Luttes pour l'Empire VIII, 81 2089-2090 Le neuf empire en désolation, Sera changé du pole aquilonnaire, De la Sicile viendra l'émotion, Troubler l'emprinse à Philip. tributaire. A la mort de l'empereur Henri VI Sous Frédéric Barberousse, l’Empire parut un instant devoir triompher. Le parti guelfe était vaincu en Allemagne; le duc Henri le Lion était dépossédé de la Bavière; la papauté elle-même avait consenti à une trêve. A la splendeur déployée par les princes de la maison de Souabe, on pouvait croire que le nouvel Empire romain allait enfin être une réalité. Frédéric se voyait entouré de la plus brillante noblesse des États allemands; ses tournois étaient renommés dans toute l'Europe; et, lorsqu'il mourut en Orient, le peuple l'immortalisa dans la légende. A la mort de son fils Henri VI, les déchirements commencèrent. Deux compétiteurs se disputèrent l’Empire. Le pape se déclara d'abord pour Otton de Brunswick, fils d'Henri le Lion,
moins à craindre pour Rome que son rival Philippe de Souabe, qui appartenait à la puissante famille des Hohenstaufen. Philippe fut assassiné; Otton resta empereur. Aussitôt la
politique du Saint-Siége fut changée. Innocent III excommunia son ancien protégé; la guerre recommença. La papauté fut un instant l'alliée du parti gibelin; Frédéric II, petit-fils
de Barberousse, s'éleva avec l'appui de Rome; mais à peine fut-il empereur, que les papes lui cherchérent des ennemis en Italie et en Allemagne. Ainsi, deux fois la papauté avait
passé dans un autre camp. Deux empereurs avaient été tour à tour favorisés par le Saint-Siége, aussi longtemps qu'ils étaient peu redoutables, et frappés d'anathème, dès qu'ils
menaçaient de devenir forts. La conduite des papes était dictée par les intérêts de Rome; mais l'honnêteté allemande n'en était pas moins scandalisée des variations de la politique
romaine; et Walther se fit, dans plusieurs de ses poésies, l'interprète de l'indignation de ses compatriotes. Walther fut successivement en rapport avec trois empereurs, Philippe de
Souabe, Otton de Brunswick et Frédéric II; mais il fut toujours l'adversaire des papes. Walther de la Vogelweide était un de ces poëtes qui n'avaient d'autre ressource que leur art.
On ne sait s'il était de naissance noble ou bourgeoise. Ce qui est certain, c'est qu'il se plaignait de sa pauvreté, et qu'il fut toute sa vie à la merci des seigneurs qui le
faisaient vivre (Adolphe Bossert, La littérature allemande au moyen-âge et les origines de l'épopée germanique, 1870
- www.google.fr/books/edition). L'Aquilon serait mis en rapport avec l'empereur Frédéric II, qualifié aussi de second Antéchrist, dans la Lettre à Henry : les routes du nord par lesquelles surgissaient les envahisseurs proche-orientaux du royaume de Juda dans l'antiquité devinrent dans les prophéties médiévales l'aquilon dont
descendaient pour la ruine de l'Italie les différentes manifestations (dynastiques) du mal incarné par les Staufen, Frédéric Ier, Henri VI, Frédéric II, Conrad IV, Conradin (Lettre à Henry, Mont Jovis - nostradamus-centuries.com,
Lettre à Henry, 1792 - nostradamus-centuries.com). Le quatrain VIII, 77 parle de "l'antéchrist trois" (le troisième antéchrist ?) qui pourrait être le roi de France François Ier. Un autre quatrain, le VIII, 70, associé à la date 2081-2082 est dans la même tonalité. 2080 est la valeur associée au carré numérique magique d'ordre 8 dit de Mercure (somme des nombres placés dans les cases de 1 à 64).
Les différents carrés magiques planétaires ont des valeurs qui peuvent se prendre pour des dates : Saturne (ordre 3, valeur 45); Jupiter (ordre 4, valeur 136 : fondation d'AElia Capitolina à la place
de Jérusalem); Mars (ordre 5, valeur 325 : concile de Nicée); Soleil (ordre 6, valeur 666 : le maire du Palais Ebroïn); Vénus (ordre 7, valeur 1225 : le faux empereur latin Baudouin, cf. quatrain VI, 30);
Mercure (ordre 8, valeur 2080 : Antéchrist); Lune (odre 9, valeur 3321 : ?) (La Croix d’Huriel et Rennes le Château - Sot Pêcheur et Par ce signe tu le vaincras 3 - nonagones.info)). Dernier empereur de la dynastie des Hohenstaufen, Frédéric devint une légende. De ses contemporains, il reçut les surnoms de Stupor mundi (la «Stupeur du monde» [cf. "esmotion"])
et de «prodigieux transformateur des choses», au point qu'on attendit son retour après sa mort (fr.wikipedia.org - Frédéric II (empereur du Saint-Empire)). Il était le fils de l'empereur Henri VI et de Constance de Hauteville, elle-même fille de Roger II de Hauteville, premier roi normand de Sicile. Alors que sa mère avait 40 ans, sa naissance eut lieu en public, sous une tente dressée sur la place principale de Jesi8pour prouver qu'elle était bien la mère de l'héritier. Frédéric fut élu roi des Romains en 1196, à la demande de son père, pour assurer la continuité dynastique des Hohenstaufen au trône impérial. Cependant, Henri VI mourut brutalement en 1197. L'impératrice s'imposa à la régence contre le sénéchal allemand Markward d'Anweiler, mais elle mourut en 1198 alors que Frédéric II n'était encore qu'un enfant de trois ans, élevé à Foligno par la femme de Conrad d'Urslingen. Constance ne revendiqua pas les droits de l'enfant en Germanie, conformément aux requêtes de Célestin III, où les grands, soucieux d'éviter une minorité comme celle d'Henri IV, se
tournèrent vers le frère du défunt : Philippe de Souabe fut élu en 1198 roi des Romains, à la place de son neveu. Le pape lui suscita immédiatement un concurrent, le Welf Othon IV.
Frédéric, lui, était seulement roi de Sicile, comprenant alors l'île et la majeure partie de l'Italie méridionale au sud des États pontificaux (fr.wikipedia.org - Frédéric II (empereur du Saint-Empire)). "Philip." désignerait donc Philippe de Souabe. Typologie Le report de 2090 sur la date pivot 1198, comme celle du quatrain précédent, donne 306. La fortune de Constantin eut un développement graduel. Nous le voyons d'abord maître de fait en Occident en l'an 306. Galère est le chef de l'empire; Constantin n'est à ses yeux
qu'un césar, chargé de l'administration des Gaules, de l'Espagne et de la Grande-Bretagne; Sévère est le seul associé au pouvoir de Galère, au même rang que lui. L'exécution de
l'édit de Dioclétien a cessé complètement dans les provinces tombées sous le gouvernement de Constantin; mais rien encore n'indique même qu'il soit chrétien.
Galère veut lever une taxe extraordinaire; il irrite Rome et l'Italie. Maxence, fils de Maximien Hercule, est proclamé empereur à Rome. Sévère marche contre lui. Maximien Hercule,
qui a repris la pourpre, attaque Sévère, le force dans Ravenne, et le contraint à se donner la mort. Maximien fait alliance avec Constantin : il lui donne en mariage sa fille Fausta,
et le nomme auguste. Cependant Galère passe en Italie pour déposséder Maxence; mais, arrivé à Narni, il s'effraie de son entreprise, et retourne en Orient. Maximien partage la
pourpre avec son fils Maxence. Galère associe Licinius à son pouvoir : il le nomme auguste. Daïa Maximin, neveu de Galère, qui commande en Syrie, et qui sous Dioclétien avait été
nommé césar, voit ce choix d'un oeil jaloux; il prend les armes et force son oncle à le nommer auguste. Le même titre est reconnu à Constantin par Galère. Voilà donc quatre empereurs,
plus un cinquième et un sixième en Italie, Maxence et Maximien Hercule, considérés comme illégitimes par les quatre autres. Maximien Hercule rompt avec son fils, et se rend d'abord
près de Galère. De là il se transporte dans les Gaules près de son gendre. Il conspire contre lui, s'empare de quelques villes du midi de la Gaule; Constantin quitte les bords du
Rhin, où il était occupé à repousser les Franks, marche contre son beau-père, l'assiége dans Marseille, le fait prisonnier. Maximien Hercule ayant, dit-on, tenté d'assassiner
Constantin dans son lit, celui-ci le fait étrangler. Galère se préparait à porter de nouveau la guerre en Italie contre Maxence, lorsqu'il mourut à Sardique en 311. Maximin et
Licinius se partagent ses états. Maxence, qui déjà avait réuni l'Afrique à son empire, déclare la guerre à Constantin pour y joindre les Gaules, l'Espagne et l'Angleterre. Sur le
seul bruit du projet de Maxence, Constantin assemble ses troupes, en lève de nouvelles, et marche sur Rome (Louis Charles R.G.O. Romey, Histoire d'Espagne, Tome 1, 1839
- www.google.fr/books/edition). |