Calamités en Lorraine

Calamités en Lorraine

 

X, 50

 

2214

 

La Meuse au jour terre de Luxembourg,

Descouvrira Saturne et trois en l'urne,

Montagne et plaine, ville, cité et bourg,

Lorrain deluge, trahison par grand hurne.

 

Inondations en Lorraine

 

Les inondations de l'année 1373 furent si grandes «que dès le déluge elles ne furent oncques si grandes» (Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, Volume 36, 1886 - books.google.fr).

 

En l'année 1373, nous disent les Chroniques de Metz, les eaues furent si grandes par tout le monde, qu'elles furent par tout fuer de rive, que dès le deluge elles ne furent oncques si grandes, que fort maixous de plusiours bonnes citeis, villes et tours assises sur eaue cheurent toutes en aucuns lieux, et teil y at que les eaues desracinent, a telle fin qu'il ne paroit qu'il y eût oncques eut ville, ne maisons, et plut de la sainct Remy, jusques aux Bures, excepté viij jours qui falloit (Publications de la Section Historique de l'Institut Royal Grand-Ducal de Luxembourg, Volume 3, 1869 - books.google.fr).

 

Mais c'est Ă  partir du XIVe siècle que les mentions sont plus nombreuses : lors de l'hiver 1332-1333, de l'hiver 1358-1359, au printemps 1359, au cours de l'annĂ©e 1363, pendant l'hiver 1367-1368, lors de l'annĂ©e 1370 se produisirent «de grandes crehues et inondations d'aigues», en fĂ©vrier 1373, en octobre 1374, en avril-mai 1381, en novembre 1394, dans l'annĂ©e 1399- 1400 «de grandes inondacions d'eaues ont emportĂ© les piles des moulins Â» (J. Theurot, Dole et ses moulins (1239-1531), Fleuves, rivières et canaux dans l'Europe occidentale et mĂ©diane: actes du Colloque de Strasbourg (1er et 2 dĂ©cembre 1995), 1997 - books.google.fr).

 

La grande peste et Saturne

 

Avec Philippe le Bel en 1299, la Meuse n'était déjà plus une limite à atteindre, en fait elle devenait une base de départ pour une progression accrue vers l'est. La double vassalité des princes lorrains, la sauvegarde de Toul et de Verdun facilitaient les interventions françaises. Cela se fit d'autant plus facilement que l'empereur était absent ; les séjours de Charles IV à Metz en 1354 et 1356 freinèrent et 1356 freinèrent à peine l'évolution. C'est le moment où la Lorraine prit la mesure de ses dimensions ; les trêves de 1343 et 1348 offrirent en effet l'occasion de dessiner sa capacité respiratoire, qui incluait ou excluait, selon les cas, la rive gauche de la Meuse, les Monts Faucille, les Vosges, le Luxembourg.

 

En 1348, l'espoir et la crainte Ă©taient prĂ©sents en mĂŞme temps, espoir puisque la trĂŞve Ă©tait reconduite pour dix ans, crainte puisque l'espace couvert Ă©tait rĂ©duit et que la trĂŞve n'avait pas empĂŞchĂ© certains conflits comme celui de Château-Salins de se dĂ©velopper. Il faut dire aussi que les trois premiers protagonistes de la trĂŞve de 1343 Ă©taient morts. Des absents du premier jour en revanche se manifestaient, l'archevĂŞque de Trèves en 1344, puis les Ă©vĂŞques. L'espace couvert s'Ă©tait rĂ©duit : l'espace trĂ©virois et luxembourgeois n'Ă©tait plus couvert en 1348, les territoires de la rive gauche de la Meuse Ă©taient rendus Ă  eux-mĂŞmes, les places fortes bourguignonnes n'Ă©taient plus incluses, non plus que le massif vosgien (Les Temps anciens: De CĂ©sar Ă  Clovis, Volume 2, EncyclopĂ©die illustrĂ©e de la Lorraine, 1990 - books.google.fr).

 

La première des Pestes décrites par Raimond Chalin de Vinario commença l'an 1348 ; la VIe année du Pontificat de Clément VI. L'Auteur ne manque pas de l'attribuer à la conjonction de Saturne, Jupiter & Mars dans le 19. dégré du Verseau, qui étoit arrivé trois ans auparavant, l'an 1345, dans le mois de Mars. Selon lui, cette conjonction des trois Planetes supérieures, affoiblit si fort la vigueur du corps des hommes, & altéra d'une telle maniere l'air, les élémens & les mixtes, que quoique la Peste qu'elle causa fut de temps entemps suspendue par différentes causes, la plus légère occasion suffisoit pour la renouveller, ce qui devoit durer, à ce qu'il dit, jusqu'au trois d'Avril 1385, où Mars & Jupiter, plus forts que Saturne, devoient se rencontrer dans les Jumeaux. Cette prédiction prouve que cet Ouvrage fut publié avant l'année 1385. Il y a apparence qu'il le fut en 1382, au plus tard ou au commencement de 1383. La Peste reparut en 1361, (ou plutôt 1360) la huitième année du Pontificat d'Innocent VI. L’Auteur croit qu'outre les dispositions, qui avoient causé la Peste précédente, & qui persévéroient, une nouvelle influence des astres y contribua; en ce que Saturne se trouva alors dans le Signe de la Vierge, Signe septentrional, dit cet Auteur, où Saturne est gloire, que Mars se trouva dans les Jumeaux, Signe occidental ; où il n'a aucune autorité; & que Mars fut opposé à Saturne ; Mars Saturno fuit objectus ex adverso. La Peste se renouvella en 1373, la troisième année du Pontificat de Grégoire XI; & cela, si l'on en croit l'Auteur, parce que Mars & Jupiter avoient été en conjonction l'année d'auparavant dans le signe du Taureau. 

 

L'Auteur paroît être très-prévenu pour l'Astrologie Judiciaire ; mais c’est un défaut où il étoit difficile de ne pas tomber dans le siécle où il vivoit ; quoiqu'il admette trois causes de la Peste, 1°. l'influence & les différents aspects des aftres; 2°. les exhalaisons qui fortent du fein de la terre, ou qui s'élevent des marais que la chaleur desfeche, des cadavres corrompus, des immondices exposées à l'air, &c. 3°. le concours de ces deux causes réunies. C'est sur la premiere cause qu'il insiste le plus, & c'est à cette cause qu'il rapporte toutes les pestes dont il parle. Comme il vivoit à Avignon en même temps que Gui de Chauliac, il décrit les mêmes pestes que lui, & les décrit aussi exactement. Il parle même des deux dernieres pestes de ce siécle, dont Gui de Chauliac ne parle pas, & qu'il y a apparence qu'il n'a pas même vues (Jean Astruc, Mémoires pour servir à l'histoire de la Faculté de médecine de Montpellier, 1767 - books.google.fr).

 

La peste noire qui frappe en Lorraine comme ailleurs est le point de départ, en 1348, d'un siècle difficile où se font sentir les conséquences des luttes étrangères (la Lorraine étant le carrefour de tous les conflits), et où se multiplient les ruines et se dégagent de profondes mutations économiques. Les signes d'affermissement politique et de relèvement économique se font jour à partir du milieu du XVe siècle (O. Motte, sur "Historische Rechtshistorie, Reflexionen anhand französischer Historik", par J. M. Scholtz, Revue historique de droit français et étranger, 1978 - books.google.fr).

 

Jean Ier de Lorraine, né en février 1346, mort à Paris le 23 septembre 1390, fut duc de Lorraine de 1346 à 1390. Il était fils du duc Raoul et de Marie de Châtillon. Mais, à la fin de son règne, il prit ses distances avec la cour de France, d'abord parce qu'il devait lutter contre les grandes compagnies qui pillaient, entre autres, son duché, et d'autre part parce que les officiers royaux, en réglant des litiges entre le duc et la noblesse lorraine, tentaient de renforcer l'influence du roi, et il se rapprocha de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne (fr.wikipedia.org - Jean Ier de Lorraine).

 

"hurne" : Hunn ?

 

Langues germaniques -Gotique hana, ancien haut allemand hano, anglo- saxon hona ; islandais, féroïen hani, norvégien, danois, suédois hane, néerlandais haan, allemand Hahn, luxembourgeois Hunn coq (Michel Praneuf, Bestiaire ethno-linguistique des peuples d'Europe, 2001 - books.google.fr).

 

Le coq est le symbole du reniement de Pierre, qui est une trahison.

 

Le triple reniement de Pierre est un récit arrangé dans la tradition et que chaque évangéliste a traité à sa manière ; la version de Marc (XIV, 66-72), compliquée par un double chant du coq, laisse entrevoir une relation plus simple où le chant du coq n'était pas un détail narratif mais l'indication de l'heure (troisième veille de la nuit, dans l'usage romain) où le triple reniement s'était trouvé accompli (Alfred Loisy, Les origines du Nuveau Testament, 1936 - books.google.fr).

 

Traitre

 

En 1372, un gentilhomme, nommé Jean de Soilliers, vassal du duc de Bar, arrêté comme traître, fut exécuté à Gondrecourt (Dictionnaire D'archéologie Chrétienne Et de Liturgie, Tome 1, 1907 - books.google.fr).

 

Le Barrois mouvant comprenait les grueries de Bar-le-Duc, Souilly, Pierrefitte, Morley.

 

Ancienne prévôté du Barrois Mouvant, Souilly comptait un important château féodal souvent remanié jusqu'au XVIIe siècle. Abandonné à la fin du XVIIe siècle, ses pierres servirent à la construction de certaines maisons du centre du village actuel. Il n'en reste qu'une motte féodale au lieudit le Château, classée monument historique. Le 25 février 1916, le général Philippe Pétain installe son quartier général dans la mairie, en vue de la bataille de Verdun, ce jour-là, il retrouve le général Édouard de Castelnau. Le 10 mars 1916, le général Joseph Joffre rencontre le général Philippe Pétain dans la mairie, en vue de l'organisation de la défense de Verdun. En 1918, la mairie fut le quartier-général des Américains lors de l'offensive Meuse-Argonne, durant la Première Guerre mondiale. Une plaque de bronze commémore cet événement (fr.wikipedia.org - Souilly).

 

A l’époque mérovingienne ce village était appelé Sauliaco-Voco, puis Solari en 962, Solidiacum de 962 à 1061, ensuite Sollesit en 1047, Sosi ou Soli en 1049, Soliacum au XIème siècle, Soizy en 1127, Soleium en 1141, Solleum en 1157, Solleum ou Sollei en 1157, Solleium de 1171 à 1756, Soliolum en 1175, Solium en 1179, Soulliacum en 1200, Soulluer en  1235 , Soilliers en 1330, Soulières en 1358, Soullier ou Souillez en 1388, Souilliers en 1515, Souilliers en 1529 à 1601, Soillerioe , Soillières, ou de Souilleriis  en 1642, Soilleres en  1656, Souilli en 1707, Soilerioe en 1738, Solerium en 1749,  pour arriver aujourd’hui à Souilly (Souilleriæ, Soulliacum, Souillieres, Souilliers, Souillers, Souilli, Soullier, Soulliers, Soulliez, Soulluer, Souilly)

 

En 1399, La prévôté se composait de 12 communautés : Souilly, Dugny, Ancemont, Mahérons (Monthairons), Belleray, Saint-André, Osches, Helppes, Mondrecourt, Issoncourt, Rambluzin et Souhesmes. Le château de Souilly fut l’un des plus exposé aux vicissitudes En 1335, il fut entouré de palis, de haies et de défenses, un pont-levis lui fut apposé pour être protégé. Plus tard on lui construisit un mur d’enceinte, depuis la cour de la chapelle jusqu’à la cour de le cuisine et on mit en état la défense de la fontaine qui se trouvait devant. Vingt en plus tard, après la remise en état de l’entrée c’est la chapelle qui fut détruite par le feu. Durant les périodes d’incertitudes nombre de personne y furent enfermées (www.souilly.fr, cths.fr - Dictionnaire Topographique de la Meuse, Inventaire-sommaire des archives départementales. Meuse, par A. Marchal, 1875 - books.google.fr).

 

On peut rapprocher Souilly de solium, qui est son appellation en 1179, et qui désigne à la fois un fauteuil, trône et aussi une cuve de bain (d’où "grand hurne" pour grand’urne, le h remplaçant l’apostrophe).

 

Il est curieux de voir les inscriptions chrétiennes qui désigner le tombeau lui-même par ce mom de solium, que ce fut une urne de marbre ou de terre-cuite. Pour s'expliquer comment de solium om passa à arcosolium il faut se représenter les conditions matérielles des inhumations chez les fidèles. Tant que les communautés furent peu nombreuses, les inhumations souterraines ne causèrent aucume difficulté (Dictionnaire D'archéologie Chrétienne Et de Liturgie, Tome 1, 1907 - books.google.fr).

 

Les catastrophes survenues, l'année précédente, dans le Barrois, la Lorraine et l'Evêché de Metz avaient fait sentir aux souverains de ces trois Etats la nécessité de s'entendre sur les moyens d'y faire revivre le calme et l'ordre. A la suite d'une conférence qui s'ouvrit à Pont-à-Mousson, le 9 janvier, ils y conclurent, le 11, une alliance, pour six ans, à partir du 2 février 1371. Entre autres obligations qu'ils s'imposèrent par le traité, on remarque celles de défendre et de protéger les églises, le clergé, les marchands, les voyageurs, de réprimer les vols et les violences en sévissant contre leurs auteurs, d'assurer la liberté des communications par terre et par eau, de s'abstenir de guerre et de s'en rapporter, pour l'appréciation des réclamations qu'ils pourraient avoir à se faire, à l'arbitrage d'un conseil composé de six juges auxquels il devait en être adjoint trois autres, en cas de partage. Ces arbitres étaient appelés aussi à statuer sur les difficultés qui pourraient s'élever entre les particulière. Robert et ses deux alliés se promirent, en outre, de faire arrêter les pillards qui se retireraient sur leurs terres, et de les contraindre à restituer le fruit de leurs rapines. Ils devaient même, au besoin, les attaquer en commun, dans les châteaux et forteresses où ils se seraient retranchés. Pour donner au conseil les moyens de faire une prompte justice, ils lui conférèrent le pouvoir d'infliger aux coupables des peines corporelles ou des amendes, selon l'exigence des cas. Le conseil devait, d'après le traité, se réunir à Vie, à Pont-à-Mousson, ou à Nancy, selon que les plaintes sur lesquelles il avait à prononcer, auraient été formées par l'évêque de Metz, le duc de Bar ou le duc de Lorraine. Robert nomma, pour représenter le Barrois dans cette haute juridiction, Pierre de Moncel, l'un de ses plus anciens chevaliers, et Berthemin de Morey, écuyer, bailli de Saint-Mihiel ; il désigna pour les assister, en cas de partage, Jean d'Arrentières, chevalier. Ces conventions furent jurées sur l'autel de Saint-Antoine de Pont-à-Mousson. La vertu rétroactive de l'alliance avait pour but de rendre possible la recherche et la répression des attentats et déprédations, commis l'année précédente, à main armée, sur les terres des trois puissances comprises au traité. On en trouve la preuve dans les archives du temps : elles nous apprennent en effet que, très-peu de jours après, Robert se fit envoyer, par le bailli du Bassigny, à Saint-Mihiel, un état des dévastations commises dans ce bailliage avec les noms des maufaitours de la duchiei de Lorrengne qui avaient meffait dans son pays. On y découvre aussi la trace de quantité d'opérations auxquelles les gouverneurs de la commune paix, Pierre de Moncel et Berthemin de Morey, furent appelés à se livrer dans le cours de l'année, pour l'exécution du traité et des nombreux voyages qu'elles nécessitèrent de leur part, dans le Barrois, en Lorraine et même en Bourgogne. Les détails qu'ils rapportent prouvent qu'ils se portèrent particulièrement dans le Bassigny, qui avait plus souffert que les autres parties du duché des entreprises des pillards Lorrains et autres.

 

La justice fut appelée aussi a sévir contre trois malfaiteurs dont la fin tragique semble se rattachera l'exécution du pacte du 11 janvier. On peut au moins le supposer, d'après les circonstances connues de leur condamnation. Les deux premiers, Aubri de Viuex et Regnault de Falon, subirent la peine de mort, à Bourmont, pour leurs démérites, et le troisième, Jean de Soilliers, vassal du duc de Bar, fut exécuté à Gondrecourt comme traitour à Monseigneur et à son pays. L'exécuteur des hautes œuvres fut appelé, vers le même temps, à procéder à l'exécution d'un pourcel qui avait estranglé un anffant. (Compte de Simon Richart, sénéchal de Lamothe, 1370-77) (Annales historiques du Barrois de 1352 à 1411: ou histoire politique, civile, militaire & ecclésiastique du duché de Bar sous le règne de Robert, duc de Bar, Tome 1, 1865 - books.google.fr).

 

En 1328, les Flamands rĂ©voltĂ©s contre Philippe VI dĂ©ploient Ă  Cassel un grand coq en toile peinte, arborant « par moquerie  et dĂ©rision du roi et de sa gent » la lĂ©gende que voici : « Quand ce coq chantĂ© aura, Le roi Cassel conquĂŞtera Â» (Colette Beaune, Les deux chants du coq gaulois, L'Histoire n° 96, 1987, p. 113).

 

Leur prédiction cependant se trouva fausse, car lorsque l'Armée des Rebelles vint pour secourir Cassel le Roi gagna la victoire, prit ensuite la Ville & la brûla & saccagea.

 

On trouve que le Comte Robert de Béthune donna en partage sa Seigneurie de Cassel à son Fils Robert, qui n’eut qu’une Fille nommée Yoland, qui apporta en dot à son Mari Henri Comte de Bar, tous ses biens & entr'autres la Seigneurie de Cassel. Robert Duc de Bar leur Fils laissa à fon Fils Edouard Duc de Bar la Seigneurie de Cassel, lequel étant mort sans enfans eut pour héritier son Frere le Cardinal Louïs de Bar, qui donna ce Duché & tous ses biens à son petit-Neveu René d'Anjou, Fils d'Yoland d'Aragon, Femme de Louis II. Roi de Sicile & Comte de Provence, laquelle étoit Fille d'Yoland de Bar, soeur du Cardinal & Femme de Jean d'Aragon. Ce Cardinal mourut l'an 1430. & René d'Anjou ne garda guères sa Seigneurie de Cassel; car ayant été pris prisonnier durant les guerres des Anglois & des Bourguignons, il fut obligé de céder cette Seigneurie pour sa rançon à Philippe le Bon Duc de Bourgogne. Ainsi elle fut réunie au Comté de Flandres (Antoine Augustin Bruzen de la Martinière, Le Grand Dictionnaire Geographique Et Critique : C., 1730 - books.google.fr).

 

Robert Ier de Bar, né le 8 novembre 1344, mort le 12 avril 1411, fut marquis de Pont-à-Mousson et comte de Bar de 1352 à 1354, puis duc de Bar de 1354 à 1411. Il était le fils cadet d'Henri IV, comte de Bar, et de Yolande de Flandre (fr.wikipedia.org - Robert Ier de Bar).

 

Ce quatrain est Ă  mettre en rapport avec le V, 87, datĂ© de 1916, quelques 300 ans avant, du fait des mentions des inondations et de Saturne :

 

V, 87

 

L'an que Saturne hors de servage,

Au franc terroir sera d'eau inundé :

De sang Troyen sera son mariage,

Et sera seur d'Espaignols circundé.

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