se mit en place une espèce de proto-féodalité en même temps que
se dessinait la future carte du royaume d'Angleterre. L'action d'Alfred visa
aussi à renforcer la défense du territoire par la création de burhs, ou bourgs
fortifiĂ©s, Ă©loignĂ©s les uns des autres d'une journĂ©e de marche, et qui sont Ă
l'origine de l'essor des villes au siècle suivant. Winchester, qu'il
reconstruisit, fit office de capitale ; dans la mesure oĂą le Wessex sera
ensuite perçu comme le coeur et l'origine du royaume d'Angleterre, tous les
souverains jusqu'à Charles II, après le couronnement de Londres, s'y feront
couronnés une seconde fois, dans la cathédrale où Marie Tudor épousera Philippe
II d'Espagne (GĂ©rard
Hocmard, La Grande-Bretagne, 2013 - books.google.fr). In 855,
took a journey to turn, and Rome, where he spent about ten months in the
superstitious devotions of those times, and in acts of liberality to the pope
and clergy; which made him a very welcome guest, and procured. him all the frivolous unexpensive honours his heart could
wish; and amongst others the papal unction of his youngest son Alfred, who was
with him in that city. In his return to England, through France, he married the
princesse Judith, daughter to Charles the Bald. On his arrival in his own
dominions, he met with a very unexpected difficulty.
His eldest surviving son Ethelbald, having his impatient ambition encouraged by
some evil counsellors, had resolved to prevent his father's resuming the reins
of government, and had formed a very powerful party to assist him in executing
that resolution. But this unnatural
quarrel was happily terminated without blood, by the moderation of Ethelwolf,
who consented that his son should retain the kingdom of Wessex, and contented
himself with his other dominions for the remainder of his life, which was only
two years (Robert
Henry, The History of Great Britain: From the First Invasion of it by the Romans
Under Julius Caesar. Written on a New Plan, Tome 3, 1788 -
books.google.fr). La querelle ne serait pas installée entre les frères mais
entre le père et son fils. Le denier de saint Pierre est une vieille institution
d'origine anglo-saxonne remontant aux rois Ina de Wessex (mort en 726) et Offa
de Mercie (mort en 794). Ce dernier prince s'était constitué le débiteur du
Siège apostolique pour une somme annuelle de trois cent soixante-cinq marcs d'or
envoyée à Rome pour la première fois en 787. Cette somme était destinée aux
pauvres et à lentretien du luminaire des églises. Ramené à un abonnement de
trois cents marcs par Ethehvulf, roi de Wessex, en 855, réparti à raison d'un
denier par famille par Alfred le Grand (871-899) et connu pour cette raison
sous le nom de Romepenny, ou denarius beati Petri (Peterpence), le denier de
saint Pierre était, au XIIe siècle, perçu par diocèse et assez régulièrement
envoyĂ© Ă Rome (Augustin Fliche, Histoire de l'Église, depuis les origines jusqu'Ă
nos jours, Tome 9 : Du premier Concile du Latran à l'avènement d'Innocent
III: (1123-1198), 1953). Cf. quatrain V, 99 - Le denier de l’Eglise - 1924-1925. "air gallique" Non comptant les Bretons qui se réfugieront en Armorique
après les invasions anglo-saxonnes, le roi Egbert, avant son avènement, s'exila
Ă la cour de Charlemagne. Son fils
AEthelwulf fera le pèlerinage de Rome avec son fils Alfred selon l’historien du
IXe siècle Asser de Sherborne et s'arrêtera à l'aller comme au retour à la cour
de Charles le Chauve. En 853, son père Æthelwulf l'envoie à Rome où le pape
Léon IV «ordonna le tout jeune Alfred, le fit roi par l'onction et, le recevant
comme son propre fils adoptif, lui administra la confirmation». Les historiens
ne remettent pas en question la véracité de ce voyage, mais l'onction royale
constitue probablement une invention ou une incompréhension de la part des
chroniqueurs anglo-saxons. En réalité, Alfred n'a fait que recevoir les
insignes consulaires d'après une lettre adressée à son père par le pape Léon.
Trois ans plus tard, en 856, Æthelwulf décide d'entreprendre lui-même le pèlerinage
de Rome. Asser rapporte qu'Alfred l'accompagne, mais aucune autre source ne
mentionne ce deuxième séjour romain du prince. [...] Le récit apocryphe du voyage qu'Alfred aurait accompli étant enfant en
Irlande afin d'être guéri par Sainte Modwenna démontre l'intérêt porté à cette
île (fr.wikipedia.org
- Alfred le Grand). The word "malaria," meaning "bad
air," is of Italian origin and reminds us that the disease was formerly
attributed to noxious fumes arising from marshy ground. So far as is known, the first
person to use the word in English was Horace Walpole in 1740 when he was living
in Italy under the tutelage of Thomas Gray the poet. In one of his letters
Walpole writes of "A horrid thing called the
'mal' aria,' which comes to Rome every summer and kills one." The Italian
interloper became established and largely replaced the older "ague,"
as well as the more definitive "marsh-fever," though both of these
names were common in several of the old aguish districts within my own memory.
Originally the term "ague" meantnot malaria but a continued fever,
and was oftenapplied to typhus, sometimes in the more specificform "the
spotted ague." The word as it appearsin Chaucer's warning: "Ye schul
have a fever terciane, Or an agu," is interpreted as "malaria"
by that august authority the Oxford Dictionary. I think that this is a mistake,
for in medical texts even of a century later,
"tertian fever" and "ague" are dealt with in different
sections of the work and regarded as distinct diseases. Moreover Chaucer's wording indicates two contrasted and alternative
maladies. In Shakespeare's day the older and the newer meanings of
"ague" over-lapped, and usually he employs it for malaria both
literally and also metaphorically as in "the ague-fit of fear." Once,
however, he reverts to the older usage and applies it to typhus, a pestilence
particularly associated with famine. This is when Macbeth says of the force
besieging his castle: "Here let them lie, Till
famine and the ague eat them up." The poet musthave heard of many an army,
first prostrated by famine, and then devoured by the spotted ague. "Ague"
in this sense survived in Ireland until a much later date. The "Irish
ague" that paralysed Cromwell's army in Ireland in the winter of 1649 was
typhus. One peculiarity of the species of malaria that flourished in England is
that in infected persons the parasites tend to lie dormant during the winter, later
becoming active once more, with the result that the approach of early Spring is heralded byan outburst of relapses. The early
Anglo-Saxon inhabitants of England were familiar with this feature of the
disease, and so they called it the Lencten addl, the Spring
ill. Lencten, Spring, means literally "long
days," and the word, borrowed by the early Christian missionaries,
survives today as "Lent." Adl was eventually displaced by the Norse
"ill," which we still use, for Norse words had a strange cuckoo-like
propensity for pushing their English equivalents out of the linguistic nest.
The Venerable Bede in his Ecclesiastical History, written in Latin, describes
the miraculous cure of a long-continued illness which he designates merely by
the general term febris, fever. It is
most interesting to see that in the Anglo-Saxon translation of this work,
attributed to King Alfred, the translator identified this malady, probably
correctly, as malaria, and instead of employing one of the Anglo-Saxon
equivalents of "fever," he boldly replaced Bede's vague word by the
specific "Lencten adl," malaria. Ague affected many historical
and famous personages in a degree less or more grievous. James and Oliver
Cromwell are declared by their contemporaries to have died of it. James's
daughter Elizabeth, called for her beauty and charm
"The Queen of Hearts," the subject of the famous lyric beginning:
"You meaner beauties of the night, "is known to have suffered from over
30 paroxysms of the disease in succession, an affliction that must have reduced
her to a sad state of debility and exhaustion. Milton suffered severely while
at Cambridge. Repeated attacks undermined Nelson's health in his youth. When
Walter Ralegh lay in the Tower awaiting the fatal day, malaria troubled him
sorely, and just before his execution he uttered a fervent prayer that he might
not be seized with an ague-fit on the scaffold, lest his enemies should proclaim
that he had met his death, shivering with fear (William
MacArthur, A brief story of english malaria, The Fordwick, April 1946 - pmj.bmj.com, Jean-Antoine-François
Ozanam, Histoire médicale générale et particulière des maladies épidémiques
contagieuses et épizootiques qui ont régné en Europe depuis les temps les plus
reculés jusqu'à nos jours, Tome 3, 1835 - www.google.fr/books/edition). Au sujet du morbus castrensis (morbus hungaricus) ou
Typhus, des auteurs disent que l'air gallique est préférable à l' « air
anglique » pour soigner la maladie : "Sic, referente Sydenhamio, Angli
interdum, ut a malo hoc liberentur, cælum mutare, & in Galliam migrare
coguntur, quia Gallicus AĂ«r multo subtilior est
Anglico, ideoque curando morbo magis idoneus" (Johannes
Timme, Disputatio medica inauguralis, de morbis castrensibus, 1716 -
www.google.fr/books/edition). A Saxon
leechbook of the eleventh century records that Abel, the Patriarch of
Jerusalem, sent mithridatium or theriac to King Alfred the Gtreat, who died on
26 October 899. [...] The thieriac, galene, was used by Galen to treat quartan
fever (malaria) (John
P. Griffin, The development of human medicines control in Europe from classical
times to the year 2000, Principles and Practice of Pharmaceutical Medicine,
2003 - www.google.fr/books/edition). "nuit" En Inde, dès
l'antiquité, les Veda («Textes de la connaissance») font état des fièvres
paludiques ; les médecins Charaka et Sushruta (probablement Ve siècle av.
J.-C.) en font une description et lui associent, déjà , la piqûre de moustique.
Les symptômes de fièvre intermittente ont été décrits par Hippocrate ; il
lie ces fièvres à certaines conditions climatiques et environnementales, et les
divise en trois types : febris tertiana (tous les trois jours), quartana
(tous les quatre jours), et quotidiana ou continua (maintenant appelée tropica)
(fr.wikipedia.org - Paludisme). C'est pendant la
nuit qu'on est le plus exposé à contracter le paludisme et c'est pendant la
nuit que les moustiques s'acharnent le plus Ă leur proie (Bulletin
médical et administratif du Dispensaire général de Lyon, Tome 4, 1900 - www.google.fr/books/edition). Acrostiche : RPTS,
Herpes, Herpetis Dans leur si remarquable Ă©tude sur les manifestations
cutanées du paludisme (Annales de dermatologie et de syphiligraphie, 25
novembre 1882) MM. Verneuil et Merklen [...] démontrent que l'herpès est une
des manifestations fréquentes du paludisme, ainsi que l'ont établi de nombreux
pathologistes, qu'il peut précéder les accès de fièvre intermittente, se
produire pendant l'un des trois stades de l'accès ou après sa terminaison,
qu'il peut aussi se montrer alors que les accès de fièvre ont été supprimés par
le sulfate de quinine, qu'il se localise surtout Ă la face, au pourtour des
lèvres et des narines, aux paupières, à la cornée et aux points du corps les
plus richement innervés (Bulletin
de la Société française de dermatologie et de syphiligraphie, 1895 -
books.google.fr). Typologie Le report de 2073 sur la date pivot 855 (Pèlerinage Ă
Rome) donne -363. En 366, tous les
maux fondent Ă la fois sur Rome : pendant trois ans de suite la population
fut décimée par de violentes épidémies ; en vain on demanda la paix aux
dieux, leur fureur continua de se déchaîner. Le Tibre débordé envahit les
rues de la Ville et interrompit, en inondant le cirque, la célébration des jeux
sacrés. Des tremblements de terre suivirent et un gouffre béant s'ouvrit en
plein forum. Cette coalition de fléaux fit régner à Rome une sorte de terreur
religieuse, en même temps qu'une panique était provoquée par le bruit de
l'arrivée des Gaulois, jusqu'au moment où une réelle des Herniques amena la
diversion d'une expédition militaire (Charles
Renel, Cultes militaires de Rome, les enseignes, 1903 -
www.google.fr/books/edition). Lucius Aemilius Mamercinus est un homme politique de la
RĂ©publique romaine, consul en 366 et 363 av. J.-C. En 366 av. J.-C., il est Ă©lu
consul avec Lucius Sextius Lateranus pour collègue, premier plĂ©bĂ©ien Ă
atteindre le consulat grâce aux lois licinio-sextiennes, promulguées l'année
précédente. Le consulat, calme d'un point du vue militaire malgré la crainte
d'un retour des Gaulois, est marqué par le conflit politique entre les
patriciens et les plébéiens au sujet des élections des préteurs et des édiles. En 363 av. J.-C., il est consul pour la
seconde fois avec Cnaeus Genucius Aventinensis pour collègue. Durant leur
consulat, le SĂ©nat nomme Lucius Manlius Capitolinus Imperiosus dictateur afin
de régler le problème de l'épidémie de peste qui sévit à Rome depuis trois ans (fr.wikipedia.org
- Lucius Emilius Mamercinus (consul en -366)). Clou Dès le IVe siècle, la clavifixion annuelle du temple
capitolin était tombée en désuétude, comme le rappelle Tite-Live (7.3.8) et
comme le confirme en 363 la première renaissance du rite à l'occasion d'une
calamité qui entraîna la nomination d'un dictateur clavi figendi causa. […] La lex clavi, dédiée à Minerve (Liv. 7.3.6) est
étrangère, semble-t-il, au fatum. Sa fonction est typiquement prophylactique,
comme le montre sa remise en vigueur occasionnelle aux IV et IIIe siècles par un
dictateur clavi figendi causa, chargé de combattre la peste. […] Apparues au IVe siècle les dictatures spéciales ont
incorporé dès l'origine dans leur titulature le mandat qui les caractérise,
clavi figendi causa, comitiorum habendorum causa etc. Dans l'annalistique, des
variantes souvent intéressées s'introduiront sur la qualification d'un
dictateur. […] Les causes de la désuétude sont transparentes. La
clavifixion annuelle Ă©tait un rite d'origine Ă©trusque, qu'on retrouve Ă Volsini
dans le temple de la déeesse Nortia (Liv. 7.3.7). Comme le prouvent les fastes,
Rome reste étrusquisée jusqu'aux XII tables environ. En 448 l'un des consuls,
Lars Herminius, est encore un étrusque. Ensuite Rome se libère de l'influence
des ses anciens dominateurs. Un autre facteur intervient pour effacer la lex clavi.
La dictature apparaît après les XII tables, les dictateurs de l'ère
prédecemvirale sont apocryphes. Désormais ni les consuls ni les tribuns
consulaires ne peuvent prétendre à l'épithète maximus que mérite seul le
dictateur. Il faudra en nommer un, quand on ressuscite le rite du clou. Le premier cas connu date de 363 :
cette année la dictature clavi figendi causa est attestée à la fois par
Tite-Live (7.3) et les Fastes Capitolins. Münzer a reconnu son authenticité (André
Magdelain, «Praetor maximus» et «comitiatus maximus». In: Jus imperium
auctoritas. Études de droit romain. Rome : École Française de Rome, 1990 -
www.persee.fr). Une charte de l'année 1066, émanée de saint Édouard Ier,
roi d'Angleterre, nous apprend que ce saint monarque, pour satisfaire aux
conditions d'une dispense qui lui avait été accordée par le pape Nicolas II, entreprit
de rebâtir entièrement l'église Saint-Pierre de Westminster, et que lorsqu'elle
fut achevée, il y déposa une grande quantité de reliques, qu'il tenait par
succession de ses ancĂŞtres, lesquels les avaient obtenues des papes LĂ©on IV et
Marin ou Martin II, et du roi Carloman ou Charles II dit le Chauve. Ces
reliques Ă©taient : deux parcelles de la Croix de Notre-Seigneur JĂ©sus-Christ,
une partie d'un clou et un morceau de la Tunique sans couture, des vĂŞtements de
la très-sainte Vierge, des reliques de saint Pierre et de saint Paul, de saint
André, de saint Barthélemy, de saint Barnabé et de plusieurs autres saints. Comme
on le voit, cette charte nous conduit vers l'année 840... Charlemagne étant
mort, son royaume avait été divisé ; Louis le Débonnaire n'était monté sur le
trĂ´ne que pour montrer sa faiblesse, et Charles le Chauve, son fils, lui avait
succédé. Notre relique était toujours au monastère d'Argenteuil, et il n'y a
aucune apparence qu'après la mort de Théodrade ce monastère ait été remis en
possession des religieux de Saint-Denis, ainsi qu'il avait cependant été
stipulé avec Charlemagne : il faut croire que les religieuses, qui étaient des
dames de distinction, avaient obtenu de nouveau de demeurer indépendantes, même
après la mort de leur première abbesse. La charte d'Édouard jer ne nous
montre-telle pas d'ailleurs qu'il dut en ĂŞtre ainsi, puisqu'elle nous apprend
que Charles le Chauve donna une partie de la Tunique sans couture et de l'un
des clous aux ancĂŞtres de ce saint roi, c'est-Ă -dire Ă Alfred ou Elfred,
justement surnommé le Grand, sixième roi d'Angleterre de la dynastie saxonne,
dont le père, Ethelvulphus, avait épousé Judith, fille du même Charles le
Chauve ? (Louis
François Guérin, La sainte tunique de Notre Seigneur Jésus-Christ, 1845 -
books.google.fr). Queen Le dictateur clavi
figendi causa de 331 est lui aussi attesté à la fois par Tite-Live (8.18) et
les Fastes Capitolins. Le motif est de nouveau la peste. Selon une version plus
pittoresque mais sans doute fantaisiste, il s'agissait de conjurer la folie
collective des matrones qui empoisonnaient leurs maris. Aux yeux des
Romains, la clavifixion rituelle Ă©tait aussi une garantie contre les maladies psychiques.
On imagina qu'un clou magique avait guéri la folie populaire lors des premières
sécessions de la plèbe (Liv. 8.18.12) (André
Magdelain, «Praetor maximus» et «comitiatus maximus». In: Jus imperium
auctoritas. Études de droit romain. Rome : École Française de Rome, 1990 -
www.persee.fr). J'ai déjà fait remarquer que la règle de succession
directe n'Ă©tait point suivie anciennement par les Anglo-Saxons ; aussi, des
disputes s'élevèrent-elles quelquefois entre les membres de la famille royale,
à l'occasion de l'avènement au trône. A proprement parler, le witnagemot,
conseil des sages, ou grand conseil, avait le droit
d'élection, mais s'il survenait une contestation, l'épée tranchait
ordinairement ce nœud. Quand Beortric, roi des Saxons de l'ouest, accéda au trône , il rencontra de l'opposition dans Egbert, qui
alléguait de meilleurs droits en sa propre faveur. Mais Egbert avait de
partisans et il fut obligé, afin de mettre sa vie en sûreté, d'aller se
réfugier dans les domaines d'Offa. Ce prétendant, fixé dans un royaume voisin,
était un sujet d'alarmes pour Beortric, qui envoya près d'Offa des
ambassadeurs, chargés de le solliciter vivement sur deux points : c'était
d'abord de lui accorder la main de sa fille, Eadburge, et ensuite de livrer le
rebelle Egbert à la juste vengeance de son légitime souverain. Offa consentit,
sans hésiter, à la première demande ; il savait bien qu'il gagnerait à se
débarrasser d'une fille comme Eadburge. Quant à la seconde, il refusa d'y
souscrire, mais il cessa de protéger le prétendant. Egbert se vit forcé de fuir
de la Bretagne et d'aller résider en France, où il resta pendant tout le règne
de Beortric. Ces années d'exil ne furent cependant pas des années de malheur.
La France, gouvernée par Charlemagne, surpassait alors en bon ordre et en
civilisation tous les autres états de la chrétienté occidentale, et nos anciens
historiens ont remarqué que ce fut un bien pour Egbert d'avoir été instruit
ainsi par l'adversité, avant que d'exercer le vaste pouvoir auquel il parvint
ensuite. La reine Eadburge, femme de
Beortric, avait autant d'ambition et de cruauté qu'Offa, son père. Elle
travaillait sans cesse à exciter la mésintelligence entre le roi et ses sujets.
Devenue haĂŻssable Ă tous, elle rendait Ă
tous haine pour haine, et avait recours au poison pour exercer sa vengeance,
lorsqu'elle ne pouvait la satisfaire autrement. Ayant un jour préparé une
potion mortelle, qu'elle destinait Ă un des nobles de la cour, il arriva par
hasard que Beortric en but, et il expira bientĂ´t. Le crime ne put rester
caché : Eadburge fut privée de son rang et bannie, et le peuple de Wessex, non
content de la punition infligée à la coupable, résolut d'abolir la dignité
qu'elle avait possédée. Il fut décrété que dorénavant, l'épouse du roi ne
serait plus appelée reine, qu'il lui serait défendu de s'asseoir sur le trône,
et qu'elle ne pourrait plus participer en aucune martière aux honneurs ou aux
avantages de la royauté. Eadburge s'enfuit en France, disgraciée, mais riche,
ayant emportĂ© avec elle une grande quantitĂ© d'or. Elle se livra dans ce pays Ă
la débauche la plus effrénée. Le dénuement fut le résultat de cette conduite.
De la France, elle s'en alla errer en Italie ; et pendant les dernières années
de son existence, ce n'Ă©tait plus qu'une mendiante ordinaire des rues de Pavie.
Ainsi s'Ă©teignit la famille d'Offa (Sir
Francis Palgrave, Histoire des Anglo-Saxons, traduit par Alexandre Licquet,
1836 - books.google.fr). La femme du cyning étoit connue sous le nom de «Quenn», reine, et partageoit les honneurs de la royauté. Cette distinction lui fut enlevée par le crime d'Eadburge, fille d'Offa, qui avoit empoisonné son mari Brihtric, roi de Wessex. Dans l'excès de leur indignation, les witans punirent les épouses innocentes de leurs rois à venir, en abolissant, avec le titre de reine, tous les honneurs de la royauté pour les femmes. Ethelwulf rendit à sa jeune épouse, Judith, couronnée en France, le droit de s'asseoir à ses côtés sur le trône. Mais les dernières reines anglo-saxonnes, quoique solennellement couronnées, se contentèrent du titre modeste de lady. On ne les priva cependant jamais de l'influence naturellement attachée à leur situation ; et personne n'osoit solliciter une faveur du monarque sans offrir un présent à son épouse (Abrégé de l'histoire d'Angleterre depuis la première invasion des Romains d'après la grande histoire du Dr. John Lingard, Tome 1, 1827 - books.google.fr, Gustave Joseph Witkowski, Anecdotes médicales; bons mots, pensées et maximes, chansons, épigrammes, etc., 1882 - books.google.fr). |