Les Goths fédérés X, 61 2222 Betta, Vienne, Emorre, Sacarbance, Voudront livrer aux Barbares Pannone : Far picque & feu, enorme violance, Les coniurez descouuerts par matrone. L'occupation
romaine de la Pannonie Betta : Pettau Pætovium (Pettau) Emorre :
Emona (Lubljania, Laybach) Vindomina
ou Vindobona (Vienne) Sacarbance
: Sacarbantia, Scarbantia, Scarabantia (Sopron) (Arthur
Prieditis, The Fate of the Nations: Great Events of the Near Future as
Predicted by Nostradamus and Other Clairvoyants, 1982 - books.google.fr, encyclopedie.arbre-celtique.com). Après la mort de César, les populations du littoral
adriatique crurent pouvoir reconquérir leur indépendance. Elles attaquèrent les
colonies romaines; mais Octave n'Ă©tait pas homme Ă laisser ces injures impunies
; Dalmates, Liburnes, Japodes, Karnes, Pannoniens, Scordisques, Taurisques
succombèrent tour à tour; Sissia (auj. Sisek), sur la Save, reçut une garnison
romaine, et fut reliée à Aquilée par une voie militaire; elle devint plus tard
la grande place d'armes des Romains, le port de leur flotte de guerre sur la
Save, et leur centre d'action contre la Pannonie. On désignait sous le nom de
Pannonie la région comprise entre la Save, le Danube et les Alpes. Peu de temps
après, les Dalmates furent soumis à leur tour. Rome triomphait; mais la paix n'était pas définitivement
assurée à l'empire, tant que les populations des Alpes restaient indépendantes
dans leurs montagnes, tant qu'elles pouvaient donner la main aux Germains pour
marcher avec eux contre le grand ennemi des barbares. La Pannonie conquise
fournit aux Romains une large et solide base d'opérations. Les Rhétiens, habitants
du Tirol actuel, les Vindeliciens, entre l’Inn et le Lech, furent attaqués par
deux armées romaines, sous la conduite de Drusus et de Tibère; après des luttes
sanglantes, ils succombèrent; la RhĂ©tie et la VindĂ©licie furent annexĂ©es Ă
l'empire (13 av. J. C.); la plupart des habitants valides furent incorporés
dans les légions romaines ou portés dans d'autres contrées; les montagnards
durent descendre dans la plaine pour la cultiver. A ces nouvelles provinces fut
adjointe, sans lutte et sans résistance, la Norique. Le Danube était désormais
la frontière de l'empire romain. Derrière cette frontière, il organisa les pays
conquis, y fit pénétrer ses institutions et sa langue, qui devint par la suite
l'instrument de la propagation du christianisme. Nous n'entrerons pas ici dans
le détail complet de cette organisation puissante. La Pannonie fut placée sous
l'autorité d'un légat consulaire; la Norique sous celle d'un procurateur; plus
tard, on les subdivisa chacune en deux provinces; la Carniole actuelle Ă©tait le
point de contact des frontières de l'Italie, de la Norique et de la Pannonie. De
fortes garnisons (60 à 70000 hommes) assuraient la soumission des indigènes :
les villes fortifiées les plus importantes, et qui servaient en même temps de
résidence aux autorités, étaient : en Pannonie, Sirmium (aujourd'hui
Mitrovica), sur la Save; Aquincum (Bude), sur le Danube; Siscia (Sisek), au
confluent de la Kulpa et de la Save; Vindomina
ou Vindobona (Vienne) sur le Danube. La future capitale était occupée par
une légion, et eut, vers la fin de l'empire, une escadre de la flotte
danubienne : dans la Norique : Celeja (Cilly); Pætovium (Pettau);
Laureacum (Lærch). Cette ville, située au confluent de l'Enns et du Danube, avait
une importance particulière; elle commandait le débouché des vallées des Alpes
tiroliennes. Une flotte protégeait la Save et le Danube; on en constate
l'existence dès l'an 51 de notre ère. Vespasien
lui donna de grands dĂ©veloppements et en Ă©tablit le commandement suprĂŞme Ă
Vindobona. Trois voies capitales partaient d'Aquilée : l'une se dirigeait
vers l’est par Emona (Lubljania, Laybach), Pætovium (Pettau), Sabaria,
(Steinmanger) vers Carnuntum (Haimburg); l'autre allait vers le nord,
traversait Virunum, Noreja, Surontium et Ovilabis (Wels ?); la troisième, celle
de l'ouest, gagnait Aguntum (Innichen) et, par le Pusterthal, Veldidena
(Witten, près Innsbrück) ; elle regagnait ensuite la grande voie du
Brenner, qui allait de Verone Ă Augusta Vindelicorum (Augsbourg). Emona
(Laybach) Ă©tait le point de croisement d'un grand nombre de routes secondaires.
On rencontre encore aujourd'hui beaucoup de bornes militaires ; les
distances partent d’Aquilée, de Milan, de Sirmium, de Bregantia (Bregenz),
d’Augusta Vindelicorum (Augsbourg) (Louis
Leger, Histoire de l'Autriche-Hongrie: depuis les origines jusqu'à l'année
1878, 1879 - books.google.fr). Fédérés Si Vienne (Rome) veut l'installation de barbares en
Pannonie c'est qu'il y a accord. Ce qui est le cas en 455 avec les Goths. Les Huns avaient de bons rapports avec l'empire d'Orient,
qui leur versait tribut pour qu'ils tiennent les Goths en respect, et ils
avaient longtemps bénéficié du soutien de la cour de Ravenne, qui avait
favorisé leur installation en Pannonie. Mais ils deviennent dangereux dans les
années 425-430, lorsqu'ils constituent en Pannonie un véritable état, où
l'aristocratie nomade domine une mosaïque de barbares sédentaires lui
fournissant quartiers d'hiver et troupes auxiliaires. Après l'arrivée au
pouvoir d'Attila en 434, les Huns et leurs satellites franchissent chaque année
le Danube pour piller les Balkans (raids de 441-442 (prise de Sirmium,
Singidunum, Viminacium, puis NaĂŻssus et passage en Thrace) ; de 447, Ă travers
la Macédoine et la Thessalie jusqu'aux Thermopyles). Mais Attila se laisse bientôt
entraîner en Occident après deux expéditions en Gaule (451, Champs
catalauniques) et en Italie, il meurt en 453, et son Empire se disloque
aussitĂ´t. Quelques tribus hunniques, s'Ă©tant soumises Ă Marcien, sont alors
installées en Mésie I. La réapparition du problème goth dans les Balkans est
une conséquence de la disparition des Huns. Dès 455, les Goths se voient reconnaître le statut de fédérés en
Pannonie I et n'attaquent l'Empire que lorsque ce dernier refuse de leur payer
le tribut annuel (CĂ©cile
Morrisson, Le monde byzantin, Tome 1: L'Empire romain d'Orient (330-641), 2012
- books.google.fr). Lien avec le
quatrain précédent X, 60 La ville médiévale et la ville moderne de Niš s'étant
développées sur l'emplacement de Naissus, les vestiges de la ville antique
disparurent petit Ă petit dans leurs fondations (Fanoula
Papazoglou, Inscriptions de la Mésie supérieure: Naissus-Remesiana-Horreum
Margi, 1979 - books.google.fr). Les Goths furent écrasés en 269 à Naïssus (Nish) par
l'armée impériale, tandis que la flotte d'Égypte nettoyait la mer Égée :
le SĂ©nat vota Ă Claude le surnom de Gothique, mais l'empereur contracta la
peste et en mourut Ă Sirmium en 270 (Yves
Perrin, Thomas Bauzou, De la cité à l'empire: histoire de Rome, 1997 -
books.google.fr). Naïssus est la patrie de l'empereur Constantin Ier. "matrone"
: Eudoxie Le mot "matrone" est d'origine latine et place le
quatrain dans le contexte romain. L'empereur Valentinien s'Ă©tait Ă©pris de la femme de
Maxime, un de ses courtisans. Il imagine d'appeler Maxime au palais, de le
faire jouer, et de se faire remettre son anneau comme gage d'une dette de jeu.
Il fait parvenir cet anneau Ă l'Ă©pouse, en lui faisant dire de la part de son
mari, qu'elle ait å rendre visite à l'Impératrice qui l'attend. Arrivée au
palais, elle est conduite dans un lieu écarté, où l'Empereur use de violence
avec elle. Elle revient indignée contre son mari qu'elle a cru complice du
crime de Valentinien. Maxime se justifie et se promet de les venger tous deux. Mais
l'Empereur est bien gardé comme homme, et couvert comme souverain, par le
glorieux prestige de son général Aëtius. Maxime, d'accord avec Héraclius,
favori intime de Valentinien, fait sentir Ă celui-ci que le pouvoir de son
général domine le sien et affirme qu'Aëtius songe à le renverser du trône. Plus
funestement trompé que Placidie, Valentinien qui n'ose s'attaquer publiquement
au chef adoré des soldats, l'appelle dans son cabinet, et l'y poignarde de sa
propre main. La patrie aura perdu son meilleur défenseur. Qu'importe ! Pour
Maxime, la vengeance, maintenant, est devenue facile. Les soldats d'AĂ«tius non
seulement ne défendront pas le trône, mais ils se soulèvent contre Valentinien,
l'assassinent et proclament Maxime à sa place. Il a perdu sa première femme, et
par un raffinement de vengeance, il force Eudoxie, la veuve de Valentinien, Ă
devenir son Ă©pouse. Mais bientĂ´t Eudoxie
a connu toute la trame du complot qui a coûté la vie à son premier mari. Comme
Maxime, elle n'hésitera pas à sacrifier la patrie à la satisfaction de sa haine.
C'est à Genséric qu'elle s'adresse, l'engageant à venger un empereur qui fut
son ami. «Rien, ajoute-t-elle, n'est préparé pour la résistance.» A cet appel,
le barbare rugit de joie, arme tous ses vaisseaux et vogue vers Rome. Le 12
juin 455, la Ville apprend que les soldats vandales prennent terre Ă Ostie. Ce
n'est plus la Rome du temps d’Annibal, opposant armée sur armée au vainqueur de
Varron et vendant le champ sur lequel campe le redoutable ennemi qu'elle brave.
Le nombre et la richesse de ses habitants ont augmenté: le courage et la forte
direction du Sénat ne sont plus. Tout suit en désordre et Eudoxie fait, dans le
tumulte, assassiner Maxime, dont le corps est jeté dans le Tibre. Trois jours
après, le 15 juin 455, Genséric entra dans Rome sans trouver de résistance. Un
mois durant, les richesses du monde, accumulées depuis tant de siècles, furent
détruites ou dirigées vers la flotte vandale. Ce qui restait de jeunes romains
furent emmenés comme esclaves, et, parmi eux, Gaudentius, fils d’Aëtius.
L'impératrice et ses deux filles, Eudoxie et Placidie, furent embarquées pour
Carthage. L'aînée devint la femme d'Hunéric et le roi Vandale, réclamant sa dot
et les biens de Gaudentius, en prit prétexte pour étendre ses ravages sur
toutes les cĂ´tes de l'Empire (Fabre
de Navacelle, Genséric et l'empire d'Occident, Revue des études historiques,
1889 - books.google.fr). Acrostiche : BVDL,
Budalia Elle est nommée Budalia dans l'Itinéraire d'Antonin, et
Védulia dans l'Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem.
Eutrope dit aussi Budalia ; Aurélius Victor dit Syrmiensium vico ortus. En
effet, Budalia Ă©tait dans le canton de Sirmium en Pannonie (J.
Levèvre, Annales de Hainaut, Tome 16,Â
1835 - books.google.fr). Dèce, empereur
romain de 249 à 251, est né à Budalia (Pannonie). Il se distingua dans la
guerre contre les Goths (245). Ses légions le proclamèrent empereur; il
marcha contre l'Italie, battit Philippe près de Vérone et monta sur le trône. Il eut à soutenir de nouvelles
guerres contre les Goths, qui battirent son fils Decius près de Bérocé. L'empereur
se mit en campagne et trouva la mort en 251 avec son fils dans une bataille.
Pendant son court règne d'une trentaine de mois, Déce fit de louables efforts
pour rétablir l'antique pureté des meurs (Paul
Guérin, Dictionnaire des dictionnaires: lettres, sciences, arts, Volume 3, 1884
- books.google.fr). Typologie Le report de 2222 sur la date pivot 455 donne -1312. Encore Amedès : cf. quatrain X, 34 - Théodose II et
Nestorius - 2202 et l'abbé Terrasson avec son Sethos. De toutes les divinités hellénistiques-orientales, celles dont le culte s'imposait le plus tôt et se répandait, peut-être, le plus largement, étaient les divinités égyptiennes et principalement Isis. L'autel que Tib. Barbius Tib. fil. Valens dec. c. C. S., quaestor, Ilvir i. d.... pontifex, originaire d'Aquilée, a dédié à Isis Augusta, à Savaria (Szombathely), centre du culte isiaque en Pannonie supérieure, date probablement de l'époque flavienne, de la fin du Ier siècle. Ce monument en pierre, comme, en général, la répartition territoriale et chronologique du matérial épigraphique des cultes égyptiens de Pannonie, permet de penser que le culte d'Isis s'est implanté à Savaria et en Pannonie à partir d'Aquilée ou par son intermédiaire. […] A Scarbantia, on a découvert un important autel dédié à Isis Augusta et Bubastis (Inventaire bibliographique des Isiaca (IBIS), Volume 4 R-Z, 1990 - books.google.fr). Auteurs Jeanne-Baptiste d'Albert de Luynes, comtesse de Verrue,
dite «la dame de volupté », une des plus fines lettrées du XVIIIe siècle, fut
très célèbre en son temps pour son goût pour les arts et sa remarquable
collection de tableaux. C'est l'une des premières femmes bibliophiles connues,
alors que cette passion Ă©tait alors l'apanage des hommes. Femme libre et
cultivée, collectionneuse avisée et singulière, la comtesse de Verrue apparaît
comme une figure exceptionnelle, une pionnière qui a investi un domaine
réservé. Elle intriguait les biographes du XIXe siècle comme «un des plus
fameux esprits forts du XVème siècle» sans pour autant perdre aucune «des
grâces de son sexe». L'image qu'elle nous a laissée est celle d'une femme
indépendante, sceptique et pleine d'humour, confirmée par cette épitaphe
spirituelle qu'elle prit la précaution de composer elle-même par avance :
«Ci-gît dans une paix profonde / Cette dame de volupté / Qui, pour plus grande
sûreté / Fit son paradis en ce monde !» Elle fut elle-même
un auteur libertin : Pascal Pia (Les livres de l'Enfer : bibliographie critique
des ouvrages érotiques dans leurs différentes éditions du XVIe siècle à nos
jours, Paris, 1998, p. 714) la désigne comme l'un des auteurs présumés de la
comédie sotadique intitulée Le dorbe ou le Jean-Foutre puni, avec ses complices
l'abbé Terrasson, le comte de Caylus et La Faye. On attribue aussi à cette
petite société secrète des facéties populaires comme Les étrennes de la Saint-Jean, Les
Ecosseuses ou Les œufs de Pâques. Elle aurait aussi traduit, à la fin
de sa vie, des chants de troubadours et des vers «languedociens»
désenchantés. Les idées de la comtesse de Verrue tranchent avec celles
du siècle qui vient de s'achever, elles annoncent les Lumières. Sa bibliothèque
est exceptionnelle, celle d'une femme d'avant-garde, indifférente aux préjugés
de son Ă©poque. Les livres interdits constituent la partie la plus
intéressante, car beaucoup sont passibles de la censure. Ils sont de deux
sortes : d'une part, les hétérodoxes parce qu'ils délivrent un message
d'impiété, d'incrédulité, d'hérésie et sont impliqués dans les affaires de
controverse religieuse. D'autre part les curiosa ou livres de l'Enfer : la clé
de la singularité de cette bibliothèque est de renfermer une littérature
scandaleuse. La comtesse possédait tous les livres dangereux, à quelque titre
que ce soit : favorables au protestantisme, irréligieux ou licencieux. En les
recherchant, elle a participé au combat de la libre pensée, à cette marche vers
l'incroyance, le matérialisme, au tournant du siècle marqué par une crise de
conscience européenne. Elle a contribué à la lutte contre l'intolérance et les
préjugés, à la reconnaissance de l'athéisme (Françoise
Bléchet, Une «dame de volupté» bibliophile : les collections de la comtesse de
Verrue (1670-1736). In: Cahiers Saint Simon, n°35, 2007. Les Belles-lettres à la
Cour - www.persee.fr). Cf. quatrain X, 60 - avec un possible jeu de mots "pleureniche" verbe que l'on trouve dans Caylus (Le Porteur d'eau). Grand seigneur, officier des armées du roi, voyageur au Levant, graveur, amateur d’art, mécène, antiquaire et auteur de romans populaires, le comte de Caylus (1692-1765) a constitué une collection d’objets antiques qu’il a léguée au roi Louis XV après l’avoir publiée dans le Recueil d’Antiquités, œuvre majeure en sept tomes - le dernier tome étant posthume (1752 à 1765) (comitehistoire.bnf.fr). |