La Gueldre X, 15 2188 Pere Duc vieux d'ans & de soif chargé, Au jour extrême, fils desniant l'esguiere, Dedans le puits vif, mört viendra plongé, Senat au fils la mort longue & legere. Duc de Gueldre Sans doute Charles-le-Téméraire eût troublé les conquêtes
de Louis XI, si des projets d'agrandissement ne l’eussent occupé lui-même du
côté de l'Allemagne. Adolphe de Gueldre
retenait prisonnier depuis quelques années le duc Arnoul son père. Arnoul
s'était souvent plaint au pape et à l'empereur de l'inhumanité d'un fils
dénaturé. Sixte IV et Frédéric III déférèrent enfin au duc de Bourgogne le
jugement de cette affaire. Charles prononça d'abord en faveur d’Adolphe. Il lui
adjugeait le duché de Gueldre et le comté de Zutphen, et ne laissait au père
que Grave, avec une pension de six mille livres. Une telle sentence méritait de
faire un ingrat. Adolphe, qui ne voulait
point de partage, déclara que, plutôt que d'y souscrire, il aimerait mieux
jeter son père dans un puits, et s'y précipiter après lui. Le duc de
Bourgogne, irrité de cette réponse, le fit enfermer au château de Courtrai; et,
pour lui ôter toute espérance, il acheta les états d'Arnoul moyennant 92,000
florins. Arnoul mourut cinq ans après,
ayant déshérité son indigne fils, et confirmé la vente de ses domaines, que
Charles ajouta (1473) aux vastes états qu'il avait reçus de son père. Peu
de princes l'Ă©galaient en puissance; il ne lui manquait que le titre de roi. Il
ne pouvait s'en décorer lui-même, sans exciter les réclamations des autres
souverains, et sans rompre le lien féodal qui l'attachait à la couronne de
France. Il entreprit de l'obtenir d'un prince dont la puissance réelle n'était
point comparable Ă celle du duc de Bourgogne, mais qui tirait de son rang et de
l'opinion un lustre et des prérogatives supérieures à celles de tous les rois.
Les empereurs allemands, en qualité de successeurs des Césars, se prétendaient
en droit de disposer des couronnes ; et si leur faiblesse leur interdisait le
pouvoir de ravir des diadèmes, leur orgueil aspirait encore au privilège d'en
donner. L'empereur Frédéric III promit à Charles-le Téméraire le titre de roi,
Ă condition que son fils Maximilien Ă©pouserait Marie de Bourgogne. Pour traiter
ces grands intérêts, l'empereur et le duc se rendirent à Trèves, où se tint une
assemblée de princes. Charles demandait que Frédéric lui conférât les titres de
roi et de vicaire-général de l'empire. L'empereur exigeait préalablement pour
son fils la main de l'héritière de Bourgogne. Aucun ne voulut s'engager le
premier, et ils se séparèrent en se donnant des marques d'amitié qui couvraient
mal leur mécontentement (Félix
Ragon, Abrégé de l'histoire générale des temps modernes: depuis la prise de
Constantinople par les Turcs (1453), jusqu'Ă la mort de Louis XIV (1715), Tome
1, 1829 - books.google.fr). "esguière" : aiguière Les Bronkhorst (branche d’Autriche) eurent des armoiries
portant une aiguière (Annales
de l'Academie d'archeologie de Belgique, Volumes 27 Ă 28, 1871 -
books.google.fr). Les Bronkhorst possèdent dès avant 1350, la haute
seigneurie sur leur château et ses environs, sans être vassaux du Duc de
Gueldre. Leur position extraordinaire amena l'Empire allemand à les considérer,
dès le XVe siècle, comme ses vassaux directs et à leur imposer des taxes d'armée impériales On connaît plusieurs protestations du
Seigneur de Bronkhorst. Bronkhorst, qui
avait pris le titre de comte, se nommait sujet du Duc de Gueldre, en mĂŞme
temps Comte de Zutphen , et il était indéniable que
lui et ses prédécesseurs avaient siégé, depuis longtemps, dans les États de
Zutphen, avaient payé, plusieurs fois, les impôts de ce quartier sans y être
obligés et qu'ils avaient reconnu, en 1506, le Duc de Gueldre comme leur
souverain. La discussion fut encore compliquée par la possibilité que
Bronkhorst soit devenu, un jour ou l'autre un fief impérial, mais elle fut
terminée, en 1567, par la résignation de l'Empire qui consentit à le considérer
comme membre du cercle bourguignon (Revue
du Nord, Volumes 40 à 41, 1958 - books.google.fr). Les Pays Bas passèrent à la Maison d'Autriche avec le mariage de Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire, avec Maximilien de Habsbourg. Mademoiselle de Poitiers, dans sa relation de la
cérémonie du baptême de Marie de Bourgogne née à Bruxelles le 13 février 1457,
attire notre attention sur le fait que la robe de la duchesse n'a pas de
«queue», ce qui constituait à tout le moins une innovation A droite de la
duchesse se tient le dauphin. A sa gauche il n'y a personne, nul personnage
n'ayant été jugé digne de faire pendant à l'héritier de France. C'est tout au
moins ce qu'ont déclaré à Aliénor des gens «qui s'y cognoissoient». Le comte
d'Etampes élève le cierge bénit devant l'enfant, le sire de Ravenstein présente
la salière d'or, le duc de Gueldre est
porteur d'une aiguière d'argent. Le baptême est administré par
Jean-François de Bourgogne, évêque de Cambrai, bâtard du duc Philippe (Luc
Hommel, Marie de Bourgogne: ou, Le grand heritage. Lettre-preface de Gonzague
de Reynold, 1951 - books.google.fr). On appelait Honneurs du baptême divers objets nécessaires
pour son administration et que les familles riches portaient Ă l'Ă©glise :
c'était le cierge, le chrémeau, la salière, l'aiguière, le bassin et la
serviette. On confiait l'honneur de les porter Ă de proches parents ou Ă des
invités de distinction. Dans le
Ponthieu, une sœur du nouveau-né portait l'aiguière baptismale que l'on
conservait de père en fils parmi les meubles les plus vénérés de la famille,
tandis qu'un des frères, qu'on nommait parrain à chandelle, tenait un cierge
(Louandre, Hist. d'Abbeville, t. II, p. 191). Dans les plus anciens baptĂŞmes
princiers, nous ne voyons figurer que deux Honneurs : ainsi, au baptĂŞme de
Charles VII, Hugues de Châtillon, seigneur de Dampierre, portait le cierge, et
le comte de Tancarville, la coupe de sel. Plus tard les insignes se
multiplièrent : en 1518, au baptême de François, fils aîné de François Ier, le
chrémeau était porté par le duc de Vendôme, le bassin par Mer de Saint-Paul,
l'aiguière par M. de Genève, le cierge de cire vierge par le Connétable, duc de
Bourbon, la saunière par le duc d'Alençon, le reposoir ou coussin du Dauphin
par M. de Lescar (Godefroy, Cérém. franç., t. II, p. 139) (Jules
Corblet, Histoire dogmatique, liturgique et archéologique du sacrement de
baptĂŞme, Tome 2, 1882 - books.google.fr). Les dons de vaisselle et d'affaires de table dans les
relations diplomatiques sont fort fréquents. Lors de l'entretien d'Ardres,
Charles donne à Richard une aiguière et un flacon et reçoit en retour une
aiguière et une coupe pour boire de la bière. Henri V offre à Sigismond, en
1416, une corne à boire parmi d'autres cadeaux. Gloucester reçoit de la
vaisselle après l'entretien de Picquigny (1475). Les ambassadeurs eux-mêmes se
voient couramment offrir de la vaisselle (Nicolas
Offenstadt, Faire la paix au Moyen Ă‚ge: discours et gestes de paix pendant la
Guerre de Cent Ans, 2007 - books.google.fr). Ainsi la ville
d'Arnheim offre deux aiguières en argent à Arnold d'Egmont en 1452 à son
retour de pélerinage (Matthias
Böck, Zur Jerusalemfahrt des geldrischen
Herzogs Arnold von Egmond (1450 - 1452), Mittelalter an Rhein und Maas, 2004 -
books.google.fr). "mort longue & légère" Dans l'ancienne société, la peur du jugement divin fait
préférer la mort longue, longuement acceptée, consentie, à un trépas aussi bref
qu'inattendu. «Étant malade depuis plusieurs mois elle vit approcher la mort
avec calme et résignation.» La mort est certes une délivrance ; elle «mit
fin [...] aux souffrances» ; nĂ©anmoins il vaut mieux mettre du temps Ă
mourir «avec la résignation d'un bon chrétien [...] avec le calme qui
n'appartient qu'à ceux qui sont en paix avec leur Dieu» (Serge
Gagnon, Mourir, hier et aujourd'hui: de la mort chrétienne dans la campagne
québécoise au XIXe siècle à la mort technicisée dans la cité sans Dieu, 1987 -
books.google.fr). Saint Léger, évêque d'Autun, né en 616, mort en 678,
donna l'église et le village de Chenôve à la cathédrale d'Autun. Saint Léger,
que l'on appelait autrefois Leutgar et Ludger et que l'on nomme encore saint
Ligaire ou saint Leguier et en latin Leodegarius (Henri
Marc, Histoire de Chenôve: prés Dijon, 1893 - books.google.fr). Saint Ludger (né
vers 744 près d'Utrecht; mort le 26 mars 809 à Billerbeck) est un missionnaire
chrétien, disciple de Grégoire d'Utrecht, fondateur des abbayes de Werden
et de Helmstedt. Il fut abbé de Werden et fut le premier évêque de Münster (fr.wikipedia.org - Ludger). M. De Voogt, le zélé numismate récame pour les seigneurs
de Baar (en Gueldre) les écus au buste de saint Ludger, qui étaient restés
jusqu'ici une Ă©nigme. La baronnie (banheerlijkheid) de Baar et Lathem fut
vendue en 1562 par Lamoral, comte d'Egmont, Ă Thierry de Bronkhorst, de la
maison de Batenburg. C'est probablement Ă ce dernier qu'il faut attribuer ces
Ă©cus, qu'on Ă©tait unanime Ă classer aux Pays-Bas, mais dont personne, avant M.
De Voogt, n'avait pu indiquer la véritable origine (Revue
belge de numismatique et de sigillographie, 1869 - books.google.fr). David de Bourgogne En 1455, la
question de la succession à l'évêché d'Utrecht retenait une grande part de
l'attention du duc de Bourgogne, les Hoeks ayant porté leurs suffrages à la
mort de l'Ă©vĂŞque Rudolf von Diepholz sur l'un des leurs, un Brederode,
apparemment rallié depuis la conquête à la cause bourguignonne. Le duc de Gueldre avait également son candidat pour
Utrecht. En 1454, il avait déclaré la guerre au clan des Houcs et à la ville de
Münster et ses troupes rejoignaient celles de Diepholz. Pour l'évêché
d'Utrecht, le duc de Gueldre soutient Etienne de Bavière contre David de
Bourgogne. Toutes les tentatives d'opposition Ă l'envahissement et Ă
l'encerclement par le duc de Bourgogne Ă©chouent pour diverses raisons. La
principale est l'opportunisme intéressé des villes et leur aide militaire
insuffisante qui permet aux bourguignons de remporter la victoire par les armes
(échec du siège de Vrede, prise de Deventer) (Yvon
Lacaze, Philippe le Bon et l'Empire : bilan d'un règne, Francia, Volume 10,
1982 - books.google.fr). In 1441
Otto IV of Diepholz, Konrad IX's son, married Heilwig van Bronkhorst, thanks to
the diplomatic efforts of his uncle, Bishop Rudolf van Diepholt of Utrecht. The
marriage dowry included properties in the surroundings of Wagenfeld, Bokel and
Struten, which consolidated the dynasty's hold on the lands around Auburg
castle to the east of their territories. This
marriage would also form the basis of the Count of Diepholz's later claims to
Bronkhorst when that dynasty died out in 1553 (en.wikipedia.org -
Lordship of Diepholz). En 1457, David de Bourgogne prit alors possession de
l'église d'Utrecht. La seule ville de Deventer osa méconnaître son nouvel
Ă©vĂŞque. Mais, voyant les troupes du duc de Bourgogne autour de ses murs, elle
prit bientĂ´t le parti de la soumission. La
bonne intelligence régna longtems entre l'évêque et les Brederodes, dont
l'aîné, Renaud, fut nommé gouverneur d'Utrecht. Mais les procédés de Renaud de
Brederode et de ses parents, les brouillèrent ensuite avec David, au point que,
les ayant fait arrĂŞter, il fit appliquer Renaud et Waleran, son fils, plusieurs
fois Ă la question, pour tirer d'eux l'aveu des crimes dont leurs ennemis les
accusaient. La violence des tourments, triompha de la constance du fils qui
s'avoua coupable. Mais elle ne fit pas le même effet sur le père. Son innocence
fut enfin reconnue, l'an 1472, par un jugement de Charles, duc de Bourgogne, Ă
la tĂŞte des chevaliers de l'ordre de la Toison-d'Or dont Renaud Ă©tait membre.
La mort du duc Charles, arrivée le 5 janvier 1477, fit déchoir le crédit de
l'Ă©vĂŞque d'Utrecht. Sans cesse contredit par les Trajectins, il prit le parti,
l'an 1481, de se retirer à Wyck-te-Duerstede. Les troubles continuèrent
toujours Ă Utrecht, oĂą les Hoeckins donnaient la loi. Les efforts que fit
Maximilien, pour rĂ©tablir l'Ă©vĂŞque , ne servirent qu'Ă
enhardir et multiplier ses adversaires. Dans les excursions qu'on fit de part
et d'autre, le capitaine Schaffelaart s'étant emparé de la tour de Barnavelt,
portait de lå, par de fréquentes sorties, la desolation jusqu'à Amersfort. La
tour fut investie, et la brèche ayant été faite avec du canon, les assiégés
demandèrent à capituler. Les assiégéants exigèrent pour préliminaire qu'on leur
jelât le capitaine du haut du donjon. Cette demande ayant fait horreur aux
assiégés, Schaffelaart embrasse un des créneaux, et leur dit: "Mes amis, comme
il faut que je meure un jour, jamais il ne se présenterà un plus beau moment,
puisque je vous sauve par ma mort"; et il se précipita du haut de la tour.
L'évêque, voyant l'obstination des Trajectins, lança contre la ville une
sentence d'excommunication et d'interdit, à laquelle il fut défendu par les
magistrats de déférer. On se détermina néanmoins, l'année suivante, pour
rétablir la paix, à le rappeler. Mais son retour ne produisit pas le bien qu'on
en espérait. Il se trouva comme prisonnier au milieu d’un peuple mutin et mal
réconcilié. L'archiduc Maximilien vint au secours de l'évêque à la tête de
douze mille hommes, et s'étant rendu maître d'Utrecht, il s'y fit reconnaître
par le sénat, le 7 septembre 1483, protecteur temporel de l'église. Le prélat,
depuis ce tems, passa plus franquillement ses jours, qu'il termina a Wyck-le-Duerstede, le 16 avril 1496. Erasme, qui l'avait
connu particulièrement, fait l'éloge de sa science. Selon cet écrivain, il
interrogeait lui-même ceux qui se présentaient à lui pour les ordres, et ne
leur imposait les mains qu'après leur avoir fait subir des épreuve's
rigoureuses. Il arrivĂ un jour, dit-il, que sur trois cents candidats il n'en
admit que trois Ă l'ordination (L'Art
de Verifier les Dates des Faits Historiques, des Chartes, des Chroniques, et
Autres Anciens Monuments, Depuis la Naissance de Notre-Seigneur, 1819 -
books.google.fr). "mort longue & légère" : torture Peut-être faut-il se référer à Sénèque pour interpréter
cette formule euphémisante : C'est à des personnages des temps héroïques que Sénèque
le Tragique prête le langage exprimé dans la plupart des extraits que je viens
de citer et de ceux que je citerai tout Ă l'heure encore; mais il est visible
que ce langage lui était suggéré par le souvenir de ce qui s'était passé sous
les règnes de certains tyrans dont il avait sans doute été le contemporain. Du
reste, la question se traitait de même dans le siècle de Prudence : car
voici en quels termes ce poëte faisait parler un pourvoyeur de bourreaux :
«Je n'accorderai pas au condamné le
bénéfice de la mort prompte qu'il souhaite et ne permettrai pas qu'il périsse
rapidement. J'Ă©pargnerai sa vie, et la prolongerai par des peines incessantes,
mais habilement menagées, de manière à ce qu'elle ne lui soit que lentement
arrachée à la suite d'une longue et douloureuse agonie». [...] Sous l'inspiration de cette férocité pénale, les princes
sanguinaires et leurs agents s'étudiaient à découvrir de nouveaux genres de
supplices, recherchaient tous les raffinements possibles de cruauté,
inventaient et statuaient les peines les plus insolites, les plus inouĂŻes, les
plus épouvantables : Novamque pænam
sceleribus quærit parem (Sen., Thebais.). C'est à l'un de ces punisseurs passés maîtres dans l'art
de la torture que Sénèque fait dire, après qu'à force de recherches il a trouvé
le mode de supplice auquel il donne la préférence : Bene est, abunde
est; hic placet poenæ modus. (Thyest.) Ils ne pouvaient, il est vrai, faire mourir le patient
qu'une seule fois; mais du moins pouvaient-ils le faire mourir Ă petit feu : Levis una mors est. - Levis; at extendi potest (ID.,
Hercul. OEt.) Quod sæpe fieri non
potest fiat diu. Mors eligatur longa
(ID., OEdip.) A ceux qui imploraient la mort, se plaignant qu'on les
fit en quelque sorte assister vivants Ă leurs propres
funérailles Funus extendis
meum, Longasque vivi
ducis exsequias (SEN., Thebais.) on imposait le supplice de la vie : «Mori volentibus vis ad hibita vivendi,» comme disait Tacite (Eugène Henriot, Mœurs juridiques et judiciaires de l'ancienne Rome d'après les poëtes latins, Tome 2, 1865 - books.google.fr, Tragédies de Sénèque traduction de la collection Panckoucke par E. Greslou, 1863 - books.google.fr). Reinoud II van Brederode (Santpoort, 1415 - Vianen, 16
oktober 1473) was heer van Vianen, Ameide, Lexmond, Hei- en Boeicop, Meerkerk,
Tienhoven, Twaalfhoven, burggraaf van Utrecht, en ridder van de orde van het
Gulden Vlies. In 1445
trad hij toe tot de Orde van het Gulden Vlies en werd hij ook tot burggraaf van
Utrecht benoemd. Reinoud (II) schoot zijn broer Gijsbrecht te hulp in zijn
bisschoppelijk dispuut met David van Bourgondië, wat ontaardde in de Utrechtse
oorlog van 1456-58, maar David nam hem
en zijn broer in 1470 gevangen en martelde hen. Karel de Stoute gaf hem
zijn vrijheid terug, maar Reinoud werd
nooit meer echt de oude (nl.wikipedia.org
- Reinoud II van Brederode). Renaud II meurt en 1473 (Jean-François
Le Petit, La grande chronique anc. et mod. de Hollande, ZĂ©lande, West-Frise,
Utrecht, Frise, Overyssel et Groeningen, jusqu'Ă la fin de 1600, 1601 -
books.google.fr). "SĂ©nat" C'Ă©toit le Senat
& le Peuple qui élisoit les Magistrats, indépendamment du Prince. On
faisoit toutes les années de nouveaux Bourguemestres, des Echevins, des
Conseiliers & des Tribuns. Tant s'en faut que l'EvĂŞque eut quelque part Ă
l'élection, qu'après la qualité d'honnête homme & celle de Bourgeois
d'Utrecht, il n'y en avoit point de plus necessaire que celle de n'ĂŞtre point
Officier de l'Evêque. Ils étoient même si jaloux de leur liberté, qu'ils ne
permettoient Ă l'EvĂŞque d'entrer dans la Ville qu'avec un certain nombre de
gens qu'ils nomnoient, ni d'y demeurer qu'un certain temps, comme l'espace de
huit ou quinze jours. Un de ces EvĂŞques,
David de Bourgogne ayant avec lui des Flamans; Ludolf de Campen & Theodoric
Uiterweert, qui Ă©toient suspects Ă la Noblesse & aux Bourgeois d'Utrecht,
on lui fit une députation pour le prier de renvoyer ces gens-là , & sur son
refus, on l'obligea Ă se retirer Ă Wijk te Duersede. On ne souffroit pas
que personne sortit le soir le visage couvert & de jour on faisoit lever la
visiere aux passans (Bibliotheque
universelle et historique de l'année 1686, Tome premier, 1686 - books.google.fr). "soif" On sait que c'est saint Arnoul, l'évêque de Metz du VIIe siècle, qui est le patron des brasseurs : en effet lors de son cortège funèbre, ce saint multiplia les pots de bière pour étancher la soif de ses porteurs à Champigneulles (18 juillet 642) (Le Pays lorrain, Volumes 69 à 70, 1988 - books.google.fr). Typologie Le report de 2188 sur la date pivot 1473 donne 758. Grégoire d'Utrecht, (vers 703 - 776), est un abbé chrétien. L’Église catholique le célèbre le 25 août. Grégoire était originaire de la ville de Trèves en Allemagne. Dès sa jeunesse, il rencontra saint Boniface, missionnaire d’origine anglaise et évangélisateur de la Hesse et de la Thuringe, mort le 5 juin 754 à Dokkum (dans l'actuelle commune de Dongeradeel), en Frise (Pays-Bas), et le rejoignit dans la vie monastique. Saint Boniface lui manifesta une affection toute paternelle et, plus tard, le nomma abbé du monastère bénédictin Saint-Martin, à Utrecht (Pays-Bas). Il accrut le rayonnement missionnaire de l'abbaye qui devait devenir une pépinière de saints. Pendant douze ans, il administra également l'évêché d'Utrecht (fr.wikipedia.org - Grégoire d'Utrecht). |