Astronomie et religionVIII, 712082-2083Croistra le
nombres si grand des astronomes Chassez,
bannis & liures censurez. L'An mil six
cens & sept par sacre glomes, Que nul aux
sacres ne seront asseurez. Glomes Glomus in
sacris crustulum cymbi
figura, & oleo coctum appellatur (gâteau frit que les romains offroient
dans les sacrifices) Cf. Caton, Economie rurale, ch. LXXIX, et Varron, de
Ling. Lat., lib. v, § 107, qui écrivent globum. C'est
cette circonstance qui nous a déterminé à regarder le mot cymbi
comme altéré, et à le traduire, à tout hasard, par boule Varron écrit à ce sujet : Globus, gâteau en forme de boule,
composé d'une poignée de farine délayée dans de l’huile, doit son nom à sa
rondeur.  … Le pain (panis) doit son
nom à la forme qu’on lui donnait autrefois, et qui était celle d’un peloton de
laine (panus) Festus Grammaticus,
Sextus Pompeius Festus est
un grammairien latin de la fin du IIe siècle ap.
J.-C, ayant peut-être vécu à Narbo (Narbonne). Il
avait composé, sous le titre de De Significatione Verborum, une sorte de dictionnaire précieux pour la connaissance
des antiquités romaines, de la langue latine et de la mythologie.Cet
ouvrage est une sorte d'abrégé du traité De Verborum Significatu de Verrius Flaccus, qui n'est pas parvenu jusqu'à nous. Il est
d'ailleurs à noter que l'ouvrage de Festus ne nous est
lui-même parvenu que partiellement sa deuxième moitié), et de
surcroît très mutilé et fut lui-même abrégé par Paul Diacre. Il ne reste, outre
l'abrégé de Paul Diacre, que des fragments de Festus
lui-même, trouvés dans les manuscrits de Pomponius Laetus
Le "sacre" au singulier - il existe une
variante avec "sacrees" (le glomus était un
gâteau destiné aux sacrifices) - aurait rapport avec la Fête-Dieu (cf. VI, 85)
ainsi nommée dans certaine régions de France (Anjou),
promue par sainte Julienne de Cornillon, et instituée par le pape Urbain IV en
1264 pour toute l'Eglise. Il s'agit de la fête du Saint Sacrement, de
l'Eucharistie (hostie : pain azyme) Le rapprochement d'un terme catholique et d'un terme
romain est peut-être significatif. 1961 Le Chronographe de Philocalus
est rédigé l'occasion de la nouvelle année 354, à l'adresse un grand personnage
chrétien de l'époque, nommé Valentinus. "On
l'appelle le calendrier philocalien, du nom de Furius Dionysius Philocalus, artiste grec, inventeur de caractères d'une
rare élégance, dont il se servit plus tard pour faire graver sur les tombeaux
des martyrs les inscriptions dictées par son maître le pape Damase. Il ne les
avait pas encore créés à l'époque où il composa notre almanach. Celui-ci est
une compilation dont la première partie est nettement païenne : calendrier avec
fastes romains de l'année et fêtes traditionnelles, suivi des sept jours de la
semaine, à commencer par celui de Saturne, avec leurs propriétés astrologiques
et sans rien de judéo-chrétien, chaque page étant ornée de dessins somptueux, Ã
la manière sans doute habituelle des almanachs de l'époque. Aussi la seconde partie,
qui comporte des éléments neutres (les fastes consulaires avec la date de
quatre événements chrétiens, le catalogue des préfets de la Ville, la
description de Rome) se termine par six pièces nettement chrétiennes ou
destinées à compléter des textes chrétiens, le tout sans illustrations. Le
personnage à qui ce luxueux cadeau de 1er Janvier était destiné devait, pour sa
commodité, connaître les jours des fêtes païennes, même s'il ne les pratiquait
pas; il avait besoin renseignements d'ordre civil et on avait puisé, à son
intention, dans les archives épiscopales, la liste des préfets de Rome de 254 Ã
354, celle des papes avec la date de leur mort pour le même siècle (depositiones episcoporum), puis
celle des martyrs principaux avec la date de leur anniversaire et le lieu de
leur sépulture (depositiones martyrum),
enfin la chronologie des papes usqu'à Libère, sans
doute inspirée, pour la partie ancienne, de la chronique de saint Hippolyte,
avec la mention d'églises érigées sous les divers pontificats 1607 + 354 = 1961, date de l'envoi du premier homme
dans l'espace en la personne de Youri Gargarine et
qui marque une baisse des vocations dans l'Eglise catholique. Annone L'annone romaine ne doit pas nous intéresser
seulement pendant la période où elle fut celle d'une capitale, déchue mais
toujours privilégiée, c'est-à -dire jusqu'en 476 - s'il est vrai que, dans ce
domaine, la destitution du dernier empereur soit significative. Par la suite
cette ville offre un exemple relativement bien documenté de cité provinciale,
chef-lieu du patriarcat d'Occident, qui mena pendant près de deux siècles la
vie d'une ville byzantine parmi d'autres avant de suivre le destin autonome
auquel la conduisit la présence du pape. S'il s'avère que Rome garda au moins
une partie des institutions annonaires après sa déchéance, il faudra se
demander si elle le doit au maintien d'avantages anciens ou à ce que toutes les
villes, ou du moins une partie importante d'entre elles, surtout les plus
grandes, possédaient des services spécialisés mettant en œuvre des quantités,
donc des fonds et un personnel, beaucoup moins considérables que l'annone des capitales mais semblables à elle dans leur
principe 1607 + 476 = 2083, date du placement du quatrain. Les spectacles sont une des manifestations les plus
significatives de la culture antique, et le combat que mènent contre eux les
auteurs chrétiens n'est qu'un aspect, et non des moindres, de la confrontation
générale du christianisme et de la civilisation païenne. La tragédie en
particulier pouvait être considérée, plus encore que l'épopée, comme la plus
efficace propagandiste de la mythologie païenne. La composante morale du débat,
certes toujours présente, n'est donc pas la seule et ne peut être séparée des
autres valeurs culturelles, politiques, mythiques ou religieuses de la
civilisation gréco-romaine. Une autre différence doit être soulignée entre la
situation du XVIIe siècle et celle des premiers siècles de notre ère : ce que les premiers auteurs
chrétiens appellent spectaculum est loin de se
limiter au théâtre. quatre types de spectacles se
partageaient les faveurs du public dans l'Empire romain, et occupaient ensemble
une place énorme dans la vie quotidienne.Â
Maints témoignages antiques permettent de s'en faire une idée, du panem et circenses de la dixième
satire de Juvénal au calendrier de Philocalus, datant
de 354 (année de naissance de saint Augustin), où l'on voit que la moitié
environ des jours de l'année étaient consacrés aux
jeux, sans compter les jeux extraordinaires. Le théâtre, il faut le reconnaître, même s'il reste
le type de spectacle le plus fréquent dans les jours fériés, n'en est pas le
plus fréquenté, la plus grande affluence du public étant réservée à d'autres formes
de spectacles : 1. Le cirque, où avaient lieu les courses de chars, et où le
spectacle commençait par un cortège solennel, la pompa circi;
on y voyait défiler les images des dieux entourées de prêtres, signe évident
aux yeux des chrétiens que toute la manifestation était mise sous le patronage
des démons. 2. L'amphithéâtre, où la cruauté sanguinaire et la violence se
donnaient libre cours, soit dans les venationes où
des animaux étaient opposés à d'autres animaux ou à des hommes, soit dans les munera ou combats de gladiateurs. Il n'y a pas lieu de
s'étonner que les écrivains chrétiens condamnent les spectacles de
l'amphithéâtre. Ce sont du reste aussi ceux qui sont le plus vivement dénoncés
par un auteur profane tel que Sénèque. 3. La troisième forme de spectacles est
une importation relativement tardive des concours helléniques sportifs ou
artistiques, les "agônes", répétés Ã
intervalle de quatre ans. Le lieu où ils se déroulent est un stade ou un
gymnase, ou un odéon pour les disciplines artistiques. Les chrétiens n'avaient
en principe pas grand chose à reprocher à ces
concours, d'autant plus que saint Paul avait en quelque sorte donné sa caution
à l'athlétisme en lui empruntant une métaphore fameuse (I Cor. 9,24-27) par
laquelle il invitait le chrétien à imiter les coureurs du stade. Mais
l'évolution du sport, ici encore, alla vers l'assouvissement des pires
instincts de violence, les seules disciplines pratiquées n'étant bientôt plus que
la boxe avec les mains garnies de cestes ornés de pièces de métal, et la lutte
où les seuls coups interdits étaient de mordre ou d'arracher les yeux de
l'adversaire. Telles sont, avec les jeux scéniques, les formes des spectacles
populaires qui attirent les foules. La position des chrétiens à l'égard de ces
quatre types de spectacles a été formulée de manière canonique en 197 par
Tertullien, en des termes qui seront souvent répétés après lui : "Quant Ã
vos spectacles, nous y renonçons, parce que nous n'avons rien à faire avec les
superstitions dont elles tirent leur substance. Notre langage, nos yeux et nos
oreilles n'ont rien de commun avec la folie (insania)
du cirque, l'impudicité du théâtre, avec l'atrocité de l'arène et la vanité du
xyste." Chaque citoyen devait, pendant toute sa vie,
recevoir quotidiennement un pain semblable et transmettre, à sa mort, le même
droit à ses descendants. » (Cf. les textes de Zosime et du Chronographe de 354,
d'après lesquels Aurélien fit au peuple une distribution gratuite de pain)
Aurélien établit donc des distributions régulières, quotidiennes et gratuites
de pain siligineus, à raison de 2 livres par tête:
tous les citoyens inscrits sur les rôles, avaient droit à ces distributions, et
ce droit était héréditaire. Cette mesure d'Aurélien transformait profondément
le système des distributions alimentaires. Les distributions mensuelles de blé,
irrégulières et peut-être même suspendues depuis la mort de Sévère Alexandre, étaient
remplacées par des distributions quotidiennes de pain. Le droit aux
distributions, qui était viager depuis le début de l'Empire, devenait héréditaire. Enfin
l'innovation la plus importante dut être l'introduction du principe de la
gratuité. Aucun texte ne dit formellement que les distributions de blé sous
l'Empire aient été gratuites ; probablement l'État avait toujours exigé une
légère redevance Il est à noter que le calendrier de Philocalus connaît un natalis de
l'Annone (C. I. L., I2, p. 318) qui était fêté sur la place des corporations
d'Ostie à la date indiquée du 18 mai (C. I. L., XIV, 170). On rencontre le jeu de mot Ostie/hostie. Saint Honoré, patron des boulangers en France, est
fêté le 16 mai Une inscription de l'année 365, témoignant la
présence d'une statue de Dionysos Liber offerte au sanctuaire d'Attis à Ostie, montre
la vitalité des croyances païennes. Comme le temple d'Hercule à Ostie a été
restauré en l'an 392 par le préfet de l'annone, le
culte gréco-romain doit avoir été encore actif; les maisons d'habitation,
elles, ne donnent qu'exceptionnellement des renseignements sur la croyance
religieuse de leur habitants. Dans le vestibule de la Maison des Poissons, qui
doit être datée au IVe siècle, le visiteur aperçoit la représentation d'un
calice semblant renversé, contenant un poisson et flanqué de deux autres
poissons (en tesselles de porphyre, qui ne se détachent à peine du fond noir. Certains
auteurs ont cru reconnaître dans ce curieux emblème un signe chrétien. Certains
auteurs ont cru reconnaître dans ce curieux emblème un signe chrétien.
L'interprétation d'un calice avec trois poissons, comme offrande eucharistique,
n'est guère possible, puisqu'à l'eucharistie, on ne consomme que du pain et du
vin. Le poisson n'est pas un mets eucharistique ; du point de vue chrétien, il
n'a, a priori, aucune relation avec le calice Annone et eucharistie Le domaine de la militia
offrait encore un autre symbole à l'initiation chrétienne, celui de l'annone.
On sait que l'essentiel de la nourriture légionnaire était à base de blé et que
le soldat reversait une partie de sa solde pour son approvisionnement. Mais Ã
partir du IIIème siècle la situation a changé ; Augustin en témoigne lui-même :
"Tous ceux qui servent dans la militia
reçoivent annone et solde". En effet, par suite des dévaluations
successives de la monnaie, la rétribution en deniers d'argent, le stipendium, avait perdu de sa valeur, malgré les
augmentations consenties par Septime Sévère et Caracalla. Les soldats, comme
d'ailleurs les autres employés de l'Etat, considéraient comme élément essentiel
de leur salaire les denrées distribuées désormais gratuitement. Un nouvel
impôt, institué probablement par Septime Sévère, fit face à ce surcroît de
dépenses, l'"annone militaire", consistant en requisitions
de blé. Le tiro Christi va, lui aussi, recevoir une
nourriture frumentaire : "l'annone venue des greniers du Seigneur",
qui n'est rien moins que "le pain vivant descendu des deux". Cette annone est le pain eucharistique que le nouveau fidelis recevra pour la première fois à sa sortie du bain
baptismal. Si c'est là l'ordinaire des troupes, quelle sera la nourriture
offerte aux armées victorieuses : "Que leur réserve-t-il après les combats ? Et, après cette annone, que donnera-t-il aux vainqueurs ?". Au pain
eucharistique, nourriture des années de service, il sera substitué, au soir de l'honesta missio, les délices de la
vie bienheureuse et de la vision de Dieu. Augustin n'a traité le symbole
qu'épisodiquement ; il fait partie intégrante des images de la militia et tout ensemble leur
échappe ; la faim lancinante, l'appétit de l'ubertas divine
que l'on sent frémir ici n'appartiennent plus à la ferme assurance des images
héroïques Rappelons qu'Augustin est né en 354, année de rédaction
du Chronographe de Philocalus. Le Christ avait laissé deux métaphores explicites du
multiple: le miracle de la multiplication des pains inséparable du sacrifice de
l'Eucharistie par lequel il s'introjecte pour la première fois le pain
multipliable en disant "ceci est mon corps", ce qui pourrait se
traduire par: "ceci est la manière dont le multiple en moi s'abolit";
et l'épisode de l'expulsion des démons qui gonflent le corps du possédé de Gérasa et qu'il envoie paître, en légion qu'ils sont, dans
la peau d'environ deux mille porcs... Voilà pour le texte évangélique lui-même
et ses rapports avec l'allitération fondamentale dont je parlais plus haut.
Mais il y a aussi la théologie. Je laisse de côté les gnoses, qui sont pourtant
riches en notations sur le sujet; leurs proclamations d'horreur du monde sont
imprégnées de références à la multiplicité: c'est parce qu'elles voient
l'univers comme un grouillement infernal où il est impossible de repérer ce qui
ne relèverait pas d'accouplements incalculables, qu'elles l'anathémisent sous des expressions éloquentes et
conjuratoires comme globus horribilis,
globus tenebrarum, massa
perditionis, massa damnata L'annonce chez les Romains, étoit
la provision de vivres, & particuliérement de
bleds, pour une année. Ils distingnoient l’Annone civile
& l’Annone militaire. La première étoit la
provision de bleds que l’on mettoit tous les ans en
réserve dans les magasins publics pour la subsistance des citoyens. L’Annone
militaire étoit le bled destiné à la subsistance
d’une armée pendant une campagne Deux poissons et cinq pains suffisent à rassasier
cinq mille personnes ; les résidus – détail insolite – remplissent douze
couffins. Astrologiquement, tout s'éclaire : les deux poissons sont le Soleil
et la Lune ; les cinq pains, les planètes ; les douze couffins font allusion
aux signes du Zodiaque. Transposition d'autant plus probante que la scène, tout
à fait démesurée, se passe dans le désert, à la nuit tombée. C'est au fond une
version astrologique du miracle de la manne céleste de l'Exode Dans le contexte de la fin de l'Antiquité, saint
Augustin condamne sans ambages l'astrologie judiciaire où il ne voit que
charlatanisme et impiété Le Soleil, la Lune et les étoiles (incluant le
Zodiaque) apparaissent à l'avant-plan de la mythologie biblique (cf. Gen 1/14-18). En revanche, les planètes en ont été
maintenues à l'écart. L'astromancie, non moins que les autres techniques
divinatoires, était rigoureusement proscrite. Saint Augustin a bien résumé
l'opinion des polémistes chrétiens sur la divination : «Si les astrologues
étonnent parfois par la vérité de leurs étonnent parfois par la vérité de leurs
réponses, on a quelque raison de croire qu'ils le font par inspiration occulte
des démons.» (Cité de Dieu 5/7). C'est
la valeur morale de ces pratiques qui était mise en cause, pas leur efficacité.
Cependant, explique R. Berthelot, « l'Eglise latine n'a jamais interdit d'adhérer
à l'astrologie. Il suffit pour elle que les positions des astres ne soient pas
considérées comme les causes des actions humaines (ce qui serait du fatalisme
astrologique), mais seulement comme les signes de la volonté divine qui
prédétermine ces actions ; distinction qu'Augustin avait déjà trouvée chez
Plotin.» (La pensée de l'Asie et l'astrobiologie). C'était également l'opinion
dominante parmi les Stoïciens, qui devaient aux Pythagoriciens beaucoup plus
qu'on ne le pense 1607 1607 de l'ère commune est une date du passage de la
comète de Halley en vue de la Terre. "En compulsant certains passages du Talmud, je crois
avoir reconnu que les anciens observateurs de la Palestine ont, à ce sujet, possédé
de curieuses indications. Voici, notamment, la traduction textuelle d'un
fragment qui me semble s'appliquer à la comète de Halley : "Deux sages de la Palestine, R. Gambiel et R. Josué, ont fait ensemble un voyage maritime. Le premier avait emporté une provision de
pain. Le second avait, en outre, de la farine. Lorsque Gambiel
eut mangé tout son pain, il demanda de la farine à son compagnon et lui dit : «
Tu savais donc que nous resterions si longtemps en route que tu as eu la
précaution de te munir de farine? » - Josué répondit : « Il y a une étoile très brillante qui
apparaît tous les soixante-dix ans et qui trompe les navigateurs. J'ai
pensé qu'elle pourrait nous surprendre pendant notre voyage, nous égarer et
prolonger ainsi notre séjour sur la mer. C'est pour cela que j'ai fait
provision de farine. »" La différence entre la période indiquée ici (70 ans)
et la période réelle de la comète de Halley (75 à 76 ans) s'expliquerait
aisément par le fait que, dans les anciens textes hébreux, les valeurs ne sont
généralement données qu'en nombres ronds, c'est-à -dire avec un zéro pour
chiffre terminal. Il s'agit très probablement de l'apparition de l'an 66. En
effet, Gambiel II, l'un des personnages dont il vient
d'être question, naquit dans la première moitié du siècle premier de notre ère,
et fut Nassi ou chef suprême des Juifs, de l'an 90 Ã
l'an 110, dans l'école de Jabneh, ville de la
Palestine située sur le rivage méditerranéen, entre Joppé
et Asdod. Cette école, dans laquelle on étudiait et
commentait les problèmes religieux dont les discussions réunies formèrent plus
tard le Talmud, avait été fondée par Iochanan ben Sakkaï, après la destruction du temple de Jérusalem, en
l'an 70" (G. Renaudot, Revue générale des sciences pures et appliquées, mars
1910) Nicolas Copernic, né le 19 février 1473 à Thorn (aujourd'hui Torun), Prusse royale (Royaume de
Pologne) et mort le 24 mai 1543 Ã Frauenburg
(également en Prusse royale, Royaume de Pologne, aujourd'hui Frombork), est un chanoine, médecin, mathématicien,
économiste et astronome polonais. Il est célèbre pour avoir développé et
défendu la théorie de l'héliocentrisme selon laquelle le Soleil se trouve au
centre de l'Univers et la Terre tourne autour de lui contre la croyance
répandue que cette dernière était centrale et immobile. Selon Archimède et
Plutarque, l'astronome grec Aristarque de Samos était partisan de
l'héliocentrisme, dès le IIIe siècle avant notre ère. Copernic d'ailleurs
mentionne son prédécesseur, ainsi que les sources antiques qui lui ont inspiré
l'hypothèse du mouvement de la Terre. Car, selon son propre témoignage, il a
commencé sa recherche, en bon humaniste, par la lecture des textes des Anciens.
Les conséquences de cette théorie dans le changement profond des points de vue
scientifique, philosophique et religieux qu'elle impose sont baptisées
révolution copernicienne Une tradition non documentée fait du père de
Copernic un boulanger. Nach einer dritten Nachricht soll Niklas Koppernigk Bäcker gewesen sein. Wernicke erwähnt dieselbe
in seiner Geschichte Thorns I. (1839), 276., aber nur als
eine unverbürgte Tradition.
Aus ihm hat sie Czynski — ohne
jedoch seine Quelle zu nennen und als feststehende Thatsache — aufgenommen und macht den Vater von Nicol. Copernicus zu
einem "boulanger de Cracovie" (Kopernik et ses travaux (1846), p. 26.) Dans le protestantisme, Luther a des déclarations
farouchement opposées à Copernic. Mélanchton de même dans sa Physique,
publiée en 1552. Tycho Brahé
n'ose adopter les vues coperniciennes, par respect pour la Sainte Ecriture.
Kepler aura du mal à faire imprimer son Mysterium Cosmographicum (1596) ; il devra supprimer un chapitre sur
la conciliation de l'héliocentrisme avec la Sainte Ecriture. D'ailleurs en
1607, pour des raisons sinon directement scripturaires, du moins théologiques,
il a des difficultés pour publier sa Relation sur la Comète de 1607,
l'université luthérienne de Leipzig lui faisant de sérieuses objections. La
signification, la portée et les conséquences de la condamnation de Galilée,
méritent évidemment examen dans le cadre du problème général de la liberté
laissée au savant par les autorités religieuses. Nous ne reprendrons point dans
le détail l'étude de cette affaire. Notons seulement quelques points essentiels
relativement aux causes et aux suites de cette condamnation. Qu'il y ait eu
dans le jugement des autorités romaines sur Galilée un certain empiétement du
pouvoir religieux sur le domaine de la science, c'est là un fait indéniable,
mais qu'il importe de comprendre exactement : si l'intuition de Galilée était et
si ses critiques contre l'aristotélisme étaient pour la plupart justifiées, les
arguments qu'il apportait en faveur de la thèse copernicienne étaient peu
probants C'est seulement après le milieu du XVIIe siècle que l'héliocentrisme
put être vraiment considéré comme
acquis. Ainsi Mersenne en 1633, bien que très informé de l'état de la science
astronomique, est très hésitant, comme d'ailleurs nombre d'autres savants de
tendances très diverses. D'autre part, Galilée, en refusant de présenter ses
vues comme une hypothèse — ce en quoi il avait parfaitement raison — heurtait
directement les théologiens pour qui les conceptions sur la nature des réalités
astronomiques étaient encore très solidaires du système d'ensemble de la
théologie. L'abandon des conceptions
astronomiques anciennes risquait dans ces conditions de troubler assez
profondément la masse des croyants. Tout ceci constitue moins des excuses
que des explications, car si les théologiens romains avaient été plus ouverts
alors aux problèmes posés par le progrès des sciences, et si leurs conseillers
« techniques », spécialement les Jésuites du Collège romain, surtout les Peres
Scheiner et Grienberger, avaient été plus courageux
pour presenter de fermes observations — que leur
compétence et les conclusions héliocentriques auxquelles ils étaient arrives personnellement leur donnaient la possibilité et
leur faisaient un devoir de fournir — la condamnation de Galilée aurait pu être
évitée 1484 Il semblerait que la loi frumentaire de 123 av.
J.-C. établie par Caius Gracchus, frère de Tiberius Gracchus et élu tribun de
la plèbe pour l’année 123 av. J.-C. fut influencée par différents problèmes
survenus les dernières années avant son tribunat. En effet, outre les problèmes
d’approvisionnement de la ville de Rome en blé, la cité est confrontée à un
problème d’ordre social. Ces années sont marquées par différentes révoltes
serviles survenues en raison des conditions de vies et de maltraitances des esclaves.
Il est ainsi probable que les approvisionnements de Rome furent bousculés par
ces rébellions et causèrent de graves préjudices. De plus, il s’avère qu’une
politique structurée de l’approvisionnement alimentaire de Rome n’ait pas été
instaurée pendant la première moitié du IIe siècle av. J.-C. La Lex Sempronia est une loi
frumentaire parmi un nombre relativement important durant la période 123-58 av.
J.-C.. En effet, une dizaine de lois sur le sujet
furent établies pendant cette période de 65 ans. La loi frumentaire de Caius
Sempronius Gracchus prévoyait que l’Etat réalisa des achats de blés massifs,
construisent des silos et vente mensuellement aux citoyens une ration de blé Ã
prix réduit, fixe, soit 6-1/3 as par modius. L’Etat
évitait ainsi les spéculations saisonnières et pouvait se permettre une telle
politique grâce à l’Afrique et la Sicile A Rome et en Italie, depuis Caius Gracchus au moins,
existaient des greniers publics qu'on appellait précisément
horrea Sempronia, comme
l'apprend une notice de Festus 370 L: Sempronia horrea, qui locus dicitur, in eo fuerunt lege Gracchi, ad custodiam frumenti publici Plutarque en parle dans Caius Gracchus 6.3. On trouve ainsi chez Festus
et "glomus" et les "sempronia horrea". 1607 depuis l'année -123 donne 1484. DE 1484 à 2083
il y a près de 600 ans, écart que l'on retrouve au quatrain IX, 44 (2136/1536).
Depuis la renaissance de l'Astronomie que l'on fait
remonter à l'année de la parution du De revolutionibus
de Copernic en 1543, nombreuses furent les éditions de tables mêlant
prédictions des dates et durées des éclipses de Lune et de Soleil, positions
des planètes sur l'écliptique, phases de la Lune, météorologie, dates des fêtes
et prédictions astrologiques selon les auteurs. Après Regiomontanus qui fit
paraître en 1475 des éphémérides pour une période de 31 années, plusieurs astronomes
se succédèrent dans cet exercice Copernic est né en 1473. Johannes Müller (1436-1476), dit Regiomontanus du
nom latin de Könisberg, est le personnage le plus
représentatif des débuts de la Renaissance non seulement aux yeux des
historiens d'aujourd'hui, mais aussi pour ses propres successeurs. Copernic le
considérait comme son précurseur immédiat immédiat
(De revolutionibus, III, 6). Dans la préface à une
édition d'ouvrages de Johann Werner, publiée en 1557, Johannes Rheticus, l'élève de Copernic, unit Regiomontanus et son
maître Georg von Peurbach
(1423-1461) dans un seul éloge : avec eux, « une nouvelle lumière a commencé de
se lever sur les disciplines mathématiques », ce sont ce sont eux qui « se sont
efforcés pour la première fois de tirer les mathématiques de la barbarie
sarrasine». Auparavant, dans la dédicace de la Narratio
prima (1540), qui contient la première présentation publiée du système
héliostatique, Rheticus avait présenté Regiomontanus
comme l'initiateur de la réforme qui a conduit à Copernic. Il le met
intrinsèquement en parallèle avec Ptolémée et Copernic Johann Werner (1468-1522), mathématicien et
astronome, était prêtre. Il vécut la plus grande partie de sa vie à Nuremberg.
D'abord étudiant à l'université d'Ingolstadt en 1484, il étudie à Rome de 1493
à 1497. Werner est couramment donné pour le véritable initiateur des distances
lunaires dans la littérature sur le sujet. S'il en donne le principe, il ne
tient aucun compte de toutes les corrections à apporter aux observations Or voici venus les temps de l'Antéchrist. Accumulées
au cours de l'implacable XVe siècle, toutes les terreurs de toutes les terreurs
de l'Empire se cristallisent à l'approche de l'an 1500, et avec une intensité
telle que la certitude de l'imminence de la fin du monde va se prolonger bien
au-delà de cette date.On pourrait citer des dizaines
de prophéties. La principale est répandue par Johann Lichtenberger et Paul de Middelbourg pour l'an 1484 : cette année-là , naît une
conjonction de Jupiter et de Saturne dans la maison du Scorpion. Cette maison
est signe de malheur ; pire, cette conjonction soumet entièrement le bénéfique
Jupiter aux influences néfastes de Saturne : signe presque assuré de la fin des
temps. Prophétie capitale, car la conjonction astrale sur laquelle elle se
fonde est destinée à durer au moins une vingtaine d'années - donc au moins
jusqu'en 1504, si le monde n'a pas disparu auparavant. On lit ces prophéties
dans les foires, on les illustre dans des gravures, elles courent de bouche Ã
oreille et en cette fin du XVe siècle la terreur de la fin du monde s'empare de
l'Allemagne. En proie à cette certitude, Sébastian Brant publie en 1494 sa fantastique Nef des Fous, dans l'espoir de réformer le
monde avant qu'il ne soit trop tard. Le fameux chapitre 103, consacré Ã
l'Antéchrist, annonce la fin des temps : « Je puis le dire en vérité, le
Jugement dernier approche ! » Luther partage cette conviction avec toute son
époque. Se fondant non sur des spéculations astrologiques, mais sur des calculs
tirés des Livres saints, il prédit lui-même la fin du monde pour 1524, puis
pour 1558 Nostradamus, selon la méthode du présent site,
commence ses Centuries en 1558. Luther est né le 10 novembre 1483 à Eisleben. Si le
jour est bien attesté, l'année l'est moins. Il pourrait s'agir aussi de 1482 ou
1484. La question intéressait les astrologues de l'époque. Le mathématicien Cardanus estimait que le 10 novembre 1483 plaçait Luther
sous une mauvaise constellation. Il devait finir «hérétique» ! Mélanchthon aurait, lui aussi, préféré que Luther fût né en
1484 ! Le sacerdoce universel est un principe d'abord
énoncé par Luther et commun à tous les protestants, selon lequel il n'y a pas
de différence de nature ou de dignité entre les clercs et les laïcs. Seules
sont admises entre les baptisés des différences de fonctions. De ce principe découlentle rejet d'une médiation du clergé entre l'homme
et Dieu, le refus de la hiérarchie catholique et de l'autorité sacrée du pape,
et, plus prosaïquement, la possibilité pour les pasteurs de se marier et
d'avoir une famille "Nul aux sacres ne seront asseurés" : personne ne sera assuré d'être consacré dans la prêtrise, on ordinera moins de prêtres (baisse des vocations). |